Aimez-vous les sérénades ? Les musiciens de l’Opéra ont réuni deux des plus
belles pièces d’un genre léger où s’unissent les instruments de toutes les
familles de l’orchestre. À travers sa Grande Sérénade, le tchèque Antonin Dvořák
célèbre les chants et les danses de sa Bohème natale. Tandis que la Gran Partita
de Mozart offre aux vents, rejoints par la contrebasse, un sommet d’émotion.
Antonin Dvořák
Sérénade en ré mineur Wolfgang Amadeus Mozart
Sérénade n°10 « Gran Partita », K. 361
Solistes de l’Orchestre de l’Opéra de Lyon
Chapelle de la Trinité
Venue
Upcoming events
There’s no upcoming events
Past events
Benedict Kearns est le nouveau chef permanent des Chœurs de l’Opéra de Lyon ! Le
musicien britannique jette un pont entre sa terre natal et son pays d’adoption.
La magie des couleurs de Camille Saint-Saëns ou de Maurice Ravel dialogue avec
le raffinement de Benjamin Britten ou de Ralph Vaughan Williams pour un concert
placé sous le signe de la poésie.
Chef des Chœurs : Benedict Kearns
Chœurs de l’Opéra de Lyon
En collaboration avec Les Grands Concerts
Leo, Porpora et Pergolèse sont trois des plus brillants compositeurs de l'Ecole
Napolitaine de la première moitié du 18ème siècle. Ils se côtoient, composent et
enseignent dans cette ville bouillonnante, en proie aux épidémies et aux
éruptions du Vésuve. La ferveur religieuse, implorante et consolatrice, y est
portée à son paroxysme avec la dévotion faite à la Vierge Marie. Elle inspire
aux compositeurs d'authentiques chefs-d’oeuvre, tel le Salve Regina de Leo au
chromatisme douloureux ou encore celui de Porpora redécouvert récemment. Le
Stabat Mater de Pergolèse demeure quant à lui une des oeuvres les plus
emblématiques et intemporelles de la musique sacrée.
Vox Luminis s’attaque à la célèbre légende du Roi Arthur et de son ami
Merlin l’enchanteur qui a inspiré à Henry Purcell une œuvre exubérante,
pleine d’inventivité musicale et théâtrale, à l’instar du fameux Cold Genius
Song qui reste gravé dans toutes les mémoires. Avec son intrigue riche en
rebondissements et ses personnages hauts en couleurs, King Arthur connaît,
depuis sa première représentation en 1690, un beau et durable succès.Les voix
de Vox Luminis, sous la conduite de la basse Lionel Meunier, correspondent
parfaitement à cette musique où alternent chœurs et solos, pièces
instrumentales et vocales populaires et écriture de Cour, le tout dans une
version semi-scénique très divertissante.
S’il est un artiste qui connaît Haendel, c’est bien Philippe Jaroussky.
L’illustre contre-ténor français entame une carrière de chef s’annonçant
tout aussi intense que son parcours lyrique. A la tête de son ensemble
Artaserse, l’une des formations baroques les plus célébrées du moment,
Philippe Jaroussky tissera un écrin idéal pour la complice avec laquelle il a
partagé maintes scènes.C’est sous sa direction mais également en duo avec
lui, qu’Emöke Baráth rend hommage aux grandes sopranos pour lesquelles Haendel
vouait un amour sans borne. On parle souvent du compositeur et de ses castrats,
mais les voix féminines n’étaient pas en reste et le compositeur délivra pour
ces dames des airs non moins sublimes.
Prague a toujours réservé un accueil chaleureux à Mozart. Ses opéras Don
Juan et La Clémence de Titus y furent créés avec succès. Inspirés par Anton
Stadler, clarinettiste et ami intime de Mozart, les deux Airs de Sesto et
Vitella, extraits de La Clémence, mêlent la voix et la clarinette pour
atteindre des sommets de l’écriture mozartienne. La Symphonie n°38, baptisée «
Prague », est quant à elle un cadeau offert par le compositeur à la capitale
de la Bohême afin de la remercier de son attachement à ses œuvres. La Scène
de Bérénice est une des partitions les plus remarquables de Joseph Haydn.
Bérénice, abandonnée par son amant, exprime avec une rare violence son
désespoir et sa peine. Cette grande scène dramatique rejoint en intensité les
plus belles pages de Mozart, qui était considéré par son ami Haydn comme le
plus grand compositeur qu’il connaisse. Laurence Equilbey à la tête de
l’Insula Orchestra et la mezzo-soprano Anna Stéphany sont les interprètes
rêvées de ce programme pour incarner ces femmes courageuses et
persévérantes.
Opéra en trois actes RV 725 (version concert) Créé à Venise au Teatro
Sant’Angelo pour le Carnaval en 1734 Libretto di Pietro Metastasio Le jour des
Jeux à Olympie, Megagle, noble athlète athénien, accepte de concourir sous
l’identité de son ami Licida. Il ignore alors que le trophée attribué au
vainqueur n’est autre que la main d’Aristea, fille du tyran Clistene, qu’il aime
d’un amour secret... Il aura fallu attendre le début du 21e siècle pour
redécouvrir L’Olimpiade, chef-d’œuvre qui permit à Vivaldi de conquérir les
scènes de la Cité des Doges où il se livrait à une compétition sans merci
avec les compositeurs Napolitains. La beauté et la virtuosité des Airs, la
brillante distribution des rôles et un orchestre rutilant font de cet ouvrage
une des plus grandes réussites du compositeur. L’Ensemble Matheus et son Chef,
Jean- Christophe Spinosi, spécialistes de l’œuvre de Vivaldi, nous en livre une
version bondissante.
Orfeo réalise une fusion parfaite entre le théâtre et la musique, incarnant
un idéal vers lequel tendront les grands compositeurs d’opéras. Dans une
Florence pétrie par la Renaissance et ouverte sur le 17e siècle, Monteverdi
réunit dans une forme nouvelle tous les moyens à sa disposition.Lasynthèse
est éblouissante, avec des airs chantés ou déclamés, des danses, de
bouleversantes déplorations chorales, sans oublier un orchestre tout entier au
service du drame, apte à peindre tout ce qu’Orfeo décrit et vit : décor
bucolique, voûte céleste, portes des Enfers, joie, effroi, chagrin, espoir,
allégresse... Car la Musique, nous dit le Prologue, a le pouvoir « d’attirer
les âmes des hommes vers les cieux ».
L’Ensemble Céladon et Les Grands Concerts initient avec l’Oratorio Il Prezzo
del Cuor Humano, Le Prix du Cœur Humain, le premier volet d’un cycle consacré
aux « Oratorios retrouvés », véritables pépites musicales oubliées. Composé
à Venise par Giovanni Legrenzi, cet Oratorio réunit les personnages
allégoriques caractéristiques de la littérature sacrée du 17e siècle : le
Cœur humain avidement convoité par le Plaisir, le Monde et le Démon,
finalement guidé vers la lumière par son Ange Gardien. Cet ouvrage destiné à
l’édification des âmes met en scène quatre chanteurs accompagnés d’un riche
continuo instrumental. Il sera présenté sur la scène de la Chapelle de la
Trinité dans une mise en espace avec une création lumière et une création de
costumes. L’Ensemble Céladon est en Résidence à la Chapelle de la Trinité
avec le soutien de la Ville de Lyon.
Venue d’un pays où le jour et la nuit alternent sur de longues périodes, la
voix en clair-obscure de la chanteuse suédoise Fredrika Stahl nous entraine
dans un univers mystérieux, épique, romantique, traversé de lumières et
d’envolées lyriques. Ses harmonies qui nous bercent avec élégance flirtent
aussi avec le feu d’une pop résolument moderne. Natten, nuit en suédois, est
sans doute son album le plus personnel ; une œuvre profonde et délicate,
façonnée tout au long des heures de la nuit pour se livrer en mots et en
musique, et dans laquelle Fredrika fait la démonstration de son talent
protéiforme d’autrice, de compositrice et d’interprète.