L'apocalypse heureuse | Stéphane Lambert | Jean-Baptiste Delcourt

Description

Dans L’apocalypse heureuse, Stéphane Lambert revient sur sa propre histoire pour en dénouer les nœuds et passe par le geste de l’écriture pour sortir du labyrinthe de la souffrance, dépeignant la mémoire traumatique de l’enfant abusé qu’il a été, en retraçant les contours pour pouvoir mener sa vie d’adulte sur un chemin plus apaisé. Convoquant de nouveau les faits vécus, il tisse une toile qui prend l’universel pour périmètre.
La maison en Bretagne, la séparation des parents, le déménagement avec la mère, la mort d’un amour, la découverte d’un autre, la mort du père, les flux croisés de la vie passée et du temps présent, autant d’arrêts qui balisent « cet itinéraire du soi » qui permet d’aller vers demain.
D’une grande douceur, le texte nous dit l’urgence de vivre, d’aimer pour vaincre la mort et les spectres qui nous retiennent à eux, nous invitant à les affronter sans baisser les yeux.
Écrit à la première personne du singulier, le récit nous invite à parcourir, sans faux-semblants, l’intimité des souvenirs, confrontant l’adulte avec les chocs, les culpabilités, et les non-dits qui ont marqué l’enfance.
Jean-Baptiste Delcourt, en étroite collaboration avec l’auteur, adapte ce récit à la scène, avec pour désir d’en faire entendre la parole au présent et d’en faire partager l’esprit de conquête d’une renaissance.

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Info:
Tarif plein : 22€ I +65 ans : 17€ I -30 ans : 12€ I Demandeur d'emploi : 10€

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Dans Europe connexion, Alexandra Badea dépeint le trajet d’un lobbyiste qui met tout en œuvre pour modifier les textes de lois votés au Parlement Européen afin de servir les intérêts de l’agro- business. Le lobbyiste parle, il s’empare des mots avec élégance les lisse au besoin sous d’autres plus fréquentables. Qui pourrait douter de lui ? Pourtant derrière chacun de ses succès, réside un désastre pour l’humanité… Le G.I.E.C. crie. Le monde est sourd. Notre système économique engloutit le vivant dans une boulimie démesurée. Nous sommes devenus nos propres prédateurs. Les monstres mythologiques étaient censés inspirer au public « terreur et pitié », les nôtres, devenus prescripteurs des normes et règles de nos vies, y substituent « fiabilité et admiration », aidés du pouvoir de la rhétorique qui transfigure le réel, et dont Alexandra Badea nous invite à disséquer les mécanismes impitoyables, dans une écriture au scalpel aussi politique que poétique qui glace par le réalisme de ses propos, ne nous laissant à son issue qu’une rage salvatrice. La reprise d’un succès en phase avec l’actualité qui, sans didactisme, nous nous encourage à combattre l’inertie du temps.
Avec Marche salope (1), Céline Chariot aborde le sujet du viol, interrogeant le mutisme qui entoure les agressions sexuelles. « La vraie question n’est pas de savoir pourquoi je parle, mais pourquoi je n’ai pas parlé » écrit-elle. Aujourd’hui, elle part de constats et de statistiques, pas d’une colère irrationnelle ; elle ne veut ni écrire de fiction édulcorée, ni chercher à raconter l’histoire des femmes et encore moins la sienne, ni à brûler les hommes, ni à faire justice. En reconstituant une scène de crime, par le biais d’un geste accessible, fort, documenté et poétique, travaillant à un acte artistique qui puisse révéler une certaine beauté tout en pouvant transcender la douleur de gestes passés, Céline Chariot, qui n’est ni danseuse, ni actrice, mais photographe, aborde le viol via le regard, via des sensations qui ont pour but la réflexion, et rappelle que dans cette transgression odieuse qu’est le viol, le crime n’est pas uniquement celui du violeur mais surtout celui d’un corps social qui pointe la victime comme responsable de son sort. Dans une forme originale où se mêlent texte, performance, silence, regard, reconstitution du réel et onirisme, le spectacle invite puissamment à la transformation des traumatismes du passé en une puissante frénésie d’en finir avec les inégalités de genre. (1) La Slutwalk, ou « Marche des salopes », est une marche de protestation née en avril 2011 au Canada après qu’un officier de police ait déclaré : « Si vous voulez éviter de vous faire violer, il faut éviter de s’habiller comme une salope »
AVANT PREMIERE LE 15 ARVIL EN PRESENCE DE L'EQUIPE DU FILMLe palais de justice ouvre ses portes. Des êtres en quête de liberté, de reconnaissance, d’amour et de pardon s’y engouffrent. Ils sont en transit dans la salle des pas perdus. Mais pas pour longtemps. Aujourd’hui, ils vont faire un choix qui fera basculer leurs vies et découvriront que la quête de soi n’est pas sans conséquence…
Avec les siens, elle se lance dans un bras de fer contre la municipalité et ses grandes ambitions pour empêcher la destruction du bâtiment 5. Bâtiment 5 confronte dos à dos deux réalités, deux mondes qui ne se comprennent plus : d’un côté, des habitants vivant de débrouille à la petite semaine, de l’autre, une caste politique déconnectée, engluée dans des stratégies électoralistes.
Amal
Until14mei
********** English ********** Professeure de français dans une école laïque bruxelloise, Amal encourage ses élèves à cultiver la passion de la lecture, revendiquer la liberté d'expression et prôner l’acceptation de l’autre. Mais son franc-parler dérange la communauté musulmane, qui s’oppose à ses méthodes pédagogiques avec virulence. Pourtant, Amal résiste et ne se laisse pas envahir par la peur. Surtout lorsqu’elle doit venir en aide à l’une de ses étudiantes, la discrète Monia, qui, soupçonnée d’être homosexuelle, est agressée, harcelée et menacée. Séance événementielle du 23/04 à 18h30 en collaboration avec la ligue de l'enseignement et le centre d'Action Laïque: projection du film sera suivie d'un débat en présence du réalisateur Jawad RhalibATTENTION : la séance du 23/04 est complète. plus de réservation possible et il n'y a pas de liste d'attente. Merci pour votre compréhension ********** Nederlands ********** Amal, een lerares op een Brusselse school, moedigt haar leerlingen aan om een liefde voor lezen en vrijheid van meningsuiting te cultiveren, zelfs als dat betekent dat ze zichzelf in gevaar brengen. Haar gedurfde manier van lesgeven zal het leven van haar leerlingen veranderen.
********** English ********** Réalisé par le cinéaste visionnaire Luca Guadagnino, Challengers met en vedette Zendaya dans le rôle de Tashi Duncan, une ancienne prodige du tennis devenue entraîneuse et une force de la nature qui ne s'embarrasse pas d'excuses pour son jeu sur le court et en dehors. Mariée à un champion en perte de vitesse (Mike Faist - West Side Story), la stratégie de Tashi pour la rédemption de son mari prend une tournure surprenante lorsqu'il doit affronter Patrick (Josh O'Connor - The Crown), son ancien meilleur ami et l'ancien petit ami de Tashi. Alors que leur passé et leur présent s'entrechoquent et que les tensions sont à leur comble, Tashi doit se demander ce qu'il lui en coûtera de gagner. ********** Nederlands ********** Tashi is een sterke vrouw die zowel op als buiten de tennisbaan haar mannetje staat en getrouwd is met een tenniskampioen die een wat mindere periode doormaakt (Mike Faist - "West Side Story"). Tashi's pogingen haar man er weer bovenop te helpen nemen een verrassende wending wanneer hij het moet opnemen tegen de uitgerangeerde Patrick (Josh O'Connor - "The Crown"), zijn voormalige beste vriend en de ex van Tashi. Als zaken uit hun verleden er vervolgens toe leiden dat de spanningen hoog oplopen, wordt Tashi gedwongen zich af te vragen welke prijs er voor de winst zal moeten worden betaald.
Mariée à Ivano, Delia, mère de trois enfants, vit à Rome dans la seconde moitié des années 40. La ville est alors partagée entre l’espoir né de la Libération et les difficultés matérielles engendrées par la guerre qui vient à peine de s’achever. Face à son mari autoritaire et violent, Delia ne trouve du réconfort qu’auprès de son amie Marisa avec qui elle partage des moments de légèreté et des confidences intimes. Leur routine morose prend fin au printemps, lorsque toute la famille en émoi s’apprête à célébrer les fiançailles imminentes de leur fille aînée, Marcella. Mais l’arrivée d’une lettre mystérieuse va tout bouleverser et pousser Delia à trouver le courage d’imaginer un avenir meilleur, et pas seulement pour elle-même.
Mais pour partir à l’assaut des grands clubs européens, il faut payer. Sa grand-mère se résout à s’endetter pour l’aider à réaliser son rêve. Une fois à Paris, Mitri voit rapidement son rêve se transformer en cauchemar. Il se retrouve abandonné sans un sou en poche et ne peut imaginer affronter la honte du retour au village. Commence alors une période d’errance douloureuse. Mais son rêve de foot le rattrapera au détour de belles rencontres. Projection à l’attention des publics des structures culturelles, sociales, éducatives et d’encadrement des jeunes et moins jeunes : services d’accueil et d’aide à la jeunesse (MJ et AMO), maisons de quartiers, maisons de femmes ou encore centres d’actions interculturelles ou d’insertion socio-professionnelle... L’objectif de l’opération est d’étendre au plus grand nombre de Bruxellois·es une programmation de cinéma qui s’attache à encourager l’éducation citoyenne en proposant une démarche réflexive sur la société - que ce soit à travers des sujets liés à la diversité, l’éducation aux médias, le radicalisme religieux ou politique, la Shoah, l’égalité des sexes, les inégalités socio-économiques ou encore à la colonisation, l’homosexualité, la drogue mais aussi l’engagement, la militance ou la résistance.
********** Français ********** Lecture suivie d’échanges. À partir de textes érotiques gay dont il est l’auteur, Gauthier Gamal vous invite pendant une heure de lecture à faire un voyage dont l’essentiel est d’aller à la rencontre de notre humanité. Ces autofictions ont pour objectif de nous interroger sur les difficultés, mais aussi les plaisirs d’être en relation à l’autre. Chaque histoire dégage des thématiques à partir desquelles, après lectures, nous aurons l’occasion d’échanger librement nos points de vue, et ce, sans jugement. Nous parlerons d’amour surtout, mais aussi d’homophobie, de liberté, de souffrances, de l’influence des relations virtuelles, de l’art, etc. Comme nous aborderons des sujets sensibles voir intimes, l’événement est adressé exclusivement à un public adulte et queer. ********** Nederlands ********** Lezing gevolgd door discussie. Gauthier Gamal nodigt je uit om deel te nemen aan een lezing van een uur op basis van erotische homoteksten die hij heeft geschreven. Het belangrijkste doel is om onze eigen menselijkheid te verkennen. Het doel van deze zelfficties is om ons vragen te stellen over de moeilijkheden, maar ook de geneugten, van het hebben van een relatie met een ander persoon. Elk verhaal brengt thema's naar voren die we na het lezen vrij kunnen bespreken, zonder oordeel. We zullen het vooral hebben over liefde, maar ook over homofobie, vrijheid, lijden, de invloed van virtuele relaties, kunst, enzovoort. Omdat we gevoelige en zelfs intieme onderwerpen aansnijden, richt het evenement zich uitsluitend op een volwassen en queer publiek. ********** English ********** Reading followed by discussion. Gauthier Gamal invites you to take part in an hour-long reading based on erotic gay texts he has written. The main aim is to explore our own humanity. The aim of these self-fictions is to ask us questions about the difficulties, but also the pleasures, of being in a relationship with another person. Each story brings out themes which, after reading, we will have the opportunity to freely exchange our points of view, without judgement. We'll be talking about love above all, but also homophobia, freedom, suffering, the influence of virtual relationships, art, and so on. As we'll be tackling sensitive and even intimate subjects, the event is aimed exclusively at an adult and queer audience.