Courtrai, Détroit, Geelong, Graz, Puebla, Saint-Étienne et Turin sont toutes
membres du réseau des villes créatives de design de l’Unesco et référentes dans
le domaine de l’industrie automobile.
Elles se sont rapprochées pour croiser leurs expériences et leurs visions sur la
mobilité de demain.Alors que le désir de mobilité des individus ne cesse de
croître (le nombre de voitures sur terre dépassera la barre des 1,2 milliard en
2020), des aspirations profondes se font un peu partout pour changer nos modes
de consommation, notre rapport aux ressources et nos positions politiques et
sociales.Dès lors, comment concilier une culture de la mobilité profondément
ancrée et nos nouvelles aspirations existentielles ? Comment la voiture est-elle
devenue l’objet qui représente nos désirs et notre difficulté à prendre un autre
chemin ? Comment les designers s’approprient-ils cette situation ? Nous sommes
confrontés à différents scénarios possibles, à différentes bifurcations.
L’automobile est remise en question, elle n’est plus un bien personnel ! Quelle
bifurcation prendre ?Around Autofiction1 est une exposition itinérante, amenée à
être enrichie au fil des workshops réalisés avec les villes partenaires,
composée d’un panorama des projets de mobilité réalisés dans les villes
créatives de l’UNESCO. Ces projets inspirants dressent un portrait des
recherches menées par les designers et les entreprises dans ces villes créatives
de design UNESCO, et soulignent la transversalité des enjeux soulevés par la
question des mobilités du futur.Ce panorama suit le rythme d’un secteur en
mutation et révèle l’internationalité de la question de la mobilité. C’est un
enjeu social, politique et écologique qui concerne également les territoires et
leurs singularités. Ce panorama est accompagné d’objets et de vidéos pour étayer
le travail des designers, entreprises, chercheurs, étudiants et usagers sur la
mobilité de demain.La Cité du design entourée de designers a créé une interface
interactive et ludique, Mister D, pour faire participer les citoyens à ce
programme, ouvrir ainsi le débat à tous, et mettre en relation les acteurs de la
mobilité avec la pluralité de leurs usagers.