DanSité

Le Laboratoire Chorégraphique présente une nouvelle édition du festival DanSité. Un dansité sous le signe de la création et de la recherche avec la compagnie KOSA et la compagnie DAME ATROX. Deux équipes en résidence au Cellier – Centre Culturel de la Ville de Reims - avec deux créations qui se découvrent au public sous la forme d’une avant-première pour BOYS CLUB et d’une présentation des premiers pas de l’INTER-DIT. Un bord plateau sera proposé à l’issue des deux présentations.

Cie Dame Atrox /// Emma Noel /// In-terdit

Une chorégraphie cyclique prend la place de métronome au sein d’une création musicale pour guitare, voix et espace influencée par les artistes de la beat génération musicale et chorégraphique. Interdits, limités par leurs schémas métriques, rythmiques et spatiaux, les trois artistes illustrent nos propres limites telles que la peau, le temps, le trajet et l’autocentrisme. En réaction face à la contrainte, nos pulsions de vie transforment graduellement ou brutalement l’expérience collective, révélant l’interdépendance entre ces trois corps qui inter-disent. C’est à la recherche d’un format innovant reflétant sa réalité artistique qu’Emma Noel, implantée à Reims, accompagnée par les musiciens Lucie Joy et Jules Billon, orientera cette résidence. Un travail axé sur la recherche d’une co-existence entre danse/musique/espace.

Cie Kosa /// Rémi Richaud /// Boys Club

Avec ce duo chorégraphique, la compagnie Kosa mène une réflexion sur l’identité masculine. Dans une époque marquée par les débats autour de l’égalité des genres et face à l’épouvantail d’une hypothétique « crise de la masculinité » agité par les milieux conservateurs, la compagnie embrasse l’idée de l’homme « juste », selon la formule d’Ivan Jablonka. La pièce invite les hommes à remettre en question leurs modèles de virilité et leur position de domination pour s’interroger sur leur rôle dans la construction d’une société plus égalitaire. Chorégraphe et danseur, notamment pour Olivier Dubois, La Horde ou encore le Ballet de Lorraine, Rémi Richaud livre ici un spectacle nécessaire qui laisse espérer des lendemains moins stéréotypés.

©Les ateliers du Lux et Fred Dorst