Hanne Lydia Opøien Figenschou - Twisted

Description

 L'exposition présente ses récents dessins sur papier noir de différentes tailles, tous méticuleusement réalisés à l'aide de crayons de couleur. Chaque dessin représente un objet contemporain inanimé fonctionnant comme un système signifiant changeant, ainsi que l’expression de l’intérêt récurrent de Figenschou pour le public par rapport à l'intime. Dans "Twisted", elle se concentre sur les thèmes de l'identité, du tourisme et de la vie pandémique en les retournant. 


Information sur la date

Du 05/11/2023 au 23/12/2023

Billets

Info:

Gratuit

Organisateur

Vous organisez cet événement ?

Contactez-nous si vous souhaitez mettre à jour les informations et autres.

Nous contacter

1 Photo

Événements suggérés

Au-delà de leurs apparentes différences, il y a forcément une cohérence entre les peintures d’objets que sont les Vies silencieuses et les arbres, peints ou dessinés, puisque les trois séries sont issues de la main d’Alexandre Hollan. Les arbres dessinés proposent une modulation libre des gris, ceux qui sont peints une vibration éclatante des couleurs, alors que dans les vies silencieuses celles-ci sont juxtaposées, par teintes et par couches, pour aboutir à une forme de sérénité et de calme apparents vibrant de l’intérieur, au lieu que les arbres les exposent davantage, couleurs, matières et gestes. À supposer que les Vies silencieuses soient plus introspectives – ce qui est une interprétation – les arbres portent aussi un langage en attente. Les uns et les autres parlent, différemment, et tous, en nous regardant les regarder, nous parlent. Peints ou dessinés, la succession des arbres, par exemple, révèle à la fois la différence, la spécificité de chacun, mais aussi l’approche que chaque rencontre suscite chez l’artiste, qu’il s’agisse d’esquisses, de contours, de vides ou de remplis : dans sa forme et son espace, chacun de ces arbres se distingue et non se répète. Puisque aucune représentation ne peut englober un tout ni être définitive, chacune figure une tentative, un inachèvement, qui ouvre sur un autre. On pourrait faire le pari que c’est autant de visages d’Alexandre Hollan qu’ils dessinent – et je fais aussi celui que dans ce qui n’est pas un jeu de variations mais une tentative d’équilibre sans cesse recommencée, chacun d’entre nous, à la manière d’un labyrinthe, peut y trouver son chemin, et, d’une certaine manière, s’y retrouver voire s’y reconnaître. Que vous préfériez l’une ou l’autre de ces œuvres, ou plusieurs, arbre vif de couleur ou de fusain, vie silencieuse, je vous invite donc à vous demander en quoi elle vous ressemble et ce que vous y découvrez de vous. Ludovic Degroote
Spectra Ex Machine / RELEASE PARTY Samedi 18 mai 2024 – 17h-19h Réservation obligatoire par mail à : gauthier@subrosa.net À l’occasion de la sortie du nouveau volume de son anthologie sonore des phénomènes occultes, l'auteur et réalisateur radio Philippe Baudouin vient présenter son projet Spectra Ex Machina (Sub Rosa), lors d'une soirée exceptionnelle. Le second volume de cette anthologie sonore explore les liens entre musique et médiumnité, art vocal et sorcellerie : Aleister Crowley, Uri Geller, Rosemary Brown ou bien encore Elvis Presley font ainsi résonner leur voix de l'au-delà. Au programme de cette soirée : séance d'écoute de quelques extraits du disque et discussion avec Philippe Baudouin, Stéphanie Peel et Christian Chelman sur l'histoire du spiritisme et ses croisements inattendus avec la question musicale. À cette occasion, les deux premiers volumes de Spectra Ex Machina seront proposés à la vente. Philippe Baudouin est réalisateur radio et maître de conférences associé à l’Université Paris-Saclay. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages et articles sur l’histoire de l’occultisme dont Apparitions : Les Archives de la France hantée (Hoëbeke, 2021) et Surnaturelles : une histoire visuelle des femmes médiums (Pyramyd, 2021). Depuis 2019, il poursuit en collaboration avec le label Sub Rosa le projet Spectra Ex Machina, consacré aux archives sonores du paranormal. Stéphanie Peel est chercheuse indépendante et doctorante à l’Université libre de Bruxelles. Son compte Instagram « Les Occultées » est consacré à l’histoire des femmes médiums. Christian Chelman est illusionniste et collectionneur. Il est également le fondateur et l’actuel conservateur du Surnatéum, Muséum d’Histoire Surnaturelle de Bruxelles.
Au-delà de leurs apparentes différences, il y a forcément une cohérence entre les peintures d’objets que sont les Vies silencieuses et les arbres, peints ou dessinés, puisque les trois séries sont issues de la main d’Alexandre Hollan. Les arbres dessinés proposent une modulation libre des gris, ceux qui sont peints une vibration éclatante des couleurs, alors que dans les vies silencieuses celles-ci sont juxtaposées, par teintes et par couches, pour aboutir à une forme de sérénité et de calme apparents vibrant de l’intérieur, au lieu que les arbres les exposent davantage, couleurs, matières et gestes. À supposer que les Vies silencieuses soient plus introspectives – ce qui est une interprétation – les arbres portent aussi un langage en attente. Les uns et les autres parlent, différemment, et tous, en nous regardant les regarder, nous parlent. Peints ou dessinés, la succession des arbres, par exemple, révèle à la fois la différence, la spécificité de chacun, mais aussi l’approche que chaque rencontre suscite chez l’artiste, qu’il s’agisse d’esquisses, de contours, de vides ou de remplis : dans sa forme et son espace, chacun de ces arbres se distingue et non se répète. Puisque aucune représentation ne peut englober un tout ni être définitive, chacune figure une tentative, un inachèvement, qui ouvre sur un autre. On pourrait faire le pari que c’est autant de visages d’Alexandre Hollan qu’ils dessinent – et je fais aussi celui que dans ce qui n’est pas un jeu de variations mais une tentative d’équilibre sans cesse recommencée, chacun d’entre nous, à la manière d’un labyrinthe, peut y trouver son chemin, et, d’une certaine manière, s’y retrouver voire s’y reconnaître. Que vous préfériez l’une ou l’autre de ces œuvres, ou plusieurs, arbre vif de couleur ou de fusain, vie silencieuse, je vous invite donc à vous demander en quoi elle vous ressemble et ce que vous y découvrez de vous. Ludovic Degroote
********** English ********** As the daughter of the child who was left in the home, Greene traces her family story along the matrilinear line, and the resulting film enters into the gaps in memory and record. Máthair offers a fragmented and elliptical account of a search for knowledge in the face of institutional oppression and obfuscation; the film resists linear narrative and documentary modes, offering us an intense and revelatory encounter with a shared family trauma. Scant records and redacted documents describe the negation and erasure of those who passed through the church’s homes for unmarried mothers. The sensory lives of these ungraspable women are embodied in choreographed phrases performed by four dancers, whose costumed movements both gesture towards and subvert the constrictive clothing regulations of Catholic institutions and the forced female labour in the church’s laundries. Glimpses of this performance are threaded between a chaotic collage of archival material and present-day online chat rooms; the only respite is found in the holding space of the landscape and the bodies of water between England and Ireland. The silences of the archive are countered by a dissonant sound score, a pulsing polyphonic composition dense with complex sensory impressions, and a chorus of unvoiced voices compelling us to stay with the problem.     Keira Greene is an artist working across film, photography, performance and text. Her work is preoccupied with the social and organic life and landscape of specific environments. Her work is produced through a collaborative and conversational practice of looking, writing and forming enduring relationships. Recent works are concerned with ideas of the body and the experience of emotion, in dialogue with an embodied filmmaking practice. http://keiragreene.com/ ********** Français ********** En 1954, une femme Irlandaise se rend en Angleterre pour donner naissance à un enfant illégitime. En 2024, sa petite-fille – la réalisatrice – retrace son parcours en reconstituant les fragments de son histoire. Máthair (Mère) s'appuie sur un réseau complexe d'informations obfusquées, provenant d'agences administratives d'adoption, des dossiers d'un foyer catholique pour mères et bébés et de conversations en ligne entre des inconnu·e·s suivant les mêmes traces d'archives. Máthair interroge les institutions religieuses, le concept de maternité et le sentiment d'appartenance à un lieu.   Keira Greene est une artiste qui travaille à la frontière du film, de la photographie, de la performance et du texte. Son travail se concentre sur la vie sociale et organique au sein de paysages spécifiques. Son travail est produit par une pratique collaborative et conversationnelle du regard, de l'écriture et par la formation de relations durables. Ses œuvres récentes s'intéressent aux corps et à l'émotion, en dialogue avec une pratique cinématographique incarnée. http://keiragreene.com/ ********** Nederlands ********** In 1954 reisde een Ierse vrouw naar Engeland om te bevallen van een buitenechtelijk kind. In 2024 volgt haar kleindochter, de filmmaker, haar reis door fragmenten van haar verhaal bij elkaar te zoeken. Máthair (Mother) is gebaseerd op een complex web van verdoezelde informatie van adoptiebureaus, verslagen van een katholiek tehuis voor moeders en baby's, en chatgesprekken tussen vreemden die hetzelfde archiefspoor volgen. Máthair bevraagt de instellingen van religie, noties van moederschap en een gevoel van plaats.   Keira Greene is een kunstenaar die werkt met film, fotografie, performance en tekst. Haar werk houdt zich bezig met het sociale en organische leven en landschap van specifieke omgevingen. Haar werk wordt gemaakt door middel van een collaboratieve en conversationele praktijk van kijken, schrijven en het vormen van duurzame relaties. Recente werken houden zich bezig met het lichaam en de ervaring van emotie, in dialoog met een belichaamde filmpraktijk. http://keiragreene.com/
********** Français ********** Stéphan Aelterman peint depuis une cinquantaine d’années. Par ses études d’architecture intérieure, le dessin et l’aquarelle se sont imposés dans ses travaux artistiques. Curieux et passionné de bateaux et du monde maritime, il a reçu, en 2018 le titre de ‘’ Peintre Officiel de la Marine Belge ‘’ Stéphan vous invite à partager cette découverte. ********** Nederlands ********** Stéphan Aelterman schildert al zo'n vijftig jaar. Na zijn studie binnenhuisarchitectuur werden tekenen en aquarelleren een integraal onderdeel van zijn artistieke werk. Nieuwsgierig en gepassioneerd door boten en de maritieme wereld, kreeg hij in 2018 de titel van "Officieel Schilder van de Belgische Marine". Stéphan nodigt je uit om te delen in deze ontdekking.
********** English ********** This event is also linked to the Brussels Declaration of European mayors "A European urban policy fit for the future". → Production: urban.brussels → Curation: CityTools & Dogma → Graphic design: Le Roy Cleeremans ********** Français ********** L’évènement est également lié à la Déclaration de Bruxelles des maires européens « A European urban policy fit for the future ». → Production : urban.brussels → Commissaires : CityTools & Dogma → Graphisme : Le Roy Cleeremans ********** Nederlands ********** Dit evenement houdt ook verband met de Verklaring van Brussel van de Europese burgemeesters "A European urban policy fit for the future". → Productie: urban.brussels → Commissaris: CityTools & Dogma → Grafische vormgeving: Le Roy Cleeremans