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Certains groupes, ils sont rares, arrivent à traverser le temps sans perdre de leur superbe. “David Gedge a écrit quelques-unes des plus belles chansons d’amour de l'histoire du rock’n’roll. Vous pouvez pensez le contraire, mais j'ai raison et vous avez tort !” Cet éloge est signé du regretté John Peel, qui comme beaucoup d’entre nous est un jour tombé amoureux de The Wedding Present : ces guitares mordantes, ce chant si particulier, les morceaux pied au plancher et les ballades émouvantes et bien sûr cette attitude exemplaire qui font de ces Anglais un modèle pour la nouvelle génération rock. La discographie de The Wedding Present est une véritable leçon sur comment avoir un son rêche et saturé sans perdre la profondeur, l’émotion. Un pilier de la musique 90s ! Capable d'affirmer sa fougue et son profond talent de composition pour créer au fil du temps un univers propre, à la fois rêche, noisy et pourtant empli d'émotions. Une belle occasion de retrouver l'étendue de leur talent pour ce concert célébrant le 30e anniversaire de Seamonsters, pierre angulaire de la carrière du groupe.   
Emmenée par la trompettiste Sheila Maurice-Grey, cette bande de huit musiciens issus de la florissante scène londonienne propose un jazz singulier, teinté de soul et d’afrobeat, tel un arbre dont les racines puiseraient autant à Londres qu’au coeur de l’Afrique de l’Ouest et dont la solidité des branches s’appuierait sur le talent incommensurable des membres du groupe Kokoroko qui signifie, « sois fort », en Yoruba. Kokoroko Afrobeat Collective est un tout jeune groupe basé à Londres, dirigé par la trompettiste Sheila Maurice-Grey et constitué de huit musiciennes et musiciens britanniques. «Issus de la grande ceinture londonienne, nous nous sommes spécialisés dans une forme de soul jazz cuivré, largement épicé de nos racines africaines et caribéennes», précise la chef Sheila. Comme leur nom complet l’indique, le médium naturel utilisé par Kokoroko («Sois fort !», en yoruba) est l’afrobeat nigérian. Les principales influences, avec lesquelles ils ont grandi et sur lesquelles leurs parents ont également vibré, viennent de Fela Anikulapo Kuti, Ebo Taylor, Tony Allen ou de la musique highlife. On découvre d’abord Kokoroko sur la compilation Out Here (2018) qui met en avant la nouvelle génération du jazz britannique. Leur titre Abusey Junction explose ensuite les compteurs des plateformes de streaming. Les compositions essentiellement instrumentales de Kokoroko ou leur reprise du Colonial Mentality de Fela (Live at Sofar London, 2016) séduisent un auditoire en constante progression. La liberté du jazz habite ici la guitare, le Rhodes et surtout, devant, cette section de trois cuivres entièrement féminine menée par Sheila Maurice-Grey. Cette section de princesses coiffées du gele (foulard répandu du Nigéria au Ghana), campées fièrement en front de scène, fait l’originalité de l’octet londonien.
Accroche détaillée Quand Totorro rime avec Fabcaro.  Prenez un soupçon de Totorro, cet excellent groupe à la croisée du math-rock inspiré et du post-rock intelligent, ajoutez-y un batteur invité, et faites les réagir à Et si l'amour c'était Aimer ?, pièce maîtresse de bande dessinée du très grinçant Fabcaro, et vous obtenez le BD concert ultime, rencontre pas si improbable de deux mondes tout à fait personnels et parfaitement cohérents. TOTORRO & FRIEND c'est Jonathan Siche - guitares, machines Christophe Le Flohic - guitares, machines Pierre Marolleau - batterie FABCARO, Et si l'amour c'était aimer ? Fabcaro ne respecte rien. Après avoir raillé l'ordre, les valeurs et les usages de notre belle société dans Zaï zaï zaï, zaï en 2015, ce dangereux moraliste s'en prend maintenant à l'amour, le vrai, le fort, celui qui rime avec toujours, et au doux mystère de la vie de couple. Henri et Sandrine coulent des jours heureux dans un émerveillement réciproque jusqu'à ce que Michel fasse irruption. Devant le ténébreux livreur de macédoine (!) et son "regard noir comme une nuit sans lune", le cœur de Sandrine s'emballe. Succombera-t-elle au brame de jeune cerf ou trouvera-t-elle la force de préserver coûte que coûte son couple contre les vents contraires de l'adultère ?