[ÉVENEMENT]
Save the Date: 17 avril - Dégustation de Bières en Collaboration avec la
Brasserie des Barbes Blanches!
Amateurs de bières, réjouissez-vous! Rejoignez-nous le 17 avril à partir de
18h30 pour une expérience de dégustation unique en partenariat avec la Brasserie
des Barbes Blanches et le Restaurant Les Canailles. Pour seulement 10€, plongez
dans le monde des saveurs avec la dégustation de trois bières en galopin. Des
planches apéro seront également en vente sur place. Une soirée mémorable en
perspective!
N'hésitez pas à réserver votre place dès maintenant, ça va partir vite !
Réservez votre place dès maintenant et partagez cette aventure brassicole avec
vos amis!
https://www.helloasso.com/associations/lasecu/evenements/degustation-de-bieres-en-collaboration-avec-la-brasserie-des-barbes-blanches
[https://www.helloasso.com/associations/lasecu/evenements/degustation-de-bieres-en-collaboration-avec-la-brasserie-des-barbes-blanches]
*L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération
Lasécu
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Evenementen in het verleden
La pratique artistique de Sophie Lécuyer passe majoritairement par le prisme de
procédés d’impression manuelle (gravure, monotype, sérigraphie…). Un processus
qui répond à son goût de l’expérimentation, dans cette voie d’exploration
infinie, elle interroge les différents enjeux de ces techniques et cherche sans
cesse à en révéler la magie. Les images qu’elle propose sont des ouvertures qui
peuvent résonner avec l’intime et l’imaginaire de chacun, jouer avec notre
regard. L’exposition se propose d’illustrer la diversité de ses expériences
graphiques tout en révélant leurs interférences et la récurrence des thèmes qui
l’habitent
La pratique artistique de Sophie Lécuyer passe majoritairement par le prisme de
procédés d’impression manuelle (gravure, monotype, sérigraphie…). Un processus
qui répond à son goût de l’expérimentation, dans cette voie d’exploration
infinie, elle interroge les différents enjeux de ces techniques et cherche sans
cesse à en révéler la magie. Les images qu’elle propose sont des ouvertures qui
peuvent résonner avec l’intime et l’imaginaire de chacun, jouer avec notre
regard. L’exposition se propose d’illustrer la diversité de ses expériences
graphiques tout en révélant leurs interférences et la récurrence des thèmes qui
l’habitent
TERRAIN VAGUE
Une friche peut devenir un champ des possibles, un sol fertile. La terre, un
terrain, du terreau, le bois, autant de matière pour une galerie d’objets aux
formes insolites, multipliées, détournées. La vague est une forme, le vague une
forme de liberté. Stratifications, sédimentations, séquences, séries, une
compilation d’images aussi concrètes que pénétrantes jonche le périmètre.
L’espace se resserre sans jamais enfermer puisqu’il est cycle, boucle, il se
parcourt, s’arpente, se contracte et séduit, peut-être.
Virginie Jux
TERRAIN VAGUE
Une friche peut devenir un champ des possibles, un sol fertile. La terre, un
terrain, du terreau, le bois, autant de matière pour une galerie d’objets aux
formes insolites, multipliées, détournées. La vague est une forme, le vague une
forme de liberté. Stratifications, sédimentations, séquences, séries, une
compilation d’images aussi concrètes que pénétrantes jonche le périmètre.
L’espace se resserre sans jamais enfermer puisqu’il est cycle, boucle, il se
parcourt, s’arpente, se contracte et séduit, peut-être.
Virginie Jux
Pleine nature
Sculpture ou peinture ? Pourquoi choisir quand les œuvres de Tomomi Yano et
d’Olivier Aubry ont tant en commun dans leur exploration de l’énergie du vivant.
Ne pas choisir, c’est la chance que nous offre l’exposition réunissant
céramiques de l’une et huiles sur toile de l’autre.
Deux pratiques complémentaires pour un dialogue riche à partir de la sobriété :
dire beaucoup avec peu est une préoccupation partagée par les deux artistes.
L’économie de moyens et d’effets caractérisent ces œuvres en quête de densité.
Qu’il s’agisse des formes robustes et franches des céramiques de Yano ou de la
profondeur des monochromes d’Aubry, tout n’est qu’éloquente simplicité qui nous
fait ressentir la beauté des choses imparfaites, éphémères et modestes et nous
rappelle le wabi-sabi japonais, offrant au spectateur un sentiment de plénitude
et de paix.
Cette intensité, humble mais puissante, est celle de la nature dont chaque œuvre
est un souvenir : un témoignage du vivant. Pour mieux en parler, Aubry et Yano
transcendent l’apparente opposition de la représentation et de l’abstraction.
Chaque œuvre s’inspire manifestement d’un morceau de nature ou de paysage que
l’on reconnaît sans pouvoir le désigner avec certitude, et s’en éloigne pour ne
garder que la puissance évocatrice, et nous perdre dans un dédale de sensations
où tout est à la fois étrange et familier.
Cet hommage au vivant et à la nature est issu d’un dialogue entre liberté et
contrainte, spontanéité et travail de précision. Ainsi des céramiques de Yano :
nées d’un papier découpé avec la liberté de l’insouciance, ses pièces finales
résultent d’une analyse formelle de détail pour réussir le saut vers la
troisième dimension. Du feuillet à la terre, de la découpe au modelage, de la
légèreté à la pesanteur, une magie s’opère qui parvient à faire se dresser un
volume généreux, à la fois trapu et fragile dans son équilibre étiré, tel un
ikebana aérien défiant l’attraction terrestre. Chaque sculpture de Yano procure
ce trouble qui paradoxalement nous apaise : il y a un poids mais il s’efface au
contact du regard, il y a la matière mais elle est chargée de vide, il y a la
forme mais elle parle d’une couleur, il y a une présence mais elle évoque ce qui
n’est plus là.
A sa manière, Aubry opère un miracle comparable avec la construction de ses
monochromes vivants : libre de toute observation (il ne voit pas la nature qu’il
peint : on la lui raconte), il ose faire rentrer cette nature dans un cadre,
restitue sa vibration avec celle d’une teinte unique née de la multiplicité des
couches chromatiques superposées et celle des traces qu’il grave dans
l’épaisseur de la couleur, juste avant qu’elle ne sèche tout à fait. Là aussi,
un geste léger forme le premier pas – une série de dessins spontanés sous la
dictée (le paysage raconté) – puis le choix d’un croquis pour en faire une toile
: une savante construction de l’épaisseur picturale dans laquelle s’inscrit un
geste final rapide, entre écriture et dessin, parsemant l’espace coloré de
silhouettes ou vues en plan de traces signifiantes mais incertaines, prêtes à
muter et s’animer.
Pour produire la vibration de leurs œuvres, Yano comme Aubry travaillent aux
limites et en tension : limite de l’équilibre et de la fragilité sous pression
de la pesanteur, limites du reconnaissable, limite d’une couleur évoquant déjà
une autre, limites du cadre qui fait d’une nature un territoire, tensions entre
les formes et au sein d’elles où chaque plein existe par le soutien d’un vide,
et réciproquement... tout un jeu subtil de continuité énergétique qui figure le
souffle du Ma japonais, un vide plein de sens, et cherche à nous faire entendre
la pulsion paisible du vivant, composante et quête essentielle tant des
sculptures de Yano que des monochromes griffés d’Aubry.
Alors, en volume et en plan, en terre et en toile, en émaux et en pigments,
s’exprime pleinement la vie des formes, des traits et des couleurs, pour notre
plus simple émerveillement, nous laissant reconnectés à nous-mêmes et à notre
nature.
Thierry Dupas
Nous avons l'honneur de vous convier à l'exposition Corps en partage, qui se
tiendra du 9 septembre 2023 au 28 octobre, à l'espace de Lasécu
Il fut un temps où le mot corps, en art, rimait avec le mot académie. Une
''Académie'' d'homme, ou de femme, était le résultat de cette étude du corps
humain, de sa morphologie, de son anatomie, de son potentiel symbolique, qui
constituait la base de l'éducation artistique. On venait apprendre le corps
comme un apprenti musicien devait apprendre le solfège, avant de pouvoir jouer,
composer, voire improviser. Ce temps est désormais lointain, mais le corps comme
motif, comme question - sans doute faut-il écrire comme obsession - demeure l'un
des matériaux fondamentaux des pratiques artistiques contemporaines.
Réunir trois artistes - Emmanuelle Gailliez, Éric Monbel, Diana Quinby - avec le
mot ''corps'' tel un dénominateur commun, ça n'est pas chercher la ressemblance,
car rien n'est plus dissemblable que ces trois œuvres-là, mais mettre au jour la
fécondité d'une obsession, loin de tout académisme, loin de tout souci de se
soumettre aux règles du bien peindre. Leurs moyens sont simples, ce sont ceux de
la peinture, du dessin et du collage, pratiqués sans ostentation, dans un souci
d'explorer, plutôt que de démontrer. Se confronter au corps c'est se confronter
à la question de l'échelle, celle de notre humanité qui donne la mesure ou
incite à la démesure. Ces œuvres sont grandes, parfois, comme les brancards
peints par Monbel, grandes comme des corps gisants. Elles sont petites, à
certains moments, chez Emmanuelle Gailliez, comme si la fouille se passait dans
la profondeur, plutôt que dans l'étendue. Les moyens sont modestes. Un simple
crayon suffit à Diana Quinby afin de faire de la feuille le lieu d'une quête. Se
confronter au corps c'est se confronter à soi et à l'autre, aux frontières entre
identité et altérité. Il y a là de quoi se perdre. Il y a là de quoi se trouver,
et offrir à ceux qui regardent un monde où venir s'incorporer.
Conçue sur une proposition de Marcel Lubac, cette exposition sera accompagnée
d'une publication confrontant les travaux des trois artistes. Textes de Pierre
Wat.
Une publication co-crée avec l'atelier l'ardente sera en vente dans notre
boutique
Entrer dans l’univers de François Andes revient à s’aventurer dans une plongée
dans le temps. Puisque l’on sait – si l’on ose la métaphore des travaux – quand
on démarre mais pas quand on en sort, tant son imaginaire est foisonnant, riche
et merveilleux dans le sens du mot latin mirabilia qui caractérise les choses
étonnantes et admirables.
Dans son monde, de singulières architectures émergent d’une végétation
luxuriante, où des êtres
mi-anthropomorphes mi-animaliers se baladent, voguent et s’envolent. Plongé dans
l’obscurité ou,
à l’inverse, baigné en pleine lumière, le visiteur découvre à côté de ces
impressionnants dessins des
installations textiles et sculpturales, extensions tridimensionnelles de ces
folies graphiques.
" Ma pratique du dessin se manifeste pour une grande part dans le carnet. Stylo,
encre, feutre, crayon, collage. J’expérimente, je cherche. Au départ, le carnet
et le dessin étaient associés aux voyages. Le carnet fût aussi le livre d’or de
mes expositions personnelles. Je le plaçais dans l’espace d’exposition, les
visiteurs pouvaient y laisser leurs mots parmi mes pages dessinées. Maintenant
il est pour moi un voyage à part entière. Une déambulation, une exploration. Il
se déploie dans le temps. Le carnet existe pour lui-même. Les dessins ne sont
pas préparatoires. Ils ne « serviront » pas. Ils sont un cheminement. J’aime la
spontanéité et la légèreté que le dessin et le carnet me permettent. C’est une
forme plutôt modeste. Le papier, le petit format, les imperfections...''
Katia Monaci
Ma pratique du dessin se manifeste pour une grande part dans le carnet. Stylo,
encre, feutre, crayon, collage. J’expérimente, je cherche. Au départ, le carnet
et le dessin étaient associés aux voyages. Le carnet fût aussi le livre d’or de
mes expositions personnelles. Je le plaçais dans l’espace d’exposition, les
visiteurs pouvaient y laisser leurs mots parmi mes pages dessinées. Maintenant
il est pour moi un voyage à part entière. Une déambulation, une exploration. Il
se déploie dans le temps. Le carnet existe pour lui-même. Les dessins ne sont
pas préparatoires. Ils ne « serviront » pas. Ils sont un cheminement. J’aime la
spontanéité et la légèreté que le dessin et le carnet me permettent. C’est une
forme plutôt modeste. Le papier, le petit format, les imperfections...''
Katia Monaci