Drôle de Mouv, c’est une asbl de promotion et diffusion du stand up créée par
deux soeurs, Mélanie et Julie Mouvet. Passionnées par cet art et désireuses de
le faire découvrir à un public qui le connaît, elles ont décidé d’unir leurs
compétences et leurs valeurs autour de ce projet.
N’oubliez pas de réserver vos places !
Contenu explicite, déconseillé aux moins de 12 ans.
30mei
19:00 - 23:00
Théâtre Jean Vilar
Théâtre Jean Vilar, Rue Du Sablon, Ottignies-Louvain-la-Neuve, Brabant wallon 1348, Belgique
1.25€ - 22€
Description
Conseillé dès 16 ans
Pour cette création en solo, Louise Vanneste explore la relation d’un être à son environnement. L’observation de phénomènes géologiques, comme le fonctionnement chimique du feu ou la transformation des minéraux, servent de base à la recherche corporelle.
Au sol, une couche de verre, sur scène, un corps vêtu d’un costume tissé de fils brillants et mats ; le tout plongé dans une ambiance sonore électro.
Contemporain
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Article 27
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génération de s’exprimer sous l’apartheid. La performance s’appuie
principalement sur le potentiel d’improvisation chorégraphique du pantsula en
réponse au jazz cosmique et spirituel d’Alice Coltrane et Bheki Mseleku. Elle
s’inspire de phénomènes cosmiques : de la naissance d’une galaxie à la mort
d’une étoile. Les danseur·euses se servent du style puissant et lyrique du
pantsula contemporain pour faire écho aux luttes du « passé » contre
l’oppression, tout en contemplant la compression de l’espace et du temps, ainsi
que celle de nos illusions de progrès pour le futur.
Dans le cadre du Kunstenfestivaldesarts & des Rencontres Danse, Cirque, Théâtre
********** English **********
How do we feel the impact of events which are so much larger than us, move
through us, and animate and activate our bodies all the time? Ten performers
enact a glacially morphing tableau vivant on a mobile raft-like stage. Their
voices generate a score that crescendos and resonates as they clutch, careen and
cleave in a space too small to contain them, spilling off the edges. The scenes
shown reference at times images from classical iconography. Tenderness and
violence, sensuality and brute force cohabitate. The audience sits all around as
if watching a boxing match, embanking the performers, close enough to smell
their sweat and feel the steam of the spiralling scenes. Celebrated American
choreographer Faye Driscoll returns to the festival with a multi-sensory flesh
and breath sculpture made of bodies, sounds, scents, liquids and objects. She
pushes her performers to their limits in this compelling, adventurous work,
presented in the impressive Horta Hall, originally an exhibition space for
sculptures. Weathering is an ode to the inexhaustible physical power of queer
bodies.
********** Nederlands **********
Hoe voelen we de impact van gebeurtenissen die onze lichamen bewegen en
bezielen, maar zoveel groter zijn dan onszelf? Tien performers verbeelden een
steeds veranderend tableau vivant op een ronddraaiend vlot-achtig platform. Hun
stemmen genereren een partituur die crescendo’s en resonanties laat horen
terwijl ze elkaar vastgrijpen, wegduwen, en heen en weer slingeren over een
oppervlak dat te klein is om hen te bevatten en uit zijn voegen dreigt te
barsten. De getoonde scènes refereren bij momenten aan beelden uit de klassieke
iconografie. Tederheid en geweld, sensualiteit en brute kracht worden met elkaar
verzoend. Het publiek zit rondom rond, als kijkend naar een bokswedstrijd, en
kan de performers bijna aanraken, hun zweet ruiken en de stomende scènes
proeven. De gevierde Amerikaanse choreografe Faye Driscoll keert terug naar het
festival met een multisensoriële levende sculptuur van vlees en adem, van
lichamen, geluiden, geuren, sappen en objecten. Ze drijft haar performers tot
het uiterste in dit meeslepende, avontuurlijke werk, gepresenteerd in de
indrukwekkende Hortahal, oorspronkelijk een tentoonstellingsruimte voor
beeldhouwwerken. Weathering is een ode aan de onuitputtelijke fysieke kracht van
queer lichamen.
********** Français **********
Comment ressentons-nous l’impact d’événements qui, malgré le fait qu’ils nous
dépassent, parviennent à nous traverser, nous animer et activer nos corps ? Sur
un plateau rotatif qui ressemble à un radeau, dix performeur·euses, en constante
évolution, composent des images qui ressemblent à des tableaux vivants issus
d’un univers queer. Leurs voix génèrent une partition qui va crescendo et
résonne à mesure qu’iels s’agrippent mutuellement, se balancent et se repoussent
sur une surface trop petite pour les contenir, menaçant de déborder. Par
moments, des images issues de l’iconographie classique semblent se dessiner.
Tendresse, violence, sensualité et force brute cohabitent. Assis autour de la
scène comme s’il assistait à un match de boxe, le public peut ressentir la sueur
et l’ardeur de scènes étourdissantes. La célèbre chorégraphe états-unienne Faye
Driscoll revient au festival avec une sculpture multisensorielle faite de chair
et de souffle, de corps, de sons, d’odeurs, de fluides et d’objets. Elle pousse
ses performeur·euses jusqu’à leurs limites dans un spectacle fascinant et
aventureux, présenté dans l’impressionnant Hall Horta, qui était à l’origine
conçu comme une salle d’exposition pour sculptures. Weathering est une ode à
l’inépuisable puissance physique des corps queer et à leurs évolutions.
********** English **********
Thirteen performers dance and sing their hearts out, as if in ecstasy. They move
as one global body through scenes reminiscent of street life, at times evoking a
procession. Periodically, one will escape the dance only to be lovingly reunited
with the group. They sing traditional and contemporary Mozambican songs, gospel
and baroque motifs. Choreographer Idio Chichava found inspiration in the
migratory movements of groups of people and the dance rituals of the Makonde
people living in Mozambique and neighbouring countries. He believes only bodies
that dance and sing simultaneously express themselves fully and exist in synergy
with others. Vagabundus depicts life as a constant coming together and being
together in a group, and migration as a possibly emotional, spiritual and
collective journey. Chichava explores the expressiveness of the body and points
the way to our true selves celebrating life with a pared-down stage design
carried entirely by the explosive impact of dance and voices. This dazzling
dance production invites us to recognise that our identity is strengthened by
the community, through an overwhelming group performance showcasing song and
dance as a means of resistance and a ritual of survival.
********** Nederlands **********
Dertien performers dansen en zingen zich de ziel uit het lijf, als in extase. Ze
bewegen als één lichaam in scènes die aan het straatleven doen denken en
associaties met processies oproepen. Bij momenten ontspringt iemand de dans om
vervolgens liefdevol terug in de groep te worden opgenomen. Ze zingen
traditionele en hedendaagse Mozambikaanse liederen, gospel- en barokmotieven.
Choreograaf Idio Chichava liet zich inspireren door de migratiebewegingen van
groepen mensen en de dansrituelen van het Makonde-volk dat in Mozambique en
aangrenzende landen leeft. Hij gelooft dat alleen lichamen die tegelijkertijd
dansen en zingen zichzelf volledig uitdrukken en in synergie met anderen
bestaan. Vagabundus toont het leven als een constant samenkomen en samenzijn in
groep, en migratie als een mogelijk emotionele, spirituele en collectieve reis.
Chichava verkent de expressiviteit van het lichaam en wijst de weg naar ons ware
zelf, het leven vierend in een uitgepuurde scenografie die volledig wordt
gedragen door de explosieve impact van dans en stem. Een wervelende
dansvoorstelling die uitnodigt om te erkennen dat onze identiteit wordt
versterkt vanuit de gemeenschap, en een overdonderende groepsperformance die
zang en dans toont als verzetsmiddel en overlevingsritueel.
********** Français **********
Treize performeur·euses dansent avec frénésie et chantent à tue-tête, comme en
extase. Iels se déplacent comme un seul corps dans des scènes qui rappellent
tantôt la vie dans la rue, tantôt une procession. Par moments, l’un·e ou l’autre
s’échappe pour ensuite, tendrement, réintégrer le groupe. Le chorégraphe Idio
Chichava s’inspire des mouvements migratoires et des rituels de danse du peuple
Makondé, vivant principalement au Mozambique et dans les pays voisins. Selon
lui, seuls les corps qui dansent et chantent simultanément s’expriment
pleinement et peuvent exister en synergie avec les autres. Vagabundus dépeint la
vie comme un rassemblement et un regroupement constants et la migration comme un
voyage qui pourrait être émotionnel, spirituel et collectif. Chansons
mozambicaines traditionnelles et contemporaines sont chantées et superposées à
du gospel et des motifs baroques. Avec une scénographie épurée, entièrement
portée par l’impact explosif de la danse et des voix, Chichava explore
l’expressivité du corps et célèbre la vie en nous renvoyant vers notre véritable
identité. Un spectacle éblouissant qui souligne la capacité de la communauté à
renforcer notre identité, une performance collective bouleversante qui déploie
le chant et la danse comme moyen de résistance et comme rituel de survie.
Animations, démonstrations et cours d’essai seront au programme dans une
ambiance joyeuse et conviviale.
Breng je voeten in beweging op leuke muziek en laat je hart zingen terwijl je
samen danst met je peuter.
De speelse lessen zijn niet alleen een feest voor jullie beiden, maar ze
stimuleren ook de vroege ontwikkeling van je kleintje.
Met de kracht van muziek, beweging en het verkennen van instrumenten, leggen we
het fundament voor taal, geheugen en leesvaardigheid.
EN - Move, groove, and grow together with your little one.
FR - Bougez, dansez et grandissez avec votre petit(e).
Breng je voeten in beweging op leuke muziek en laat je hart zingen terwijl je
samen danst met je peuter.
Onze speelse lessen zijn niet alleen een feest voor jullie beiden, maar ze
stimuleren ook de vroege ontwikkeling van je kleintje.
Met de kracht van muziek, beweging en het verkennen van instrumenten, leggen we
het fundament voor taal, geheugen en leesvaardigheid.
EN - Move, groove, and grow together with your little one.
FR - Bougez, dansez et grandissez avec votre petit(e).
********** English **********
Fampitaha, fampita, fampitàna – three Malagasy words that mean comparison,
transmission and rivalry. In a score of abstract and figurative gestures, dancer
and choreographer Soa Ratsifandrihana makes use of her own experience of
diaspora and her Madagascan origins to tell us the kind of story she would have
liked to have heard or seen as a child. Blending radio, musical and
choreographic storytelling, the show plays with orality and movement, reminding
us that our bodies, just like our words and sounds, are bearers of stories.
Ratsifandrihana – who came to attention as a dancer in Rosas’ new version of
Fase – drew inspiration from the words and stories she picked up on a recent
trip to Madagascar. Joined by guitarist Joël Rabesolo and performers Audrey
Merilus and Stanley Ollivier, she travels towards a form of wandering, exploring
how several influences can lead to an unheard-of explosion of cultures like
creolisation. Just as the change in accentuation between ‘fampitaha’, ‘fampita’
and ‘fampitàna’ alters the word’s meaning, the dancers glide from one state to
another, seemingly following a constantly changing movement – or perhaps a form
of creolisation.
********** Français **********
Fampitaha, fampita, fampitàna, trois mots malgaches signifiant comparaison,
transmission et rivalité. Dans une partition de gestes abstraits et figuratifs,
la danseuse et chorégraphe Soa Ratsifandrihana se nourrit de son récit
diasporique et de ses origines malgaches pour nous raconter une histoire qu’elle
aurait aimé entendre ou voir enfant. Récits radiophoniques, musicaux et
chorégraphiques s’entremêlent dans une performance entre l’oralité et le
mouvement pour nous rappeler que les corps, au même titre que les paroles ou les
sons, portent nos histoires. Ratsifandrihana – précédemment remarquée en tant
que danseuse de Rosas dans la nouvelle version de Fase – s’est inspirée de
paroles et récits qu’elle a recueillis lors d’un voyage récent à Madagascar.
Entourée du guitariste Joël Rabesolo et des performeur·euses Audrey Merilus et
Stanley Ollivier, elle voyage vers une forme d’errance et explore comment, à
l’image de la créolisation, plusieurs influences peuvent mener à un éclatement
inouï de cultures. Tout comme le changement d’accentuation entre « fampitaha »,
« fampita » et « fampitàna » fait évoluer le sens du mot, les danseur·euses
glissent d’un état à l’autre et semblent suivre un mouvement en perpétuelle
métamorphose.
********** Nederlands **********
Fampitaha, fampita, fampitàna, drie Malagassische woorden die vergelijking,
overdracht en rivaliteit betekenen. Danseres en choreografe Soa Ratsifandrihana
– met wortels in Madagascar – put inspiratie uit haar persoonlijke diasporische
verhaal en ontwikkelde een partituur van abstracte en figuratieve gebaren om ons
een verhaal te vertellen dat ze als kind graag had willen horen of zien. De
voorstelling combineert radiovertelling, muzikale compositie en choreografie,
speelt met oraliteit en beweging, en herinnert eraan dat onze lichamen – net als
onze woorden – dragers van verhalen zijn. Ratsifandrihana – die zich onder meer
liet opmerken in de herneming van Fase van Rosas – trok naar Madagascar en
verzamelde er getuigenissen en verhalen. In het gezelschap van gitarist Joël
Rabesolo en performers Audrey Merilus en Stanley Ollivier onderzoekt ze hoe
verschillende invloeden kunnen leiden tot een ongelooflijke explosie van
culturen, naar analogie met het proces van creolisering. Net zoals het
verplaatsen van de klemtoon tussen ‘fampitaha’, ‘fampita’ en ‘fampitàna’ telkens
andere betekenissen genereert, glijden de dansers van de ene staat naar de
andere, in een eindeloze metamorfose.