• Amandine Ley – violon
• Nicolas Saint-Yves – violoncelle
• David Violi – piano
Pour le premier concert de notre saison 2024, Les Sérénades en Baronnies ont le
plaisir d’accueillir le Trio Arcadis. Le Trio Arcadis se caractérise par son jeu
d’une grande amplitude sonore et d’une grande technicité, il vous le démontrera
ce soir avec un magnifique programme.
Le Trio Arcadis est composé d’Amandine Ley au violon et Nicolas Saint-Yves au
violoncelle, tous deux musiciens de l’orchestre Philharmonique de Radio France,
et du pianiste aux multiples facettes : David Violi. Ces trois musiciens sont
par ailleurs très actifs au sein de différentes formations de très haut niveau.
Créé en 2001, le Trio Arcadis a reçu le 3e prix au Concours International de
Musique de Chambre de Lyon. Leur 3ème album « POEMS » paru en 2021 est salué par
la critique et reçoit 5 Diapasons et 4 étoiles dans le magazine Classica. Le
Trio Arcadis y explore la Vienne 1900 avec des œuvres emblématiques de l’époque.
Au programme
• Mel Bonis (1858-1937): « Soir !, Matin ! » op.76
• Trio de Félix Mendelssohn (1809-1847) op.66 n•2 en Do mineur
• Trio de Johannes Brahms (1833-1897) n•2 en Do majeur
Salle des fêtes Lapalun, Zac Lapalun, 26170 Buis les Baronnies, France
Les Sérénades en Baronnies
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Ensemble Double Face créé en 2017 par Marie Garnier-Marzullo
• Anaïs Yvoz – Mezzo-soprano
• Marie Garnier-Marzullo – Directrice artistique – Cornet à bouquin, cornet à
pistons Guichard 1830
• Rémi Cassaigne – guitare Jacquot 1830
• Kevin Bourdat – violoncelle Pierre St Paul 1750
• Matthieu Schweiger – pianoforte Pleyel 1844
Les facteurs de pianos Pleyel, père et fils, eux-mêmes talentueux musiciens, et
amis proches de Chopin, Bellini et Berlioz, ainsi que de la cantatrice et
compositrice Pauline Viardot, réunissaient dans leurs salons de nombreux
artistes du mouvement romantique. Les innovations dans la fabrication des pianos
Pleyel étaient ainsi éprouvées par ces grands musiciens, et ces salons devinrent
de formidables espaces de création et d’improvisation, tout en portant à son
sommet l’esthétique du piano français romantique.
Dans sa démarche d’interprétation créative, l’Ensemble Double Face reprend le
flambeau, revisitant les œuvres de ces musiciens d’une façon “inouïe” au sens
premier du terme : autour d’une mezzo-soprano et d’un piano Pleyel, frère
d’atelier de ceux-là même que jouaient Chopin et Bellini, ils placeront une
guitare et un violoncelle de facteurs français de cette période, ainsi qu’un
cornet à pistons tel qu’il venait tout juste d’être inventé, et tel que Berlioz
notamment utilise dans sa Symphonie Fantastique.
Selon son habitude, l’Ensemble Double Face rendra le cornet complice de la voix
dans un répertoire qui lui sied à merveille même s’il ne lui est pas
initialement destiné, et les musiciens de l’Ensemble utiliseront le trio
piano-guitare-violoncelle à la façon d’un continuo de musique baroque, aux
multiples couleurs pour souligner et enluminer les lignes vocales.
Au programme:
Un programme s’affranchissant de codes académiques et une expérience inouïe et
inédite avec des mélodies de Vincenzo Bellini, Hector Berlioz, Frédéric Chopin
et Pauline Viardot, sur instruments historiques
Direction Christine Paillard
• Ensemble vocal Cant’ouvèze
• Catherine Sternis – piano
• Oleksandr Movchan – accordéon
• Emilie Ménard – soprano
• Lise-Eléonore Ravot – mezzo-soprano
• Patrick Garayt – ténor
• Pierre Guiral – basse
« Bon Dieu. La voilà terminée cette pauvre petite messe. Est-ce bien de la
musique sacrée que je viens de faire ou de la sacrée musique ? » écrivait
Gioacchino Rossini en 1864.
C’est en 1863 que Gioachino Rossini (1792 - 1868) écrivait dans sa maison de
campagne de Passy sa « Petite Messe Solennelle ». Elle fut créée un an plus
tard, le 14 mars 1864, à Paris en toute intimité, par un chœur de seize
chanteurs, dans la chapelle d’un hôtel particulier de Paris.
La première instrumentation prévue par Rossini était : 2 pianos forte et un
harmonium, aujourd’hui souvent piano et accordéon, ce qui est d’une belle
originalité. C’est cette version qui sera interprétée ce soir par Cant’Ouvèze.
La Petite messe solennelle de Gioachino Rossini est «Petite» par cet effectif
réduit, «solennelle» par sa durée et ses passages majestueux, cette messe
énigmatique, mais très jouissive démontre sa riche palette musicale, allant des
vestiges «archaïques» de Bach, Haydn ou Mozart aux audaces harmoniques qui
pointent vers la musique de Fauré ou même de Poulenc.
L’écriture est marquée par l’influence de plusieurs styles avec des airs de pur
bel canto à l’écriture polyphonique ancienne, tout en développant des fugues «
dignes de Bach ». Les voix et les instruments se mêlent et se réjouissent, dans
une œuvre dite sacrée mais digne d’un opéra.
Gioachino Rossini compte parmi les plus grands compositeurs du 19ème siècle, par
l'importance et la qualité de son répertoire, son nom se rattache surtout à
l'opéra : ses œuvres les plus populaires sont encore de nos jours Le Barbier de
Séville, La Cenerentola (d'après Cendrillon), La Pie voleuse, L'Italienne à
Alger, Le Turc en Italie, Tancredi, Semiramide et Guillaume Tell. Outre la
Petite messe solennelle Il a aussi laissé d’autres œuvres de musique sacrée,
notamment un Stabat Mater.
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