Le Botanique

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Les curatrices ont proposé à 12 artistes récemment entrés dans la Belfius Art collection de se plonger dans la Belfius Art collection pour y choisir des oeuvres qui les inspirent et les touchent. Cette collection qui est connue pour son grand love pour l'art belge, de l'art primitif à nos jours avec un accent particulier pour l'art contemporain! Situé au 32e étage de la Tour Belfius, place Rogier, vous découvrirez aussi un panorama exceptionnel sur Bruxelles. L'exposition se clôture en juin 2024. Si vous participez à une visite Arkadia merci de ne pas vous inscrire sur le site de Belfius. Votre place sera automatiquement réservée. Merci d'arriver 10 min en avance car il y a un contrôle d'identité à l'entrée (ne pas oublier sa carte d'identité). Vous retrouverez le guide après le contrôle à la borne "point de rencontre". Belfius demande à chaque visiteur une contribution de 5 euros à régler sur place afin de soutenir les actions Viva for Life (en faveur des jeunes enfants et familles qui vivent sous le seuil de pauvreté) et JEZ! (en faveur d'organisations intervenant auprès des jeunes). Cette contribution est facultative pour les clients Belfius munis de leur carte de banque ou de l’app Belfius Mobile.
A la fois productrice et DJ, née au Congo, ayant grandi en Belgique et basée à Londres, Nkisi est une artiste créative aux multiples facettes. Elle est la cofondatrice du label NON Worldwide, dédié aux artistes africain·e·s ou de la diaspora africaine. Céline Gillain est une artiste basée à Bruxelles qui travaille dans les domaines de la musique expérimentale, électronique, des arts visuels et des arts de la scène. Son travail explore les points de rencontre entre le dancefloor, la politique, l'industrie et la narration, déconstruisant les codes et les hiérarchies qui les gouvernent. Tout le travail de Walter Verdin est multidisciplinaire. L'interaction entre la vidéo, la danse, la musique, l'image en mouvement et le son, constitue le thème constant de son travail, qui devrait être catalogué comme "musique visuelle". Ann Eysermans tisse un mélange de sons extérieurs, de douces mélodies et de la voix unique de Shadoh. Elle crée des compositions d'un autre monde qui transcendent les genres et qui incluent des sons de larsen. Sentez comme les battements de cœur de Shadoh, ses aboiements, ses gémissements et ses pitreries se mêlent harmonieusement aux voix apaisantes d'Ann, à la harpe et à la viole de gambe.
Une musique folk mélancolique, hypnotisante et oniriqueAprès le succès de « Twelvefour », « On the Train Ride Home » et de « On the Corner Where You Live », The Paper Kites présente « At the Roadhouse ». Un opus sorti en 2023 sur lequel le groupe de folk australien excelle encore une fois dans l’écriture de balades folk mélancoliques, hypnotisantes et oniriques.Avec cet album, la formation, composée de Sam Bentley et Christina Lucy vous donne rendez-vous à l’Orangerie. L'occasion de découvrir l’un des groupes phares de la scène folk australienne, également l’un des plus titrés sur la scène internationale.
Erick the Architect est un artiste, rappeur, beat maker et auteur-compositeur aussi passionné qu’ambitieux.  Originaire du quartier Flatbush de Brooklyn, c’est au lycée qu’il rencontre Meechy Darko et Zombie Juice, avec qui il créera plus tard le trio Flatbush Zombies. Mais le new-yorkais s‘illustre aussi bien en groupe qu’en solo. Artiste fortement demandé en featuring, ses morceaux cumulent plus de 3 millions d’auditeurs mensuels sur Spotify. Une popularité qui lui aura permis de fouler les scènes de prestigieux festivals parmi lesquels Coachella et Lollapalooza. Auditeur éclectique et passionné de musique, ses productions regroupent ses influences jazz, soul et raggae pour se matérialiser en morceaux truffés de samples.  Il est à l’origine de productions choisies par de nombreux rappeurs comme ASAP Rocky ou Joey Badass. Après plusieurs EP, Erick the Architect s’apprête à revenir avec un premier album, dont le premier extrait, « Parkour » a été produit par son ami de longue date James Blake.
Le groupe Corridor est de retour avec son quatrième album « Mimi », qui rappelle d’emblée le meilleur de ce qui se fait en matière de rock indépendant. S'appuyant davantage sur des textures électroniques que pour les albums précédents, le disque déborde d'une énergie et d'une vie sans limites. Ces huit chansons reflètent une nouvelle maturité, Corridor se diversifiant plus que jamais avec une musique richement détaillée. Bref, cet album marque une nouvelle rupture pour un groupe déjà établi comme étant d'avant-garde.
Atmosphérique, doux et honnête. Tel est le son unique de Zimmer90, le groupe électro indie-pop de Stuttgart et composé de trois gars : Josca, Finn et Michi. Si vous êtes allés sur TikTok récemment, il y a de fortes chances que le single « What Love Is » soit parvenu jusqu’à vos oreilles tant il a constitué la bande-son de nombreux utilisateur·ices du réseau. Le groupe allemand conquiert le cœur des passionné·es de synthé, de basse et de batterie électro combinés, avec autant de délicatesse que de légèreté.
Depuis leur création en 1976 dans le Queens, à New York, les Fleshtones ont perpétué leur propre marque de SUPER ROCK, un amalgame frénétique de garage punk et de soul, ponctué par le big beat, et qui se cristallise avec une majesté spectaculaire sur scène, leur sens du show les ayant maintenus sur la route pendant plus de quarante ans, adorés par un public dont l'amour pour eux frise la ferveur religieuse. Leur dernier album, « Face of the Screaming Werewolf », s'est classé plus rapidement que n'importe lequel de leurs vingt précédents albums, prouvant, une fois de plus, que le SUPER ROCK ne montre aucun signe d'usure. Contrairement aux pionniers d'antan, les Rolling Stones, ils n'ont pas ralenti le tempo pour compenser l'ostéoporose, et n'ont rien perdu de leur force de frappe. Le secret du succès des Fleshtones réside dans le fait qu'ils n'ont jamais adopté le son d'une autre époque et leur capacité étonnante à porter le motif cachemire avec classe. Evel Knievel a dit un jour que le "héros américain" est la profession la plus éphémère de toutes. Les Fleshtones sont là pour dire à tous qu'il avait tort. Le groupe se dresse comme la dernière chose réelle en Amérique – the last real thing in America.
Les chansons du premier album de MOONRIIVR, « Vol. 1 », ont été composées sur un vieux magnétophone ; on y retrouve des guitares slides réverbérantes, des synthés à cordes déréglés et d’habiles percussions. Bien que s'inspirant des décennies passées, l'album conserve une atmosphère intemporelle, décrite par le groupe comme une rencontre entre "Buddy Holly et le Krautrock". Les chansons de l’album proposent des thèmes variés, qui vont de réflexions sur le plaisir que l’on retrouve dans les détails du quotidien (« Blonde Hair Now ») à des méditations sur des développements mondiaux perturbants (« Midnight at the Garden Hotel »), abordés avec franchise , prouvant que MOONRIIVR n'évite pas les sujets délicats, que cela soit la politique mondiale ou le changement climatique.
Le nouvel album de Boogie Beasts sortira le 19 avril 2024. Il s'agit déjà du quatrième album studio pour ces adeptes du blues-rock alternatif, et du cinquième au total. C'est, disent-ils, leur disque le plus éclectique à ce jour. Toujours profondément enraciné dans le blues rugueux, le groupe intègre cette fois des influences hip-hop, gospel, soul, rhythm 'n' blues, psychédéliques et même stoner. De plus, le quatuor a confié sur ce dernier opus un rôle plus important au producteur Koenraad Foesters, qui opère quasiment comme cinquième membre du groupe. Le résultat est un disque très « groovy », débordant de passion et d'énergie, et qui se distingue par un son très contemporain. En véritable groupe belge comptant autant de membres flamands que wallons, les Boogie Beasts ont choisi la capitale pour dévoiler leur album en live. Rendez-vous le 16 mai 2024 au Botanique.
Une chamber pop brute et authentique, aux arrangements raffinés, où rock, jazz, world et classique s’entrelacentEnsemble de 19 musiciens créé par le violoniste Damien Chierici, Oootoko propose une chamber pop brute et authentique. Unique parmi les productions actuelles, la musique de Oootoko est un retour à l’essence même de celle-ci, soit le plaisir pour chacun de simplement jouer et chanter ensemble.OOOTOKO est une épopée musicale originale qui va de l’intime au grandiose en traversant diverses références, de François de Roubaix à Bonobo en passant par Snarky Puppy, et qui entraîne le public vers un univers cinématographique rare aux rives souvent mélancoliques et oniriques, joyeuses parfois.Le pilote Damien Chierici déroule une partition aux arrangements raffinés, où rock, jazz, world et classique s’entrelacent, interprétée par des musiciens particulièrement inspirés, croisés sur ses diverses routes, devenus complices et manifestement ravis de tous se retrouver dans ce bateau. Les voix de Dan San et de l’Irlandais Liam O’Maonlai (Hothouse Flowers) complètent l’équipage en apportant la petite touche folk qui rend encore plus singulière cette musique inclassable et belle.

Evenementen in het verleden

Un billet, quatre salles, All Access.Samedi 4 mai, avec la formule « All Access », le Botanique poursuit un objectif qui fait aujourd’hui plus que jamais partie de son Adn : celui de promouvoir la découverte musicale par une programmation éclectique. Pour ce faire, les portes des 3 salles des Nuits Botanique ainsi que les pans de son Chapiteau seront ouvertes conjointement.All Access, c’est près de vingt-cinq artistes réuni·e·s le même jour pour occuper les quatre scènes des Nuits. Des artistes venu·e·s d’horizons différents, de l'Angleterre au Canada, rythmeront cette journée de résonances rock, expérimentales et électroniques. Une programmation composée d'artistes innovants, taillée sur mesure pour les oreilles curieuses.Un ticket unique vous permettra de créer votre propre programme en vagabondant d’une salle à l’autre ainsi que de pleinement profiter du site du festival, qui intégrera les arts plastiques à cette édition 2024.En extérieur, des sculptures monumentales orneront le jardin Botanique à côtés d'une vaste offre de restauration et de boissons, ainsi que d'espaces de détente. L’esprit des Nuits se poursuivra en intérieur dans les Serres où votre chemin d’une salle à l’autre sera jonché d’œuvres d’art.
Une des artistes indie folk les plus intéressantes de ces dernières annéesKate Stables alias This is The Kit, est sans conteste une des artistes indie folk les plus intéressantes de ces dernières années. Née à Winchester et désormais basée à Paris, Kate Stables s'est imprégnée très jeune de musique, apprenant la trompette et la guitare. Avec des sonorités éthérées, où les cuivres et les synthés croisent les guitares et les banjos, ses compositions pleines de grâce sont, en live, un moment où le temps se suspend.Avec six albums, la formation s’est illustrée sur la scène indie folk avec le très acclamé « Bashed Out » (2015) et a connu une reconnaissance internationale avec « Moonshine Freeze » (2017), « Off Off On » (2020) et dernièrement « Careful of Your Keepers » (2023), marquant la maturité artistique de Kate Stables et sa troupe.Avec sa voix force et velours, Gabrielle Verleyen réconcilie l’indie-folk et la pop à texte française dans un univers sonore sans bord où mélancolie et sérénité se côtoient pour offrir un paysage intime et lumineux. Cette ex-timide, dont le chant n’osait franchir les murs rassurants de la maison familiale, découvre à 20 ans bien passés sa voix comme un passeport.Un diplôme de Langues et Littératures Romanes en poche, elle s’échappe à Rotterdam pour y intégrer un conservatoire de musiques du monde. Et c’est son propre univers qu’elle se crée, fait de vécus personnels et d’influences (pop-folk, indie rock et musique indienne).En 2018 elle remet le cap sur Bruxelles, avec quelques compositions en poche et beaucoup de tristesse liée à ce départ. C’est sur ce terreau nostalgique qu’elle écrit la plupart des chansons de son premier ep « Le lac » sorti fin 2021 et dans lequel on découvre une cartographie intime et sincère.Aujourd’hui elle prépare son premier album, « Le Long de la Lys ». Cet opus retrace le parcours intime et géographique de l’auteure pour s’affranchir d’une relation toxique et du conditionnement genré dans lequel elle a grandi. Avec ce recueil, l’univers résolument pop-folk de la chanteuse s’affirme et s’épure pour faire place à des chansons sans compromis où la voix s’épanouit, s’émancipe et se démultiplie.
Le groupe de metal extrême contemporain qui transcende les limites du genreThantifaxath est un groupe de metal originaire de Toronto au Canada, formé au début des années 2010.Souvent considéré comme groupe d’avant-garde black metal, la formation souhaite s’éloigner de toutes les étiquettes de genre et barrières stylistiques afin de laisser parler leur musique avant tout le reste. Thantifaxath entretient le mystère sur ses membres demeurant anonymes.Ayant déjà joué sur de nombreuses scènes prestigieuse ( Maryland Deathfest, Northwest Terror Fest, Mass Destruction Metal Fest…) le groupe s'illustre par des prestations intenses, repoussant toujours les limites du metal tel que nous le connaissons.
Jacques présente Vidéochose 360° aux Nuits BotaniqueÀ travers son style de vie étonnant et ses prises de paroles sans filtre, Jacques s’est imposé comme un artiste singulier qui provoque réflexion, perplexité, dégoût et/ou adoration. Si beaucoup se souviennent de sa coiffure hors du commun, c’est surtout par son habileté à sans cesse se réinventer qu’on finit par le reconnaître.Entre sa nomination aux Victoires de la Musique, sa théorie du Vortex et ses expérimentations sonores soigneusement désorganisées, Jacques est un artiste libre qui navigue au fil des défis qu’il se donne. Pour son nouveau live, il s’amuse désormais à découper, boucler et mettre en musique des courts extraits de film, de documentaires, de vidéos YouTube ou carrément des vidéos de sa vie de tous les jours.Aux côtés de ses objets, des fusées qui décollent, des chiens qui aboient ou des bébés qui pleurent deviennent ses nouveaux instruments de musique… Jacques repousse encore une fois ses propres limites pour nous proposer un concert à la fois bruitiste et dansant, où le son et l’image dialoguent en direct.
Une folk aventureuse entre réinterprétation de chansons intemporelles et sentiment de plénitudeChanteur et multi-instrumentiste (banjo, guitare, violon) originaire du Vermont et aujourd'hui basé à Londres, Sam Amidon présente un catalogue de sept albums, sortis du Bedroom Community et Nonesuch Records. Au menu : des ballades folks aventureuses, aussi paradoxales que réconfortantes. Son dernier projet en date, « Sam Amidon », explore sa vision artistique à travers des réarrangements musicaux de 9 chansons folks intemporelles.Amidon et son groupe, habituellement composé du multi-instrumentiste Shahzad Ismaily et du batteur Chris Vatalaro, ont été rejoints en studio par le guitariste belge Bert Cools ainsi que par l'épouse du chanteur, Beth Orton, qui ajoute du chant sur trois chansons. La bassiste acoustique Ruth Goller et le saxophoniste Sam Gendel jouent également sur l'album.Née en Italie, Marta Del Grandi est une auteure-compositrice-interprète éclectique et ex-chanteuse de jazz qui rassemble des influences de tous horizons afin de tisser son propre mélange de genres.
Un éveil spirituel exaltant aux racines afrobeat tout droit venu du TogoLe groupe originaire de Lomé, au Togo, se place comme une des figures phares du vivier musical ouest-africain. Mélangeant des influences comme le mouvement « high life » ayant vu le jour au Ghana ou encore l’afrobeat de Fela Kuti originaire de Lagos, les Togo All Stars créent leur propre style musical, à la fois spirituel et exaltant, et insufflent à leur musique le son togolais prenant racine dans les rythmes vaudous et l'afrofunk. Depuis ses débuts en 2018, le groupe n'a jamais cessé de se développer, repensant constamment son art. « Spirits », leur nouvel album, est dédié à l’éveil spirituel du monde, où chacun·e doit « se réveiller, contribuer et jouer son rôle ».
Tous deux rappeurs depuis de nombreuses années, Isha et Limsa d’Aulnay ont à leur actif de belles carrières solos. S’ils se connaissent depuis longtemps, c’est sur « Starting Block » (sorti en 2020 sur « Logique, Pt.2 » de Limsa) qu’a lieu leur première collaboration. Nés la même année, les deux artistes se retrouvent sur de nombreux points : leurs influences, leurs envies musicales et leur vision artistique. Du succès de leurs featuring et de leur amitié de plus en plus forte est née l’envie de faire une mixtape commune, qui se transforme quelques mois plus tard en un nouvel album (1 décembre) du nom de « Bitume Caviar . Qu’est-ce qu’il reste à faire après avoir fini le mode difficile d’un jeu ? C’est la question à laquelle s’est confronté Jewel Usain après la sortie de son dernier projet, « Mode Difficile », en 2021. Sa réponse s’illustre dans un premier véritable album de 17 titres, intitulé « Où les garçons grandissent ». Le jeune garçon, Jewel Usain, a grandi à Argenteuil en banlieue parisienne. Passionné de musique, il devient lui-même artiste, actif et présent sur la scène rap français dès le milieu des années 2010. Son dernier projet lui a permis de s’inscrire définitivement sur la carte. Il y évoquait la difficulté d’une vie salariée dont il cherchait à s’échapper. Une autre époque. Comme si la manette avait été rangée au fond d’un tiroir, « Où les garçons grandissent » est une véritable mise à jour de la proposition artistique de Jewel Usain. Porté par des arrangements de qualité et une narration solide, cette œuvre cohérente suit la démarche sincère d’un artiste en pleine évolution. C’est notamment entre les mains de Rémy Béeseau, compositeur multi-talents présent sur la majorité de l’album, que la couleur musicale qu’il souhaitait s’est illustrée. Loin de s’en tenir au rap qu’il maîtrise parfaitement, Jewel Usain s’essaie avec brio sur des terrains qui nécessitent précision et sensibilité. « Où les garçons grandissent », c’est l’album d’une confirmation : celle du talent de Jewel Usain. Il y fait autant briller sa rage et son esprit de revanche, que ses réflexions et ses émotions. 
Avant-gardiste et audacieuse, voilà comment on pourrait décrire Cécile Schott aka Colleen, une artiste française en constante recherche de nouvelles manières de se réinventer et de créer de la musique. Tantôt repoussant les limites des instruments en repensant sa manière de les jouer, tantôt explorant la musique électronique, tantôt mêlant les deux, Colleen crée à chaque fois une expérience auditive unique qui ne laisse personne indifférent. Avec des compositions allant du mystérieux et contemplatif au cinétique et ludique, l’artiste a donné plus de 230 concerts en Europe, aux États-Unis, au Japon, au Brésil et à Singapour, dans des lieux et des festivals prestigieux. Entre 2003 et 2021, elle a sorti chez le label Thrill Jockey sept albums qui connaissent un succès critique et qui témoignent de son unique manière d’imaginer la musique. Son dernier album, « Le jour et la nuit du réel », vise à traduire à travers une myriade de transformations sonores la complexité de notre relation à la réalité, et ses mutations psychologiques à travers les cycles du jour et de la nuit.
Des textes percutants chantés avec passion sur une pop électronique résilienteDepuis la sortie en 2018 de son premier morceau “Séduction”, Joanna s’est affirmée comme une voix à la fois puissante et éthérée de la nouvelle scène pop française. Autodidacte et touche-à-tout, l’artiste, originaire de Rennes, s’est depuis fait remarquer grâce à Vénus, un premier ep entre mythologie, féminisme et R’n’B. Puis avec Sérotonine, un premier album narratif qui emmenait ses auditeurs et auditrices dans toutes les étapes d’une relation amoureuse, du premier regard à la déchirure, ainsi qu’à la renaissance.Aujourd’hui, elle revient avec Where is The Light ?, un deuxième album au récit plus autobiographique qui transpire d’honnêteté pour raconter l’universel. Plus intime et ancré, il marque un changement musical dans le parcours de Joanna. C’est au cœur d’une dépression que l’album voit le jour, imaginé comme un diptyque entre les ténèbres et la splendeur. Ou plutôt, comme un chemin de reconstruction, qui part des Enfers pour finir au-dessus des étoiles. Tout au long du disque, les morceaux les plus aériens, quasiment conçus comme des berceuses laissent place à des chansons d’une intensité haletante. Entre l’acoustique et l’électronique, Where is The Light ne choisit pas. Ou plutôt, il choisit les deux, et apprend à les fondre ensemble, dans des suites d’accords tantôt vaporeux, tantôt acérés.
EMMA PETERS Emma Peters, est une jeune artiste originaire des Hauts-de-France, qui connaît un succès fulgurant en partageant des covers sur sa chaîne YouTube. Une de ses reprises, « Clandestina » passe entre les mains de deux dj russes, FILV et Edmofo, et la propulse dans le top 10 mondial de Spotify avec plus de 80 millions d’écoute à l’heure actuelle. Après un premier EP « Le temps passe », à partir duquel l’artiste française délaisse les covers pour se tourner vers l’écriture et la composition, Emma Peters vient nous présenter son tout premier album « Dimanche », qui sort le 25 mars sur le label Local. Avec la même simplicité et l’authenticité qui a fait le succès de ses reprises, Emma chante ce qu’elle vit, sans filtre ni détour. PIERRES  Pierres, c'est le projet solo de Pierre Leroy, lancé en janvier 2019. Finaliste la même année des concours Du F. dans le texte et Parcours FrancoFaune, il a depuis lors révélé son univers fait (selon ses dires) de chansons popettes décomplexées et intimes, sur scène ou via des clips comme le récent « Année Nouvelle ». En concert, le projet sort de son intimité et tend vers le spectacle total. Comédien et improvisateur confirmé, Pierres s’entoure d’amis musiciens et s’adonne avec eux à l’exégèse de ses propres chansons selon l’humeur, oscillant entre premier et seconde degré, avec sincérité toujours, emmenant progressivement son public vers une forme de représentation musicale hybride, aux frontières du stand-up, de la conférence et du conte. Rendez-vous dans le Grand Salon du Botanique pour plonger dans son univers extravagant !