Dans Europe connexion, Alexandra Badea dépeint le trajet d’un lobbyiste qui met
tout en œuvre pour modifier les textes de lois votés au Parlement Européen afin
de servir les intérêts de l’agro- business. Le lobbyiste parle, il s’empare des
mots avec élégance les lisse au besoin sous d’autres plus fréquentables. Qui
pourrait douter de lui ? Pourtant derrière chacun de ses succès, réside un
désastre pour l’humanité…
Le G.I.E.C. crie. Le monde est sourd. Notre système économique engloutit le
vivant dans une boulimie démesurée. Nous sommes devenus nos propres prédateurs.
Les monstres mythologiques étaient censés inspirer au public « terreur et pitié
», les nôtres, devenus prescripteurs des normes et règles de nos vies, y
substituent « fiabilité et admiration », aidés du pouvoir de la rhétorique qui
transfigure le réel, et dont Alexandra Badea nous invite à disséquer les
mécanismes impitoyables, dans une écriture au scalpel aussi politique que
poétique qui glace par le réalisme de ses propos, ne nous laissant à son issue
qu’une rage salvatrice.
La reprise d’un succès en phase avec l’actualité qui, sans didactisme, nous nous
encourage à combattre l’inertie du temps.
Description
Un père et sa fille au Japon. Lui est artiste peintre et maître de Kendo. Il ne s’est pas préoccupé d’elle, n’a pas soutenu financièrement sa famille, ne sachant pas ce qu’impliquait d’être père… Petite, elle avait honte de lui et s’inquiétait d’être différente des autres ; elle voulait être forte, apprendre le kendo. Il lui disait « Tu es déjà plus forte que moi, tu n’en as pas besoin ». « Quelle est la chose plus importante dans la vie ? » lui avait-elle demandé. « La beauté » Iui avait-il répondu.
Devenue artiste en Europe, elle lui demande « Pourquoi la vie est une telle souffrance ? ». « Parce que tu es toujours sur ton ego » Iui répond-il, ajoutant que l’unique moyen de s’en libérer est d’entrer en dialogue avec son art.
« Hikidashi » signifie « tiroir » en japonais. La fille y a conservé tous les souvenirs de son père. Aujourd’hui, elle doit mettre sa tête dans ce tiroir. Elle y trouvera : un caillou, un petit insecte, un vieux porte-monnaie, vestiges intimes fourrés dans un meuble, sans sélection, ni jugement, qui ressurgissent sur le plateau. Elle n’a aucune expérience d’une relation normale père-fille. Néanmoins, cette pièce parle du sien, sans doute particulier au Japon, mais c’est son père. Ce qui pose une question plus générale : les hommes sont-ils aptes à être père ?
Devenue artiste en Europe, elle lui demande « Pourquoi la vie est une telle souffrance ? ». « Parce que tu es toujours sur ton ego » Iui répond-il, ajoutant que l’unique moyen de s’en libérer est d’entrer en dialogue avec son art.
« Hikidashi » signifie « tiroir » en japonais. La fille y a conservé tous les souvenirs de son père. Aujourd’hui, elle doit mettre sa tête dans ce tiroir. Elle y trouvera : un caillou, un petit insecte, un vieux porte-monnaie, vestiges intimes fourrés dans un meuble, sans sélection, ni jugement, qui ressurgissent sur le plateau. Elle n’a aucune expérience d’une relation normale père-fille. Néanmoins, cette pièce parle du sien, sans doute particulier au Japon, mais c’est son père. Ce qui pose une question plus générale : les hommes sont-ils aptes à être père ?
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Info:
Tarif plein : 22€ I +65 ans : 17€ I -30 ans : 12€ I Demandeur d'emploi : 10€