VERNISSAGE // SOUS NOS YEUX LE VIVANT

« Sous nos yeux, le vivant »Pauline de Cabarrus revendique une pratique photographique de plasticienne, intuitive et poétique, grâce à la technique du sténopé numérique. Dérivé de la « camera obscura », ce procédé consiste en une absence d’objectif, remplacé par une petite ouverture dans le boîtier, provoquant un flou et un rendu imprévisible.A travers cette exposition, l’artiste explore la beauté du vivant, de la nature et de la forêt, en regard de celle, moins immédiate, des paysages urbains. Elle propose une nouvelle faço d’explorer la matière et de rendre compte d’une vision sensible du monde qui nous entoure.Bio :Pauline de Cabarrus a obtenu une Licence d’Arts Plastiques à la Sorbonne, et un Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique à l’Ecole Européenne Supérieure de l’Image d’Angoulême-Poitiers. Elle vit et travaille dans son atelier à Reims. Elle a réalisé des expositions monographiques au Centre d’Art et de Culture d’Auménancourt, au Cellier à Reims et a participé à diverses expositions collectives. Elle réalise des peintures, des monotypes, des photographies au sténopé numérique, mais aussi des installations in situ mêlant objets naturels, de récupération et œuvres originales, souvent dans un jeu d’accumulation. Son travail interroge la frontière entre objet, corps et œuvre, nature et culture. En 2025, elle commence à effectuer des recherches plastiques autour de l’analogie entre la peau de l’Homme et la « peau » de la Forêt : deux surfaces fragiles d’inscription au monde, et d’interprétation du monde, grâce à deux résidences, au sein de la Montagne de Reims et à Telč, en Tchéquie. Elle est également art-thérapeute en psychiatrie, formée à l’Hôpital Saint-Anne, à Paris, et professeure d’Expression plastique en classe préparatoire aux Ecoles d’Art à l’Ecole Blot, à Reims.« La démarche de Pauline de Cabarrus est belle et profonde, œuvre ouverte, jeu vivant et tout en souplesse des ambiances en leurs métamorphoses, où différents temps, différentes histoires se rencontrent sans se heurter. Point de fusion entre le dedans, le dehors, mémoire des éléments en mouvement, saisie de l’éphémère, une fluidité qui invite autant à l’observation précise des éléments qu’à une rêverie toute bachelardienne. »Gisèle Bienne, écrivaine et essayiste.