Monstres de Catherine Mestoussis

Une première graine nait lors d’un stage avec Ève Bonfanti et Yves Hunstad. Comment prendre la parole par rapport à sa propre expérience de vie ? Après avoir expérimenté l’écriture par le jeu et le plateau aux côtés de grand·es metteur·ses en scène, Catherine Mestoussis crée un récit à partir de bribes de sa propre histoire. Elle peint avec humour, tendresse et poésie les personnes qui l’entourent et offre, avec cette première étape de travail, un récit tragi-comique, voire clownesque.

C’est l’histoire d’une petite fille de 6 ans qui s’impose face à un père tyrannique. C’est l’histoire d’une enfant qui veut faire du théâtre. C’est l’histoire d’une actrice qui s’impose avec son talent alors qu’elle ne correspond pas au modèle d’actrice de l’époque. C’est l’histoire d’une femme de 60 ans qui met en lumière les femmes de sa génération. C’est l’histoire d’un point de vue sur le patriarcat, le rapport aux femmes et à l’éducation. C’est une histoire individuelle qui se fait collective.

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Gebruikmakend van autofictie kaart Catherine Mestoussis onderwerpen aan die haar nauw aan het hart liggen: de macht en het geweld van een vader ten overstaan van een kind, het lijden en de eenzaamheid van die vader en van dat kind, de tederheid, de aandacht van een moeder.

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Using an autobiographical narrative, Catherine Mestoussis tackles issues dear to her heart: the power and violence of a father over his child, the suffering and loneliness of father and child, and the affection and concern of a mother.