Populaire à Mucem

Description

L'exposition semi-permanente 'Populaire ?' au Mucem succède à 'Connectivités'. Elle met en lumière la collection diversifiée du musée, issue des fonds historiques du Musée national des arts et traditions populaires, des collections européennes du Musée de l'Homme et d'acquisitions récentes. Découvrez plus de 1200 objets et documents, ainsi qu'un dispositif de médiation numérique immersive. Plongez dans l'univers de la 'culture populaire' à travers cette exposition unique.

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Du mercredi 13 décembre 2023 au jeudi 31 décembre 2026

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Prix : De 7.00 € à 11.00 €

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La Collection Lambert et le Mucem s’unissent pour une exposition inédite. La culture méditerranéenne a profondément façonné le destin du grand marchand d’art Yvon Lambert, dont le nom et l’histoire résonnent avec les richesses culturelles de la Provence. Né en 1936 à Vence, Yvon Lambert a grandi au cœur d’une région imprégnée par la présence de grands artistes tels qu’Henri Matisse à Vence ou Paul Cézanne à Aix-en-Provence. Dès les premiers temps de la galerie d’Yvon Lambert, le marchand d’art s’est fait également collectionneur et commence à constituer des ensembles importants d’œuvres d’artistes de son temps, pour la plupart encore inconnus. Ainsi commence presque 60 années d’une histoire intime de l’art. Son regard singulier est marqué par la poésie, l’amour, la liberté de pensée et la défense de l’art de son temps. Chaque pièce traduit l’amitié indéniable entre le collectionneur et les artistes. La donation exceptionnelle faite en 2012 à l’État français par Yvon Lambert a permis de consolider la présence d’un grand musée public d’art contemporain à Avignon : La Collection Lambert. Amoureux des objets insolites, témoignages des croyances populaires de tous les âges, en particulier issus de la culture provençale, Yvon Lambert ressent une proximité naturelle forte avec les collections du Mucem dont la constitution lente et fabuleuse lui rappelle ses propres recherches vagabondes de choses étonnantes allant d’ex-voto fantasmagoriques, à des scènes de genre de petits maîtres provençaux, de la bibliothèque félibrige de son père aux ustensiles et pièges à grives que ce dernier fabriquait. Les objets d’art populaire du Mucem sont le fruit de collectes d’enquêteurs sur le terrain : ethnologues, observateurs des mutations de la société et défenseurs des savoirs du peuple. Ces collections sont des témoins précieux, des documents sur nos modes de vie et sur l’évolution des mœurs, mais ils présentent aussi une valeur esthétique qui se font particulièrement jour dans des analogies étonnantes avec des œuvres d’art. L’exposition commence par l’évocation du parcours d’Yvon Lambert, lié aux cultures provençales et méditerranéennes, pour s’attarder ensuite sur des thématiques autour desquelles dialogueront ses collections et celles du Mucem : le populaire et le quotidien, l’homme et la nature, la poésie et la littérature, l’intime et l’existence. Ainsi, la rencontre entre la Collection Lambert et celle du Mucem présentée lors de l’exposition « De Basquiat à Édith Piaf. Passions partagées. La Collection Lambert au Mucem » est bien plus qu’une juxtaposition de collections exogènes. Des fils sensibles tissent spontanément leur toile par résonances formelles et poétiques entre les œuvres d’art et celles issues de cultures populaires. Par affinité réciproque de récits et de formes, le dialogue entre ces deux collections patrimoniales est une tentative de voyage au centre d’un regard singulier, celui d’une personnalité majeure de l’art contemporain, et invite les visiteurs du Mucem au jeu des coïncidences, de la libre interprétation et des associations poétiques empreintes du charme et des passions tenaces qui ont été les ferments de ces deux grands musées. Des invitations pour des interventions artistiques et littéraires : Ryoko Sekiguchi (née à Tokyo en 1970) a été invitée à écrire pour l’exposition vingt-et-un cartels imaginaires dans lesquels elle déploie une écriture sensible et poétique pour aborder les objets et leurs odeurs, notamment celle du musée, de la lumière, des couleurs des œuvres. Elle propose une véritable ode à la contemplation et aux sens. L’artiste peintre et designer Nathalie Du Pasquier (née à Bordeaux en 1957) a conçu une cabine peinte afin d’abriter les projets des chapelles de Vence réalisés en 1994 par Jean Charles Blais, Sol Lewitt, Jean-Michel Othoniel, Niele Toroni, Robert Barry à l’invitation d’Yvon Lambert. A l’extérieur, couleurs et objets de la collection du Mucem liés aux croyances et coutumes en Provence se répondent : amulettes, santibelli, croix de la Passion, boîtes-oratoires, ex-voto, palmes des rameaux… Œuvres exposées : Le Mucem bénéficie de prêts exceptionnels d’Yvon et Ève Lambert, mais aussi du Centre national des arts plastiques (CNAP) : 80 œuvres ont été soigneusement sélectionnées parmi les 600 œuvres données par le marchand et collectionneur Yvon Lambert à l’Etat en 2012. Ces pièces couvrent une large gamme de médiums artistiques, tel que la peinture, la sculpture, l’installation, la vidéo ou la photographie. Elles côtoient 150 œuvres de la collection du Mucem, référence dans le domaine des arts populaires. Ces objets du quotidien se mêlent subtilement avec les créations contemporaines. Artistes présentés : Parmi les artistes dont les œuvres de la collection Lambert sont présentées, on compte notamment Jean-Michel Basquiat, Andres Serrano, Christian Marclay, Sol Lewitt, Daniel Buren, Mircea Cantor, Marcel Broodthaers, Cy Twombly, Kiki Smith, Nan Goldin, Christian Boltanski, Louise Lawler… Commissariat : Marie-Charlotte Calafat, conservatrice en chef du patrimoine, Mucem Stéphane Ibars, directeur artistique, Collection Lambert Scénographie : Agence Nathalie Crinière Graphisme : Tania Hagemeister L’exposition est conçue et organisée par la Collection Lambert et le Mucem, Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée. Publié par : Ville de Marseille
La décennie 1968-1978 marque un tournant important dans l’évolution de la mémoire de la Shoah en Europe et dans le monde. L’action spectaculaire de Beate et Serge Klarsfeld, menée sur plusieurs continents, exerce un rôle majeur dans ce mouvement vers la reconnaissance. 56 ans après la gifle administrée par Beate Klarsfeld en 1968 au chancelier ouest-allemand Kurt Georg Kiesinger et 46 ans après la publication en 1978 par Serge Klarsfeld du Mémorial de la déportation des Juifs de France, le Mémorial de la Shoah retrace le parcours de Beate et Serge Klarsfeld en faveur des victimes de la Shoah et de la connaissance historique, contre l’impunité d’anciens responsables de la Solution finale et contre l’antisémitisme. Grâce à de nombreux documents et objets inédits, l’histoire et les motivations de leur engagement sont pleinement restituées, rejoignant celles de toute une génération, dont ils deviennent jusqu’à aujourd’hui les symboles. Exposition réalisée par le Mémorial de la Shoah, en partenariat avec le Musée d’Histoire de Marseille. [Salle d’exposition temporaire] ► Afin d’être certain(e) de pouvoir bénéficier de la visite complète de toutes nos salles d’exposition, nous vous invitons à contacter le Musée avant votre visite. ► Le Musée d’Histoire de Marseille dispose d’un centre de documentation. Uniquement sur rendez-vous par mail : documentation-mhm@marseille.fr et au 04 91 55 36 20. ► Toutes les visites et activités autour de l’exposition sont disponibles sur le site musees.marseille.fr Publié par : Ville de Marseille
Exposition dans les cryptes de l’abbaye Saint-Victor L’Atelier Cézanne, association à but non lucratif fondée en 1934 par un groupe d’artistes et de journalistes, a depuis ses débuts compté parmi ses fidèles bon nombre d’artistes marseillais connus et estimés, et organise chaque année des expositions de groupe pour ses adhérents, dans différents lieux sur Marseille et ses environs. Pour les 90 ans de l’association, c’est notre belle abbaye qui a été choisie pour servir d’écrin à une superbe exposition. Publié par : Ville de Marseille
Visites contées jusqu’à 6 ans ou visite sensorielle pour les tout-petits, pendant les vacances d’avril, il y a chaque jour une activité à partager en famille au Mucem ! • Baby Mezzé Visite sensorielle pour les enfants de 18 mois à 3 ans. Dimanche 21 avril à 10h30 Mercredi 24 avril à 10h30 Vendredi 26 avril à 10h30 Dimanche 28 avril à 10h30 Jeudi 2 mai à 10h30 Samedi 4 mai à 10h30 En collaboration avec la Cie L’air de dire. Cette visite de l’exposition « Le grand Mezzé » spécialement adaptée pour les tout-petits les aidera à éveiller leurs sens et leur curiosité. On y croisera une drôle de poule, on y entendra des comptines et on y trouvera des œufs à colorier à rapporter à la maison. • Mini-Mezzé, la folle histoire de Galavar Visite contée pour les enfants de 3 à 6 ans Samedi 20 avril à 16h00 Jeudi 25 avril à 16h00 Lundi 29 avril à 16h00 Vendredi 3 mai à 16h00 En collaboration avec la Cie L’air de dire Lors de cette visite contée, on redécouvre l’exposition « Le grand Mezzé » à travers l’histoire de Galavar, un petit garçon qui aime beaucoup manger, surtout des pizzas et des sucreries ! Mais une nuit, il découvre la maison de la sorcière Falafolle… Marionnettes et théâtre d’objet viendront animer cette visite adaptée aux plus petits ! • Un objet, une histoire Lundi 22 avril à 16h00 Samedi 27 avril à 16h00 Visite contée en famille pour les enfants de 3 à 6 ans Avez-vous déjà visité « Populaire ? », la nouvelle exposition permanente du Mucem ? Les objets spectaculaires y côtoient les objets les plus simples, ceux du quotidien : ils ont tous quelque chose à nous raconter ! Cette visite contée nous dévoile l’histoire singulière qui se cache derrière certains de ces objets. Publié par : Ville de Marseille
Van Gogh : The Immersive Experience est une exposition sur l’un des plus grands artistes de tous les temps qui a conquis plus de 5 millions de personnes à travers le monde. Dans la continuité de cette tournée triomphante, l’exposition immersive pose ses valises dans le sud de la France, véritable symbole dans la vie et l’œuvre de Van Gogh. Qui n’a jamais rêvé de plonger dans une peinture ? Prépare-toi à vivre un voyage inoubliable dans l’univers de Van Gogh, l’un des grands génies de la peinture du XIXe siècle. Pars à la découverte de sa vie, son œuvre et ses secrets grâce à des projections numériques à 360 degrés, une expérience en réalité virtuelle unique en son genre ainsi qu’un spectacle son et lumière absolument mémorable. Organisée par Exhibition Hub, cette expérience hypnotisante a déjà conquis le monde entier dans plus d’une trentaine de villes. Laisse-toi envoûter par les œuvres qui t’entourent et pénètre dans une nouvelle réalité : celle créée par les pinceaux de Van Gogh. Rejoins la liste d’attente maintenant pour Van Gogh : The Experience à Marseille ! Durée : la visite dure 1h15 environ Publié par : Ville de Marseille
Durant 3 ans, Camille Meyer s’est baladée en France, à travers la campagne, munie de feuilles éparses volontairement découpées sur le moment, quelques pots d’encre acrylique et ses pinceaux. Ce sont des moments de solitude, des moments de recherche et de beauté. Des moments où, le silence, la lumière, les oiseaux et le vent représentaient la bande-son qui l’aidait à regarder la nature et les couleurs. Elle y a trouvé un superbe prétexte pour se laisser aller au jeu de l’improvisation, où le paysage devient plus abstrait et plus personnel. Ces images ont nourri sa pratique et son imaginaire, et nous accompagne dans une promenade intérieure. Elles ont été pour la plupart rassemblées dans un ouvrage, Temps Libre, édité et imprimé par le Studio Fidèle en risographie, en septembre 2023. Camille Meyer est une illustratrice qui vit et travaille à Strasbourg. Elle s’exprime au travers des domaines de la peinture, de l’estampe, de la céramique et de l’impression textile. Si Camille pouvait passer sa vie dehors à peindre les nuages, elle serait encore plus heureuse ! Dans son travail à la peinture, elle fait référence au paysage, aux sensations et aux souvenirs. Elle aime les hasards heureux et les imprévus plastiques qui lui permettent de raconter des histoires. Vernissage : samedi 13 avril à 11h Publié par : Ville de Marseille
Nous avons le plaisir de vous annoncer l’exposition « Toute latitude — La cartographie, c’est du graphisme » proposée par Guillaume Monsaingeon et David Poullard. Cette exposition sera présentée au Studio Fotokino à Marseille du samedi 13 avril au dimanche 26 mai 2024. « Les cartes sont généralement présentées comme des outils fiables, aux informations précises. Même lorsqu’elles sont séduisantes ou étonnantes, on les réduit souvent à leur fonction d’orientation efficace. C’est oublier une tout autre dimension : ces documents stimulent aussi la rêverie, décuplent les imaginaires, suscitent les peurs, la colère, le vertige ou la joie. Au fond, graphistes et cartographes partagent une même ambition : faire entrer une tranche de monde sur une feuille ou un écran ; créer un espace en disposant des signes et des couleurs, des lettres et des lignes, dans un ordre soigneusement composé ; jouer avec les contraintes et les traditions pour assurer une lisibilité renouvelée. Pourtant, on rapproche rarement les activités graphiques et cartographiques, trop souvent classées dans des catégories étanches : Arts appliqués pour les unes, géographie pour les autres… Quelques amateurs de cartes se régalent toutefois de la cascade de signes qui ornent les cartes « de tous les jours », et des astuces opérées par le/la carto-graphiste – la plupart du temps anonyme – pour arriver à ses fins. Parfois des plis apparaissent pour faire tenir un long fleuve dans un rectangle trop étroit ; d’autre fois on prend des libertés pour faire d’un petit bourg le nombril du monde, lui conférant une dignité cartographique nouvelle. La plupart des documents ici réunis ont été glanés au gré des brocantes, des échanges et des rencontres. Ni chefs-d’œuvre, ni travaux d’artistes, ni manuscrits rares : de simples documents imprimés en grande ou en petite série, gratuits ou payants, à visée multiple : scientifique, touristique, promotionnelle… Des cartes pas exceptionnelles, et pourtant pas tout à fait banales. Une collection assemblée par un amateur primesautier, ici agencée pour le plaisir de l’œil et l’hygiène des méninges, et qui nous invite à reconsidérer la place de la cartographie dans l’histoire du graphisme, tout en faisant de nous des flâneurs attentifs et heureux. » — Guillaume Monsaingeon Commissariat : Guillaume Monsaingeon et David Poullard Publié par : Ville de Marseille
Exposition organisée et conçue par le collectif Mémoires en marche Anthony Krehmeier, Maire des 2e et 3e arrondissements de Marseille, vous attend nombreux au vernissage de l’exposition qui aura lieu : Vendredi 12 avril à la Mairie du 2/3, au 3 place de la Major dès 18h Partis du quartier de la Cayolle et après avoir traversé plusieurs quartiers de Marseille jusqu’aux Flamants, quelques jeunes remplis d’espoir ont entamé une épopée improbable à travers toute la France pour arriver à rassembler plus de 100 000 personnes à Paris le 3 décembre 1983. L’émergence d’une deuxième génération post-coloniale prenait conscience des inégalités banalisées. Le climat de l’époque était celui de meurtres racistes, de ratonnades et de discriminations perpétrés dans toute la France. Ce climat a-t-il changé 40 ans après ? L’égalité demandée à coups de pancartes, de slogans et de chansons, est elle une réalité ? Les discriminations et le racisme sont toujours présents voire renforcés. Cette exposition se veut avant tout militante. Elle a deux objectifs principaux : donner les clefs de lecture, en apportant des informations jusque là connues des seuls initiés et permettre aux jeunes générations de mieux appréhender cette histoire collective qui a suscité tant d’espoir et de désillusions. Inscrire cette histoire « TAA’NOUS » dans le roman national est la raison d’être de cette exposition. Publié par : Ville de Marseille
Au sein de l’Unité d’Habitation Le Corbusier, Kolektiv Cité Radieuse présente le travail de l’un des principaux illustrateurs tchèques contemporains, Jan Sramek. A travers une large sélection d’illustrations, animations et textiles, l’exposition Endangered especies (Espèces menacées) témoigne de la richesse architecturale tchécoslovaque des années 1960-1980 et de la fragilité du patrimoine de l’architecture moderne. Depuis 2010, Jan Sramek entend contribuer à la préservation de cet héritage brutaliste. Multipliant les supports (bandes dessinées et récits graphiques primés, illustrations pour la presse écrite, animations et vidéoclips), celui qui se définit comme un graphiste activiste a créé un univers visuel familier, aux accents tantôt dystopiques tantôt ludiques. Intermèdes précédant des séances de cinéma, livres pour enfants et expositions se substituent à des visualisations 3D sans âme. Ses dessins à plat aux teintes légèrement passées, surgissent en différents lieux de l’environnement urbain et composent une toile de fond où s’enchaînent bâtiments familiers (motels, centres commerciaux, universités) et édifices emblématiques. Jan Sramek parvient ainsi à susciter un rapport émotionnel avec une architecture contestée et souvent négligée, dessinant une période où l’espace public était au cœur des préoccupations et se traduisait par des projets urbains imposants et souvent ambitieux. Car telles des espèces animales en voie d’extinction, ces complexes en béton, d’acier et de verre font face à la disparition progressive de leur écosystème urbain. Surdimensionnés, ces symboles d’un avenir radieux sont démantelés ou remodelés, perdant peu à peu leur essence et cédant la place à une architecture mondialisée et standardisée, guidée par les seuls principes du marché. Dans le cadre en béton de l’Unité d’Habitation, Endangered Species évoque le contraste offert par la sophistication intérieure de ces palais brutalistes où ressortent les mosaïques et luminaires en cristal des Hôtels Praha ou Thermal, soulignant ainsi leur place dans l’histoire architecturale du 20e siècle. Publié par : Ville de Marseille