Je ne suis pas une imitatrice et je n’ai pas la voix de Dalida. Je suis,
pourrait-on dire, quasi tout son contraire. Alors ! J’aime les différences, les
oppositions.
Et l’idée d’arpenter les trottoirs de cette extraordinaire tragédienne qui
chante et parle en arabe, en hébreu, en italien, en français, droite et sombre,
de mettre en lumière le noir et blanc de cette véritable boule à facettes, est
un pari que je prends avec jubilation et respect.
Mon monde de capuche Perfecto Gitanes et uppercut, viendra se frotter au sien en
toute sincérité. Alexandre Leitao le Milord du branle - poumon sera mon
homme-orchestre, mon Hidalgo aux boutons de nacre, mon Gigi. Et nous ferons
flirter Disco avec Musette. Nous ferons rimer la scène avec la rue. Nous ferons,
nous ferons, nous ferons beaucoup et tout ce que nous pourrons. Voilà. Ce
spectacle aurait pu s’appeler « Tout Dalida et son contraire ».
Hommage à la chanteuse donc, et hommage à son public aussi. Son public chéri qui
pourra s’il le souhaite, participer à quelques petites festivités telles que :
- Offrandes sur petit autel avec sa minute consacrée
- Karaoké général
- Danse collective éclairée à la lampe électrique
- Tenues extraordinaires…
Je convierai également certains soirs, des invité.e.s surprises. Ce sera selon
le destin… naturellement.
Festival de la Chanson à Texte de Montcuq : Nicolas Moro
Description
« Nicolas Moro, voilà un auteur-compositeur interprète que je ne connaissais pas ; il faut dire que les médias ne se bousculent pas au portillon pour parler de lui. C’est tout de même dommage car voilà des chansons de grande qualité qui pourraient toucher un public bien plus large. En fait je connaissais sans le savoir Nicolas Moro car il fit partie pendant des années d’Opa Tsupa, groupe donnant dans les manoucheries dont j’avais chroniqué un excellent disque.
Ceci explique les grandes qualités du sieur Moro, multi instrumentiste talentueux (guitares bien sûr, mais aussi banjo, harmonica, lap steel, dobro, mandoline…), un plus énorme par rapport à ses collègues chanteurs qui souvent s’accompagnent à la guitare en allant rarement au-delà de 3 ou 4 accords. Nicolas Moro aime toutes les musiques, pourvu qu’elles soient bonnes ; dans ses disques (3 au compteur) il passe en revue les esthétiques qu’il affectionne, choisissant avec gout et à propos, l’instrumentation qui convient le mieux à telle ou telle chanson. (Par exemple sur le CD »L’amour est un oiseau volage », » le convive » avec piano jazz new Orléans, » Louise », qui nous prouve dans la lignée d’un Patrick Verbeke, et avec de belles parties de gratte, que le blues en français est possible, « Dans la peau », façon vieux jazz années 30 avec voix « trafiquée » et section de cuivres, « Twist à mourir », un tube en puissance avec un beau solo de guitare électrique, « Le dernier rang », blues à la Hot Tuna, avec guitare hawaïenne, trompette et sifflet –encore un vrai tube-…Les musicos assurent et chaque titre laisse la place pour un petit chorus.
Nicolas Moro a une grande qualité d’écriture sous discrète influence brassensienne ; ses textes très travaillés sont traversés par un humour léger omniprésent, notre homme jouant constamment avec la langue (cf « Le destin des affreux « ou « Montmorillon swing «. Si son inspiration est diverse et variée, il manifeste une certaine affection pour le thème de l’amoureux qui n’a pas d’bol.
Voilà de la chanson qui a de la classe, de la fraicheur et de la drôlerie (cf « Je fais des affaires », que Dimey aurait aimée. Je ne connais guère d’équivalent dans la chanson actuelle mais le terme « chanson » est réducteur en ce qui concerne Nicolas Moro, véritable artiste, à découvrir absolument.»
Francis Couvreux. NOVEMBRE 2022
Date info
Le 20 juillet 2024
Tickets
Info:
- GénéralÀ partir de 25 €
• forfait pour la soirée du 20 juillet
- Tarif réduitÀ partir de 15 €
• (chomeurs, RSA-istes, étudiants, sur présentation de la carte)
- GénéralÀ partir de 60 €
• forfait pour les 3 soirées