Hoboken division;Bonnie & Clyde auraient-ils vécu plus longtemps avec un
troisième porte-flingue pour tenir la chandelle ? Malins, les Nancéiens
d'Hoboken Division ont en tout cas décidé de transformer leur duo de malfaiteurs
en power-gang. Alors que Marie (chant) et Mathieu (guitare) se reposaient
jusqu'ici sur une boîte à rythmes parfois handicapante en live, un batteur a en
effet été recruté depuis quelques temps. Et comme tout malfrat qui se respecte,
il fallait bien qu'il apparaisse enfin sur un album, « for the record ».C'est
chose faite avec un second album au titre puis cette 3ieme galette. Un album qui
prend donc un peu à revers au premier contact puisqu'on ne retrouve pas les
coups de boutoirs métalliques du premier opus. Cependant le son reste rugueux et
gentiment saturé. Quant à la frappe elle reste toujours aussi roots tout en se
payant cette fois le luxe d'être humaine. D'ailleurs tout est plus humain cette
fois-ci, puisque l'on sent bien que les deux autres se sont ainsi libéré de la
place et de l'esprit pour explorer d'autres horizons sonores.Là où Arts & crafts
(2015) paraissait plus punk et direct (en réalité plus contraint donc) sses
successeurs se permettent de creuser le même sillon en prenant plus de risques.
Le trio nancéien révèle alors tout son talent de compositeur et de mélodiste. Un
talent qu'on avait certes aperçu auparavant mais qui ici s'exprime pleinement.Au
final on a donc de petits chef d'œuvres super variés, bourrés de bonnes idées et
d'arrangements efficaces. On navigue avec aisance entre une intensité bluesy,
une énergie grunge, une urgence rock et des vapeurs psychédéliques. Les lignes
de chants de Marie marquent la cervelle au burin alors que ses deux comparses
tissent une toile aussi compacte qu'aérienne. La guitare chantonne tout autant
qu'elle placarde et la batterie sait rester à sa place tout en faisant monter la
sauce. Et surtout, cette fois, ça groove pour de vrai ! (Pascal Maville-Elie)De
quoi donner l'envie de voir vite ce soir ce que tout ça donne sur scène., même
France Inter le préconise ( Mathieu
Conquet)https://youtu.be/8Qt9UcK44B4?si=Zhslc5QRc5T88k1lNo Jazz QuartetQuartet,
4 musiciens- NO Jazz, qui font du Rock.Si les 4 protagonistes se connaissent
depuis des lustres, ils n’avaient jusqu’en 2018, jamais joué ensemble. De leurs
formations antérieures (ELEKTROLUX, the HOLY CURSE, IRRITONES, KEITH RICHARDS
OVERDOSE, MOCKERS…), ils conservent et partagent une expérience de la scène
(Europe, USA, Australie, Japon) et un goût pour un rock de haute énergie qui
s’offre sans fard. Leur musique est frottée à tant d’influences qu’elle est
devenue un être propre.Après s’être enfermés de longues sessions durant au Local
54 à Marseille sous la houlette exigeante de Jearc, le maître des lieux, le NO
JAZZ QUARTET est en mesure de vous présenter « You ’re gonna leave the building
soon », son premier album produit par l’historique label CLOSER Records. Rock !
Fête de la musique 2023 à l’Institut du monde arabe : une soirée électro signée Omizs
Description
Cette année encore, l’Institut du monde arabe se met au diapason et célèbre la Fête de la musique. Rendez-vous le mercredi 21 juin 2023 sur le parvis du lieu culturel pour profiter d’une soirée gratuite signée Omizs, tournée vers les musiques urbaines et électroniques.
Chaque année, elle fait danser et chanter des milliers de Françaises et de Français pendant toute une soirée. Non, ce n’est pas la nouvelle artiste phénomène du moment. Mais je vous parle de la Fête de la musique qui, depuis plus de 40 ans maintenant, nous fait vivre de merveilleux moments musicaux.Tous les 21 juin, cette grande et belle manifestation populaire, festive et gratuite fait résonner la musique vivante aux quatre coins de l’Hexagone. Avec pour objectif de donner la parole à des musiciens en herbe et des groupes novices, la Fête de la musique est souvent l’occasion de découvrir de jeunes artistes en devenir et, ce, quel que soit leur style musical. Du rap au rock, de la musique classique à l’électro, du jazz au blues, de reggae à la variété française... il y en a pour tous les goûts ! Ainsi, tous les 21 juin, les musiques nous font vibrer et investissent les rues ainsi que de nombreux autres lieux, parfois même insolites.Cette année, l’Institut du monde arabe participe à la nouvelle et 41e Fête de la musique. On rappelle que l’Institut du monde arabe (IMA) est un institut culturel français consacré au monde arabe et situé dans le 5e arrondissement de la capitale. Tout au long de l’année, le lieu culturel propose aux visiteurs de très belles expositions, ainsi que divers événements.Mercredi 21 juin 2023, pour la Fête de la musique, l’Institut du monde arabe nous concocte une soirée aux petits oignons, orchestrée par Omizs. À découvrir dès 19h sur le parvis, cette soirée tournée vers les musiques urbaines et électroniques, et aux inspirations musicales à la croisée de l'Orient et de l'Occident, accueillera ainsi Saliah, Small X, Tawsen, ou encore Dimeh-todo.
Cette année, l’Institut du monde arabe s’associe à Omizs. Chanteur, rappeur, photographe, réalisateur, directeur artistique... à seulement 26 ans, Omizs est une personnalité haute en couleur de la scène artistique parisienne. En 2021, il lance les Omizs Party, un concept unique en son genre : le temps d'une nuit, ses invités célèbrent l'art sous toutes ses formes dans des lieux où tout le monde peut affirmer son identité, sans jugement.
Ce 21 juin, pour la Fête de la musique, Omizs convie ainsi plusieurs artistes dès 19h sur le parvis de l’Institut du monde arabe. Notez que l’accès est libre, dans la limite des places disponibles.
Line-up
Notez aussi que, dans le cadre de la Fête de la musique, l'Institut du monde arabe vous propose de découvrir "Le mouwashah, splendeurs de l’héritage poético-musical andalou". À la découverte d'une des expressions majeures de la musique et de la littérature arabes : le mouwashah, originaire de la lointaine al-Andalus et encore vivace aujourd’hui sous différentes formes, au Maghreb comme au Machrek. Au programme, conférences suivies d'un moment musical enchanteur… C'est à vivre le dimanche 18 juin de 10h à 17h à la bibliothèque de l'IMA (niveau 1). Entrée libre dans la limite des places disponibles.