Il était une toute nouvelle fois une comédie en avance sur son époque. Une
comédie qui relit le conte de Perrault façon genderfluid. Créée il y a 15 ans,
une comédie devenue un classique du TTO.
Il était une toute nouvelle fois Cendrillon, Ce Macho !, spectacle indémodable
porté par un texte réécrit à l’occasion de cette version 3.0. La partition de
Sébastien Ministru est ripolinée et remise à neuf, la mise en scène de Nathalie
Uffner minutieusement relustrée et le casting rénové de la cave au grenier !
Il sera toujours une fois l’histoire de Cendrillon, beau garçon du bas de
l’échelle qui – un soir de bal – succombe à l’héritier de la couronne. Les
flèches décochées par Sébastien Ministru contre les stéréotypes du conte de fée
n’ont pas fini d’être drôlement politiques.
Il est enfin une toute nouvelle fois une playlist irrésistible, des costumes
flashy et des chorégraphies festives qui vous donneront envie de danser, de
rater le carrosse, et de rentrer bien, bien après minuit.
La Toison d'Or
Venue
Upcoming events
Sa proximité avec le public et sa touchante authenticité rendent chaque
représentation unique et redoutablement efficace.
Vous la retrouverez toujours aussi déjantée et peut-être encore plus névrosée
qu’avant… Manon a grandi, et elle se pose de plus en plus de questions tantôt
existentielles, tantôt… futiles… Qui sommes-nous ? D’où venons-nous ? Comment
faire pour ne pas ressembler à sa mère ? Elle, qui aurait tant aimé être la
fille de Lady Di et de Salvatore Adamo… Autant de questions que se pose Manon
dans un fou rire continu accompagné d’un regard d’une impitoyable lucidité sur
l’existence et le temps qui passe. Une performance au rythme époustouflant
saupoudré d’une impressionnante capacité à l’improvisation.
La Mylène Farmer de l’humour a choisi de se « donner en spectacle » pour
témoigner de son parcours dans ce monde, et nous apprendre des choses. Parfois
gourde, parfois attachante, elle se raconte avec une hilarante sincérité qui
vient aussi nous toucher en plein cœur. Au delà̀ de la performance du genre
qu’est le DRAG QUEEN, Lolla propose une approche clownesque de son DRAG.
Elle aurait pu camper une grande folle caricaturale ou jouer les victimes et
faire pleurer dans les chaumières… Lolla évite l’un et l’autre ! Elle est drôle,
impertinente, indécente et craquante. De sa voix très rauque et avec un sublime
rouge à lèvres pailleté, elle nous narre un bout de sa vie… et on a envie de
devenir son ami !
Past events
Dans un bureau de police, une salle d’interrogatoire. Delphine Ysaye y fait sa
déposition. La sienne et celle de toutes les autres, auxquelles elle s’identifie
: les bad girls. Les filles du rock. Les héroïnes.
Drogue, sexe, violence… Ces artistes se sont toutes retrouvées un jour dans leur
vie face à la police, victimes ou coupables. Sans cesse ballotées entre le délit
de sale gueule et l’outrage aux bonnes mœurs.
Est-ce la raison pour laquelle ces femmes ont, elles aussi, voulu prendre une
guitare et se mettre à crier ? Comment le rock leur a-t-il permis de briser
leurs chaines – celles de la morale, des conventions et de leur condition ?
Dans ce spectacle résolument musical, Delphine Ysaye nous raconte combien la
musique la plus populaire des six dernières décennies invite à la révolte,
bouscule, corrompt, abime, résonne. Définitivement rock and girl.
Chez Colette : un resto-bistro, ou une maison kangourou ?
D’un côté, il y a Manu et Nikita, les jeunes qui ont repris l’endroit avec
l’idée mi-utopiste, mi-maladroite de mettre à la carte des sujets sociétaux
comme la guerre en Ukraine, l’écologie ou la décolonisation… Ils ont mis une
annonce : « cherche serveureuses »
De l’autre, il y a Claude et Dominique, deux amies récemment retraitées qui
viennent d’emménager en face avec l’idée mi-utopiste, mi-maladroite de
recommencer une nouvelle vie pleine de projets et de mouvement… Tiens, une
annonce, ça tombe bien !
Entre les deux, il y a Max, en rupture. Max et ses chiens Max et son
désenchantement. Max et sa grandiloquence.
Chez Colette, on n’aime pas les idées toutes faites… Alors, Chez Colette, on
refait le menu, on bat les cartes, et ça cause crise énergétique, âgisme,
appropriation culturelle, chiens, hauteurs de tabourets de bar, Gouzoul Banosch
et pâtes au sucre. Ça se toise, ça se bouscule, ça s’apprivoise, ça saute comme
des kangourous. Et puis ça s’aime. Et ça, c’est tout sauf boomer.
Pour faire simple : certain·e·s diraient qu’elle est dingue. Et l’intéressée ne
chercherait sans doute même pas à les contredire. Et pourtant… Elle est de ces
personnes qui méritent qu’on dépasse les aprioris pour mieux les connaître.
Florence Mendez est à la fois avenante et inadaptée. Va-t-en-guerre et fragile.
Cruelle et sensible. Résultat ? On a plus ou moins fini par se convaincre
qu’elle ne ferait pas de mal à une mouche, donc si elle finit avec du sang sur
les mains, ce sera à force d’égratigner la bêtise humaine !
Diagnostiquée Asperger à 30 ans, Florence Mendez a trouvé dans le stand-up un
moyen jubilatoire de raconter ses embûches (sentimentales, professionnelles,
adolescentes et parentales) et ses débauches (sentimentales, professionnelles,
adolescentes et parentales…).
On la découvre drôle, maline et touchante… Au fond, cette fille a tout. Tout,
sauf du tact.
Né Innocent à Kigali en 1983 et baptisé Jean-Paul par le couple de lesbiennes
quinquagénaires qui l’a adopté à la Hulpe un an plus tard, Inno JP a une
histoire qu’il serait improbable d’inventer.
Celui qui se définit aujourd’hui comme « le Barack Obama du gazon maudit »
raconte son enfance dans un milieu très monochrome quand il était son seul ami
noir, son inclinaison pathologique au retard (qui n’est pas de nature à
torpiller les clichés) et son cul concave « de blanc » qu’il est occupé
d’attraper.
Grâce à sa qualité d’écriture rare et son aisance rythmique, Inno JP déconstruit
l’air de ne pas y toucher nos fâcheux réflexes néocolonialistes avec son humour
irrésistible à déboulonner des statues. Après son carton dans la grande salle la
saison dernière, cette fois encore et plus que jamais, il va vous secouer de
rire.
La comédie qui a sketté l’baraque est de retouuuur ! Les Tronquet vont à nouveau
garer leur caravane au 396, Galeries de la Toison d’Or. Enfin, plutôt à
l’emplacement 67 du camping de la Grosse Tour de Bourlin-en-Greux, mais c’est
todi l’même.
Branchez-vous sur la fréquence 109.3 : la grand-mère Marlène, sa fille Jo et ses
deux jumeaux Pipo et Esme(ralda) y font tourner la station radio locale : Tuning
FM.
Au programme : bal musette, libre antenne en forme de « coup de pouce pour
trouver l’Amoûûûr » et mix techno qui pulse, da.
Bardaf. Le 45 tours déraille le jour où Freddy Starlight, un producteur
tchafiaud, fait miroiter à Esme une carrière dans la chanson. Qu’on le dise haut
et fort (ce qui n’est jamais un problème pour les Tronquet) : la gamine va
percer ! Mouais… Mè couille ti.
Avec son écriture sur le fil (celui où on sèche le linge), cette comédie de
Boris Prajer réussit la prouesse d’avoir à la fois des accents de tragédie
grecque et du Borinage.
Ké (irrésistible) bourdel.
Ma Bimbosophie, c’est plus qu’un one-woman-show.
C’est du cabaret.
C’est un pamphlet.
C’est un miroir réfléchissant.
C’est une foire aux vanités.
C’est un emmerdement de la norme.
C’est une injonction contradictoire.
C’est de la sociologie tape-à-l’œil. C’est Britney Spears qui embrasse Simone de
Beauvoir sous le regard de Nietzsche et de Madonna.
Daphné Huynh, c’est une équilibriste.
C’est un esprit critique en string.
C’est une ode à l’amour de soi.
Pour nous, c’est plus qu’un coup de cœur.
C’est une promesse.
Après Londres, Broadway ou Paris, le carton mondial 39 Marches, inspiré du roman
d’espionnage de John Buchan, monte encore un palier, puisqu’il débarque à
Ixelles ! Et un conseil : tenez-vous à la rampe ! Car vous n’êtes pas prêts…
Sur scène, quatre comédiens caméléons incarnent 36 personnages, dans une
performance échevelée aussi physique que schizophrénique où ils n’auront pas le
temps de souffler… Et vous non plus ! Apprêtez-vous à dévaler quatre à quatre
cette mise en scène en colimaçon qui donne à voir un enchaînement jubilatoire
d’accidents sans garde-corps.
Le résultat ? Un théâtre d’action virtuose proche du music-hall, cadencé par un
suspense hitchcockien (bah oui forcément…) et insufflé d’un humour so british
qui ne fait pas, lui, dans l’esprit d’escalier.
Please mind the gap !
Bienvenue dans ce spectacle vraiment très très intéressant proposé par l’éminent
– et marrant – historien Gilles Dal, chasseur d’incongruités, pisteur de
faux-semblants et débusqueur de lieux communs. Sa marotte : les ratés de la
communication entre humains.
Ce spectacle passe en revue, à partir de photos désopilantes et/ou absurdes, une
ribambelle de cas flagrants d’incompréhension mutuelle, que ce soit dans le
domaine de la publicité, de la restauration, de l’administration ou… de l’amour.
La saison passée, sa conférence-spectacle nous a obligé·e·s chaque soir à
afficher la mention « sold-out » : on ignore si cette communication de service a
rejoint son panthéon de saugrenuités, mais en attendant, hop hop hop, les
guichets sont rouverts !
Back in the Dayz et Junes Arts présentent « Paloma au PluriELLES » au Théâtre de
la toison d’Or le 2 octobre 2023 !
Comédien singulier, drag queen plurielle, Hugo Bardin alias Paloma vous emmène à
la rencontre de toutes les femmes qui l’habitent… pourvu qu’elles soient rousses
!
Retrouvez la grande gagnante de Drag Race France tous les vendredis
sur Quotidien et en tournée dans toute la France avec son 1er spectacle à la
rentrée !
Un pied à Bruxelles, un pied en Flandre, le cœur en Iran. Dena, c’est 100.000
watts d’énergie positive ! D’origine iranienne, cette jeune femme navigue entre
deux cultures, entre Orient et Occident, avec énormément d’humour,
d’autodérision, de tendresse et d’intelligence.
Après avoir assuré les premières parties de Guillermo Guiz, Kyan Khojandi, Fanny
Ruwet, Kody, Pablo Andres et bien d’autres, après avoir rodé son stand up dans
des tas de lieux, la voilà de retour dans la grande salle du TTO avant, demain,
le Madison Square Garden, la Lune ou Mars.