DANS UN MÉLANGE EXPLOSIF DE RÊVES BRISÉS ET DE FRUSTRATIONS, LES PERSONNAGES DE
TCHEKHOV VIVENT UNE CHORÉGRAPHIE ÉMOTIONNELLE, UNE DANSE CRUELLE ET
BOULEVERSANTE.Dans le domaine d’Oncle Vania, ce qui reste d’une famille éclatée
se rassemble pour tenter de vivre ensemble et réinventer un futur commun. Chacun
avec ses espoirs et ses frustrations, pour faire face à des questionnements
aussi banals que métaphysiques : comment nos rêves d’autrefois deviennent nos
propres accusateurs farouches ? Comment les sentiments poétiques et tendres qui
nous animent se métamorphosent en démons animés par la jalousie et la haine ? Où
se trouve ce mystérieux point de bascule qui transforme la paix en guerre ? Avec
son sourire mélancolique, Tchekhov dépeint les traits d’âmes humaines dépourvues
d’amour. Des personnages à la fois touchants et cruels, drôles et surprenants.
Maison Du Peuple
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LE GRRRANIT SN À PROPOSÉ À L’ORCHESTRE DIJON-BOURGOGNE D’INVENTER UN PROGRAMME
SPÉCIAL ITALIE : LES MUSICIENS DE L’ORCHESTRE ET LE VIOLONISTE ALBANAIS TEDI
PAPAVRAMI NOUS EMMÈNENT DANS UNE EXCURSION MUSICALE, BRILLANTE ET DÉLICATE EN
DIRECTION DE L’ITALIE !C’est un programme tissé de vert, de blanc et de rouge
qui commence par l’ouverture du Barbier de Séville de Rossini ici pensée comme
une introduction parfaite à l’époustouflant Concerto pour violon n°2, op.7 en si
mineur de Niccolò Paganini.«Viva Italia !» vous époumonerez-vous après avoir
succombé à la virtuosité du violoniste albanais Tedi Papavrami ! Soliste, mais
aussi chambriste et fin pédagogue, il figure parmi les musiciens les plus
accomplis de sa génération. Cette œuvre est un feu d’artifice, un incontournable
du répertoire plébiscité par tous les amoureux des instruments de Crémone. La
création Italia de Pierre Thilloy, notre Artiste Associé, apporte ensuite un
instant vibrant de contemporanéité au milieu de ces chefs-d’œuvre du XIXème
siècle. L’excursion transalpine s’achève en effet par les pages chatoyantes d’un
des plus célèbres compositeurs italiens : Giuseppe Verdi. Les rythmes, les
accents, les couleurs, les profils mélodiques… tout ici puise ses racines dans
la langue italienne. Un programme volubile, virtuose, brillant et
chaleureusement savoureux.Répétition ouverte aux scolaires/groupes : mardi 4
avril 2023 à 14h15
AUCUNE IDÉE EST UN SPECTACLE JOUISSIF, PORTÉ PAR LE MARIAGE DE DEUX GRANDS
ENFANTS DE LA SCÈNE, CHRISTOPH MARTHALER ET GRAHAM F. VALENTINE.Qu’est-ce que
partage le metteur en scène suisse Christoph Marthaler avec l’acteur d’origine
écossaise Graham F. Valentine ? Une complicité estudiantine, une inclinaison
certaine pour le chant et la musique, un grand nombre de spectacles et un goût
prononcé pour l’irrévérence élégante, sans doute. Les voilà rejoints par
un autre complice de longue date, le joueur de viole de gambe Martin Zeller,
pour un spectacle au titre bien tranché : Aucune idée.Autant vous le dire de
suite, Aucune idée n’est pas un manifeste ou une provocation, mais un art
poétique ou un art de vivre, une manière gaie et tendre d’habiter le temps. Les
comédiens-chanteurs s’engagent dans une exploration décalée consacrée aux
lacunes, leurs variantes, leurs symptômes, et ce dans toutes les langues et tous
les domaines. Une philosophie pratique, portée par l’humour et la musique,
typiques du style de Christoph Marthaler, à l’usage d’un monde confus et
incertain en instance de se réinventer. Un bijou de spectacle à ne surtout pas
rater : 2 représentations pour vous à Belfort.
DANS UN VOYAGE MUSICAL AUTOUR DE CAR/MEN, NEUF HOMMES SUBLIMENT LA LIBERTÉ
INCARNÉE PAR LA CÉLÈBRE BOHÉMIENNELes Chicos Mambo sont de retour dans une
nouvelle création : CAR/MEN. Mis en scène par Philippe Lafeuille, l’ouvrage de
Bizet se voit revisité par huit danseurs et un chanteur virtuoses qui, avec
fantaisie, tendresse et dérision, se jouent du masculin et du féminin. Un show
chorégraphique mêlant humour, chant, clown, théâtre d’objets et vidéo. Cette
CAR/MEN moderne est sublimée par la fluidité des corps ainsi que la voix lyrique
de haute volée du chanteur, évoluant dans un tourbillon de couleurs. Une
chorégraphie précise et originale, ponctuée d’humour bien dosé : une véritable
Carmen 2.0 !
APRÈS LES CONTES CHINOIS, FRANÇOIS ORSONI ET CHEN JIANG HONG SE RETROUVENT POUR
CRÉER LE PETIT GARDE ROUGE, UN VOYAGE SENSORIEL DESSINÉ EN DIRECT SUR
SCÈNE.Adapté de l’album autobiographique Mao et moi du peintre Chen Jiang Hong,
Le petit garde rouge suit le parcours d’un enfant chinois pris dans la tourmente
de l’Histoire. Alors qu’il coule une enfance paisible auprès de ses parents,
grands-parents et sa sœur sourde-muette, sa vie est bouleversée par l’arrivée de
la Révolution culturelle. Violence, spoliation, propagande, humiliation… Chen
assiste avec ses yeux d’enfant à l’éclosion d’un monde où l’on brûle les livres
et détruit les souvenirs. Armé de ses pinceaux et de sa générosité, il déploie
ce récit qui le touche au plus près et offre aux spectateurs un chemin
initiatique qui lui permit de surmonter une expérience extrêmement dure grâce à
l’apprentissage de l’art et des livres.Après le succès des Contes chinois, le
metteur en scène François Orsoni retrouve le dessinateur Chen Jiang Hong pour
une nouvelle aventure théâtrale qui touche toutes les générations dans leur
imagination.La représentation du jeudi 16 mars 2023 à 14h15 est destinée aux
scolaires et aux groupes.
DES DANSEURS ITALIENS ET FRANÇAIS TÉMOIGNENT DES CONTRASTES ET DES RICHESSES
D’UN SUD DE L’ITALIE SANGUIN ET D’UNE SICILE INSOUMISE.3h avec entracte (soirée
2 spectacles)Catania Catania et Isola sont deux sacres méditerranéens, deux
voyages chorégraphiques dans une Sicile faite de fourberies. En écho à l’univers
du cinéaste Pier Paolo Pasolini, des danseurs luttent contre un système où
règnent l’omerta et le silence absolu. Dans Catania Catania, les corps s’aident
et se soutiennent, les danses se composent et se décomposent telles une famille.
Une famille qui est la colonne vertébrale de la sicilianité. Dans un rythme
volcanique, ces danseurs font face à la violence sicilienne. Dans Isola, on
retrouve dans le plateau comme on l’avait laissé, jonché d’ordures. Des ordures
qui sont le symbole d’une Italie salie par son système politique. Ici, Emilio
Calcagno questionne à nouveau l’identité de cette île volcanique. Ancien danseur
du prestigieux Ballet Preljocaj, le chorégraphe nous plonge dans ses origines en
nous offrant sa vision fantasmée de cette terre follement fascinante faite de
paradoxes, de traditions et de modernité.
DU BALLET THEATER BASEL - DIRECTION ARTISTIQUE ET CHORÉGRAPHIE: RICHARD
WHERLOCKAvec les 35 danseur.euse.s du Ballet Theater BaselCréation 2022 /
Partenariat inédit GRRRANIT SN & BALLET THEATER BASELPremière mondiale à
BâleTout le monde connaît Heidi. Le livre pour enfants de l’auteure suisse
Johanna Spyri a été traduit en cinquante langues.Dans ce ballet, Richard
Wherlock retrace l’histoire de la fille amoureuse de la nature. Son Heidi est
intemporelle, ce qu’elle vit pourrait avoir lieu il y a cent ans, tout comme
aujourd’hui.Une réinterprétation contemporaine du célèbre roman de Spyri par la
chorégraphie de Wherlock et la musique de Marthaler et Pauli. Un soupçon de cors
des Alpes et de musique folklorique comme écho à la tradition dans une oeuvre
actuelle et moderne.Aucune autre figure suisse n’est plus connue, ni plus
réussie que la fille de Maienfeld. Des journées d’enfant sans soucis dans
l’idylle pastorale des Alpes, un passage forcé dans le monde moderne, de
l’industrialisation, et un heureux retour à la maison.L’histoire est a l’image
de la transfiguration kitsch et romantique des Alpes. Mais Spyri ne parle pas
seulement de l’idylle, elle décrit également la pauvreté et les tensions
sociales. Dans le contexte du changement effrayant causé par l’industrialisation
rapide, les montagnes sont devenues un lieu de désir pour beaucoup. Le rapport à
la simplicité et au Foyer dont on découvre l’importance que lorsqu’on le quitte,
le perd ou lorsqu’il est remis en question.Richard WHERLOCK signe ici avec
maestria une création rock et punk sur Heidi, le célèbre personnage inventée par
l'écrivaine suisse Johanna SPYRI : surprise et émotions en vue !
CHORÉGRAPHIE: JOSEPH NADJLe célèbre chorégraphe hongrois présente ici son
dernier spectacle saisissant, rythmé et incroyable !Création 2021Ils sont huit,
en vestes et pantalons noirs, clin d’œil à l’intemporelle silhouette de Josef
Nadj.En leur prêtant son costume de scène, celui-ci engage chaque danseur non
pas à marcher sur ses pas, mais au contraire à révéler sa propre singularité.
OMMA est avant tout une histoire de partage et de transmission.Dans cette
nouvelle création, le chorégraphe d’origine hongroise a constitué un groupe de
huit interprètes originaires du Mali, du Sénégal, de Côte d’Ivoire, du Burkina
Faso, du Congo Brazzaville et de la République Démocratique du Congo : ce sont
autant d’influences, de mouvements, de cultures et d‘histoires qui imprègnent
cette pièce. Ensemble ils composent un seul corps – noir ou fekete, comme ils le
proclament…en hongrois. Un corps pluriel dans lequel chacun affirme son propre
langage, son identité, sa danse : va-et-vient saisissant entre le groupe et
l’individu qui nous renvoie irrésistiblement à l’universalité de l’être
humain.Un véritable groupe s’est formé : confiance, partage, respect ont irrigué
le processus de création, à tel point que le public ne peut ignorer le plaisir
et la générosité de chaque interprète, ni l’harmonie qui émane de leur
collectif. La force de OMMA réside dans l’engagement du groupe et l’évidence de
la pièce qu’ils ont créée ensemble, celle-ci empruntant à chacun d’eux. Pour
Josef Nadj, il importait de se concentrer sur les corps et les mouvements afin
d’aller à l’essentiel. Ce principe de simplicité s’applique également au
plateau, laissé volontairement à nu, ainsi qu’à l’univers sonore composé de
souffles, de voix, de silences et d’entêtants rythmes jazz. Sur scène, les
corps, les lumières et le son se suffisent à eux-mêmes, sans artifices.De là à
évoquer une pièce organique ? OMMA vise manifestement à revenir aux sources de
la danse, avec le mouvement comme essence et l’univers pour horizon. Autrement
dit, OMMA serait une quête chorégraphique des origines répondant à l’hypothèse
émise par Josef Nadj : la danse n’aurait-elle pas surgi avec la naissance de
notre humanité ? Et de poursuivre : retourner aux sources de la danse et du
mouvement, n’est-ce pas revenir à l’origine de l’univers ? C’est à cette fin que
le chorégraphe appréhende la matière que lui donnent ses interprètes pour
construire avec eux – et avec leurs corps – une danse commune et plurielle,
résolument universelle.Josef Nadj a embarqué ses interprètes dans un voyage aux
sources de la danse, où se situe, peut-être, le point d’équilibre de notre
univers. Faisant écho au cycle de la vie, cette nouvelle pièce chorégraphique
renvoie à l’essentiel : regarder ce qui se passe sous nos yeux pour mieux voir
ce qui nous anime au fond de nous-mêmes dans un destin commun. Dès lors, la
signification d’OMMA, en grec ancien, devient éclairante : « œil », mais aussi «
ce qui est vu ou regardé ». Sans doute peut-on y lire une invitation à conserver
nos sens en éveil pour mieux saisir cette danse dédiée à la genèse de notre
humanité.Marylène Malbert