Île-de-France : le Mémorial de l'ancienne gare de déportation de Bobigny ouvre ses portes

Bobigny, Seine-Saint-Denis, France

Description

L’ancienne gare de déportation de Bobigny se transforme en « Mémorial ». Devenant un lieu de mémoire de la déportation des Juifs de France, ce site chargé d’histoire et situé en Seine-Saint-Denis ouvre au grand public à partir de ce mercredi 18 janvier. Il sera ensuite officiellement inauguré le 18 juillet 2023.

Transformer l’ancienne gare de déportation de Bobigny en un lieu de mémoire. Voilà l’objectif des travaux débutés en septembre 2020 en Seine-Saint-Denis. Malheureusement, en raison de la crise sanitaire, le chantier a pris du retard. Mais le voilà enfin prêt à accueillir ses premiers visiteurs dès le mercredi 18 janvier 2023. L’ancienne gare de déportation de Bobigny sera ensuite officiellement inaugurée en tant que « Mémorial » le 18 juillet 2023. Une date qui n’a pas été choisie au hasard, puisqu’elle marquera le 80e anniversaire du départ du convoi 57, soit le premier convoi de déportés à destination du camp d’Auschwitz-Birkenau en Pologne.

Car, peu le savent, mais l'ancienne gare de Bobigny porte les traces des heures sombres de notre Histoire. Construite au début des années 1930, cette gare francilienne ferme au trafic des voyageurs en 1939 avant de devenir un lieu de déportation des Juifs de France vers Auschwitz-Birkenau pendant la Seconde Guerre mondiale. Entre juillet 1943 et août 1944, 22.407 Juifs de tous âges, détenus principalement au camp de Drancy, situé à un peu plus de 2 km de là, furent embarqués dans des wagons plombés au départ de la gare de marchandises de Bobigny. Avant cela, les convois partaient de la gare du Bourget, également située en Seine-Saint-Denis. Au total, 21 convois sont partis de Bobigny vers le camp d'Auschwitz-Birkenau, exceptés le convoi 73, dirigé vers la Lituanie et l’Estonie, puis le convoi 79 à destination de Buchenwald.

Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, beaucoup se battent pour que l'ancienne gare de déportation de Bobigny devienne un lieu de mémoire. En 2023, le projet voit donc enfin le jour. Mais le chemin a été long et semé d'embûches.

Tout commence en 2005 avec le départ du ferrailleur et la cession d'une partie du site à la Ville de Bobigny. Cette année-là, l’ancienne gare de déportation de Bobigny est d'ailleurs inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Puis, une nouvelle étape est franchie en 2011, avec la signature du protocole de coopération entre le président de la SNCF, Guillaume Pepy, et la maire (PC) de Bobigny, Catherine Peyge, le tout en présence de Serge Klarsfeld et de Simone Veil, déportée à Auschwitz depuis Bobigny en avril 1944.Suivent alors quatre longues années de conception et d'études. Puis, à l’issue d’un concours lancé en 2016, la maîtrise d’œuvre du projet d’aménagement global est confiée au groupement des paysagistes et scénographes hollandais OKRA, ainsi qu’à l’agence d’architecture Philippe Prost. Les travaux pour transformer l’ancienne gare de déportation de Bobigny en Mémorial débutent alors en septembre 2020. Coût des travaux ? 4,5 millions d’euros. Aussi, les partenaires du projet sont nombreux, à l'instar du ministère de la Défense, de la SNCF, de la Région Île-de- France, du Département de la Seine-Saint-Denis, mais aussi de la Fondation du Patrimoine, de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, du Mémorial de la Shoah, de l’AFMA ou encore de l’association Convoi 73.

Jusqu’alors, l’ancienne gare de déportation de Bobigny n’ouvrait ses portes qu’à de très rares occasions. Mais, à compter de ce mercredi 18 janvier 2023, le lieu s’ouvre enfin au grand public du mercredi au dimanche. À découvrir lors de visites libres (gratuites) ou guidées (payantes et proposées à partir de février), cet ancien site ferroviaire de 3,5 hectares a donc été entièrement réaménagé en un véritable lieu de mémoire. Objectif ? Proposer aux visiteurs un parcours pédagogique divisé en deux parties. C’est ce que nous expliquent Adèle Purlich, directrice du site, et Bernard Saint-Jean, chef de projet pour la Ville de Bobigny.La visite débute donc par l' « Esplanade du présent ». Offrant une vue globale du site, cet espace permet d’en apprendre davantage sur l’ancienne gare de déportation de Bobigny à travers une remise en situation historique du site. Sur des panneaux explicatifs, le Mémorial revient notamment sur l'histoire du camp de Drancy et des gares du Bourget et de Bobigny, mais aussi sur le génocide des Juifs de France ou encore sur la gare de Bobigny en tant qu’ancien site industriel.

La visite en plein air se poursuit sur l’esplanade-jardin où l’émotion est vive en découvrant des extraits de témoignages de déportés inscrits sur des panneaux et des stèles en bois. « Embarquement fait le 18-7-43 au matin à 6.h 30 en Gare de Bobigny (Seine) de façon inhumaine et bestiale - Jacques Baltar - Convoi n° 57 du 18 juillet 1943 » peut-on ainsi lire sur l’une des stèles en bois.

L’émotion monte encore d’un cran en pénétrant dans la seconde partie : l’« Espace de la mémoire ». Ici, nous découvrons le cœur historique et sanctuarisé du site. Il y a la halle des marchandises rénovée en 2014, les pavés d’origine, foulés par les déportés, et restaurés pour l'occasion, mais aussi le fameux bâtiment des voyageurs. Aujourd’hui condamnée, mais prochainement réhabilitée, cette bâtisse était probablement le dernier bâtiment civil vu par les déportés.

Nous apercevons aussi 75 stèles commémoratives en acier en référence aux dizaines de convois de déportés juifs partis de France entre 1942 et 1944.

Non loin de là, le site a également aménagé une immense carte en acier répertoriant les principaux camps de rassemblement en France. Et puis, il y a bien sûr les voies ferrées sur lesquelles étaient formés les convois, et cette phrase de Paul Eluard, gravée sur le mur longeant les rails : « Si l'écho de leurs voix faiblit, nous périrons », rendant hommage aux nombreux déportés.

On n’oublie pas la clôture cinétique en lames de bois à l’entrée du site, donnant sur l’avenue Henri Barbusse et symbolisant les 21 convois partis de Bobigny.

Mais ne vous attendez pas à voir de wagons, comme c'est le cas au mémorial de Drancy. Le site de l’ancienne gare de déportation de Bobigny mise sur une signalétique discrète. Le lieu a également souhaité protéger et conserver la biodiversité existante, notamment la végétation de friche.Au final, cette visite en plein air d’une durée d’une heure environ (attention, couvrez-vous bien en hiver, car le lieu est exposé au vent) donne à voir et mieux comprendre l’histoire de ce site historique. C'est aussi un lieu de transmission pédagogique de l’histoire de la Shoah, et un espace dédié aux commémorations et au recueillement.D’ailleurs, le Mémorial de l’ancienne gare de déportation de Bobigny prévoit d’une soirée commémorative le 27 janvier, journée de la mémoire des génocides et de la prévention des crimes contre l'humanité. C’est également le 27 janvier 1945 que le camp d'Auschwitz-Birkenau fut libéré. Cette soirée commémorative se déroulera au sein de la halle des marchandises. Quant à l’inauguration officielle de ce lieu de mémoire, elle est prévue le 18 juillet 2023, jour du 80e anniversaire du départ du convoi 57.

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L'exposition Visite guidée, Les incontournables du musée a lieu dans le cadre de la Nuit des musées à Saint Denis 2024. Venez (re)découvrir les oeuvres du musée, niché dans un couvent du 17e siècle à l'architecture préservée ! De l'histoire médiévale de Saint-Denis au poète Paul Eluard, en passant par le siège et la Commune de Paris de 1870-1871, cette visite dévoile des collections riches et insoupçonnées. Infos réservations : En ligne - https://exploreparis.com/fr/142_musee-dart-et-dhistoire-paul-eluard-a-saint-denis - http://www.musee-saint-denis.fr Par téléphone - 01 83 72 24 57
Nouvelle exposition gratuite à découvrir dans le hall d’accueil de la Maison de la culture du Japon à Paris, du 7 mai au 1er juin 2024. Une fois encore, le centre culturel nippon nous invite à partir en voyage grâce aux photographies de Junji Takasago, qui rendent hommage à la beauté de la nature ! La Maison de la culture du Japon à Paris continue de nous faire voyager grâce à sa belle et riche programmation. Outre les ateliers, les spectacles ou encore les projections, le centre culturel nippon organise tout au long de l’année une série d’expositions payantes ou même souvent accessibles gratuitement. A découvrir au premier niveau de l’établissement implanté à deux pas du pont de Bir-Hakeim et de la tour Eiffel, certaines installations sont également proposées au rez-de-chaussée, dans le hall d’accueil de la Maison de la culture du Japon. C’est le cas de la prochaine exposition du centre. Intitulée « Reflets de la nature », cette installation est une invitation au voyage, à la découverte de la belle et riche nature, grâce aux sublimes photographies de Junji Takasago. C’est avec la photographie sous-marine que Junji Takasago débute sa carrière. Il rencontre alors le célèbre apnéiste Jacques Mayol, qui a inspiré le film "Le Grand Bleu" de Luc Besson. Junji Takasago immortalisera d’ailleurs des moments de Jacques Mayol en contact avec les animaux. Son expérience se poursuit avec plusieurs séjours effectués à Hawaï et aux États-Unis en quête des arcs-en-ciel de nuit. Amoureux de la nature qui nous entoure et des animaux qui peuplent notre planète, Junji Takasago est devenu un photographe reconnu et très influent dans le domaine. Le photographe, qui a visité plus de cent pays, publié une trentaine de recueils de photos et d’essais, exposé ses clichés à de nombreuses reprises, est également un artiste engagé, membre fondateur de l’association Oceanic Wildlife Society (OWS). Preuve de sa renommée, Junji Takasago a reçu en 2022 le prestigieux prix « Wildlife Photographer of the Year » dans la catégorie « Art de la nature ». Ce printemps, le photographe Junji Takasago expose donc ses fascinants clichés dans le hall d’accueil de la Maison de la culture du Japon pendant environ quatre semaines, du 7 mai au 1er juin 2024. Ne manquez pas l’occasion d’admirer la beauté de la nature et de notre belle planète grâce aux clichés de Junji Takasago ! A noter que le photographe sera présent à la Maison de la culture du Japon lors d’une conférence exclusive (gratuite sur réservation) prévue le 14 mai. Il présentera à cette occasion quelques-uns de ses clichés les plus célèbres et partagera plusieurs anecdotes.
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Sortez les bougies, le musée d'Orsay célèbre un anniversaire très spécial ! Pour marquer les 150 ans de l'impressionnisme, et en parallèle de l'exposition dédiée, le musée organise une Curieuse nocturne le 16 mai 2024. Le musée d'Orsay détient la plus grande collection d'œuvres impressionnistes et post-impressionnistes au monde. Forcément, l'institution culturelle parisienne ne pouvait pas passer à côté de l'anniversaire de ce mouvement artistique : en 2024, nous fêtons les 150 ans de l'impressionnisme. Pour l'occasion, une grande exposition est organisée au musée. Mais pour un tel anniversaire, une simple exposition ne suffit pas. Une véritable fête s'impose ! Ainsi, le musée organise une Curieuse nocturne, le jeudi 16 mai 2024, à partir de 18h30. Le temps d'une soirée, le musée d'Orsay se transforme en salle de spectacle, accueillant performances artistiques immersives et moments musicaux, animés par divers artistes contemporains. Les jeunes créateurs s'inspirent des artistes exposés dans les collections du musée, pour créer un dialogue intergénérationnel qui nous offre un regard nouveau sur des chefs-d'œuvre que l'on pensait connaître par cœur. Ce jeudi soir, la Nef du musée d'Orsay accueille ainsi plusieurs groupes et artistes. L'ambiance sera assurée par la troupe de danse et d'art performatif Ensemble /K/inêtikos, mais pas que ! Différents artistes sont invités pour cette soirée culturelle exceptionnelle, qui nous donne l'occasion de profiter de cette institution incontournable d'une autre manière. Joignez-vous à la fête, et célébrez l'impressionnisme lors de la Curieuse nocturne du musée d'Orsay, en mai.