Le concert Nicolas Peyrac et Hildebrandt a lieu dans le cadre du festival
Francofolies 2024.
Assumer. La sensibilité débordante comme la puissance sans appel d’une mélodie à
l’unisson. La part animale qui s’empare des corps et la douceur qu’il faut avoir
l’audace d’arborer. Assumer de se retirer en soi pour y invoquer des mondes,
s’évader pour se lancer à l’assaut de sa propre dualité.
Pour composer les douze titres de son deuxième album îLeL, Hildebrandt s’est
lancé dans une quête solitaire et nécessaire, à revers des normes et des
injonctions préconçues. Muni des œuvres de Stevenson, il s’est retiré dans un
refuge de montagne ou sur des îles atlantiques. Dans îLeL, il explore un
territoire où le masculin se déploie à rebours, où les genres se confondent et
les émotions se bousculent.
Une esthétique à la fois intimiste et généreuse, où les accents blues des riffs
de guitare et des percussions tribales tutoient des ballades ouatées, sublimés
par le velours des pianos d’Albin de la Simone.
Entre 1974 et 1980, il compose quelques titres à la guitare qui seront
finalement chantés par Marie Laforêt et Gérard Lenorman. Tout en poursuivant ses
études de médecine, il commence à interpréter ses propres chansons et enchaîne
les succès avec : Et mon père, So far away from L.A. (1975) et Je pars (1977).
Peyrac écrira aussi pour Johnny Hallyday avec Je n'oublierai jamais (1982).
Écrivain dans l'âme, Nicolas Peyrac écrit plusieurs romans tels que Qu'importe
le boulevard où tu m'attends (1994) et J'ai su dès le premier jour que je la
tuerais (2006). Après une compilation retraçant 30 ans de carrière et l'album
Vice-versa (2006), il retourne en Bretagne en 2009. Suite à cela sort Case
Départ, l'album du retour aux sources. En 2013, accompagné d'une multitude de
chanteurs et chanteuses de variété française, tels que Bénabar, Carmen et Serge
Lama, il monte sur scène pour reprendre plusieurs de ses anciens titres et sort
l'album Et nous voilà !
