Erwan Roussel :

Description

Rencontre avec l’artiste Erwan Roussel suite à sa résidence à L’Appât et lancement de son nouveau livre “Le prince et la lande”, entièrement imprimé en sérigraphie.

Vernissage jeudi 8 décembre de 17h à 20h en présence de l’artiste.
Exposition éclair dans l’espace cave du Sterput du 8 au 18 décembre 2022.

LE PRINCE ET LA LANDE
Inspiré des romans Salammbô, de Flaubert, et Le Chevalier Inexistant, de Calvino, ce livre est une fable sur une bataille qui n’aura pas lieu. Le temps et l’espace de l’histoire sont ceux d’un conte, imaginaires, bien que l’on puisse déceler des éléments de références dans l’image comme dans le texte. Un territoire désertique à la flore typique du Proche Orient, une guerre sainte comme au temps des Croisades, des armes et armures qui mêlent des influences nord africaines et italiennes… Les illustrations sont, elles, inspirées des miniatures ottomanes ainsi que des peintures de la pré-Renaissance italienne (Giotto). Le Prince et la Lande est un récit sur la désobéissance à une autorité absurde et déconnectée des réalités de ses subordonnés. C’est également un conte écologique où le paysage devient un protagoniste prégnant en réagissant subtilement à sa dégradation par l’humain. Avec un vocabulaire et un style médiévaliste, Le Prince et la Lande propose une légende aux enjeux tout à faits contemporains.

ERWAN ROUSSEL
Diplomé d’une licence en archéologie puis d’un DNSEP, Erwan Roussel oriente son travail d’illustration vers l’auto-édition et le fanzinat. Inspiré autant par les formes d’art antiques que par le dessin contemporain, il explore dans ses illustrations des corps fantastiques, des sensualités queer, des assemblées sorcières. Ses dessins oscillent entre érotisme, historiettes et modes d’emploi pour rituels magiques. Passionné de risographie, de sérigraphie et de gravure, il s’attèle à utiliser les contraintes qu’imposent ces techniques comme des protocoles pour construire ses dessins.

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Événements suggérés

LaVallée, lieu emblématique de la scène artistique bruxelloise, est fière d'annoncer le vernissage de l'exposition collective "Cracked Perspective, mettant en lumière le travail de quatre artistes résidents. L'exposition se tiendra du 12 au 28 avril 2024. Ammo est illustrateur et affichiste. Elzo, artiste numérique. Hell’O est un duo d'artistes peintres composé de Jérôme Meynen et Antoine Détaille. Studio Biskt, duo multidisciplinaire associant la céramiste Charlotte Gigan au designer industriel Martin Duchesne. Portés par leur amitié et leur passion commune, Charlotte, Martin, Ammo, Jérôme, Antoine et Elzo unissent leurs forces pour donner naissance à une exposition d'envergure. Une ode à l'art, à l’amitié révélant ainsi l'harmonie cachée entre leurs univers distincts. Le lien entre ces quatre artistes est d’avantage de l'ordre du concept, des influences : végétal, psychédélisme, motifs géométriques, .. se ressemblant surtout dans leur façon d'entreprendre et de vivre ce travail artistique. Chacun de ces artistes maîtrise parfaitement son moyen d'expression, offrant au public une diversité d'univers artistiques contemporains.Les visiteurs seront transportés à travers des transitions et des installations scénographiques innovantes, perturbant leur perception pour les plonger dans les univers uniques créés par chaque artiste. 
L’humanité, dans toute sa splendeur et sa complexité, est un chef-d’œuvre d’imperfections qui se tissent harmonieusement pour former une perfection singulière. C’est dans la nature même de l’Homme d’être imparfait, de porter en lui des fissures et des failles qui, loin d’être des défauts, sont les fils invisibles tissant la trame de sa grandeur. L’ambition de cette exposition est dans un premier temps de rendre hommage à des blessures qui ont tracées la vie de ces différents portraits, tout en faisant un parallèle avec le Kintsugi. Cet art japonais ancestral qui invite à réparer un objet cassé en soulignant ses cicatrices de poudre d’or, au lieu de les cacher. Réparé, consolidé, embelli, il porte fièrement ses blessures, et il devient. Paradoxalement d’autant plus précieux qu’il a été brisé… En fin de compte, c’est la fragilité de l’humanité qui la rend riche et éternellement fascinante. Les imperfections ne sont pas des obstacles à la perfection, mais plutôt les éléments qui la définissent. C’est dans la danse délicate entre lumière et ombre que l’Homme trouve sa véritable splendeur, créant un chef-d’œuvre toujours en évolution, toujours inachevé, mais infiniment inestimable. D’origine marocaine et kabyle, Hinde Kebbache est née et a grandi à Bruxelles. Petite, elle collectionnait de nombreux souvenirs : tickets de concerts, de métros, objets trouvés… qui lui rappelaient un moment précis. Cet attrait nostalgique de sa personnalité se traduit aujourd’hui à travers sa photographie ; cet art qui capture de manière immuable des instants uniques dans le temps.
********** English ********** As part of the international 'Slow Art Day' on the 13th of April, our guides take you and a group on a 'Slow Art Tour' through the exhibition 'Histoire de ne pas rire. Surrealism in Belgium'. 28.63 seconds - that's how long on average we view an artwork. Bozar invites you to take a slower, more intense and more conscious look at some of the works in the exhibition and get lost in them. Through exercises in mindfulness, we invite you to take your time, awaken all your senses and share your experiences with others. ********** Français ********** Dans le cadre de la journée internationale 'Slow Art Day' le 13 avril 2024, nos guides vous emmènent en groupe à la découverte de l’exposition 'Histoire de ne pas rire. Le Surréalisme en Belgique', mais pas comme d’habitude : les « Slow Art Tours » vous proposent de profiter de l’art au ralenti. Nous passons en moyenne 28,63 secondes devant une œuvre d’art. Bozar vous invite donc à changer la donne en prenant le temps de plonger plus intensément au cœur de quelques œuvres. Grâce à des exercices de pleine conscience, vous éveillez tous vos sens et partagez votre expérience avec ceux qui vous entourent.    ********** Nederlands ********** In het kader van de internationale 'Slow Art Day' op 13 april 2024 nemen onze gidsen jou in groep mee op een ‘Slow Art Tour’ door de tentoonstelling 'Histoire de ne pas rire. Het surrealisme in België'. 28,63 seconden – zo lang blijven we gemiddeld voor een kunstwerk staan. Bozar nodigt je uit om op een trage, intense en meer bewuste manier naar enkele werken uit de expo te kijken en erin te verdwalen. Via oefeningen in mindfulness neem je je tijd, spreek je al je zintuigen aan en deel je jouw ervaringen met anderen.
The Royal Museums of Fine Arts of Belgium are inaugurating an extraordinary international touring exhibition conceived in close collaboration with the Centre Pompidou (Paris). From Giorgio De Chirico to Jackson Pollock, Salvador Dalí, Joan Miró, Meret Oppenheim, Dora Maar, René Magritte…, explore the poetry of the world's most famous surrealists through themes such as the dream, the labyrinth, metamorphosis, the unknown and the subconscious.
Le Silex s’expose à l’Atelier TiPi ! Nous vous donnons rendez-vous le 12 avril 2024 de 18h à 22h pour le vernissage de la prochaine exposition des artistes du Silex. Cette nouvelle exposition collective, visible du 12 au 27 avril, présentera une sélection d'œuvres récentes réalisées par nos membres au sein de nos ateliers créatifs. L’occasion de (re)découvrir la richesse et la diversité artistique des talents du Silex et de célébrer ensemble l’art brut et la créativité sous toutes ses formes.
"The Day the Sky Hung Low", Ella Littwitz’s second solo exhibition at Harlan Levey Projects, revisits the deserted geography around the Dead Sea, which has inspired her practice for nearly a decade. It is in this inhospitable setting that she finds extreme geography, geologic forces, and characteristics in the shifting landscape that inform her work as they lead her to reflections on the political, social, historical and cultural realities in the region. The centerpiece of the exhibition, a new video titled "Ontology of the Void", ponders the way millennia-long terrestrial processes are echoed in politics, addressing a geological timescale as a means to think about the intractable conflicts of the present. This metaphor is narrated as the viewer watches accumulating piles of potash, a material that has been extracted from the waters of the Dead Sea, while an ROV deposits an ingot of magnesium in the sea-bed. This metal ingot, made of minerals extracted from that same location, in being returned to the original source will soon dissolve again. Underlying this extractive frenzy, the Dead Sea itself is rapidly disappearing. The name of this terminal lake, which was once a metaphor for the impossibility of life to exist in such salinity, is rapidly becoming prophetic. The image of the artist rappelling down an 80-meter deep chimney-like cave in Mount Sodom was filmed with a 360-degree video camera, which gives the impression that she is floating in a time-and-space warp. As she descends, the narrator tells the tale (and possible geological future) of the biblical mountain of Sodom, “a symbol of society that sinned and was destined for destruction.” We learn that as the mountain grows throughout the ages, the future erosion will release Lot’s wife (an existing, almost abstract rock formation on the banks of the Dead Sea) from her eternal punishment. Apocryphally called Edith, Lot’s wife was turned into a pillar of salt as punishment for looking back to the destruction of Sodom and Gomorrah (Genesis 19). The two mirrored images that comprise the work "Edith" are made out of 3D scans of the actual salt pillar facing itself. One of the images is looking “backwards” The other, by looking the opposite way, must be looking “forwards”. One looks to a past of destruction, the other then looks at an uncertain future, but it remains to the viewers to decide which way each is looking – and what exactly would be the difference between the past and the future, between what one "Edith" and the other are contemplating. All other works in the exhibition present geological features that are also a metaphor to subjective sentiments and experiences. "Longing" is the bronze cast of a crack in the ground. The exact origin of the crack is irrelevant, as the title clearly reflects an emotional and social state of “cracking” rather than a geological one. Likewise, the work "Tears" presents three sculptural crystals that were taken from the bed of the Dead Sea. These are columns of salt that grow invisibly until they reach the water surface and the sun. When they are uprooted, and displaced, the salt that forms them starts slowly crying. These “tears”, when dripped onto the bronze base, will trigger another eternal process of oxidation, with the salt column itself ultimately disappearing. The most personal works in the exhibition are perhaps a series of photographs titled "The Day the Sky Hung Low". Through a complex process, Littwitz used a photographic camera sensitive only to light outside of the visible spectrum. In this way, the photographs of the sky record the unseen radiation. These images were produced in relation to a disease the artist contracted from exposure to radiation while undergoing radiation treatments that helped her body heal. The title recalls the sense of the sky falling on one’s head when confronted by life-threatening circumstances. The sky, of course, never actually falls at all. There is a dissonance between physical and emotional realities, disappointment when one doesn’t change with the other. Under each unique print is a time stamp. A bit like a doomsday clock, the numbers show the hours and minutes counting down to midnight, the end of the day the image was taken. All the works presented relate to movement and dynamism: elements that grow up from the sea bed, cracks that emerge, descending into darkness, staring up to the sky. With varying degrees of futility, all search for the invisible and ungraspable processes that take place inside the tiny microcosms of cells in our bodies, as well as in millennial geological processes. When unchecked and unseen, all of these long processes will end in a catastrophic collapse.
Le Silex s’expose à l’Atelier TiPi ! Venez découvrir les nouvelles œuvres des talents du Silex du 12 au 27 avril 2024, du mardi au samedi, de 11h à 17h à l’Atelier TiPi. L’occasion de s’émerveiller devant une sélection de pièces inédites fraîchement sorties de nos ateliers créatifs et de célébrer ensemble l’art brut et la créativité en amateur sous toutes ses formes.
********** English ********** This installation participates at the open doors weekends of Parcours d’Artistes Saint-Gilles 2024 Declarations is an ongoing artistic research project that looks into the poetic materiality of the CSS web-language. The project is initiated by graphic designer Doriane Timmermans, a member of the collective Open Source Publishing. CSS tells a browser, screen, phone, smartwatch - and devices from the past or yet to be imagined - how text flows, spaces are divided, hyperlinks are clicked, menus unfolded, and notification bubbled. It takes care of colors, mouvement, scrolling, animations and responsiveness. Every lines of the CSS language is called a ’declaration’. Doriane invited a group of artists, writers, amateurs, designers and hackers to came together for a week to inspect a shift in design practices emerging from the nature of the web: as it is made of text, designing become writing. Makers of the web are becoming both authors and architects, and websites become a work of articulations. Questions are asked such as who decide of the words we use to shape the web, and what does they induce on our uses of technology, in terms of power and accessibility. The group researched how the malleability of language is used to dialogue with a multitude of unknown canvases; how, similarly to the choice of words we decide to use to tell a story, designing with declarations, speak about our intentions, and encodes narrations into the things we make. The results of this worksession, the first of this research, are presented as an installation in Constant’s window. ********** Français ********** Cette installation participe aux week-ends portes ouvertes du Parcours d’Artistes Saint-Gilles 2024 Declarations est un projet de recherche artistique en cours de développement sur la matérialité poétique du langage web CSS. Le projet a initié par la graphiste Doriane Timmermans, membre du collectif Open Source Publishing. Le langage web indique au navigateur, à l’écran, au téléphone, à la smartwatch - et aux appareils du passé ou ceux à imaginer - comment le texte s’écoule, comment les espaces sont divisés, les liens hypertextes sont cliqués, les menus se déplient et les notifications affichées dans des bulles. Ce langage s’occupe des couleurs, du mouvement, du défilement, des réactions, des animations et de la réactivité. Chaque ligne du langage CSS s’appelle une ’déclaration’. Doriane a invité un groupe un groupe d’artistes, d’écrivain.e.s, d’amateur.e.s, de designers et de hackers, pour examiner ensemble un changement dans les pratiques de conception émergeant de la nature du web : comme il est fait de texte, le design devient écriture. Les créateur.trice.s du web deviennent à la fois des auteur.trice.s et des architectes, et les sites web deviennent des œuvres d’articulation. Cela pose la question de savoir qui décide de ces mots et ce qu’ils induisent sur nos usages de la technologie, cela questionne le pouvoir et l’accessibilité. Le groupe a étudié comment la malléabilité du langage est utilisée pour dialoguer avec une multitude de toiles inconnues ; comment, à l’instar du choix des mots que nous décidons d’utiliser pour raconter une histoire, la conception avec des déclarations parle de nos intentions et encode des narrations dans les objets que nous fabriquons. Les premiers résultats de cette recherche sont présentés dans cette installation dans la vitrine de Constant. ********** Nederlands ********** Deze installatie neemt deel aan de opendeur weekends van Parcours d’Artistes Sint-Gillis 2024 Declarations is een doorlopend artistiek onderzoeksproject die kijkt naar de poëtische materialiteit van de CSS webtaal. Het project is geïnitieerd door grafisch ontwerpster Doriane Timmermans, lid van het collectief Open Source Publishing. CSS vertelt een browser, scherm, telefoon, smartwatch - en apparaten uit het verleden of die nog bedacht moeten worden - hoe tekst stroomt, ruimtes worden verdeeld, hyperlinks worden aangeklikt, menu’s worden uitgevouwen en meldingen opborrelen. Het zorgt voor kleuren, beweging, scrollen, animaties en flexibiliteit. Elke regel in de CSS taal wordt een ’declaratie’ genoemd. Doriane nodigde een groep van kunstenaars en kunstenaressen, schrijvers en schrijfsters, amateurs, ontwerpers en ontwerpsters en hackers om samen te onderzoeken een verschuiving in ontwerppraktijken die voortkomen uit de aard van het web: omdat het uit tekst bestaat, wordt het schrijven ook het vormgeven. Makers van het web worden zowel auteurs als architecten, en websites worden een werk van articulaties. Vervolgens worden vragen gesteld zoals wie beslist over de woorden die we gebruiken om het web vorm te geven, en wat doen ze met ons gebruik van technologie? De groep onderzocht hoe de kneedbaarheid van taal wordt gebruikt om een dialoog aan te gaan met een veelheid aan onbekende doeken; hoe, vergelijkbaar met de keuze van woorden die we besluiten te gebruiken om een verhaal te vertellen, het ontwerpen met verklaringen iets zegt over onze bedoelingen en verhalen codeert in de dingen die we maken. De eerste resultaten van dit onderzoek worden getoond in een installatie in de vitrine van Constant.
********** English ********** A reality that has been exacerbated since the health crisis which aggravates mental health problems, leading to a significant increase in psychological disorders in this vulnerable population. They embody disbelonging, displacement, and the search for home on the margins of contemporary society. They also show the image of a resilient youth, who despite everything, tries to build themselves positively. Maria Baoli invites the public to question these trajectories punctuated by ruptures, evoking the universal desire for a space in which to evolve in security, without fear or anxieties. To what extent are bodies, houses, institutions reliable? By highlighting their stories, their challenges and their dreams, this photographic series aspires to give a voice to those who are often marginalized and to spark constructive dialogue around issues of identity and resilience, in the hope of creating a more inclusive and united world where everyone can find their place. ********** Français ********** Une réalité exacerbée depuis la crise sanitaire qui aggrave les problèmes de santé mentale, entraînant une augmentation significative des troubles psychiques chez cette population vulnérable. Ils incarnent la désappartenance, le déplacement, et la quête de foyer dans les marges de la société contemporaine. Ils montrent également l’image d’une jeunesse résiliente, qui malgré tout, essaye de se construire positivement. Maria Baoli invite le public à s’interroger sur ces trajectoires jalonnées de ruptures, évoquant le désir universel d’un espace où évoluer en sécurité, sans craintes ni angoisses. Dans quelle mesure les corps, les maisons, les institutions, sont-ils fiables? En mettant en lumière leurs histoires, leurs défis et leurs rêves, cette série photographique aspire à donner une voix à ceux qui sont souvent marginalisés et à susciter un dialogue constructif autour des questions d'identité et de résilience, dans l'espoir de créer un monde plus inclusif et solidaire où chacun peut trouver sa place. ********** Nederlands ********** Ze belichamen het niet erbij horen, ontheemding en de zoektocht naar een thuis aan de rand van de hedendaagse samenleving. Ze laten ook het beeld zien van een veerkrachtige jeugd, die ondanks alles zichzelf positief probeert op te bouwen. Opening op donderdag 11 april om 18 uur Rondleidingen op zaterdag en zondag van 14 tot 17 uur
Une soirée d’ouverture lancera le 12 avril la biennale saint-gilloise : après le vernissage de l’exposition « Marcel Broodthaers, la poésie et l’Art » prenant place à l’Hôtel de Ville de Saint-Gilles, le public sera invité à poursuivre les festivités au p-a-l-a-z-z-o, où se produira le duo performatif audiovisuel Vimure. Cette nocturne sera l’occasion de rencontrer les artistes dans leur atelier et de découvrir les expositions. Véritable pierre angulaire de l’événement, les ateliers – une centaine au total – seront encore ouverts au public durant les deux week-ends qui suivront. En parallèle, plusieurs expositions sur la thématique « Ce-qui-nous-lie » seront accessibles dans les lieux partenaires du Parcours. Parmi ceux-ci, on retrouve par exemple la Maison du Peuple, Pianofabriek, le Centre culturel Jacques Franck, la Maison Hannon ou encore le Musée Horta. Chaque pôle abordera à sa manière ce qui fait le lien entre artistes, créateurs et, plus largement, citoyens et êtres humains. Avec le projet « D’ici et d’ailleurs. From Here to Eslewhere », la curatrice a choisi le centre communautaire Pianofabriek pour mettre en valeur une série d’artistes d’origines étrangères ancrés dans la scène artistique contemporaine belge : Sabrina Montiel-Soto, Anna Safiatou Touré et Mostafa Saidi Rahmouni, tous habitant, travaillant à Bruxelles et représentant des communautés fortes dans la commune saint-gilloise. À l’Hôtel de Ville ou au Centre culturel Jacques Franck lors d’une projection de ses films, c’est Marcel Broodthaers qui sera mis à l’honneur. En effet, 2024 marque le centenaire de cet artiste de renommée internationale. Outre les expositions dans les lieux précités, l’inauguration d’une plaque commémorative sur la Place Marcel Broodthaers sera organisée. La Maison du Peuple, de son côté, accueillera une exposition de type « artiviste », avec une dimension politique en phase avec les questionnements de notre époque, qui présentera des œuvres d’Angel Vergara, Priscilla Beccari, Sandrine Morgante, Pascal Bernier, Joanie Lemercier, Karine Marenne et Léa Mayer. Divers interstices seront aussi exploités cette année : des performances ou des installations s’introduiront dans les lieux de passage de la commune comme à la vitrine 76,4 rue de Bosnie que l’artiste François Patoue investira. Enfin, le programme du Parcours est complété par la Nuit des Galeries, qui aura lieu le mercredi 17 avril dans une quinzaine de galeries et lieux hybrides saint-gillois (comme l’Espace photographique Contretype, les galeries Odradek Résidence, Chez Olivia, Stream Art ou encore Le Salon d’Art…). Soirée d’ouverture et nocturne des ateliers : 12.04.2024 - 18h à minuit 1er week-end : 13 & 14.04.2024 - 14h à 19h 2ème week-end : 20 & 21.04.2024 - 14h à 19h Nuit des Galeries : 17.04.2024 - 18h à 21h