********** English **********
European decolonial day.
Women born during the Belgian Colony dance, sing and question decolonisation.
A performance with exchange moments with the audience.
********** Français **********
Journée Européenne de la décolonisation.
Des femmes nées au Congo belge, dansent, chantent, disent et questionnent la
décolonisation.
********** Nederlands **********
Europese dag van de dekolonisatie.
Vrouwen geboren in Belgisch Congo, zingen, dansen, dragen voor en bevragen de
dekolonisatie.
Swan Lake
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Le 04/05/2024
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Infos & Contactshttps://www.forest-national.be/het-zwanenmeer-2024-2fd20018
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Événements suggérés
Un monde où tout est gris, l’absence d’envies, l’absence de vie. On se parle
sans vouloir se parler, d’ailleurs peut-on jamais se comprendre? On se regarde
alors qu’on voudrait être seul·e, personne ne veut personne, personne ne semble
être personne. Rien d’autre à faire que de continuer à fonctionner, comme un
automate… Il y a pourtant quelques étincelles qui brillent de-ci de-là, quelques
éclats fugaces, des cris du cœur qui se font entendre et annoncent doucement un
vent de rébellion. Ne serait-il pas temps d’allumer un grand feu?
Avec Personne(s), le Materia Prima Theater Project tente de raconter une
histoire, de faire raisonner une sensation, celle que nous laisse parfois
l’atmosphère, morne, oppressante et violente de l’époque dans laquelle nous
vivons ; et de ce que nous voudrions faire de cette atmosphère…
Dans son troisième spectacle, le Materia Prima Theater Project reste fidèle à
ses thèmes favoris : la folie ordinaire, l’absurdité de l’existence et la
difficulté de la relation humaine, tout en injectant à sa création une bonne
dose d’optimisme ! Créé avec une vingtaine d’amateurs et amatrices, Personne(s)
est encore une étrangeté du cru de Materia Prima, où se mêlent danse, théâtre,
textes et masques dans un collage, fou, absurde et poétique.
Le Kunstenfestivaldesarts est un festival international dédié aux arts du
spectacle : théâtre, danse, performance. Il s’ouvre aussi au cinéma et aux arts
plastiques pour réunir toutes les disciplines traversées par la notion du
vivant. Le festival présente des formes hybrides et non conventionnelles et
propose une remise en question constante : que signifie aujourd’hui créer du
live sur scène ? Qui est représenté ? Et qui regarde ou fait l’expérience de ce
moment ?
Résolument urbain, le festival s’ancre dans un réseau de communautés complexe et
diversifié. En s’impliquant auprès des habitants de la ville, il invite à
repenser la géographie parfois stigmatisante de la capitale belge et européenne.
Il travaille à plus de porosité entre les segmentations territoriales,
linguistiques et culturelles. Il encourage le débat et les discussions de fond.
En cours de programmation. A suivre…
********** English **********
Aromas waft over from a steamy simmering soup, a knife blade hisses through
spring onions, mushrooms sizzle on a scorching fire. In Haribo Kimchi, we find
ourselves in a pojangmacha, a typical late-night snack bar seen on the streets
of South Korea. There, we meet several lost souls: a YouTuber, an eel, a toad
and a rice cooker. They take us on a culinary journey, exploring food culture as
a language that reveals the structure of society. In a series of poignant
absurdist anecdotes, they recount the diaspora of Kimchi culture, cannibalism
during the great famine, the sour pain of unadulterated racism and the deep
umami taste of home. Following the success of his Hamartia Trilogy (2021), which
delved into the far-reaching imperialism in East Asia, South Korean theatre
maker and composer Jaha Koo returns to Kunstenfestivaldesarts with a new
creation. His patented hybrid style combines music, innovative video and robotic
performers to craft a reflection on cultural assimilation with all its conflicts
and paradoxes. In an exceptional performance that plays with all the senses, Koo
forever alters our perception of food.
********** Français **********
Une soupe fumante qui mijote répand ses arômes, une lame de couteau siffle en
tranchant un oignon, des champignons rissolent à grand feu. Haribo Kimchi nous
transporte dans un pojangmacha, un snack-bar typique des rues de Corée du Sud
qui ouvre tard le soir. On y rencontre plusieurs âmes perdues – un youtubeur,
une anguille, un crapaud et un cuiseur à riz – qui nous emmènent dans un voyage
culinaire : une exploration de la culture alimentaire, vue comme un langage
révélateur de la structure de la société. À travers une série d’anecdotes
absurdes et émouvantes, iels nous parlent de la diaspora du Kimchi, du
cannibalisme qui a sévi pendant la grande famine, de la douleur amère du racisme
ou encore du profond goût d’umami qu’a la maison. Après le succès de sa trilogie
Hamartia (2021), qui traitait de l’impérialisme et de l’influence occidentale en
Asie de l’Est, le metteur en scène et compositeur sud-coréen Jaha Koo revient au
Kunstenfestivaldesarts pour cette nouvelle création. Avec un style hybride très
particulier qui combine musique, vidéos innovantes et robots performeurs, Koo
engage une réflexion sur l’assimilation culturelle dans tous ses conflits et
paradoxes. Une performance exceptionnelle qui joue avec tous nos sens, après
laquelle vous ne percevrez plus la nourriture de la même façon.
********** Nederlands **********
Aroma’s stijgen op uit een dampende soep, lente-uitjes worden versnipperd op een
kapblok, paddenstoelen sissen op een schroeiend vuur. Met Haribo Kimchi bevinden
we ons in een pojangmacha, een late-night snackbar typerend voor het straatbeeld
van Zuid-Korea. We ontmoeten er verschillende verdwaalde zielen: een Youtuber,
een paling, een pad en een rijstkoker. Ze nemen ons mee op een culinaire reis,
waarin we voedselcultuur verkennen als een taal die de structuur van een
samenleving blootlegt. Via enkele absurde en treffende anekdotes hebben ze het
over de diaspora van de Kimchicultuur, kannibalisme tijdens de grote
hongersnood, de bijtende pijn van onvervalst racisme en de intense umami-smaak
van thuis. De Zuid-Koreaanse theatermaker en componist Jaha Koo komt – na het
succes van zijn Hamartia Trilogy (2021) die het verregaande imperialisme in
Oost-Azië onder de loep nam – terug naar Kunstenfestivaldesarts met een nieuwe
creatie. In zijn typische hybride stijl, met een combinatie van muziek, video en
robotperformers, reflecteert Koo over culturele assimilatie met al haar
conflicten en paradoxen. Een bijzondere performance die met alle zintuigen
speelt en onze perceptie van eten voorgoed verandert.
Un monde où tout est gris, l’absence d’envies, l’absence de vie. On se parle
sans vouloir se parler, d’ailleurs peut-on jamais se comprendre? On se regarde
alors qu’on voudrait être seul·e, personne ne veut personne, personne ne semble
être personne. Rien d’autre à faire que de continuer à fonctionner, comme un
automate… Il y a pourtant quelques étincelles qui brillent de-ci de-là, quelques
éclats fugaces, des cris du cœur qui se font entendre et annoncent doucement un
vent de rébellion. Ne serait-il pas temps d’allumer un grand feu?
Avec Personne(s), le Materia Prima Theater Project tente de raconter une
histoire, de faire raisonner une sensation, celle que nous laisse parfois
l’atmosphère, morne, oppressante et violente de l’époque dans laquelle nous
vivons ; et de ce que nous voudrions faire de cette atmosphère…
Dans son troisième spectacle, le Materia Prima Theater Project reste fidèle à
ses thèmes favoris : la folie ordinaire, l’absurdité de l’existence et la
difficulté de la relation humaine, tout en injectant à sa création une bonne
dose d’optimisme ! Créé avec une vingtaine d’amateurs et amatrices, Personne(s)
est encore une étrangeté du cru de Materia Prima, où se mêlent danse, théâtre,
textes et masques dans un collage, fou, absurde et poétique.
********** English **********
In a warehouse, three employees approach a possibly pointless but visibly
difficult team-building assignment. As the group struggles to work together,
differences between the participants soon come to a head. Their physical limits,
ability to cooperate and sense of responsibility will all be tested. Civility
slips, bad behaviour escalates and reality distorts. Who’s in and who’s out? Who
will be the scapegoat? Back to Back Theatre is a company of self-identifying
disabled people whose The Shadow Whose Prey the Hunter Becomes was a revelation
during the 2022 festival edition. This year, inspired by team-building and
Australian migration policy, they return with a theatrical metaphor for
inclusion and exclusion. The soundtrack features collected field recordings of
“bad things” and the set design demands physical participation from the actors
to reach its full manifestation. In a world where self-righteous, indignant
voices often drown out the most disenfranchised and vulnerable, this
unconventional performance is not so different from reality. Using powerful
imagination and plenty of humour, Back to Back Theatre holds up a mirror so we
can all take a good long look. Welcome to this workplace at the end of
civilisation!
********** Français **********
Dans un hangar, trois employé·es s’attèlent à un exercice de team building sans
doute inutile et visiblement compliqué. Alors qu’iels tentent péniblement de
coopérer, les tensions entre les participant·es s’exacerbent. Les limites
corporelles, la capacité à coopérer et le sens des responsabilités de chacun·e
sont mis à l’épreuve. Finie la politesse, les écarts de conduite se multiplient.
Qui reste, qui faut-il éliminer ? Qui sera le bouc émissaire ? Back to Back
Theatre, une compagnie dont certain·es membres s’identifient comme personnes
porteur·euses de handicap, fut une des révélations du festival en 2022 avec The
Shadow Whose Prey the Hunter Becomes. S’inspirant cette fois du contexte d’un
team building qui s’entrelace avec des réflexions sur la politique migratoire
australienne, cette nouvelle création nous propose une métaphore sur l’inclusion
et l'exclusion. La bande-son nous accompagne dans toutes sortes de « mauvaises
choses », alors que la scénographie, elle, ne se révèle pleinement qu’avec la
participation des comédien·nes. Dans un monde où des voix cyniques semblent trop
souvent vouloir étouffer celles des plus vulnérables, Back to Back Theatre nous
tend un miroir dans une performance pleine d'humour et une imagination
prolifique. Bienvenue sur ce lieu de travail de la fin de la civilisation !
********** Nederlands **********
In een onbestemd magazijn proberen drie werknemers een onduidelijke maar
zichtbaar moeilijke teambuildingsopdracht tot een goed eind te brengen. Terwijl
ze verwoede pogingen ondernemen om samen te werken, komen de verschillen tussen
de deelnemers al snel op scherp te staan. De grenzen van het eigen lichaam en
van ieders verantwoordelijkheidszin worden zwaar op de proef gesteld. Fatsoen
schiet erbij in en wangedrag escaleert. Who’s in & who’s out? En wie krijgt
finaal de schuld? Back to Back Theatre – een gezelschap van spelers met een
handicap – was tijdens festivaleditie 2022 een revelatie met The Shadow Whose
Prey the Hunter Becomes. Dit jaar verwelkomen we hen opnieuw met deze theatrale
metafoor rond inclusie en exclusie, geïnspireerd door teambuildings en het
Australische migratiebeleid. De soundtrack laat verzamelde field recordings van
allerhande “bad things” horen en het decorontwerp vraagt letterlijk een fysieke
inspanning van de acteurs. In een wereld waarin zelfgenoegzame stemmen de meest
kwetsbaren vaak lijken te verstikken, verschilt deze onconventionele
voorstelling niet zo hard van de werkelijkheid. Met een sterke
verbeeldingskracht en veel humor houdt Back to Back ons een spiegel voor. Welkom
op deze werkplek aan het einde van de beschaving!
********** English **********
The works of Back to Back Theatre, an Australian company, question politics,
ethics and philosophy. Its members are people with various disabilities.
Multiple Bad Things is about a small group of people who find themselves alone
in a vast, unknown void. They are looking for a refuge, a safe haven away from
modern life, from war, from the climate emergency … This sculptural shelter,
both functional and imagined, will be built throughout the performance.
Struggling to live together in difficult conditions, the characters are exposed
to questions of inclusion, identity and intersectionality.
An original, unconventional show that erases our mental and physical boundaries
through a powerful act of the imagination.
Première
Corealisation Kunstenfestivaldesarts, Théâtre National Wallonie-Bruxelles
********** Français **********
Les œuvres de Back to Back Theatre, compagnie théâtrale australienne composée de
personnes porteuses de handicaps divers, questionnent la politique, l’éthique et
la philosophie.
Multiple Bad Things met en scène un petit groupe de gens qui se retrouvent seuls
dans un vide immense et inconnu. I·Els cherchent un refuge, une sécurité hors de
la vie moderne, de la guerre, de l’urgence climatique. Cet abri, sculptural, à
la fois utilitaire et fantasmé, sera construit progressivement tout au long de
la représentation. S’efforçant de vivre ensemble dans des conditions difficiles,
les personnages s’exposent à des questions d’inclusion, d’identité et
d’intersectionnalité.
Un spectacle original, non conventionnel, qui gomme, par un imaginaire puissant,
nos frontières mentales et physiques.
Première
Coréalisation Kunstenfestivaldesarts, Théâtre National Wallonie-Bruxelles
********** Nederlands **********
De werken van het Back to Back Theatre, een Australisch theatergezelschap van
mensen met uiteenlopende handicaps, stellen politiek, ethiek en filosofie ter
discussie.
Multiple Bad Things gaat over een kleine groep mensen die alleen staan in een
grote, onbekende leegte. Ze zijn op zoek naar een schuilplaats, een veilige plek
weg van het moderne leven, de oorlog, de klimatologische noodsituatie. Dit
schuiloord is plastisch, tegelijkertijd utilitair en fantasievol, en wordt in de
loop van de voorstelling gaandeweg opgebouwd. In hun worsteling om samen te
leven in moeilijke omstandigheden, stellen de personages zich bloot aan vragen
over inclusie, identiteit en intersectionaliteit.
Een originele, onconventionele voorstelling die met een sterke
verbeeldingskracht onze mentale en fysieke grenzen uitwist.
Première
Corealisatie Kunstenfestivaldesarts, Théâtre National Wallonie-Bruxelles
Ça y est, la peinture est terminée !
Jan a travaillé longtemps.
Des jours. Des semaines. Des mois.
Jan a travaillé précisément. Méticuleusement. Dans les moindres détails.
Il a cherché les meilleures couleurs, la plus belle composition.
Et aujourd'hui, le nouveau chef-d’œuvre est enfin terminé…
Prêt à être admiré par tous. Tadam!
Lagneau de Jan !
...
Mais que se passe-t-il?
Il y a un trou dans le tableau !
LAGNEAU A DISPARU!
Avec liberté et espièglerie, Audrey Dero et Deborah Marchal s’emparent d’un chef
d’œuvre et nous emportent dans une bulle de poésie visuelle, dans un suspense
pictural, dans l’univers de Van Eyck… et celui de Sarah Yu Zeebroek.
********** Français **********
Dany nait aux abords du lac Saint-Jean au Canada, dans un milieu rural et isolé.
Gurshad voit le jour dans la République islamique d’Iran où il passe les douze
premières années de sa vie. L’art les a réunis, alors que tout, à commencer par
leurs origines, était prédestiné à les éloigner. Qu’est-ce qui prépare à devenir
artiste dans un contexte où rien ne s’y prête ?
Le spectacle convoque les personnes-clés et les moments-pivots qui les ont fait
devenir ceux qu’ils sont aujourd’hui. À partir d’une liste de personnes –
famille, premières amours, ami·es, voire ennemi·es – et de lieux qui ont marqué
les ébats et les combats de leur jeunesse, Dany et Gurshad se donnent pour
mission de remonter le fleuve de la vie de l’autre à contre-courant, afin de
réaliser un portrait inédit l’un de l’autre.
Rassemblés par des visions du monde proches, Dany et Gurshad sont parcourus par
des obsessions communes comme l’autofiction et le récit intime inextricablement
lié à la grande histoire, l’importance accordée aux voix marginales ou encore
l’identité. Pour ce projet, ils s’entourent tous les deux de leurs
collaborateur·rices historiques pour une mise en commun de leurs savoir-faire.
Rencontrer l’autre sur un plan plus intime est un puissant moteur de création.
Dany et Gurshad s’offrent mutuellement les clés de leurs archives personnelles.
En parlant de l’autre, on finit inévitablement par parler de soi, mais aussi et
surtout des autres. Par-delà les océans, les récits intimes et politiques se
lient et trouvent un écho universel.
En co-présentation avec le Kunstenfestivaldesarts.
********** Nederlands **********
"Sur tes traces" is een duo-portret van twee kunstenaars, Gurshad Shaheman
en Dany Boudreault. Met deze kruising tussen reisdagboek en identiteitsstudie
geeft
de voorstelling een ongecensureerde inkijk in hun intieme wereld en brengt een
verhaal dat zich afspeelt in drie continenten.
********** English **********
"Sur tes traces" is a twin portrait of two artists, Gurshad Shaheman and Dany
Boudreault. With this cross between a travel diary and a identify study, the
performance grants an uncensored insight into their intimate world and presents
a story set across three continents.
Le dragon a entre treize et dix-huit ans. Il ressemble aux enfants normaux. Il
est comme tout le monde mais tout le monde a décidé qu’il était différent. Il
croit qu’il est seul au monde parce qu’on ne lui a pas dit qu’il y avait sur
terre d’autres dragons. En réalité, ils sont légion.
Horizon+, hôpital psychiatrique pour adolescents. Un centre bien caché du monde
normal. C’est là qu’atterrit, sur décision de justice, un jeune garçon en
colère. Il a 15 ans. L’âge où la vie commence.
Hospitalisée, elle aussi, Colette veut mourir. Peu importe. Il va la sauver. Et
elle le sauvera aussi.
Mais souvent, écrivait Steinbeck dans Des Souris et des Hommes, les plans les
mieux conçus ne se réalisent pas…
Les dragons est écrit à partir de vraies et belles rencontres. Jérôme Colin -
animateur à la RTBF et auteur du Champ de Bataille repris en début de saison - y
parle du surgissement de l’amour dans nos vies. Et dresse le portrait d’une
jeunesse exclue, mais qui sait rester tendre et solidaire à l’égard d’elle-même.
Penche-toi sur ton passé. Répare ce que tu peux réparer. Et tâche de profiter de
ce qui te reste. (Philip Roth)