Sauvez Bâtard

Description

Comment s’aimer quand l’horizon s’effondre ?

Quelque part dans le futur, une sorte de terrain vague aux airs de fin du monde. Dans un coin, surgissant de la scène, une forme intrigante, brillante, accidentée. Comme un bloc de montagne, une épave d’iceberg aux éclats irisés. À moins qu’il ne s’agisse d’un morceau de ce ciel qu’on croyait disparu ? Bienvenue dans le monde de Bâtard ! Petit prince des crapules, rebut des métropoles en ruines, qui use de ses super-pouvoirs poétiques pour cracher son désir et sa blessure aux oreilles de qui veut bien l’entendre. Traqué par un cortège de créatures bizarres qui lui collent aux semelles, Bâtard doit être jugé par un tribunal de rue pour un meurtre dont lui-même peine à se souvenir s’il l’a vraiment commis. C’est alors qu’apparaît l’idole du quartier, Ekart, qui ne va pas tarder à tomber amoureux de lui. Un amour puissant, authentique, qui va peu à peu balayer ses repères, bouleverser son destin et réveiller, dans l’épaisseur de son désir, un continent jusqu'alors endormi... 

Avec cette fable tragi-comique aux accents cyberpunk, Thymios Fountas signe une première création inclassable qui bouscule les repères théâtraux et transcende les frontières du langage. Entre lyrisme et trivialité, son écriture explore des rivages inconnus, revendiquant un style inédit où les mots et les sons fusent comme des météores. À mi-chemin entre le terrain de jeu et le champ de bataille, cette poésie résolument contemporaine, traversée par un flot d’images paradoxales et d’hallucinations, réinvente un argot ultra-rythmé, audacieux mais tout à fait limpide. Une parole tourmentée mais profondément drôle, mouvante, sensuelle, comme un nouvel écrin dans lequel se dépose une histoire immuable : un long chant d’amour pur, déchiré par la perte.

Proche de la science-fiction, Sauvez Bâtard dessine les contours d’un avenir abîmé. Un monde brutal, curieusement proche du nôtre, dans lequel Thymios Fountas inscrit une fiction composite, lumineuse, portée par une langue du futur qui convoque en nous des sensations brutes. Un plaisir fulgurant à redécouvrir, nichée dans les recoins du réel, la parole souveraine des laissé·es-pour-compte. Plongeant dans un imaginaire queer, le spectacle célèbre la beauté des désirs dissidents. À l’image du personnage central, décrit au masculin mais incarné par une comédienne, toutes les figures de cette histoire naviguent dans cet entre-deux-mondes qui perfore l’horizon du théâtre. Des identités ambiguës, des corps indisciplinés et un univers sensoriel qui réveillent en nous une capacité poétique insoupçonnée, afin de nous tailler, dans la frondeuse liberté du langage, un nouveau territoire des possibles.

Information sur la date

2023-10-14: 18:00:00

2023-10-17: 20:00:00

2023-10-18: 19:00:00

2023-10-19: 20:00:00

2023-10-20: 20:00:00

2023-10-21: 18:00:00

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Dans Parti en fumée, Othmane Moumen tente de déchiffrer l'énigme de son père. Il y a sept ans, on lui a diagnostiqué un cancer des poumons en stade 4… le stade terminal. Depuis, il ne lui reste qu'un poumon. Pourtant, son père est toujours là. Comme un sursis inespéré. Et il continue à fumer clope sur clope. Le poumon, c'est l'organe de la tristesse chez les Chinois, paraît-il. Alors, je me demande… Pourquoi il s'inflige ça ? Pourquoi il n'arrête pas ? Les questions affluent dans ma tête, face à ce papa qui ne parle pas. Pourquoi a-t-il migré un jour ? Pourquoi ne bouge-t-il plus aujourd'hui ? Pourquoi refuse-t-il de repartir ? Ce n'est pas facile de lui tirer les vers du nez. La pudeur des pères, quoi ! Mais je suis allé l'interroger. Je l'ai enregistré. J'ai sa voix. Elle est là, dans la boîte, prête à être utilisée. Lors d'un workshop de marionnettes avec Natacha Belova, Othmane Moumen construit de ses propres mains un double de son père, pour le faire parler. Ce temps gagné sur la mort est une occasion pour lui d'approfondir l'enquête, de laisser son père se raconter par l'intermédiaire de la marionnette, vite, avant qu'il ne parte définitivement en fumée… Othmane Moumen livre un dialogue attendrissant et non dénué d'humour, entre un fils et son père. Génie du mime et du jeu corporel, Othmane Moumen s'efface cette fois derrière la frêle silhouette de son père, ce qui ne l'empêche pas de lui insuffler son énergie vitale. Outre une marionnette à taille réelle qui vous bluffe de réalisme, le créateur a aussi conçu une minuscule marionnette articulée, métaphore de ce père aujourd'hui diminué par la maladie. Catherine Makereel, Le Soir Othmane ne prononce pas un mot, mais nous donne à voir tout un monde. Il ne « dit » rien, pourtant il dit tout de par sa présence sur scène. Nous entrons dans son intimité, il met ses tripes sur la table afin de rendre hommage à un homme pourtant toujours vivant. Ce choix de mise en scène nous permet de nous interroger sur la volonté de garder une trace tant de la voix que des traits d'une personne : montrer pour toujours se souvenir ? Camille Mayenez, Le Suricate Magazine https://www.rtbf.be/article/parti-en-fumee-la-voix-dun-pere-le-souffle-bleu-dune-vie-11346311 Avec Écriture, jeu et conception Othmane Moumen Mise en scène Jasmina Douieb Assistanat à la mise en scène Sophie Jallet Collaboratrice artistique Isabelle Darras Création sonore Guillaume Istace Création lumière Charlotte Persoons Scénographie et costume Thibaut De Coster Dramaturgie Amel Benaïssa Regards bienveillants le Kholektif Zouf (Monia Douieb, Hakim Louk'man et Myriem Akheddiou) Conception marionnettes Othmane moumen Conception d'objets et marionnettes Joachim Jannin et Jean-Raymond Brassine Régie générale Lorenzo Berodes Aide manipulation et régie plateau Sandrine Hooge Accompagnement en production et diffusion Ad Lib – Support d'artistes Production déléguée de la création Théâtre les Tanneurs Production déléguée des tournées Cie Entre Chiens et Loups Une création d'Othmane Moumen En coproduction avec le Théâtre les Tanneurs, le Théâtre de Liège, le Théâtre le Public, la Maison de la Culture de Tournai,la Cie Entre Chiens et Loups, PAN (la compagnie !), la COOP asbl et Shelter Prod. Avec l'aide de la Région Bruxelles-Capitale / Be_Talky et de la SACD Avec le soutien de le Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes (FR), le Centre de la Marionnette de la Fédération Wallonie-Bruxelles, la Maison des Cultures et de la Cohésion Sociale de Molenbeek, l'Espace Magh, le Théâtre Royal du Parc, taxsheleter.be, ING, le tax-shelter du gouvernement fédéral belge.
Le lendemain d’une soirée difficile, Edouard, 20 ans, se réveille avec une inconnue de 38 ans dans son lit. Edouard, qui vit toujours chez ses parents, très conservateurs de surcroît, doit trouver une solution pour faire sortir Alice discrètement de chez lui…. L’humour règne en maître dans ce vaudeville. Un texte ciselé, servi par des comédiens excellents, rythme la pièce et emporte le public de gags en quiproquos…
Dans Parti en fumée, Othmane Moumen tente de déchiffrer l'énigme de son père. Il y a sept ans, on lui a diagnostiqué un cancer des poumons en stade 4… le stade terminal. Depuis, il ne lui reste qu'un poumon. Pourtant, son père est toujours là. Comme un sursis inespéré. Et il continue à fumer clope sur clope. Le poumon, c'est l'organe de la tristesse chez les Chinois, paraît-il. Alors, je me demande… Pourquoi il s'inflige ça ? Pourquoi il n'arrête pas ? Les questions affluent dans ma tête, face à ce papa qui ne parle pas. Pourquoi a-t-il migré un jour ? Pourquoi ne bouge-t-il plus aujourd'hui ? Pourquoi refuse-t-il de repartir ? Ce n'est pas facile de lui tirer les vers du nez. La pudeur des pères, quoi ! Mais je suis allé l'interroger. Je l'ai enregistré. J'ai sa voix. Elle est là, dans la boîte, prête à être utilisée. Lors d'un workshop de marionnettes avec Natacha Belova, Othmane Moumen construit de ses propres mains un double de son père, pour le faire parler. Ce temps gagné sur la mort est une occasion pour lui d'approfondir l'enquête, de laisser son père se raconter par l'intermédiaire de la marionnette, vite, avant qu'il ne parte définitivement en fumée… Othmane Moumen livre un dialogue attendrissant et non dénué d'humour, entre un fils et son père. Génie du mime et du jeu corporel, Othmane Moumen s'efface cette fois derrière la frêle silhouette de son père, ce qui ne l'empêche pas de lui insuffler son énergie vitale. Outre une marionnette à taille réelle qui vous bluffe de réalisme, le créateur a aussi conçu une minuscule marionnette articulée, métaphore de ce père aujourd'hui diminué par la maladie. Catherine Makereel, Le Soir Othmane ne prononce pas un mot, mais nous donne à voir tout un monde. Il ne « dit » rien, pourtant il dit tout de par sa présence sur scène. Nous entrons dans son intimité, il met ses tripes sur la table afin de rendre hommage à un homme pourtant toujours vivant. Ce choix de mise en scène nous permet de nous interroger sur la volonté de garder une trace tant de la voix que des traits d'une personne : montrer pour toujours se souvenir ? Camille Mayenez, Le Suricate Magazine Entretien avec Othmane Moumen, par François Caudron, Musiq'3 Avec Écriture, jeu et conception Othmane Moumen Mise en scène Jasmina Douieb Assistanat à la mise en scène Sophie Jallet Collaboratrice artistique Isabelle Darras Création sonore Guillaume Istace Création lumière Charlotte Persoons Scénographie et costume Thibaut De Coster Dramaturgie Amel Benaïssa Regards bienveillants le Kholektif Zouf (Monia Douieb, Hakim Louk'man et Myriem Akheddiou) Conception marionnettes Othmane moumen Conception d'objets et marionnettes Joachim Jannin et Jean-Raymond Brassine Régie générale Lorenzo Berodes Aide manipulation et régie plateau Sandrine Hooge Accompagnement en production et diffusion Ad Lib – Support d'artistes Production déléguée de la création Théâtre les Tanneurs Production déléguée des tournées Cie Entre Chiens et Loups Une création d'Othmane Moumen En coproduction avec le Théâtre les Tanneurs, le Théâtre de Liège, le Théâtre le Public, la Maison de la Culture de Tournai,la Cie Entre Chiens et Loups, PAN (la compagnie !), la COOP asbl et Shelter Prod. Avec l'aide de la Région Bruxelles-Capitale / Be_Talky et de la SACD Avec le soutien de le Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes (FR), le Centre de la Marionnette de la Fédération Wallonie-Bruxelles, la Maison des Cultures et de la Cohésion Sociale de Molenbeek, l'Espace Magh, le Théâtre Royal du Parc, taxsheleter.be, ING, le tax-shelter du gouvernement fédéral belge.
Théâtre Marionnettes "Othmane Moumen entre dans le costume de son père et retrace le parcours d’un homme frêle et balayé par les vents entre le Maroc et le Tarmac de Zaventem. Des urgences découlent les plus beaux projets." rtbf.be Tout public dès 15 ans Dans Parti en fumée, Othmane Moumen tente de déchiffrer l’énigme de son père. Il y a sept ans, on lui a diagnostiqué un cancer des poumons en stade 4… le stade terminal. Depuis, il ne lui reste qu’un poumon. Pourtant, son père est toujours là. Comme un sursis inespéré. Et il continue à fumer clope sur clope. Le poumon, c’est l’organe de la tristesse chez les Chinois, paraît-il. Alors, je me demande… Pourquoi il s’inflige ça ? Pourquoi il n’arrête pas ? Les questions affluent dans ma tête, face à ce papa qui ne parle pas. Pourquoi a-t-il migré un jour ? Pourquoi ne bouge-t-il plus aujourd’hui ? Pourquoi refuse-t-il de repartir ? Ce n’est pas facile de lui tirer les vers du nez. La pudeur des pères, quoi ! Mais je suis allé l’interroger. Je l’ai enregistré. J’ai sa voix. Elle est là, dans la boîte, prête à être utilisée. Lors d’un workshop de marionnettes avec Natacha Belova, Othmane Moumen construit de ses propres mains un double de son père, pour le faire parler. Ce temps gagné sur la mort est une occasion pour lui d’approfondir l’enquête, de laisser son père se raconter par l’intermédiaire de la marionnette, vite, avant qu’il ne parte définitivement en fumée… Othmane Moumen livre un dialogue attendrissant et non dénué d’humour, entre un fils et son père. Écriture, jeu et conception Othmane Moumen Mise en scène Jasmina Douieb Assistanat à la mise en scène Sophie Jallet Collaboratrice artistique Isabelle Darras Création sonore Guillaume Istace Création lumière Charlotte Persoons Scénographie et costume Thibaut De Coster Dramaturgie Amel Benaïssa
Après Les trois mousquetaires et avant Le masque de fer, Thierry Debroux nous propose le chef-d’œuvre absolu d’Alexandre Dumas et c’est Itsik Elbaz, entouré d’une quinzaine de comédiens, qui incarnera le célèbre Edmond Dantès. Injustement condamné, Edmond s’évade après 14 ans de bagne. Sa vengeance sera impitoyable, mais deviendra pour lui comme une seconde prison. Spectacle avec entracte
Comment Toone en est-il arrivé à Gounod ? Au temps où La Monnaie, maintenant Opéra National, disposait de privilèges écrasants par rapport aux autres théâtres de Bruxelles, Tôône-Dufeys (une autre dynastie de marionnettistes) se rendait régulièrement à l’Opéra pour y copier le plus fidèlement possible ces grands spectacles inaccessibles pour le peuple des Marolles et les présenter ensuite dans son théâtre. Les marionnettes traditionnelles étaient alors le seul moyen d’éducation populaire d’un public toujours prêt à s’enthousiasmer pour les plus grandes oeuvres. Toone VII à son tour se pencha sur l’opéra de Gounod pour en faire une adaptation parodique. « ... Tandis que le docteur Faust boit une dernière gueuze dans l’espoir d’une mort subite, un inquiétant personnage, le “Deuvel”, vient lui proposer des paquets de billets de mille et une belle “mokske” au doux nom de Marguerite, en échange de son âme. On fait un tour à la foire du midi, on passe (en coulisses) une nuit enchanteresse et... c’est le coup de foudre. Avec une conséquence pour Marguerite : “Des robes qui vont devenir trop courtes par devant”... Quiconque s’aventure dans le vaste univers que représente ce sujet comprendra, à travers l’humour, le sentiment de paix intérieure qui l’anime. On devine aisément ce que peuvent donner des mélodies telles que Salut, demeure chaste et pure ou Anges purs, anges radieux accommodées à la sauce bruxelloise... » (La Lanterne) Fidèle à la tradition, Toone fait toutes les voix et n’hésite pas à pousser le grand air des bijoux à l’égal de notre célèbre Castafiore. Les décors et costumes de Raymond Renard donnent à Marguerite toutes les raisons de se voir si belle en ce miroir.
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Anna a 18 ans. Depuis qu’elle est petite, elle suit un traitement pour soigner ses troubles psychiatriques. Mais elle n’en veut plus ; les médicaments nuisent à son très grand potentiel artistique. Car Anna écrit ; et plutôt bien… Alors, elle arrête tout. Advienne que pourra… Victime et bourreau, prodige de fantaisie et d’énergie, Anna est une sorte d’astre noir qui vampirise tous ceux qui l’approchent et désespère ceux qui tentent de l’aider : sa mère, son mec et sa pédopsychiatre qui a du mal à respecter la distance thérapeutique. Comment aimer une jeune adulte en grande difficulté psychique ? Comment la protéger, sans confondre au passage notre propre besoin d’être rassuré ? Comment préserver la part vibrante de son être, anéantie par des traitements lourds ? Telles sont les questions posées dans Jamais, toujours, parfois. Chacune, chacun, a ses raisons dans Jamais, toujours, parfois où l’on se gardera bien de porter sur les personnages un regard trop idéalisé. Construit comme une suite de duels entre ceux-ci, il sera difficile pour le spectateur de prendre parti. C’est à une sorte, sinon d’éloge, du moins de réhabilitation du risque que se livre l'australienne Kendall Feaver en s'efforçant de redonner à Anna un libre arbitre et un avenir possible.