"LE THEATRE : C'EST CHIANT"
C'est la première réponse que l'on obtient quand on en parle avec des potes.
On va au théâtre par obligation, pour les cours... Le festival de la Nouvelle
Senne s'est mis au défi de vous faire découvrir un théâtre différent, créé par
et pour des jeunes ; un théâtre qui bouge, qui nous touche, qui nous parle. A la
Nouvelle Senne, on va voir un spectacle comme on va voir un match de foot.
Avec le soutien de la COCOF.
Ali
Description
Le metteur en scène Ricard Soler Mallol, connu pour son approche interculturelle et interdisciplinaire,et le percussionniste et artiste multimédia Grey Filastine ont adapté l’épopée d’Ali – emblématique de celle des nombreux migrants qui ont traversé continents et cultures avec le courage du désespoir – en un opéra pour trois chanteurs, six danseurs, un acteur et onze musiciens. Le livret a été écrit avec le protagoniste, tandis que la composition réunit électronique, voix, synthétiseurs, analogiques, instruments à cordes et à vent et percussions afin de reproduire le paysage sonore du voyage d’Ali à travers l’enfer.
Une création de la Monnaie qui reçoit le soutien du réseau enoa.
Une création de la Monnaie qui reçoit le soutien du réseau enoa.
Information sur la date
Du 21/04/2024 au 27/04/2024
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Info:
Infos & Contactsinfo@kvs.behttp://www.kvs.be
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"La Vie trépidante de Brigitte Tornade"
Camille Kohler dresse un constat réaliste et humoristique sur la difficulté de
jongler entre plusieurs rôles au quotidien.
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d’une « vraie » vie de famille moderne, qui nous tend un miroir réaliste et
terriblement drôle de nos paradoxes et de nos petits travers.
Critique de la société, caricature des mœurs contemporaines, analyse
psychologique du fonctionnement du couple parental, cette pièce résolument
actuelle, très dans l’air du temps, est tout à la fois fraîche et engagée. Y
sont représentés, dans un style impertinent et caustique, les grands
dysfonctionnements dont l’ère post #MeToo a pris possession ces dernières années
: la discrimination positive, la place de la femme au travail, les
questionnements liés à la maternité, au partage des tâches, à la fameuse charge
mentale…
********** English **********
What makes up a democracy? What is so attractive about authoritarian regimes?
Can violence sometimes be legitimate?
Director Piet Arfeuille brings together various generations and makes them think
out loud; he creates a seventies imagery that simultaneously feels modern and
current.
Being radical is cool … or so it seems in these times. But maybe the real
dialogue is one that doesn’t deliver answers, but that asks questions and opens
up our thinking.
A story about the right or the duty to clarify your point of view, about moral
compasses and how they sometimes lose their way, about broccoli, phone ringing
and plenty of alcohol.
*Rainer Werner Fassbinder (1945-1982): ground-breaking filmmaker who used his
films to address the divisions in German society. Created 42 films in a span of
14 years. An intense love life fuelled by alcohol and drugs resulted in an
untimely death.
********** Français **********
Qu'entendons-nous par démocratie ? Quel est l'attrait des régimes autoritaires ?
La violence peut-elle parfois être légitime ?
Le metteur en scène Piet Arfeuille réunit différentes générations et les fait
réfléchir à haute voix ; il brosse un tableau d'époque des années 1970 qui, en
même temps, donne l'impression d'être tout à fait actuel.
À notre époque, la radicalité semble être à la mode… Mais le vrai dialogue est
peut-être celui qui, au lieu d’apporter des réponses, pose des questions et
ouvre la réflexion.
Une histoire sur le droit ou le devoir de faire comprendre son point de vue, les
boussoles morales et la façon dont elles perdent parfois le nord, les brocolis,
les sonneries de téléphone et l'alcool en abondance.
*Rainer Werner Fassbinder (1945-1982) : cinéaste pionnier dont les films
commentent les divisions de la société allemande. Il a réalisé 42 films en 14
ans. Il doit son décès prématuré à une vie amoureuse intense, beaucoup d'alcool
et de drogue.
********** Nederlands **********
Wat verstaan we onder democratie? Wat is de aantrekkingskracht van autoritaire
regimes? Kan geweld soms legitiem zijn?
Regisseur Piet Arfeuille plaatst verschillende generaties bij elkaar en laat ze
luidop denken; hij schetst een tijdsbeeld uit de jaren '70 dat tegelijkertijd
aanvoelt als vandaag.
Radicaal zijn is cool…. zo lijkt het wel in deze tijd. Maar misschien is de
echte dialoog er wel één die geen antwoorden geeft, maar juist vragen stelt en
het denken opentrekt.
Een verhaal over het recht of de plicht je standpunt duidelijk te maken, over
morele kompassen en hoe die soms het noorden kwijtraken, over broccoli,
telefoongerinkel en veel alcohol.
*Rainer Werner Fassbinder (1945-1982): baanbrekend cineast die met zijn films
de verdeeldheid van de Duitse samenleving becommentarieerde. Maakte 42 films op
14 jaar tijd. Een heftig amoureus leven met veel drank en drugs bezorgden hem
een vroegtijdige dood.
Rien n’est ce qu’il paraît, dans le vieux manoir anglais de Bly. La nouvelle
gouvernante reçoit une consigne importante : ne jamais laisser les enfants seuls
! Elle comprend bien vite pourquoi, après avoir fait la rencontre effrayante des
fantômes de la précédente gouvernante et d’un certain Peter Quint. Tandis que
protéger les enfants devient de plus en plus difficile, des questions
inquiétantes s'accumulent : quelles horreurs se sont-elles produites
précédemment ? Les enfants sont-ils vraiment innocents ? Ce que vous voyez
est-il bien réel ?Sur la base d’une intrigante ghost story de Henry James,
Benjamin Britten a composé, avec The Turn of the Screw, un thriller
psychologique sous forme d’opéra de chambre. La metteure en scène Andrea Breth
préserve le mystère et fait de House Bly un labyrinthe où les personnages ne
sont pas les seuls à s’égarer. Avec l’aide du chef d’orchestre Antonio Méndez,
elle desserre complètement les vis de votre imagination... Vous avez moins de 30
ans ? Assistez à cet opéra lors de la soirée « Young Opera » (10.5.2024) et
profitez d’une réception gratuite ainsi que d’une introduction exclusive.
Hiver 1917. Un hôpital de campagne juste derrière les lignes de front. Cent
vingt-trois malades pour deux infirmières ! Les temps sont durs. Cependant,
quatre femmes et un jeune garçon, réunis par les hasards de la guerre vont faire
la fête malgré les urgences, les cris des blessés et le bruit du canon.La vie
est plus forte que tout. Alors, à la guerre comme à la guerre, on fait ce qu’il
faut et on rit, on dit des bêtises, on fume les dernières cigarettes et on
chante. Oui on chante ! Parce qu’il faut bien chanter quand le canon tonne. Pour
lui répondre qu’on est vivantes. Des femmes dans la guerre qui soignent ceux qui
repartiront sitôt réparés. Des femmes qui se heurtent : patriotisme ou pacifisme
? Subir ou résister ? Tenir ou plier ? Un spectacle lumineux, pourtant. Car
toujours, on espère. Toujours on se bat contre la violence avec les outils de la
résistance : réparer, soulager, partager, ne pas faiblir, être debout, résister
à la fatigue et à la peur.Et on invente la vie qui doit être plus forte que la
mort, plus puissante que la destruction. Quand l’une flanche, l’autre la
récupère. Et c’est de ça qu’elles sont fortes.Un spectacle pour toute la
famille, drôle et tendre parce qu’elles sont épatantes ces femmes bourrées de
l’énergie que provoquent l’espoir et la volonté. Car cette guerre-ci sera la
Der, c’est sûr. Ce sera « la Der des Ders… »__________De Dany Laurent / Mise en
scène : Patricia Ide et Serge Demoulin / Avec : Laurence D’Amelio, Soazig De
Staercke, Laure Godisiabois__________UNE PRODUCTION DU THÉÂTRE LE PUBLIC. AVEC
LE SOUTIEN DU TAX SHELTER DE L’ÉTAT FÉDÉRAL BELGE VIA BESIDE ET DE LA COMMUNAUTÉ
FRANÇAISE.
Louis et Rau doivent leur amitié de longue date à leur recherche commune d’un
art du réel. « L'essence du théâtre est la même que celle de la littérature : il
s’agit de montrer ce qui est difficile à montrer. Le théâtre ne doit pas être un
lieu sûr », a écrit Louis à propos de la pièce Familie de Rau.
Dans The Interrogation, les deux hommes présentent un texte profondément
personnel sur le doute et l'échec. Écrit et conçu au printemps 2021 à la demande
du Kunstenfestivaldesarts, de l'IIPM et du NTGent, il n’avait cependant jamais
été créé. Aujourd'hui, il est enfin proposé au public. Interprété par Arne De
Tremerie, un acteur de l'ensemble global du NTGent, The Interrogation offre une
« démonstration de vulnérabilité », un moment d'immobilité poétique.
L'art peut-il nous permettre d'échapper à notre biographie ou n'est-il que le
résidu d'une libération ratée ? « Il s’agit d’une pièce profondément
mélancolique, fragmentaire et tendre », expliquent Louis et Rau lors d'un
entretien. Elle est un échange continu d'idées sur le théâtre et la réalité,
l'échec et la transformation, la fiction et la vérité, le devenir et l'être.
Maryse Condé a attribué à Tituba une enfance, une adolescence et une fin de
vie fictives dans son livre primé Moi, Tituba, sorcière noire de Salem, qui à
son tour a engendré une réflexion de la philosophe Elsa Dorlin dans Moi, toi,
nous ... Tituba ou l'ontologie de la trace.
Quand Dorothée Munyaneza fait la connaissance d'Elsa et de son travail, aucun
doute ne subsiste : elles vont consacrer un projet à Tituba. Dans ce nouveau
solo en dialogue avec le musicien Khyam Allami, Dorothée Munyaneza cherche à
faire revivre les vies et les rêves de Tituba. Des hommes et des femmes dont
l'identité et l'existence ont été niées et écrasées par la traite
négrière et le régime colonial. À travers les mots. À travers le corps. À
travers l'espace occupé par la voix et les chants.
Dorothée dépeint une archive corporelle capable de collectionner et d'honorer
les souvenirs. Une archive vivante, sensible, physique et corporelle, dans
laquelle les expériences sont rassemblées. Un solo conçu comme une
pollinisation croisée, un espace hybride. L’Afrique, puis l’Amérique,
l’Europe, les Caraïbes, dans un sens puis dans l’autre... Un espace plein de
traces, de rêves et de violence.
Hiver 1917. Un hôpital de campagne juste derrière les lignes de front. Cent
vingt-trois malades pour deux infirmières ! Les temps sont durs. Cependant,
quatre femmes et un jeune garçon, réunis par les hasards de la guerre vont faire
la fête malgré les urgences, les cris des blessés et le bruit du canon.
La vie est plus forte que tout. Alors, à la guerre comme à la guerre, on fait ce
qu’il faut et on rit, on dit des bêtises, on fume les dernières cigarettes et on
chante. Oui on chante ! Parce qu’il faut bien chanter quand le canon tonne. Pour
lui répondre qu’on est vivantes.
Des femmes dans la guerre qui soignent ceux qui repartiront sitôt réparés. Des
femmes qui se heurtent : patriotisme ou pacifisme ? Subir ou résister ? Tenir ou
plier ?
Un spectacle lumineux, pourtant. Car toujours, on espère. Toujours on se bat
contre la violence avec les outils de la résistance : réparer, soulager,
partager, ne pas faiblir, être debout, résister à la fatigue et à la peur.
Et on invente la vie qui doit être plus forte que la mort, plus puissante que la
destruction. Quand l’une flanche, l’autre la récupère. Et c’est de ça qu’elles
sont fortes.
Un spectacle pour toute la famille, drôle et tendre parce qu’elles sont
épatantes ces femmes bourrées de l’énergie que provoquent l’espoir et la
volonté. Car cette guerre-ci sera la Der, c’est sûr. Ce sera « la Der des Ders…
»
__________
De Dany Laurent / Mise en scène : Patricia Ide et Serge Demoulin / Avec :
Laurence D’Amelio, Soazig De Staercke, Laure Godisiabois
__________
UNE PRODUCTION DU THÉÂTRE LE PUBLIC. AVEC LE SOUTIEN DU TAX SHELTER DE L’ÉTAT
FÉDÉRAL BELGE VIA BESIDE ET DE LA COMMUNAUTÉ FRANÇAISE.
Qu'entendons-nous par démocratie ? Quel est l'attrait des régimes autoritaires ?
La violence peut-elle parfois être légitime ?
Le metteur en scène Piet Arfeuille réunit différentes générations et les fait
réfléchir à haute voix ; il brosse un tableau d'époque des années 1970 qui, en
même temps, donne l'impression d'être tout à fait actuel.
À notre époque, la radicalité semble être à la mode… Mais le vrai dialogue est
peut-être celui qui, au lieu d’apporter des réponses, pose des questions et
ouvre la réflexion.
Une histoire sur le droit ou le devoir de faire comprendre son point de vue, les
boussoles morales et la façon dont elles perdent parfois le nord, les brocolis,
les sonneries de téléphone et l'alcool en abondance.
*Rainer Werner Fassbinder (1945-1982) : cinéaste pionnier dont les films
commentent les divisions de la société allemande. Il a réalisé 42 films en 14
ans. Il doit son décès prématuré à une vie amoureuse intense, beaucoup d'alcool
et de drogue.
********** English **********
Louis and Rau are long-time friends, a friendship which arose from their shared
search for an art of reality. “The existential core of theatre is the same as
that of literature: to show what is difficult to show. Theatre should not be a
safe space,” Louis wrote about Rau’s play Familie.
With The Interrogation, Rau and Louis present a very personal text about doubt
and failure. The play was written in the spring of 2021, at the time
commissioned by Kunstenfestivaldesarts, IIPM & NTGent, but it never premiered.
Now, it finally takes to the stage. Performed by NTGent ensemble actor Arne De
Tremerie, The Interrogation is a ‘demonstration of vulnerability’, a moment of
poetic stillness.
Can art help us escape our biography, or is art merely a reflection of a failed
escape? “It’s a deeply melancholic play, a fragmentary play, a tender play,”
said Louis and Rau in an interview – a constant exchange of thoughts about
theatre and reality, failure and transformation, fiction and truth, about
becoming and being.
********** Français **********
Louis et Rau doivent leur amitié de longue date à leur recherche commune d’un
art du réel. « L'essence du théâtre est la même que celle de la littérature : il
s’agit de montrer ce qui est difficile à montrer. Le théâtre ne doit pas être un
lieu sûr », a écrit Louis à propos de la pièce Familie de Rau.
Dans The Interrogation, les deux hommes présentent un texte profondément
personnel sur le doute et l'échec. Écrit et conçu au printemps 2021 à la demande
du Kunstenfestivaldesarts, de l'IIPM et du NTGent, il n’avait cependant jamais
été créé. Aujourd'hui, il est enfin proposé au public. Interprété par Arne De
Tremerie, un acteur de l'ensemble global du NTGent, The Interrogation offre une
« démonstration de vulnérabilité », un moment d'immobilité poétique.
L'art peut-il nous permettre d'échapper à notre biographie ou n'est-il que le
résidu d'une libération ratée ? « Il s’agit d’une pièce profondément
mélancolique, fragmentaire et tendre », expliquent Louis et Rau lors d'un
entretien. Elle est un échange continu d'idées sur le théâtre et la réalité,
l'échec et la transformation, la fiction et la vérité, le devenir et l'être.
********** Nederlands **********
Louis en Rau zijn al lang vrienden, een vriendschap die ontstond uit hun
gedeelde zoektocht naar een kunst van het reële. “De wezenskern van theater is
dezelfde als in literatuur: tonen wat moeilijk te tonen is. Theater moet geen
veilige plek zijn”, schreef Louis over Rau's toneelstuk Familie.
Met de voorstelling The Interrogation presenteren de twee nu een zeer
persoonlijke tekst over twijfelen en falen. Het stuk werd geschreven en gemaakt
door Louis en Rau in het voorjaar van 2021, oorspronkelijk in opdracht van het
Kunstenfestivaldesarts, IIPM & NTGent, maar ging nooit in première. Nu is het
eindelijk live te zien. Gespeeld door Arne De Tremerie, een acteur uit het
globale ensemble van NTGent, is The Interrogation een “demonstratie voor
kwetsbaarheid”, een moment van poëtische stilstand.
Kunnen we via de kunst ontsnappen aan onze biografie, of is kunst slechts de
neerslag van een mislukte bevrijding? “Het is een diep melancholisch toneelstuk,
een fragmentarisch toneelstuk, een teder toneelstuk”, zo vertelden Louis en Rau
in een interview – een voortdurende gedachtewisseling over theater en
werkelijkheid, mislukking en transformatie, fictie en waarheid, over worden en
zijn.