Journées du Patrimoine 2023 à l'église Saint-Germain-des-Prés

Description

A l'occasion des Journées du Patrimoine, l'église Saint-Germain des Prés vous ouvre ses portes pour des visites commentées de l'édifice, ainsi que de la chapelle Saint-Symphorien, les 16 et 17 septembre 2023.

Impossible qu'en vadrouillant du côté du boulevard Saint-Germain et du Quartier latin, vous ne soyez jamais tombé sur l'Église Saint-Germain-des-Prés. Mais y êtes-vous seulement déjà entré ? Si ce n'est pas déjà fait, pensez à cette belle église parisienne de style roman, lors de la 40e édition des Journées du Patrimoine qui se tiennent les 16 et 17 septembre 2023. L'occasion de partir à la conquête de ce trésor proche du quartier latin à Paris.

Avant toute chose, une petite précision. L'Église Saint-Germain-des-Prés fait partie d'une abbaye, appelée tout simplement Abbaye de Saint-Germain-des-Prés. Sa construction, dédiée à l'évêque Germain de Paris, remonte à l'époque mérovingienne (en 558) comme une grande partie des églises parisiennes. L'Église Saint-Germain-des-Prés est ainsi la plus vieille église de Paris !

Les deux compères font appel au peintre Hippolyte Flandrin et lui confient la totalité des décors intérieurs. Ce dernier, épaulé par d'autres artistes de l'époque, s'inspire de l'art byzantin, de l'art romain et des peintres primitifs italiens pour habiller les murs de l'Église Saint-Germain-des-Prés. Des peintures que l'on peut toujours voir de nos jours !

Malgré les transformations de style gothique primitif opérées par les architectes, l'Église Saint-Germain-des-Prés a gardé son charmant style roman; un des rares vestiges de cette architecture dans tout Paris !

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Décidément, la capitale est vraiment remplie de petites curiosités, notamment dans les jardin du Palais-Royal où trône un petit canon. Entre 1786 et 1911, il servait non pas d'arme mais d'horloge ! Découvrez comment. Habituellement, les canons servent à se défendre, n'est-ce pas ? Eh bien celui installé au coeur du jardin du Palais-Royal était plutôt utilisé dans le passé comme une horloge ! Au 18e siècle, le méridien de Paris servait de référence mondiale et indiquait une heure sur laquelle on pouvait se baser conjointement, avant que les Français ne passent à l'heure de Greenwich en 1911. Ainsi, un petit canon dans ce superbe jardin parisien était utilisé par les passants pour régler leurs montres et horloges, dès 1786 ! Conçu par le Sieur Rousseau, horloger voisin au 95 de la galerie de Beaujolais, ce canon en bronze tonnait tous les jours, à midi tout pile, les jours de beau temps ! Grâce à une loupe qui provoquait une mise à feu de la mèche dès que le soleil passait pile au bon endroit, tout un chacun pouvait savoir quelle heure il était exactement sur près d'un kilomètre ! A l'époque, on se référait aux cadrans solaires ou méridiennes pour connaitre l'horaire. Depuis un vol en 1998, la loupe a disparu et le mécanisme doit être déclenché manuellement par un artificier ! Une petite horloge bien pratique, qui ne marche plus aujourd'hui que quelques jours par an, pour l'anniversaire de la Libération de Paris, le 25 août, lors des Journées du Patrimoine, le troisième week-end du mois de septembre et le 14 juillet, pour la Fête Nationale. Cette année, les dates du 4 octobre et du 4 décembre 2024 sont également indiquées, alors ne manquez pas de vous y rendre gratuitement à "midi pétante" (l'expression vient de là !), pour assister à ce rituel centenaire !
Amateur d'Histoire et amoureux de la ville de Paris, c'est le festival qu'il vous faut ! Entre parade historique, dîner-spectacle de la Libération, bal olympique et village ambiance voyage dans le passé, passez du Moyen-Âge à la Libération, en passant par le Belle Époque ! Comme l'an passé, l’association Paris-Geneviève invite les passionnés d'Histoire à profiter de son festival "Paris vaut bien une fête", les 7 et 8 septembre 2024, entre le 5e et le 6e arrondissement de Paris. Le temps d'un week-end, le Jardin des Grands Explorateurs voyage dans le passé, entre costumes d'époque, dîner-spectacle de la Libération, bal olympique et parade historique, pour célébrer le centenaire des Jeux Olympiques et les 80 ans de la Libération. Un véritable voyage à travers 1500 ans de vie parisienne, grâce un village multi-époques animé par des comédiens et des artisans, sculpteurs sur pierre, joailliers et tailleurs sur bois, pour des initiations et des démonstrations, mais aussi une parade en costume depuis le Panthéon et de nombreuses animations exceptionnelles pour se croire dans une autre dimension. Tout est gratuit, sauf le dîner et le bal, où vous pourrez festoyer en famille ou entre amis en tenue d’époque pour toujours plus d'immersion. N'oubliez pas de réserver vos billets gratuits, pour être sûrs de profiter de la parade avec ses fanfares, véhicules historiques, danseurs, et figures historiques parisiennes, ou bien de spectacles, d'un grand jeu de piste et de pièces de théâtre. L'occasion de redécouvrir le vaste patrimoine parisien, à travers la danse, la musique, la gastronomie, la littérature et l'artisanat. Samedi 7 septembre Dimanche 8 septembre
Aviateur solitaire en soif d'ailleurs et d'aventure, mais également écrivain sensible et humaniste, Antoine de Saint-Exupéry fera l'objet d'une conférence-investigation au sein de l'Université Inter-Âges en Sorbonne, le mardi 17 septembre prochain. Peut-on encore, 80 ans après la mort de Saint-Exupéry, éclaircir le mystère de sa disparition ? L'avion a été retrouvé, la gourmette repêchée, sa mort expliquée. Affaire classée. Pourtant, à lire et à relire Le Petit Prince, une hypothèse se dessine : et si ce texte constituait une autobiographie tout à fait extraordinaire en littérature, qui se terminerait par la mort de l'écrivain ? Dans le cadre de l'Université Inter-Âges de la Faculté des Lettres, Nathalie Prince, professeure de littérature, mènera sa conférence « L'étrange cas de Saint-Exupéry et du Petit Prince » comme une investigation dans le mythique amphithéâtre Richelieu de la Sorbonne. L'auteure de Saint-Exupéry. Du vent dans le cœur (Calype, 2024) tentera de découvrir de quelle manière le projet littéraire d'Antoine de Saint-Exupéry n'a aucun équivalent en littérature, ce qui peut en partie expliquer son succès. Le 31 juillet 1944, le père du Petit Prince est abattu en pleine mer dans son avion par un chasseur allemand et met un point final à son texte et à son existence. Il prend alors littéralement la place de son personnage. Une curieuse coïncidence quand on compare l'histoire du Petit Prince et la vie d'Antoine de Saint-Exupéry. Une disparition ? Plutôt une substitution d'après Nathalie Prince ! Après trois ans d'enquête et l'écriture de son ouvrage qui expose ses conclusions, la conférencière présentera sa méthode, mettra au jour des éléments nouveaux et reviendra sur la vie et la mort de Saint-Exupéry (1900-1944) pour que les images familières de la rose, du renard, du buveur, du businessman ou encore de la panne dans le désert, trouvent des résonnances inédites. L'Université Inter-Âges vous donne donc rendez-vous le mardi 17 septembre prochain, dès 18h00, dans l'amphithéâtre Richelieu pour cette présentation « L'étrange cas de Saint-Exupéry et du Petit Prince » à l'occasion des 80 ans de la disparition de l'écrivain-aviateur !
LA VOIX D'OR Après avoir triomphé au Festival d’Avignon, la Voix d’Or, le nouveau spectacle de l’auteur de « Est-ce que j’ai une gueule d’Arletty ? » (2 Molières 2020) arrive enfin à Paris. Un biopic musical qui va vous faire battre le cœur ! Eric, un auteur en manque d'inspiration, doit absolument rendre son nouveau texte à Guillaume, son producteur. Pour gagner du temps, Eric le laisse parler et voilà que Guillaume lui raconte qu'il est le petit-fils de « La Voix d'Or », un célèbre chanteur des années 50, éperdument amoureux d'une autre vedette de l’époque, Christine Vercel, un amour aussi passionnel que tourmenté. La voilà son histoire ! Le duo nous embarque alors dans une épopée familiale tourbillonnante et pleine d’humour qu'ils vont créer sous les yeux des spectateurs, nous emmenant de l’Egypte jusqu’au Liban en passant par les cabarets du Montmartre d’après-guerre, sur les airs des plus grandes chansons du répertoire. Secrets de famille, réconciliation avec le passé : embarquez dans ce biopic musical qui vous fera battre le cœur. D’après une histoire vraie. MENTIONS ARTISTIQUES : Un spectacle musical d’Éric Bu écrit avec Thibaud Houdinière Avec : Sandrine Seubille - Élodie Menant- Grégory Benchenafi - Marc Citti ou Stéphane Giletta - Benjamin Egner- Charlie Fargialla Pianiste : Stéphane Isidore Musiques et chansons originales composées par Stéphane Isidore Scénographie : Marie Hervé Costumes : Virginie H Lumières : Cécile Trelluyer Chorégraphie : Florentine Houdinière Création maquillage, perruques et postiches : Emmanuelle Verani Assistante mise en scène : Sophie Bouteiller CITATIONS PRESSE : Le FigaroCoup de cœur ! Une comédie musicale naît sous nos yeux émerveillés. Y a d’la joie, de l’amour et des secrets qui éclatent de la Ville Lumière aux pyramides d’Egypte. On en redemande ! Le ParisienUne mise en scène inventive et rafraichissante.Un petit bonheur inspiré d’une histoire vraie. TélématinCoup de cœur ! Un spectacle gai et entraînant. La ProvenceOn adore ! Une mise-en- scène vive, précise, pleine de charme. C’est délicieusement léger, touchant et prenant. Merveilleux !Présenté par le Théâtre Actuel - La Bruyère (Licence: 1012493)
Le Théâtre du Chatelêt accueille son dernier spectacle organisé dans le cadre de l'Olympiade Culturelle des JO de Paris 2024. Du 6 au 8 septembre, le spectacle Laissez-nous danser rassemble sur scène 250 instrumentistes, choristes, choristes, danseurs, circassiens et comédiens pour une expérience inédite. Dans le cadre de l'Olympiade Culturelle des JO de Paris 2024, le Théâtre du Chatelet présente le spectacle Laissez-nous danser, du 6 au 8 septembre prochains. Troisième et dernier spectacle de l'Olympiade dans ce théâtre parisien historique, il devrait clore en beauté ces collaborations entre artistes et athlètes. Laissez-nous danser rassemble près de 250 artistes, dont des instrumentistes, choristes, danseurs, circassiens et comédiens, principalement issus du Conservatoire à rayonnement régional de Paris, au magnifique Théâtre du Châtelet. Le lieu ouvre ses portes aux athlètes qui, aux côtés des artistes, montent sur scène pour un spectacle populaire. La soirée met particulièrement en lumière les enjeux de l'inclusion, avec la participation de nombreux artistes en situation de handicap. Avec, comme invité d'honneur, la danseuse brésilienne Vitória Bueno, le spectacle gratuit se concentre sur l'histoire et les valeurs de l'olympisme. Vitória Bueno est une jeune danseuse brésilienne connue non seulement pour son talent exceptionnel, mais aussi pour son incroyable détermination et résilience. Née sans bras, Vitória a défié les attentes et surmonté les obstacles pour devenir une danseuse acclamée. Elle a gagné une renommée internationale grâce à sa participation à l'émission de télé-réalité brésilienne "Domingão do Faustão". Sa perfomance très attendue au Théâtre du Chatelet dans Laissez-nous danser, a lieu le jour de la cloture des Jeux paralympiques de Paris 2024. Pour rappel, l'Olympiade Culturelle, lancée pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, promeut l'interaction entre l'art et le sport. Débutée en 2021, cette initiative propose une programmation pluridisciplinaire riche et variée, avec des performances artistiques, des expositions et des événements culturels à travers la France. Elle célèbre les valeurs olympiques telles que l'inclusion, l'excellence et la diversité. Gratuit et ouvert à tous, le spectacle Laissez-nous danser au Théâtre du Chatelet en fait parti. Le Théâtre du Châtelet est un lieu emblématique des arts de la scène, inauguré en 1862. Conçu par l'architecte Gabriel Davioud, le théâtre accueille une variété de spectacles, incluant opéras, ballets, comédies musicales et concerts. Il a été rénové plusieurs fois pour maintenir son prestige et sa modernité. Aujourd'hui, le Théâtre du Châtelet continue d'être un pilier de la culture parisienne, attirant des artistes et des spectateurs du monde entier, notamment en accueillant des spectacles de l'Olympiade Culturelle des JO de Paris 2024.
Les Journées du Patrimoine reviennent à Paris ce week-end des 21 et 22 septembre 2024. Pour l'occasion, le Musée d'Histoire de la Médecine ouvre gratuitement ses portes au grand public. Au programme, un lieu insolite et passionnant à découvrir au coeur de l'ancienne faculté de médecine. Les Journées du Patrimoine, c'est un évènement incontournable de la rentrée à Paris et en Île-de-France. Cette manifestation culturelle qui se déroule à l'échelle européenne présente une rare occasion de redécouvrir notre ville, voire notre région, sous un nouvel angle. Le temps d'un week-end, musées, monuments, châteaux et lieux surprenants vous ouvrent leurs portes pour vous faire profiter de visites souvent gratuites, d'animations originales, et plus encore. Le prochain rendez-vous vous est donné ce week-end du 21 au 22 septembre 2024. Que diriez-vous d'en profiter pour partir gratuitement à la rencontre de lieux méconnus de la capitale ? Avis aux explorateurs chevronnés, il est temps de partir à la découverte d'un musée quasi-secret caché dans une université parisienne.Niché dans l'une des ailes de l'ancienne faculté de médecine, dans le 6e arrondissement, le Musée d'Histoire de la Médecine attend les curieux pour une plongée au coeur de cet univers fascinant qui vous dévoile comment la médecine et la chirurgie ont évolué au fil des siècles.
En 2024, près de 200 rendez-vous seront proposés dans toute la France à travers des parcours, lectures, concerts, conférences, projections, performances ou spectacles de théâtre. Créées en septembre 2015 sous l’impulsion du Mouvement HF+, les Journées du Matrimoine font écho aux Journées du Patrimoine. Le Mouvement HF+ est, quant à lui, né en 2009, à l’initiative de femmes et d’hommes travaillant dans des métiers artistiques ou culturels. Il réunit aujourd’hui 11 collectifs en France dont la plupart organisent des Journées du Matrimoine. Le mouvement a pour but le repérage des inégalités entre les femmes et les hommes dans les arts et la culture, la mobilisation contre les discriminations observées et l’évolution vers la parité. Ainsi, depuis plus de 10 ans, le mouvement mène un travail de fond pour sensibiliser et alerter tous types de publics (professionnel·les, responsables institutionnel·les, élu·es, public, etc.) sur les disparités existant entre hommes et femmes dans les domaines artistiques et culturels. Une mise en lumière des créatrices du passé Mettant en abyme le passé avec le présent, des artistes contemporaines se réapproprient les œuvres mal connues de leurs aînées à travers de nombreuses performances artistiques. Accessibles à toustes, les Journées du Matrimoine éveillent les consciences et concourent à favoriser l’égalité entre femmes et hommes dans les arts et la culture et plus largement dans notre société. Le Matrimoine et le Patrimoine doivent constituer notre héritage culturel commun Pourquoi est-il important de parler de « Matrimoine » ? Bien que le terme Matrimoine ait existé depuis le Moyen-Âge pour décrire les biens hérités de la mère, il fut supplanté par la notion de patrimoine et son usage resta longtemps limité. À partir des années 2000, sous l'impulsion de la chercheuse et dramaturge Aurore Evain, le mot réapparaît dans un sens nouveau sous la plume d'autrices et d'auteurs souhaitant insister sur le rôle des femmes dans l’héritage culturel. Tout l’enjeu du Matrimoine est de revaloriser l’héritage des créatrices, de les rendre visibles en leur redonnant la place qu'elles n'auraient jamais dû perdre si l'histoire ne s'était écrite au masculin. Ces femmes ont été autrices, poétesses, musiciennes, compositrices, peintresses, sculptrices, cinéastes …souvent de leur vivant très reconnues, mais une fois mortes, oubliées, et pour certaines, volontairement effacées. Leurs œuvres n’ont pas été transmises aux générations suivantes voire récupérées par les hommes de leur entourage (mari, père ou frère). Pourtant ces femmes ont toujours créé et joué un rôle-clé dans l’histoire. Certaines ont défié les pressions sociales pour défendre la cause des femmes et faire avancer leur condition. Sortir ces femmes de l’oubli et les célébrer, c'est faire acte de militance féministe, démontrer qu'à toutes les époques, comme encore aujourd'hui, les femmes et en particulier les créatrices, n'ont pas la place qu'elles méritent dans notre histoire. Ainsi, les créatrices d'aujourd'hui n'ont plus l'impression d'être des « pionnières » mais des « héritières » fières de leurs « mères ». Les jeunes générations peuvent ainsi se projeter dans des carrières en ayant des modèles féminins et comprendre que les femmes artistes et intellectuelles ont toujours existé. 29 rendez-vous gratuits à Paris, aux Lilas, à Bobigny, Noisy-le-Sec, Romainville, Châtillon, , Pantin, au Chesnay-Rocquencourt … Pour cette nouvelle édition, HF Île-de-France a lancé un appel à projets ouvert à toutes les disciplines artistiques. De nombreuses personnes, associations, collectifs et compagnies ont proposé des événements et une vingtaine a été retenue, offrant ainsi une programmation riche et diversifiée. Tout au long du week-end seront proposés des concerts, des expositions, du théâtre, des conférences, une déambulation historique, des projections dont une à la Cinémathèque française, avec le film Aloïse de Liliane de Kermadec avec Delphine Seyrig, Caroline Huppert et Isabelle Huppert. Fanny Raoul (1771-1833), la figure emblématique des Journées du Matrimoine 2024 Femme du peuple et de combat, autrice, poétesse, journaliste politique, philosophe et penseuse, Fanny Raoul a pris la plume dans une période périlleuse pour les droits des femmes, entre la décapitation d’Olympe de Gouges et l’avènement du Code Napoléon. En publiant son ouvrage Opinion d’une femme sur les femmes en 1801, elle a su porter haut et fort ses valeurs et convictions, non sans scandale. Elle y détricote avec finesse, malice et méticulosité les préjugés, stéréotypes et mensonges misogynes, revendique que l’infériorité des femmes, loin d’être naturelle, est au contraire construite et institutionnalisée par les hommes. Les revendications de Fanny Raoul sauront faire écho à celles des féministes d’aujourd’hui, tout comme la rhétorique de ses détracteurs à celles des mouvements conservateurs contemporains. Le Matrimoine, une invitation à découvrir une soixantaine de créatrices dans tous les domaines artistiques parmi lesquelles Else Lasker-Schüler (poétesse et dessinatrice), Alice Rahon (poétesse et peintresse), Geneviève Asse, Geneviève Claisse, Vera Da Silva, Natalia Gontcharova, Nina Kogan, Milvia Maglione, Aurélie Nemours, Louise Nevelson, Dorothea Sharp, Nadezhda Udaltsova (peintresses), Hildegarde de Bingen, Germaine Tailleferre, Sophie Gail, Barbara Strozzi, Francesca Caccini, Maddalena Casulana, Elise Bertrand, Rebecca Clarke, Clémence de Grandval, Irène Podlowski, Rita Strohl, Johanna Müller-Hermann, Mathilde Kralik, Elsa Barraine (compositrices), Alexandrine-Sophie de Bawr (autrice), Etel Adnan (autrice, poétesse). En 2024, le Mouvement HF+ interpelle les collectivités territoriales Le Matrimoine n’est pas encore suffisamment inscrit dans le langage, l’espace et l’opinion publique et quasiment inexistant dans la politique culturelle nationale et locale. Il est temps qu’il fasse pleinement et définitivement partie de la politique culturelle française et que les Journées Européennes du Patrimoine (JEP) deviennent les Journées Européennes du Matrimoine et du Patrimoine (JEMP).
La Closerie Falbala, œuvre majeure de Dubuffet, est ouverte gratuitement pendant les Journées du Patrimoine 2024. Les samedi 21 et dimanche 22 septembre, n'hésitez pas à visiter (sur réservation) ce chef-d'œuvre d'art brut de 1 500 m² construit en plein air entre 1971 et 1976. Si vous aimez l’art de Jean Dubuffet et notamment son Jardin d’Hiver, grotte intégrée au Centre Pompidou, alors foncez dans le village de Périgny-sur-Yerres, dans le Val-de-Marne, pour les Journées du Patrimoine 2023. Sur un terrain proche de son atelier, au milieu de nulle part, l’artiste a construit sa Closerie Falbala, classée au titre des monuments historiques en novembre 1998. Cette structure toute blanche est impressionnante par ses dimensions et sa réalisation. L’artiste, âgé de plus de 70 ans au moment de la construction, avait souhaité construire un cabinet de réflexion proche de son atelier, une sorte de « chambre d’exercice philosophique » comme il l’appelait. Aussi, il a construit une villa, qui fait 20 mètres de long pour 15 mètres de large, sur 8 mètres de hauteur. À l’intérieur se trouve une Antichambre, qui mène au Cabinet logologique de Dubuffet. Puis, Jean Dubuffet a construit un dédale de béton de 1 600 m² autour de sa villa, avec des sortes de menhirs blancs et des voies sinueuses pour empêcher les curieux d’approcher. Son objectif était de s’isoler de ses voisins. La closerie Falbala sera ainsi achevée en 1976 ! Cette installation peut être visitée toute l’année et se prolonge par la découverte des anciens ateliers de l’artiste, où sont conservées de nombreuses œuvres, dont la maquette de l’œuvre qui avait été destinée à Renault Boulogne-Billancourt. Intrigués par ce mystérieux bâtiment transformé en œuvre d'art ? Alors venez le découvrir gratuitement les samedi 21 et dimanche 22 septembre 2024. Des visites guidées de la Closerie et de la Villa Falbala sont organisées à l'occasion des Journées du Patrimoine. Attention, ces visites ne sont accessibles que sur inscription, et dans la limite des places disponibles. Réservez votre billet dès à présent au 01 47 34 12 63. Bonnes Journées du Patrimoine dans le Val-de-Marne !
Pour les Journées du Patrimoine 2024, pourquoi ne pas visiter la Grande Chancellerie ? Samedi 21 et dimanche 22 septembre 2024, l'Hôtel de Salm, Grande Chancellerie de la Légion d’honneur vous ouvre ses portes pour une visite totalement repensée. Propriété de la Grande Chancellerie, l'Hôtel de Salm est un beau bâti situé sur les quais de Seine, près de l'Assemblée Nationale et du Musée d'Orsay. Pour ces Journées du Patrimoine 2024, les 21 et 22 septembre prochains, découvrez ce Palais de la Grande Chancellerie ainsi que son Musée de la Légion d'Honneur. Si l'Hôtel de Salm est toujours utilisé par le grand Chancelier pour des réceptions et la distribution des Croix de la Légion d'Honneur, l'établissement est également ouvert au public à travers le Musée de la Légion d'Honneur. On y présente des textes officiels, des documents d'époque, mais aussi des ébauches de l'insigne, photographies et films de cérémonie qui reviennent sur l'histoire de l'Ordre du Mérite. On y découvre alors les raisons de la création de cet Ordre officiellement créé le 3 décembre 1963 par le Général de Gaulle, mais initié par le Général Catroux, dans le but de "récompenser les mérites distingués" qui n'auraient pas consacré les vingt années de service pour la France nécessaires pour la Légion d'Honneur ou bien les méritants étrangers. Rénové début d'année 2016, le musée a fait peau neuve avec de nouvelles œuvres, une nouvelle scénographie du musée et une touche digitale avec des écrans interactifs, pour donner un côté plus ludique et pédagogique à la visite. À la fin de la visite, vous découvrirez aussi la statue en plâtre du général de Gaulle, offerte en 2013 par le sculpteur Cardot au musée après l’exposition du cinquantenaire de l’ordre. De quoi découvrir et rentrer un peu plus dans l'univers très fermé de la Légion d'honneur.
Paris se réinvente sous un ciel surréaliste avec l'exposition "Paris Paris !" au Bon Marché Rive Gauche du 24 août au 20 octobre 2024. Au programme ? Mode, café iconique, délices culinaires et culture branchée, les meilleurs clichés sont respectés pour dévoiler un Paris de carte postale, version stylée ! Envie de découvrir Paris sous un nouveau jour ? Cap sur Le Bon Marché Rive Gauche pour sa dernière exposition "Paris Paris !" du 24 août au 20 octobre 2024. Ici, on troque le métro-boulot-dodo pour une balade surréaliste sous un ciel bleu parsemé de nuages moelleux et de Tours Eiffel arty. Tout le magasin se transforme en terrain de jeu, parsemé des clichés qu'on aime tant, entre cafés mythiques, pâtisseries à croquer, et culture à gogo. Une virée pleine de surprises où chaque étage nous plonge dans un véritable Paris de carte postale. Côté guests, Sézane dévoile sa nouvelle ligne pour enfants, Petit Sézane, dans un pop up ludique au rez-de-chaussée, rythmé par une programmation exclusive tout au long de l'exposition. Le studio d'architecture A.S.L rejoint lui aussi les "pavés" du temple du shopping pour y ouvrir les portes de son appartement-atelier de rêve, agrémenté de sa galerie ainsi que de sa ligne d'objets et de mobilier. Et, pour l'occasion, il ramène dans ses bagages son mythique café de la rive droite, Au Rêve, reconstitué au 1er étage du grand magasin. Un étage au dessus, on découvre un Paris hype et créatif, où collabs exclusives et surprises stylées sont au rendez-vous. Entre la capsule avec le PSG, les indispensables mode Highsnobiety Not In Paris, les cocktails prêts-à-boire du bar CRAVAN qui réinventent l'apéro, les vinyles rétro de Big Smile Bazaar, et les bougies parfumées Discothèque Fragrances, chaque recoin est un clin d'oeil à l'art de vivre parisien. Et ce n'est pas tout ! Tous les mercredis soirs à partir du 18 septembre 2024, Fabrice Drouelle envahit le Bon Marché avec des récits captivants sur les monuments parisiens. Avec son timbre de voix unique, l'animateur de France Inter dévoilera les secrets de la Tour Eiffel, la Tour Montparnasse, Saint-Germain-des-Prés, les Colonnes de Buren, la Pyramide du Louvre et Notre-Dame, lors de 7 soirées exceptionnelles en compagnie d'un invité spécial. Qu'en est-il des gourmands ? À cette occasion, La Grande Épicerie et la Manufacture du Chocolat d'Alain Ducasse débarquent dans le Paris griffé du Bon Marché avec des exclusivités ultra-désirables. Et, pour le plaisir des yeux, les clichés gastronomiques ont même été détournés en pièces inédites (accessoires de mode, bougies, affiches,...) à collectionner ! Même si le corner le plus insolite reste certainement le bar à croquettes de chez Mercy Murphy ! C'est parti pour une virée stylée à Panam !