La Bellone

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Half & Half Closer avec Marie Umuhoza
08december 2023
-12:30
Brussels|Various
Lors d’un Half & Half Closer, nous revenons sur les préoccupations qu’un·e artiste a mises au travail à l’occasion de sa résidence à La Bellone. Il y a un Half & Half Closer organisé au terme de toutes les résidences. « Half & Half » comme deux fois trente minutes, une rencontre publique en deux temps. Une première demi-heure d’entretien dans l’espace de travail, conduit et enregistré par l’équipe de La Bellone puis ré-écoutable sur la Compile audio. Une seconde demi-heure, Closer, au Bellone Café du 46 rue de Flandre pour une rencontre informelle avec l’artiste autour d’un vrai half-en-half. Avec Montage of a Dream Deffered (1951), l'écrivain-poète-activiste afroaméricain Langston Hughes dépeint des scènes du quotidien dans le quartier d'Harlem à New York. Dans ce recueil de poésie jazz, le leader du mouvement de la Renaissance de Harlem utilise des codes du montage cinématographique en structurant des récits rêvés de manière saccadée, rythmée et presque agitée. Ces mêmes scènes inspireront quelques années plus tard l’artiste Lorraine Hansberry lors de l’écriture de A Raisin in the Sun (1959). Cette pièce sera la première pièce d’une auteure afroaméricaine à être présentée à Broadway. Acclamée tant par les critiques blancs que par les publics noirs, cette pièce a eu un impact sur la narration des récits de vie afroaméricains. Tou·tes deux se sont concentré·es sur des rêves portés par la communauté afroaméricaine dans les années 1920 : ceux d’être défini et reconnu par leurs pairs et non plus par un système dominé par la blanchité. Ces rêves sont, avec d’autres implications & contextualisations, ceux de nombreux.ses artistes racisé.es de ma génération. Mais comment s’articulent ces rêves aujourd’hui ? Comment suscite-t-on la reconnaissance ? Qui sont les pairs en question ? Dans mon émergente pratique dramaturgique, je me questionne quant aux éléments qui constituent ces rêves aujourd’hui, dans une scène en constante effervescence. Mais je me questionne surtout sur les éléments scéniques et clés de lectures qui cristallisent de manière visible ou non ces rêves. Sur quels rêves se construisent les (re)présentations, et inversement ? Et surtout, comment ceux-ci sont-ils questionnés dans la création et l'accompagnement dramaturgique ? Je souhaite profiter de ces moments de résidence pour dialoguer avec des artistes et des ressources porteur.ses de ces rêves différés. Marie Umuhoza (Naïrobi, 1996) se nourrit au quotidien de ses passions, les arts et les cultures. Avec une approche ingénue, elle explore les différentes intersectionnalités propres à ses expériences personnelles mais également celles qui se présentent dans la création, l’accueil et le partage des cultures. Immergée dans le paysage culturel & artistique bruxellois, elle y navigue toujours curieuse de découvertes et d’expériences. Coordinatrice et programmatrice du Decoratelier depuis 2020, elle se questionne sur les différentes dynamiques qui peuvent naître d’espaces intentionnels. Ces espaces, tant physiques que mentaux, sont pour elles des terrains d’apprentissages précieux. En parallèle de la programmation et de la production de trois festivals estivaux (“something when it doesn’t rain” et “something else”), elle y développe le projet “spending the night with”. Cette recherche se construit autour d'une série d'invitations à des artistes/collectif·ves à proposer le temps d'une nuit des espaces intentionnels avec une dramaturgie & une scénographie nouvelle. Ces nuits passées ensemble sont portées par une collective de “nightbirds” qui rassemble plusieurs énergies qui ont l’ambition commune de repenser la nightlife, tant par les intentions que les moyens mis en œuvre. Pendant l’été 2022, après une trajectoire de six mois, elle a accompagné un groupe de 30 artistes d’horizons et disciplines différentes au sein du projet Night Shift Oostende. Conclu par une présentation de trois jours, cet été de résidence et de créations en tous genres lui a permis d’initier de précieux dialogues et réflexions artistiques qui ont stimulé ses visions de la pratique dramaturgique. Depuis novembre 2022, elle assiste le scénographe Jozef Wouters dans la production artistique de la pièce A Day is a hundred years. Toujours sensible aux thématiques liées au soin & à la communauté, elle proposera, en collaboration avec Eric Cyuzuzo, de mettre en lumières des questions et des (re)présentations liées aux dynamiques de communauté et de réseaux pour la prochaine édition du festival Africa is/in the Future à l’automne 2023 à La Bellone et dans d’autres lieux partenaires.
Half & Half Closer avec Maxime Arnould
30november 2023
-12:30
Brussels|Various
Lors d’un Half & Half Closer, nous revenons sur les préoccupations qu’un·e artiste a mises au travail à l’occasion de sa résidence à La Bellone. Il y a un Half & Half Closer organisé au terme de toutes les résidences. « Half & Half » comme deux fois trente minutes, une rencontre publique en deux temps. Une première demi-heure d’entretien dans l’espace de travail, conduit et enregistré par l’équipe de La Bellone puis ré-écoutable sur la Compile audio. Une seconde demi-heure, Closer, au Bellone Café du 46 rue de Flandre pour une rencontre informelle avec l’artiste autour d’un vrai half-en-half. Passion for fear a pour point de départ ma difficulté à m’imaginer un futur dans une société où internet serait un moteur d’influence et de production de récits, pour l’avenir. Internet est devenu un des nombreux outils où les « passionné·es de la peur », celles et ceux qui la fabriquent, se rejoignent. Tout en l’alimentant, cette peur conduit certain·e à penser que l’on nous cacherait un autre « monde ». Pour moi toutes ces possibilités d’ailleurs et de récits sont apparues comme des facteurs d’un même symptôme : une volonté d’échapper au récit écrit pour nous, structuré autour de la politique de la peur, le tout massivement partagé sur les réseaux sociaux. Dans cette pièce, ce discours digital transposé à la réalité du plateau proposerait de rendre compte des conséquences sur le réel, de certaines activités et théories complotistes diffusées sur le web et de montrer en quoi ces besoins d’exprimer et partager ces récits sont les symptômes d’une peur pour le futur. Passion for fear est un travail en cours, en vue de la création d’un solo performatif prévu pour la saison 2025-26. Maxime Arnould est metteur en scène. Il est né en 1992 à Reims (France). Après une formation d’acteur à la Comédie de Reims, Centre Dramatique National, il part étudier la mise en scène à Bruxelles, à l’I.N.S.A.S d’où il sort diplômé en 2019. Il est à la fois metteur en scène et performeur tout en collaborant avec d’autres artistes. Ivana Müller Paola Pisciottano, Elsa Chêne, Audrey Apers, Mikael Serre et Julie Benegmos. Il crée en mars 2023 sa première pièce Hello world et est également membre du collectif 3ème vague, avec Léa Tarral et Aurélien Leforestier.
Lancement de la parution de “Pouvoirs & Dérives / Pour un changement de paradigme (2017-2023)”, Editions Alternatives théâtrales, collection alth. L’ouvrage retrace les 4 éditions de nos cycles de réflexions collectives. Nous avons le plaisir de vous inviter à la soirée de lancement qui aura lieu le 24 novembre à partir de 17h à la Bellone. Au programme, la présentation de la publication, un open mic et la distribution gratuite du livre. La Bellone a organisé de 2018 à 2021 un colloque annuel sur un thème touchant à des problématiques de genre dans les arts de la scène que Jessica Gazon, Isabelle Jans, Mylène Lauzon et Cora-Line Lefevre ont intitulé « Pouvoirs et Dérives ». Avec cette publication se jouent pour elles la nécessité de la trace et le souhait de transmettre ces idées à qui voudra s’en emparer. Elles élaborent ces pages, qui ont été le fruit de tentatives expérimentales, avec la certitude que tout reste à faire et que les besoins du milieu culturel pour tendre à des structures et à des expériences plus respectueuses du plus grand nombre restent grands. Elles invitent à ce que touxtes se responsabilisent : politiques, lieux de création, artistes, compagnies, fédérations, producteurices et administrations. Déroulé 17h Accueil 17h15 Présentation de la publication 17h30-19h45 Interventions 19h45-21H Apéro Interventions Lauriane Jaouan Les relations de travail entre artistes et directions d’institutions théâtrales en Fédération Wallonie-Bruxelles : enjeux, dérives potentielles et nouveaux modèles En parallèle à son travail artistique, Lauriane a écrit un mémoire (master en gestion culturelle - ULB, 2023), qui cherche à interroger les relations de travail entre artistes et directions d'institutions. L'objectif était de comprendre théoriquement en quoi les spécificités du secteur théâtral et le cadre poreux qui en découle, sont susceptibles de créer des situations vécues comme des usages excessifs du pouvoir dans les relations de travail. Cette recherche s'intéresse particulièrement aux questions de subjectivité, de séduction, de désir, de métier passion, de réseau, de solitude, d’omerta, et s’interroge sur les dérives possibles à l’exercice du pouvoir au sein de ces dynamiques. Enfin, elle propose d’envisager le métier autrement en proposant de réfléchir aux nouveaux modèles de gouvernance naissant en FWB. Rosa Matthis Violences structurelles dans les écoles de cirque (mémoire : « On protège bien les animaux ! » Approche structurelle des comportements violents au sein des écoles de cirque). Anna Baillij REQUESTIONER L'ENSEIGNEMENT DU THEATRE ET DES ARTS Les écoles de théâtre ne sont pas, comme on voudrait le croire ou le faire croire, un éternel espace de remise en question et d’ouverture vers l’autre. Pas plus que partout ailleurs. Elles répondent elles aussi à des principes bien ancrés, des habitudes, des certitudes, des livres sacrés, des chefs et des interdictions. Voilà pourquoi, à leurs côtés, et pour ne pas mourir, il leur faut aussi le militantisme. À leurs côtés, si elles acceptent. A contre-sens, si elles le refusent. Mélina Ghorafi MUSOGYNIE (musée de la misogynie) MUSOGYNIE est un musée de la misogynie, de ses esthétiques traditionnelles, de ses imaginaires et muses. Fondé en 2018 par Mélina Ghorafi, il s’agit d’un projet à grande échelle qui consiste en la recherche et collecte d’objets, artefacts, histoires, anecdotes misogynes et sexistes. MUSOGYNIE pose cette question : que faire de ce que la misogynie a engendré comme formes ? Que faire des chansons paillardes, des calendriers de pêcheurs, des femmes-objets, des tropes cinématographiques usités, de la littérature ? Lors de cette présentation, Mélina Ghorafi reviendra sur la genèse de la collection, de sa démarche et la pertinence de sauvegarder les traces d'une violence systémique. Karolina Svobodova Quelles places pour les femmes artistes dans les arts de la scène (1970-1980) ? Tentative de contribution à l’historiographie théâtrale belge. En tant que chercheuse et enseignante à l’université et en écoles d’art, je suis confrontée à la quasi invisibilité des femmes dans l’historiographie des arts de la scène, notamment en Belgique. Alors que nous étudions les initiatives des femmes artistes pour changer à la fois les imaginaires, les représentations et les places des femmes dans le monde des arts de la scène aujourd’hui, il nous manque une histoire dans laquelle inscrire ces luttes. Pour tenter d’y contribuer, je cherche à développer une recherche sur les projets et parcours de femmes artistes à partir du contexte de la seconde vague du féminisme en Belgique francophone. Mais où trouver les traces de ces initiatives menées en marge des institutions ? Et dans quelles histoires les inscrire ? Lise Wittamer Tribunal Sisterhood is powefull, sisterhood international is more powerful. C’était le slogan du premier tribunal international des crimes contre les femmes qui s'est tenu en 1976 à Bruxelles et sur lequel nous allons travailler à retracer l’histoire. J’appartiens à un no man’s land disait un bouton vendu par le tribunal écrit Diana Russell dans le livre qui retrace l’histoire de ce tribunal. Chloé Delaume en 2021 explique dans son livre Mes biens chères soeurs que le mot sororité (sisterhood) vient du mot latin médiéval soror et qu’il désignait une communauté religieuse de femmes. Maintenant, libéré de ses chaînes religieuses et familiales, il reste un des mots fondateurs des combats féministes. Il y a 50 ans, les organisatrices du tribunal portaient déjà les idées que Chloé Delaume reformule aujourd’hui : par la sororité surgit l’indépendance, voir l’autogestion et pire encore : l’autodétermination. Tout commence par les mots, Sisterhood is powefull. À ce jour, le mot sororité n'est pas encore dans le dictionnaire de langue française. Il était donc une fois, un tribunal international des crimes contre les femmes dont le slogan était : Sisterhood is powerfull, sisterhood international is more powerful. Louise Manteau et Souãd Toughraï La vie de Jean-Michel on s'en branle. Une chronique au cœur de l'émission (DIAGONALES), qui témoigne de manifestations banales ou extraordinaires de masculinité toxique, dont on est la cible directe ou indirecte. DIAGONALES : initiative citoyenne d’animer collectivement une émission fabriquée à la truelle, mensuelle, entre meufs ou minorité de genre. Sur les ondes de Radio Panik 105.4 FM. https://www.radiopanik.org/emissions/diagonales/ Merci de confirmer votre venue à accueil@bellone.be L’équipe de Pouvoir et Dérives
Lancement & Rencontre ave Full Love
23november 2023
-18:00
Brussels|Various
Full Love est un magazine mettant en lumière les talents artistiques Queer émergents, principalement de la scène belge. Le premier numéro est composé de plusieurs rubriques : Un Focus Queer avec des interviews d’artistes lié.es à ce thème Nour Beetch & Nicky Lapierre (@nour_beetch – @nicky_lapierre photo/vidéo/performance) – Klou (@klou_bagarre illustration/BD) – Blanket la Goulue (@blanketlagoulue drag) – La Veuve (@la.veuve drag) – Lion Ascendant Connasse (@lion_ascendant_connasse fashion design) – Lylybeth Merle (@lylybeth.merle théatre/drag) – Butchibou (@b6butchibou pole dance/performance/écriture) – Leoluna (@leoluna__ animation) – Rose Gigot (@rose.gigot sculpture/drag) – Baxter Halter (@dareal.kingbaxter performance/drag queer/son) – Vera Moro (@veramor.o DJ). Un Open Call sur le thème du magazine (Freaks) – reprenant une quinzaine d’artistes Une partie intitulée “Cis-sters”, destinée à mettre en avant le travail artistique de nos soeurs hétérocisgenres alliées Enfin, deux cartes blanches internationales afin de créer des contacts extérieurs (Geneviève Kuzak, réalisateur de porno trans aux USA & Ana Filipa, une artiste calligraphe au Luxembourg) Nous sommes heureuxses d’accueillir l’équipe de Full Love qui a invité des artistes ayant participé à ce premier numéro. Sont annoncé.e.s pour l’instant Baxter, la Veuve et blanket la goulue La rencontre sera animée par Manon Didierjean, librairie chez TULITU. L’évènement est une collaboration avec TULITU Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

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La Bellone est un lieu de rencontres et de réflexions, qui se consacre principalement aux processus de création de spectacle de danse et de théâtre. La Bellone est un outil de travail pour les artistes de la scène et d’échanges pour toutxes.

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