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Fin janvier, Bruno Decharme, Anne-Françoise Rouche et leurs partenaires vous
invitent à participer à deux journées de partage et de réflexion autour du
concept d’art brut.
Vendredi 27 janvier 2023
9:30 PHOTO l BRUT BXL
Présentation des intervenants et du programme PHOTO | BRUT BXL par
Anne-Françoise Rouche et Bruno Decharme.
10:15 TABLE RONDE 1
PEUT-ON PARLER D’IMAGES PHOTOGRAPHIQUES BRUTES ?
Quelle serait alors leur définition ? — Bruno Dubreuil Pourquoi ce medium
n’a-t-il pas retenu l’attention de Jean Dubuffet ni de ses successeurs ? —
Michel Thévoz et Sarah Lombardi PHOTO l BRUT dans la collection abcd-art brut —
Bruno Decharme
Échanges et discussions - Modérateur : Baptiste Brun
12:30 LUNCH
14:00 TABLE RONDE 2
LES COLLECTIONS D’ART BRUT ET L’INSTITUTION
au surréalisme, à Jean Dubuffet puis au premier musée, un ≪ anti-musée ≫
de l’art brut à Lausanne — Baptiste Brun Des premières collections privées à
l’entrée dans les musées : l’Aracine et la donation au LaM — Savine Faupin La
réception de l’art brut aux USA : MoMa, Met, AFAM — Dieter De Vliegher et
Valérie Rousseau De la collection abcd/Bruno Decharme à la donation au Musée
National d’Art Moderne – Centre Pompidou
— Bruno Decharme L’enjeu pour le Centre Pompidou — Barbara Safarova
Echanges et discussions - Modérateur : Baptiste Brun
16:30 Erwin Dejasse, bilan de la journée
Samedi 28 janvier 2023
9:30 TABLE RONDE 3L’ART BRUT DANS l’ART CONTEMPORAIN
L’art brut pourra-t-il conserver ses valeurs intrinsèques, voire subversives,
une fois intégrédans le champ de diffusion de l’art contemporain ?
Invités : Angel Vergara, Gregory Thirion, Antoine de Galbert, Raphael Cruyt,
Christophe Boulanger.Témoignage de chaque invite sur sa rencontre avec l’art
brut au sein de sa pratique dans le champ de l’art contemporain.
Échanges et discussions- Modératrice : Carine Fol
12:00 LUNCH
13:00 TABLE RONDE 4L’ART BRUT ET LES PRATIQUES DE MIXITÉ
Avant-propos : histoire de La ≪ S ≫ Grand Atelier et des ateliers tels que
Creative Growth et Blu Cammello — Anne-Francoise RoucheCertains auteurs d’art
brut développent leur création, accompagnés d’artistes du champ de l’art
contemporain. Que se joue-t-il avec ces nouvelles pratiques ? N’y a-t-il pas un
risque de manipulation de ces artistes de l’art brut ? Que cherche-t-on à
travers ces démarches ? Ces expériences influencent-elles les pratiques des
artistes contemporains ?
Invités : Gustavo Giacosa, Vincen Beeckman, Alain Platel, Tatiana Veress, Noelig
Le Roux, Jean-Marc Bodson
Échanges et discussions- Modérateur : Baptiste Brun
15:30 TABLE RONDE 5 / LA PHOTOGRAPHIE AMATEUR
La photographie amateur en quelques mots — Bruno DubreuilQuel lien l’art brut
entretient-il avec la photographie amateur ? Quelle est la place de la
photographie anonyme dans le corpus de la ≪ photo brute ≫ ? Quels enjeux ?
Quelles perspectives ?
Invités : Olivier Guyaux, Katherine Longly, Sarah Lombardi, Antoine Gentil
Échanges et discussionsModérateur : Bruno Dubreuil
18:00 : bilan de la journée — Erwin Dejasse
Conclusions : Anne-Françoise Rouche et Bruno Decharme
Riva
Venue
Upcoming events
There’s no upcoming events
Past events
After / D’après / Na
L'exposition After / D’après / Na de l'artiste Vincent Meessen inaugure Research
in Residence, la nouvelle initiative de recherche transversale basée sur les
collections du CIVA. Research in Residence renégocie le terrain entre la sphère
hermétique des archives et leur visibilité publique. Le programme soutient la
recherche innovante sous diverses formes : expositions, installations, podcasts,
conférences, essais, performances, etc.L'exposition After / D’après / Na de
Meessen intègre l'architecture dans un environnement partagé entre ses
différents cohabitants, humains et non-humains. L'exposition tisse un lien entre
deux types d'architecture qui caractérisent La Garenne, une parcelle rurale
située dans la banlieue de Bruxelles : le cottage d'inspiration Art nouveau,
illustré par une œuvre démolie de Léon Sneyers (dont divers documents sont
conservés dans les Collections du CIVA), et la maison contemporaine, telle
qu'articulée par OFFICE Kersten Geers David Van Severen et leur projet sur le
même site.
Picturesque. Jules Buyssens, architecte paysagiste
30september 2022
-12februari 2023
Jules Buyssens, architecte paysagiste
Après une formation internationale qu’il termine comme chef de bureau dans la
célèbre agence d’Édouard André à Paris, Jules Buyssens conçoit près d'un millier
de projets en Belgique et dans une dizaine de pays européens (France, Russie,
Suisse, Pays-Bas, Luxembourg, Monaco, Pologne, Lituanie).Inspecteur des
plantations de la Ville de Bruxelles pendant plus de 30 ans (1904- 1937), il fut
aussi le responsable des aménagements paysagers de l’Exposition universelle de
1935 au Heysel. Avec la restauration des jardins de l’abbaye de la Cambre à
Bruxelles, il est aussi l’un des premiers en Belgique à aborder la dimension
patrimoniale de l’architecture du paysage.Enfin, Buyssens est la cheville
ouvrière de l’association et de la revue Le Nouveau Jardin Pittoresque
(1913-1940) qui défendent de manière systématique et structurée une inspiration
reposant directement sur les exemples de la nature sauvage. Il développe cette
réflexion ‘pré-écologique’ à travers des relations étroites avec le monde des
botanistes de l’Université de Bruxelles, notamment Jean Massart.Cette
personnalité centrale de la première moitié du XXe siècle n’a pas fait l’objet
d’une présentation globale depuis près de 40 ans. L’exposition est l’occasion de
combler cette lacune dans l’histoire des jardins belge et internationale, de
montrer des documents d’une qualité graphique exceptionnelle en grande partie
inédits (photos anciennes, plans, archives écrites, objets), mais aussi de
répondre aux questions contemporaines liées à l’architecture du paysage.
Il existe des rapports étroits entre architecture et maladie. Le discours
architectural se fraie toujours un chemin à travers les théories du corps et
de l’esprit, faisant de l’architecte une sorte de médecin et du client un
patient. Depuis des milliers d’années, l’architecture est décrite à la fois
comme une forme de prévention et comme un remède. Avec « Sick Architecture »
le CIVA et curatrice invitée Beatriz Colomina mettent en lumière une
thématique plus actuelle que jamais.La santé serait le but premier de
l’architecte, comme Vitruve le soulignait déjà au premier siècle avant
Jésus-Christ. Pourtant, l’architecture est souvent aussi perçue comme cause de
maladie – depuis l’usage de matériaux toxiques dans la construction jusqu’au
syndrome du bâtiment malsain. L’architecture elle-même est tombée malade.A
chaque époque et à chaque affliction correspond une architecture spécifique.
L’époque des maladies bactériennes, de la tuberculose en particulier, a donné
naissance à l’architecture moderne dans les premières décennies du XXe
siècle, à des bâtiments blancs détachés du « sol humide où couve la
maladie », comme le disait Le Corbusier. Durant l’après-guerre, l’attention
s’est déplacée vers les problèmes psychologiques. L’architecte a souvent
été vu comme une sorte de psy, et la maison pas seulement comme un dispositif
médical de prévention de la maladie, mais aussi comme un espace procurant un
confort psychologique ou, comme le disait Richard Neutra, de « santé nerveuse
». Le XXIe siècle est l’âge des troubles neurologiques, avec la dépression,
le trouble déficitaire de l’attention, les troubles bipolaires, le syndrome du
burn-out, les allergies et l’hypersensibilité environnementale comme facteurs
définissant l’expérience contemporaine de l’architecture et de l’environnement
bâti.En attendant, les pandémies sont de retour. L’épidémie de COVID-19 est
en train de refaçonner complètement l’architecture et l’urbanisme. Le virus a
mis en évidence les injustices structurelles en matière de race, de classe et
de genre, provoquant un appel à la transformation sociale et peut-être à une
révolution architecturale.L’exposition élargit le cadre historique et
conceptuel des discussions, avec des éléments d’analyse qui couvrent un
spectre allant de l’architecture historique de la quarantaine à Ellis Island et
à l’ancien lazaret de Venise jusqu’à l’architecture moderne d’Aino et Alvar
Aalto et d’Henri Lacoste, en passant par les expérimentations d’Hans Hollein et
de la Coop Himmelb(l)au dans les années 1960. Enfin, « Sick Architecture »
s’attardera sur les réalisations de figures contemporaines de l’architecture
(51N4E, Arno Brandlhuber / B+, Elizabeth Diller, De Vylder Vinck Taillieu,
Andrés Jaque) et les propositions et œuvres d’artistes tels que Sammy Baloji,
Mohammed Bourouissa, Vivian Caccuri, Goldin+Senneby et Ahmet
Öğüt.L’exposition s’accompagne d’une série de publications en ligne sur
e-flux Architecture, dont la première partie est parue en 2020 et dont la
seconde partie paraîtra au moment de l’ouverture de l’exposition en mai. Y
contribuent, les auteurs suivants : Edna Bonhomme, David Gissen, Brooke Holmes,
Fabiola Lopez-Duran, Elizabeth Povinelli, Meredith TenHoor et Mark Wigley, ainsi
que de nombreux doctorants de la Princeton University qui participent depuis
2019 aux séminaires de Beatriz Colomina consacrés aux liens entre architecture
et maladie.Le 6 mai, les « Sick Architecture Talks » auront lieu de 10 à 21
heures au CIVA, avec des exposés de plus de 20 architectes, artistes,
écrivains et scientifiques. L’évènement, animé par le rédacteur en chef
adjoint d’e-flux Architecture, Nick Axel, sera également diffusé en direct sur
e-flux Live.Avec la contribution de : 51N4E, Aino & Alvar Aalto, An Tairan,
Andrea Bagnato, Sammy Baloji, Franco Basaglia, Eugène Beaudouin / Marcel Lods,
Victoria Bergbauer, Anna Bokov, Mohamed Bourouissa, Angela Brown / Jorge
González, Ibiayi Briggs, Gaston Brunfaut, Holly Bushman, Victoria Bugge Øye,
Burokade Architects, Vivian Caccuri, Susana Calò / Godofredo Pereira, Center for
Independent Living, Coop Himmelb(l)au, Simon De Nys-Ketels, Marie de Testa, De
Vylder Vinck Taillieu / BAVO, Elizabeth Diller, dRMM, André Farde / Jean
Saidman, Clemens Finkelstein, Dante Furioso, Ignacio G. Galán, Goldin+Senneby,
Paul Hankar, Josef Hoffmann, Hans Hollein, Victor Horta, Lydia Inber, Stanislas
Jasinski, Andrés Jaque, Charles Jencks, Angelika Joseph, Rebecca Kellawan,
Maggie Keswick Jencks, Henri Lacoste, Le Corbusier, Fabiola Lopez Duran /
Ana-Maria Tavares, Iván López Munuera, Miralles Tagliabue EMBT, Jacques
Moeschal, László Moholy-Nagy, Jean Mouigneau, Richard Neutra, Ahmet Öğüt, Kara
Plaxa, Michel Polak, Philippe Rahm, Guillermo Sánchez Arsuaga, Alexandra
Sastrawati, Giuseppina Scavuzzo, Shivani Shedde, René Schoentjes, Maxwell
Smith-Holmes, Nicole Sonolet, Iason Stathatos, Meredith TenHoor, Mies van der
Rohe, Jeremy Lee Wolin, VOET, Chenchen Yan, Zhongguo Jianzhu
Il y a 100 ans, les premières cités-jardins font leur apparition en Belgique. Un
siècle plus tard, la question se pose de savoir si leur philosophie de vie
collective et coopérative est susceptible d’apporter des solutions à la crise
actuelle du logement. A partir d’une exposition et d’un colloque, le CIVA
souhaite ouvrir la question.
À la fin de la Première Guerre mondiale, une crise du logement fait rage en
Belgique. La pénurie de matériaux fait exploser les coûts de construction, la
rareté des terrains à bâtir alimente la spéculation, et la reconstruction après
les bombardements est douloureusement lente. Une situation qui ne fait
qu'aggraver les conditions de vie déjà misérables de la classe ouvrière, poussée
par l'exode rural vers les villes depuis la moitié du XIXème siècle.À la
recherche de solutions, une partie des pouvoirs publics ainsi que les
architectes de l'avant-garde moderniste belge proposent le modèle de la
cité-jardin : un quartier d’habitations dans un espace vert situé à la
périphérie des villes. Le modèle présente de nombreux avantages : le terrain à
bâtir est moins cher, l'utilisation de matériaux modernes tels que le béton
ainsi que la standardisation contribuent à réduire les coûts et à accélérer le
processus de construction.Certaines de ces cités-jardins des années 1920 vont
privilégier le modèle économique et socio-culturel de l’habitat coopératif :
chaque résident est locataire de son logement mais co-propriétaire de l’ensemble
de la cité-jardin. Un modèle qui implique non seulement la création de nombre
d’espaces de vie et d’équipements collectifs, mais aussi un équilibre entre
l'individuel et le collectif, le privé et le public, l'unité et la
diversité.Aujourd’hui, la question du logement collectif est à nouveau à l’ordre
du jour. Avec une exposition, consacrée principalement à la cité-jardin Le
Logis-Floréal, et un colloque avec des invités belges et internationaux, le CIVA
met non seulement les cités-jardins coopératives dans une perspective
historique, mais examine également la pertinence du modèle pour répondre aux
défis actuels en matière d'architecture, d'urbanisme, de paysage et de modèle
socio-économique et culturel.
A.J. Lode Janssens (1941) est un des architectes les plus singuliers et un des
enseignants les plus radicaux de Belgique. Il a cependant choisi l’exil
volontaire pendant ces deux dernières décennies pour résister à toute forme de
vie publique. Tout au long de sa carrière, Janssens a entretenu une relation
ambiguë avec l’architecture. Il s’est montré très intéressé par les
potentialités offertes par l’architecture expérimentale, tout en étant consterné
face à ses prétentions.L’exposition du CIVA consacrée à son travail
architectural prolifique – et pourtant encore largement méconnu – est centrée
sur la « maison ballon » (Humbeek, 1973-82), une tentative éphémère et sans
concession de désarchitecturalisation et d’harmonisation avec la nature. Une
expérience de vie. Au centre de l’exposition conçue par les curateurs Peter
Swinnen et Nikolaus Hirsch, une maquette à l’échelle ¼ du « ballon » produite
par CRIT.architects permettra au public de s’emparer pleinement de la mesure de
cette réalisation qui occupe une place essentielle dans l’œuvre de l’architecte.
En présentant aussi des documents d’archives originaux – jamais dévoilés jusqu’à
présent – l’exposition propose un éclairage de la pratique de recherche
spatiale, qui procède par essais et erreurs, de Janssens. En outre, l'exposition
présente une installation de Marc Godts qui constitue une approche atmosphérique
de l'expérience d'A.J. Lode Janssens. Le SLIDEMONSTER est un ensemble de six
projecteurs et lecteurs multimédias, montés sur une structure de support sur
mesure, qui projettent une sélection des diapositives originales du ballon. Dans
le cadre de l'exposition, un masterstudio avec des étudiants de la faculté
d'architecture de la KU Leuven a également encouragé les étudiants à approfondir
les aspects physiques et psychologiques de l'expérimentation de la maison
ballon.Janssens a étudié l’architecture et l’urbanisme à l’école d’architecture
Sint-Lucas, où il est repéré pour son talent par Willy Van Der Meeren. Ensemble,
ils fondent un atelier expérimental, l’Atelier Alpha (Sterrebeek, 1964-68). Plus
tard, Janssens lancera son propre bureau privé, tout en réalisant simultanément
un programme de formation spécifique, centré sur la notion de symbiose sociale
et spatiale. En 1979, Lode Janssens fonde la Sint-Lucas Werkgemeenschap (SLuW),
associant étroitement enseignement de l’architecture, pratique de l’architecture
et recherche par la création architecturale. La SLuW s’est développée en
parallèle avec le profond engagement de Janssens auprès de l’ILAUD,
l’International Laboratory of Architecture and Urban Design de Giancarlo de
Carlo. En 1991, Lode Janssens est nommé chef de département à l’école
d’architecture Sint-Lucas, ce qui clôt ainsi la boucle d’un parcours marqué par
un engagement architectural des plus originaux.En outre, l'exposition présente
l'installation "Slidemonster" de Marc Godts et - en hommage à la pratique
académique d'A.J. Lode Janssens - les projets d'un masterstudio de la faculté
d'architecture de la KU Leuven.L’exposition s’accompagne de la parution de
l’ouvrage « A.J. Lode Janssens / 1,47 mbar » ainsi que du documentaire « A
Gentle Pressure ».
Negotiating Ungers - The Materiality of the Social
24november 2021
-13februari 2022
L'Oberhausener Institut zur Erlangung der Hochschulreife (aujourd'hui :
Niederrhein-Kolleg) réalisé par l'architecte allemand Oswald Mathias Ungers
entre 1953 et 1959 est un projet d'école qui associe une approche pédagogique
progressive à un nouveau langage architectural. Le projet d'Ungers reliait
l'architecture de la République fédérale d'Allemagne au contexte européen plus
large de l'après-guerre. La conception suivait des idées émancipatrices ; la
disposition spatiale et l'esthétique matérielle de l'école étaient conçues en
dialogue étroit avec les processus et structures sociaux souhaités.Le projet est
utilisé comme point de départ pour jeter un nouveau regard à la fois sur le
travail d'Ungers et sur les approches de la sociologie en architecture. Lors
d'une summer school à l'Ungers Archiv für Architekturwissenschaft à Cologne en
juillet 2019, le projet a été analysé avec des étudiants de la KU Leuven,
Faculté d'architecture et de la Kunstakademie Düsseldorf.À la suite de la summer
school, neuf étudiants ont décidé de poursuivre leur travail sur le sujet et
d'approfondir les idées développées. Les résultats sont maintenant présentés
dans une exposition au CIVA. Plutôt que de livrer une interprétation globale du
projet d'Ungers, l'exposition représente une pluralité de voix, de réflexions et
d'interprétations de la conception. Outre les dessins originaux d'Ungers,
l'exposition comprend des installations et des présentations analytiques, qui
réfléchissent de manière critique le projet d'Ungers.Avec le soutien de Ungers
Archiv für Architekturwissenschaft (UAA).
L’exposition Institution Building présente et questionne les différentes
composantes d’un musée – non seulement les parties les plus visibles (comme
l’exposition), mais aussi les parties moins publiques, souvent cachées (comme
les archives, l’administration, la maintenance). Suivant une logique
séquentielle de dix composantes institutionnelles, l’exposition se développe de
semaine en semaine, ajoutant élément après élément, pour finalement présenter
l’institution comme un cadavre exquis – un organisme en perpétuel changement,
qui remet constamment en question et légitime sa raison d’être.Située au début
d’une phase de transition entre le CIVA tel qu’il est en 2021 et son nouveau
siège à Kanal en 2024, Institution Building est l’autoréflexion d’une
institution en transformation, une remise en question du rôle des institutions
culturelles en tant que telles – et du CIVA en particulier – qui initie donc un
processus de réinvention pour les années à venir.Dans une logique séquentielle,
chaque chapitre vise à réinventer une composante du musée d’architecture : :
Hospitality (26.08), Format (02.09), Collection (09.09), Audience (16.09),
Agency (23.09), Pedagogy (30.09), Emancipation (07.10), Environment (14.10),
Preservation (21.10), Idiom (28.10). Plus de 150 architectes, artistes,
historiens, écrivains et militants font partie de l’exposition et des événements
parallèles :Iñaki Ábalos / Giovanna Borasi — Canadian Centre for Architecture /
Juan José Castellón González / Stefano Graziani / Juan Herreros / OFFICE Kersten
Geers David Van Severen, Accatone (Ismaël Bennani, Sophie Dars, Orfée
Grandhomme, Carlo Menon), David Adjaye, AgwA / KU Leuven, Lucia Allais, Altitude
35 (Benoît Barnaud, Clara Loukkal) / Marie Cazaban-Mazerolles / Julien
Claparède-Petitpierre / Antoine Espinasseau / PEAKS (Charles Aubertin, Camille
Dupont, Samuel Jaubert de Beaujeu, Éva Maloisel) / UR (Chloé Valadié, Gaétan
Brunet) / ZEFCO (François Peyron, Florian Dupont), Gabriela Anco / Vadim
Zakharov, David Apheicex / Constructo / Camille Frechou / In out Concept / MBL
architectes (Benjamin Lafore, Sébastien Martinez Barat), Vulcano, Apparatus 22
(Maria Farcas, Dragos Olea, Erika Olea, Ioana Nemes), architecten jan de vylder
inge vinck, Cyrus Ardalan / Ophélie Dozat / Lucien Dumas, Atelier Kanal
(noArchitecten, Sergison Bates architects, EM2N), Kader Attia, Shumon Basar /
Douglas Coupland / Hans Ulrich Obrist, Thomas Bayrle, BC architects (Laurens
Bekemans, Nicolas Coeckelberghs, Ken De Cooman, Wes Degreef), Olivier Bertrand /
Piero Bisello / Benjamin De Backer / Diego Thielemans / Sophie Varin, Felix
Beytou / Jacques Hondelatte / Juan Perez Amaya, Daniel Birnbaum, Simon Boudvin,
BMA Bouwmeester Maître Architecte (Kristiaan Borret, Julie Collet, Géraldine
Lacasse, Tine Vandepaer), Bernard Boccara, Gideon Boie / Lieven De Cauter /
Cinéma Jolia (Jolien De Nijs, Giulia Lazzara), Valerio Borgonuovo / Silvia
Franceschini / Remo Buti, Bovenbouw / Caruso St John, Renaat Braem, Arno
Brandlhuber / b+, Buchner Bründler Architekten, Laurent Busine / Mundaneum —
Maurice-Karel Heymans, Léonard Homez, Paul Otlet / Wouter Van Acker, Caryatide
(Simon Campedel, Thibault Lambert, Claudia Mion, Antoine Stevenot) /
Marcel-Louis Baugniet / Victor Bourgeois / Louis-Herman De Koninck / Marcel
Depelsenaire / Henri Derée / Albert-Charles Duesberg / Maurice Gaspard / Gustave
Herbosch / Oscar Jespers / Elisabeth Prins / Émile Sergysels / Auguste Vanden
Nieuwenborg, Bambi Ceuppens, Boris Charmatz, Aric Chen, Asli Cicek, CLARA / Wim
Cuyvers, Beatriz Colomina, Maurice Culot / Philippe Lefèbvre, Luc Deleu — T.O.P.
office, Simon Denny / Linda Kantchev, Antoine Devaux, Vincent Detroy / V+ (Jörn
Aram Bihain & Thierry Decuypere), DOGMA (Pier Vittorio Aureli, Martino Tattara),
Filip Dujardin, Keller Easterling, Cornelia Escher / Lars Fischer / OM Ungers,
François Farges / Roger Caillois, Fischli/Weiss, Jean Garcin - Karbon’
architecture et urbanisme / Claire Valette – IOTA, Jacques Gillet, Pieterjan
Ginckels / Sleepers Dreamers, Jean Glibert, Guy Gypens, Samia Henni, Sandi Hilal
/ Alessandro Petti, Niall Hobhouse, Tom Holert, Carsten Höller, Victor Horta,
Stanislas Jasinski, John Knight, Rem Koolhaas / Ingo Niermann, Rosalind Krauss,
Lucien & Simone Kroll, Laura Kurgan / Dare Brawley / Jia Zhang / Wendy Hui Kyong
Chun, Zak Kyes / Radim Pesko, LABEL (Jean-Didier Bergilez, Michel Lefèvre,
Thibaut Rome) / MUOTO (Gilles Delalex, Yves Moreau), Léopold Lambert, Alfred
Ledent, Pierre Leguillon — La Promesse de l’Écran, Clara Leverd / Veronique
Patteeuw / Madelon Vriesendorp, Jacques Ligot (with Eimi Leggett, Timothy
Nouzak, Mary Szydlowska, Mooni Van Tichel), Lesley Lokko / African Futures
Institute, Jill Magid, MAIO, Reinhold Martin, Mitch McEwen, NEWROPE (Panayotis
Antoniadis, Seppe De Blust, Lukas Fink, Falma Fshazi, Evelyne Gordon, Michiel
van lersel, Freek Persyn, Charlotte Schaeben, Ina Valkanova), Atelier Ergon /
Gorbon Ceramics / New South (Meriem Chabani, Etienne Chobaux, John Edom) Amelyn
Ng, Jorge Otero-Pailos, Frei Otto / IL, Jean Painlevé, Hila Peleg, Raphael
Pirenne / WIP (Justine Babut, Adèle Boterf, Victoria Cattani, Justine Debaene,
Jade Rouanet), Marie-Françoise Plissart, PLMD (PleaseLetMeDesign / Damien
Aresta, Pierre Smeets), Rimini Protokoll (Helgard Haug, Stefan Kaegi, Daniel
Wetzel), Dennis Pohl / Bouwcentrum-Cegos, Tobias Rehberger, Selma Robert /
Akarova, Martha Rosler, Coline Rosoux, Christopher Roth, Raphael Julien Saint
Amand, Hilary Sample, Tamaya Sapey-Triomphe, Tomás Saraceno, Maria Fernanda
Serna, Bas Smets / Paul Duvigneaud, Barbara Stauffacher Solomon, Studio
Ossidiana (Giovanni Bellotti, Alessandra Covini), Superflex, Peter Swinnen —
CRIT, Harald Szeemann, Milica Tomic, Traumnovelle, Urban, Sumaya Valley, Anton
Vidokle, Oriol Vilanova, Georg Vrachliotis, Apolline Vrancken / Simone
Guillissen-Hoa, Wim Waelput, Eyal Weizman — Forensic Architecture, Mark Wigley,
XDGA I Xaveer De Geyter Architects, Mawena Yehouessi and many more.