« J’aime faire rire. Pour moi, c’est une politesse. » dit Léonard
Berthet-Rivière. Quiconque a vu ou verra le spectacle qui plonge dans les
arcanes d’une histoire abracadabradantesque, trouvera ce jeune homme et sa
complice Muriel Legrand de fait immensément polis. Qu’on en juge un peu : soit
un vaudeville à table (ou presque), quatre actes, treize personnages, un acteur
et une actrice ; soit une vendetta ourdie par Gérard contre son concurrent
Raymond, le jour où celui-ci vient enlever sa maîtresse, Inès, femme de Gérard,
alors que Frédéric, le fils de Raymond vient demander la main de Sophie, la
fille de Gérard, enceinte jusqu’au yeux… Tous les ingrédients d’un vaudeville
roboratif et d’une folle journée réunis sous la plume magistrale de Roger Dupré
dans laquelle s’engouffrent l’actrice et l’acteur surfant sur l’absurdité d’une
partition frénétique où la fantaisie mène le bal, et dans lequel on passe de la
lecture savoureuse à deux têtes à une danse endiablée à mille bras.
Symbolique et poétique, loufoque mais jamais dingue, Le mystère du gant pousse
la tradition vaudevillesque à son paroxysme, touche l’absurde et ne se refuse
aucune astuce pour nous redonner goût aux histoires.
Un pied de nez salutaire à la sériosité et à la morosité qui fait beaucoup de
bien.
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Louis est un homme un peu esseulé. Bénévole dans un centre de revalidation pour
oiseaux, il croise une cane blessée, à l’œil vif mais fuyant, dont il va prendre
soin chez lui et qu’il nomme Frou-Frou. Pourra-t-elle voler de nouveau ? Au prix
de quelles péripéties ? Et dans cette rencontre lumineuse et poignante, qui aide
l’autre finalement ?
Premier texte du recueil Nous sommes à la lisière consacré aux alliances
délicates entre la vie sauvage et le monde des humains, Frou-Frou, une vie
sauvage, parabole d’une émancipation conjointe, étonne, bouscule et touche.
Avec sa lucidité coutumière, Caroline Lamarche aborde les enjeux contemporains
de la biodiversité tout en déployant une « histoire de bêtes » aussi concrète
qu’extraordinaire. Elle nous enjoint à la nécessité de protéger le vivant, elle
nous dit la violence sous-jacente de notre monde, la difficulté à s’y faire une
place, nous alerte du risque aussi d’avoir un jour un ciel sans volatiles ; son
écriture ramifiée trouve en Gaëtan Lejeune l’interprète idéal d’une narration
aérienne et précise.
Un seul en scène sur le fil, intime et fluide, mais aussi vif et sauvage, sur
les interdépendances de l’animal et l’humain, et leurs fragilités mutuelles. En
prise constante avec la terre, Frou-Frou, une vie sauvage nous fait rêver très
haut, sourire au cœur.
Chemin de choix est un monologue écrit en vers et en prose.
C’est le regard, léger, tendre et parfois naïf sur le Monde, d’un acteur en
marche.
Entracte c’est une pause entre deux moments d’agitation, un arrêt qui offre une
place à la divagation, et c’est ici le récit de deux solitudes : celles d’une
actrice et d’un acteur, maquillés, costumés, accessoirisés, mais sans partenaire
et sans public. Revêtus des habits des rôles shakespeariens qu’ils ont joués ou
rêvés de jouer – ceux d’Elisabeth Ire, d’Henry V, de Macbeth, de Lady Macbeth,
d’Hamlet, de Roméo, de Juliette -, usant d’eux comme d’un bouclier pour se
protéger de leurs angoisses, ils cherchent, loin des théâtres éteints, à
résister à l’étouffement de l’isolement, retrouver du sens à leurs destins et à
ne pas tomber dans l’oubli.
Reclus l’une et l’autre dans leur cabane respective, ils effectuent
inlassablement les gestes du quotidien, qui, sans jamais perdre en force,
s’atténuent au fil du temps et de l’usure des corps affaiblis, faute de
n’expérimenter que le nécessaire : manger, dormir, se changer, se laver.
Entracte c’est le pari audacieux de revivre l’enfermement pour mieux s’en
libérer : Lady Macbeth renverse du ketchup et la voilà avec les mains
ensanglantées, Hamlet coupe du saucisson et le voilà avec un poignard dans la
main.
Un spectacle qui n’hésite pas à tirer les ficelles de l’absurde et du poétique
pour nous plonger dans un univers de fantaisie dans lequel Delphine Bibet et
Alexandre Trocki excelleront à n’en pas douter.
La Compagnie des Nouveaux Disparus débarquent à la Place De Brouckère en avril
2024 pour présenter son nouveau spectacle "Le Songe" ! Les représentations sont
organisées dans le cadre de son projet transnational La Nomad House, un centre
culturel itinérant conçu autour de la question migratoire qui voyagera à travers
6 pays pendant 4 mois, en commençant par la Belgique.
Du 12 au 20 avril 2024, "Le Songe" sera joué pour 6 représentations publiques
sur la mythique Place De Brouckère au cœur de Bruxelles. Le Songe est une
ré-imagination de la pièce "Le Songe d’une nuit d’été" de William Shakespeare
qui utilise la question migratoire comme point focal du récit. Dans cette
version revisitée, une troupe de théâtre en pleine répétition de la célèbre
pièce voit sa journée prendre une tournure inattendue lorsqu’une partie du
groupe accueille incognito dans le théâtre… des migrant·es en détresse. Pensée
comme une comédie dramatique, les spectateur·rices vont autant rire que
s’émouvoir et en ressortiront avec un élan d’espoir.
En parallèle, le public pourra assister à une exposition photo réalisée par la
photo-journaliste Selena Magnolia, ainsi qu'à une conférence organisée en
collaboration avec l'Université de Liège portant sur "les représentations des
migrant·es et de la migration dans les pratiques culturelles".
Toutes les activités sont gratuites, mais une réservation est requise pour "Le
Songe" et la conférence en raison d'une capacité limitée. Vous pourrez réserver
vos places via le site www.lanomadhouse.com [www.lanomadhouse.com] une fois que
celles-ci seront ouvertes.
Les Kat’s c’est une bande de filles hors-la-loi, une bande de bras cassés un
tantinet foireuses, un brin immorales, qui braquent une banque. Cinq femmes au
bout du rouleau qui font un casse. Parce que faut prendre le blé là où il est :
dans les banques. Mais elles se retrouvent dans une planque avec les diam’s et…
une otage enceinte. Pour se sortir de ce guêpier faudra choisir, le chacun pour
soi ou l’entraide. Reste à voir.
L’argent ne faisant pas le bonheur des pauvres, elles manquent d’expérience et
n’en touchent pas une en matière de hold-up. Faudra faire preuve de pas mal de
sang-froid et d’une solide dose d’humour et d’audace, pour se tirer d’affaire.
Un huis clos façon « Reservoir dogs » de Tarantino, ça vous parle ?
Remake d’une version présentée au Public en 1998, revoici les Kat’s. Une
nouvelle bande de comédiennes se réapproprie le texte de Valérie Lemaître et se
lance dans l’aventure d’un braquage… à la sauce belge.
Elles sont sans foi ni loi, craquantes, drôles et punchies. Retrouvez avec
bonheur les kat’s dans une distribution au poil, pour tous les publics.
__________
De Valérie Lemaître / Mise en scène : Valérie Lemaître / Avec : Morgiane El
Boubsi, Jeanne Kacenelenbogen, Shérine Seyad, Chloé Struvay
__________
UNE PRODUCTION DU THÉÂTRE LE PUBLIC. AVEC LE SOUTIEN DU TAX SHELTER DE L’ÉTAT
FÉDÉRAL BELGE VIA BESIDE ET DE LA COMMUNAUTÉ FRANÇAISE.
Les Kat’s c’est une bande de filles hors-la-loi, une bande de bras cassés un
tantinet foireuses, un brin immorales, qui braquent une banque. Cinq femmes au
bout du rouleau qui font un casse. Parce que faut prendre le blé là où il est :
dans les banques. Mais elles se retrouvent dans une planque avec les diam’s et…
une otage enceinte. Pour se sortir de ce guêpier faudra choisir, le chacun pour
soi ou l’entraide. Reste à voir. L’argent ne faisant pas le bonheur des pauvres,
elles manquent d’expérience et n’en touchent pas une en matière de hold-up.
Faudra faire preuve de pas mal de sang-froid et d’une solide dose d’humour et
d’audace, pour se tirer d’affaire.Un huis clos façon « Reservoir dogs » de
Tarantino, ça vous parle ?Remake d’une version présentée au Public en 1998,
revoici les Kat’s. Une nouvelle bande de comédiennes se réapproprie le texte de
Valérie Lemaître et se lance dans l’aventure d’un braquage… à la sauce belge.
Elles sont sans foi ni loi, craquantes, drôles et punchies. Retrouvez avec
bonheur les kat’s dans une distribution au poil, pour tous les
publics.__________De Valérie Lemaître / Mise en scène : Valérie Lemaître / Avec
: Morgiane El Boubsi, Jeanne Kacenelenbogen, Shérine Seyad, Chloé
Struvay__________UNE PRODUCTION DU THÉÂTRE LE PUBLIC. AVEC LE SOUTIEN DU TAX
SHELTER DE L’ÉTAT FÉDÉRAL BELGE VIA BESIDE ET DE LA COMMUNAUTÉ FRANÇAISE.
"Shaumus shares a story. Then he shares another one. After that one, he shares
another one, and another one. You won't believe what happens next."
Shaumus deelt op een verhalende manier zijn interpretaties van de wereld rondom
hem. Elementen die daaruit aan bod komen, spreken van een persoonlijke noodzaak
en zoektocht naar balans.
Hiermee toont hij zijn haat-liefde verhouding met de zelfhulpindustrie die de
maakbare zelf vaak verheerlijkt. Het stuk toont tegenstrijdige, toevallige en
oneindig complexe momenten uit het levens van schrijver maker Dal Overbeek en
dramaturg speler lukas Rys. Die complexiteit vertaalt zich naar de rol van de
acteur, de tekst, de bühne en het publiek; verder vormgegeven door deze cluster
multitalenten:
Lola Ilegems,
Lien Joosten,
Ramon Mahieu,
Lars Marcoen,
Lena Mariën,
Fenia Proost,
Eva Rys,
Dieuwke Raymaekers,
Staf Smans,
Jannes Snyers,
Zindzi Tillot Owusu,
Axelle van Gansewinkel,
Wannes Vrijs,
Derege Wassenberg en
Ruben Wolfs,
onder begeleiding van Marie Pien.
La Compagnie des Nouveaux Disparus débarque à la Place De Brouckère en avril
2024 pour présenter son nouveau spectacle "Le Songe" !
Créé dans le cadre de La Nomad House, un projet de centre culturel itinérant
transnational, "Le Songe" est un spectacle mélangeant théâtre, cirque et danse
qui revisite la célèbre pièce de Shakespeare "Le songe d'une nuit d'été" en
prenant la question migratoire comme point focal du récit.
Le 12 avril 2024 marquera la grande Première du Songe et l'inauguration du
nouveau chapiteau de la Compagnie, mais également le lancement de la tournée
transnationale de La Nomad House, qui débutera son parcours à Bruxelles, avant
de se diriger vers l'Allemagne, la Grèce, l'Italie, la Tunisie et la France.
En parallèle, le public pourra assister à une exposition photo réalisée par la
photo-journaliste Selena Magnolia, ainsi qu'à une conférence organisée en
collaboration avec le CEDEM de l'Université de Liège portant sur "les
représentations des migrant·es et de la migration dans les pratiques
artistiques".
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Toutes les activités sont gratuites, mais une réservation est requise pour "Le
Songe" et la conférence en raison d'une capacité limitée.
• Infos et réservations : www.lanomadhouse.com
• Lien événement : https://www.facebook.com/events/1468688730725134/
DUREE - 1h20
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Babette, Vasco, Ayoub, Haby, Abigael, Paloma et Viggo ont entre 14 et 20 ans.
Comme la plupart des adolescent·e·s, iels sont en quête d’indépendance et de
liberté.
Ce soir, ces jeunes les cherchent dans la fiction. Sur une scène de théâtre, ou
peut-être est-ce sur le sable de la plage artificielle d’Hofstade à la bordure
de Bruxelles, iels se mettent à jouer des personnages, à s’essayer à d’autres
versions d’elleux-mêmes et tentent de jouer avec les rôles qui leur sont
assignés.
Iels commencent alors à raconter l’histoire d’une fugue.
Et si le lac et la plage artificielle devenaient l’océan Atlantique ? Et s’iels
construisaient un voilier pour traverser les flots ? Et si… ? Qu’est-ce que nos
choix de fiction racontent de nous ?
Les jeunes convoquent alors un adulte, un acteur expérimenté, un « vrai »
interprète. Mais pas de chance, Benoît Gob n’en sait pas vraiment plus.
Dans une soif d’aventures célébrant les révoltes, les joies et les peurs, le
diptyque Ecume explore ce qui circule d’un être à l’autre, d’une génération à
l’autre, d’un voyage à l’autre.
Avec pour cap, un questionnement : Est-ce qu’un destin, ça se choisit ? Et
qu’est-ce qu’on fait quand on n’aime pas le nôtre ? Quelles sont nos marges
d’action ?
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AFTER SCENE - Sa 13.04 après la représentation. Avec l’équipe du spectacle.
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Mise en scène, texte et chorégraphie Ilyas Mettioui – Avec Benoît Gob, Abigael
Kermu, Ayoub Benali, Babette Verbeek, Haby Kasse, Vasco Fiorini, Viggo Ebouélé,
Paloma Labru - Dramaturges Zoé Janssens, Tatjana Pessoa - Assistant mise en
scène Alice Valinducq – Collaboration chorégraphie Lila Magnin – Scénographie
Aurélie Borremans - Création son Guillaume ISTACE - Régie générale et lumière
Aurélie Perret - Régie son Sébastien Destrait - Réalisation costume et
construction décor Les Ateliers du Théâtre de Liège - Photo visuel D.R.
Production Théâtre de Namur. Co-production Cie Le Boréal, Théâtre de Liège,
Théâtre Le Rideau, Central La Louvière, la COOP asbl et Shelter Prod.
Avec le soutien de taxshelter.be, ING et du tax-shelter du gouvernement fédéral
belge, de la Fédération Wallonie-Bruxelles – Service du théâtre.