Qu’importe le paysage : l'exposition de Lucas Arruda au Musée d'Orsay

Le Musée d'Orsay consacre une exposition monographique à l’artiste brésilien Lucas Arruda, du 8 avril au 20 juillet 2025. Une plongée dans ses paysages imaginaires et sa quête de lumière, en dialogue avec les impressionnistes.

Une plongée dans l'art brésilien... Le Musée d'Orsay présente, du 8 avril au 20 juillet 2025, l'exposition Lucas Arruda. Qu’importe le paysage au niveau 5, dans les salles 32, 33 et 34. Il s'agit de la première exposition monographique consacrée à cet artiste dans un musée français. Lucas Arruda explore la lumière à travers des paysages imaginaires, oscillant entre figuration et abstraction. Cette exposition au Musée d'Orsay met en dialogue son travail avec des œuvres impressionnistes des collections du musée.

Depuis plus de quinze ans, Lucas Arruda développe une série de peintures de petit format intitulée "Deserto-Modelo", une appellation inspirée du poète brésilien João Cabral de Melo Neto. Ses paysages sont peints de mémoire, sans modèle ni photographie, traduisant une vision introspective proche de l’abstraction. Comme l’artiste l’explique lui-même : "La lumière est au centre de mon travail, elle est le mouvement. C’est la lumière qui guide ma peinture, qui crée l’intensité et finit par créer des espaces ni abstraits ni figuratifs".

Le parcours de l’exposition met en relation les toiles de Lucas Arruda avec une trentaine d'œuvres impressionnistes. La salle 32 expose ses peintures en regard d'œuvres de Camille Pissarro, Eugène Boudin et Berthe Morisot, tandis que la salle 33 offre une présentation autonome de son travail. Dans la salle 34, ses "Deserto-Modelo" dialoguent avec les séries de Claude Monet, mettant en évidence leur intérêt commun pour la lumière et la variation des teintes.

L'exposition s'inscrit dans le cadre de la saison France-Brésil 2025 et bénéficie d’un écho au Carré d’Art de Nîmes avec "Lucas Arruda, Deserto-Modelo" du 30 avril au 5 octobre 2025. Cet ensemble met en lumière le rapport de l’artiste à la peinture et à la construction du paysage, interrogeant la relation entre mémoire et représentation.

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