Une cérémonie

“AVEC UNE CÉRÉMONIE, SOIRÉE GÉNIALEMENT FOUTRAQUE OÙ LE RITUEL AFRICAIN RENCONTRE LA SAVOUREUSE BELGITUDE D’UNE FANFARE DÉJANTÉE, ON CHEVAUCHE HARDIMENT SUR LE DOS DE RÊVES FESTIFS, DE POÉSIE GAILLARDE, DE SURSAUTS PATHÉTIQUES OU HÉROÏQUES. LE RAOUL COLLECTIF EMBRASSE TRÈS LARGE, CERTES, MAIS CELA NE L’EMPÊCHE PAS DE NOUS ÉTREINDRE FERMEMENT, TENDREMENT, FOLLEMENT.” – CATHERINE MAKEREEL, LE SOIR

C’est peut-être à une cérémonie qu’un groupe singulier nous convie.
Une cérémonie qui cherche ses règles et ses formes, qui hésite sur ses costumes et son protocole. Dans cet apparent désordre, on y devine l’histoire fantasmée d’un groupe d’amateurs-pas­sionnés de jazz, trimbalant ses idéaux, ses récits, ses rêves et ses instruments de musique.
On y perçoit la généreuse folie de Don Quichotte et sa vitalité à réinterpréter le monde.
On y entend des sons venus d’ailleurs, échos d’un règne finissant, qui appellent peut-être à des actes de résistance et “d’irraison”.
Après Le Signal du promeneur et Rumeur et petits jours, le Raoul Collectif poursuit son cheminement et ses recherches. Chaque spectacle est comme l’arrêt sur image d’un imaginaire fécond, d’une lutte au service d’une sensibilité artistique et politique commune. Le temps est pour lui un allié, incompressible et intimement lié au voyage.


MER 20/04 – CONCERT
Après la représentation, poursuivez la soirée en musique avec Laurent Blondiau, Kaito Winse et Zouratie Kone (gratuit, sur réservation).