Ça fumera des substances !
En bas d’un HLM comme en connaissent toutes les villes, un canapé. Dans ce
canapé, trois mecs. Qui ne glandent pas, attention. Ils « charbonnent ».
Comprenez : ils vendent des trucs, et ne nous demandez pas si c’est légal.
Tout ce qu’on sait, c’est que le métier est mixte, et c’est déjà pas mal. Car
dans le quartier voisin, trois meufs, oui oui, sont élues tous les mois «
charbonneuses du mois ».
Elles sont badass, ils sont bravaches.
Aux yeux de Mizoo, Le Roux et Beno, elles sont tout simplement Les Filles d’à
côté. Aux nôtres aussi, tant ce jeu subtil de rivalité et de séduction nous
rappelle avec joie une sitcom d’AB Productions, version street et comédie de
banlieue ! Et pourtant… C’est bien avec une mini-série de la RTBé du même nom
que toute ressemblance ne saurait être purement fortuite, puisque oui, c’est une
adaptation !
La Toison d'Or
Locatie
Aankomende evenementen
Puisque le Mérou change de genre, alors pourquoi pas Lou ?
A sa naissance, sa famille et les médecins ont décrété que Lou serait une femme,
et Lou n’est pas d’accord avec ça.
Lou raconte avec humour son histoire personnelle de transition : De la prise de
testostérone, en passant par le strip-tease jusqu’à la découverte du monde
Queer.
Lou fait ainsi écho à des questions que l’on se pose toustes : sommes-nous
obligé.e.s d’être ce qu’on nous a dit d’être ?
Peut-on ré-inventer son corps, son rapport à l’amour ?
Serait-il possible alors de ré-écrire Sa propre histoire ?
Ça douchera les évidences !
Pour Marcel, Thibaut Nève avait un rêve : créer un spectacle sur Marcel Proust,
interroger son génie, ses bravoures, sa virilité (et la sienne en passant). Avec
sa collègue Jessica Gazon, iels s’emparaient de cette œuvre colossale afin de
proposer une adaptation au ton clair-obscur et mystérieux. Un tango entre
virilité et emprise. Et puis se produisait l’inattendu…
Dans la continuité de ce happening, Marcel·le débarque. Car iels n’ont pas dit
leur dernier mot. Nouvelle approche, nouveaux terrains de jeux, nouvelle mise en
abîme.
Mais chut … on n’en dira pas plus !
Car c’est bien là l’une des forces de ce spectacle subtil et grinçant : prendre
à rebrousse-poil, emmener là où on n’avait peut-être pas envie d’aller et nous
forcer à interroger nos représentations. Marcel•le est un bijou d’audace, qui
déconstruit les rapports de genre à travers un humour désopilant et
déstabilisant.
C’est l’histoire d’une bande (en fait, pas si) originale : Anna (Lio la vraie),
Serge (Riton Liebman) et Fred (Erico Salamone) ont formé le groupe de rock que
tous les ados ont rêvé de former à l’époque… Vous voyez très bien : le genre de
band qui connait son petit succès sur les radios libres, où la chanteuse sort
avec le guitariste tout en étant amoureuse du bassiste, et qui se fantasme
inséparable. Jusqu’au jour où la vie devient sérieuse et qu’ils se séparent, bah
oui.
Les deux garçons ont maintenu le contact, tant bien que mal. Pas Anna. Il
faudrait une guerre nucléaire – ou pire, un concert-retrouvailles – pour qu’ils
la revoient…
Ce seront les deux, mon général ! Le temps d’une (peut-être ultime…) soirée au
bord du précipice, ils vont réussir à vous faire rire en revisitant un par un
les termes du bon vieux Sex, Drugs & Rock’n’Roll (R.I.P. Ian Dury…), tout en
priant pour une seule chose : ne pas se faire attraper par leurs enfants.
No future sans passé. Et surtout, pas de Playlist sans musique !
En tant qu’organisateur responsable, le TTO décline toutes responsabilités mais
préfère prévenir. Cette pièce expose le spectateur à deux types d’accident grave
: la déchirure du tympan et/ou le décrochage de la mâchoire.
À toutes fins utiles (par exemple, pour votre assurance), voici les conditions
du sinistre : le pianiste Cosme Mac Moon (Achille Ridolfi) raconte le destin
aussi strident qu’hilarant de Florence Foster Jenkins (Julie Duroisin), riche
héritière américaine devenue célèbre en s’improvisant soprano colorature et en…
massacrant les airs les plus célèbres des années 30. Entre ses approximations
mélodiques et ses costumes déconseillés aux épileptiques, on dira pudiquement
qu’on a achevé des chevaux pour moins que ça…
Une chose est sûre : la cantatrice « qui chantait divinement faux », qui avait
déjà inspiré deux films (l’un avec Catherine Frot, l’autre avec Meryl Streep),
ainsi que la Castafiore à Hergé, ne va pas vous laisser indemne !
Ma Bimbosophie, c’est plus qu’un one-woman-show.
C’est du cabaret.
C’est un pamphlet.
C’est un miroir réfléchissant.
C’est une foire aux vanités.
C’est un emmerdement de la norme.
C’est une injonction contradictoire.
C’est de la sociologie tape-à-l’œil. C’est Britney Spears qui embrasse Simone de
Beauvoir sous le regard de Nietzsche et de Madonna.
Daphné Huynh, c’est une équilibriste.
C’est un esprit critique en string.
C’est une ode à l’amour de soi.
C’est 100% de soirées qui ont affiché « complet ».
Pour nous, c’est plus qu’un coup de cœur.
Ce n’est même plus une promesse.
C’est un succès.
La question est à la fois vertigineuse et flottante : de quoi pourrait-on parler
? De météo ? Trop consensuel. Des enfants ? Trop déprimant. De politique ? Trop
touchy !
Autant prévenir : après Formica, le poulet-compote en famille du dimanche midi
n’aura plus jamais le même goût. Voire plus de goût du tout. Car ce que révèle
cette tragi-comédie en trois actes, c’est la vacuité de ces moments de
vraie-fausse convivialité dominicale. Lorsque l’hypocrisie côtoie l’ennui,
lorsque l’ennui entraine l’enlisement, lorsque de l’enlisement afflue
l’angoisse. Et lorsque de l’angoisse déferle… le rire. Le vôtre !
Adapté de la BD éponyme de Fabcaro (l’auteur de Zaï zaï zaï zaï), Formica promet
de vous laisser le cul entre deux chaises. Entre absurdie et ultra-réalisme,
entre satire et grand guignol, entre comique de situation et dialogues au
couteau (à viande). À table !
L’ascension continue ! Après son carton la saison dernière, Les 39 Marches,
inspiré du roman d’espionnage de John Buchan, continue de jouer les
prolongations ! Notre conseil reste le même : tenez-vous à la rampe ! Car vous
n’êtes pas prêt·e·s…
Sur scène, quatre comédiens caméléons incarnent 36 personnages, dans une
performance échevelée aussi physique que schizophrénique où ils n’auront pas le
temps de souffler… Et vous non plus ! Apprêtez-vous à dévaler quatre à quatre
cette mise en scène en colimaçon qui donne à voir un enchaînement jubilatoire
d’accidents sans garde-corps.
Le résultat ? Un théâtre d’action virtuose proche du music-hall, cadencé par un
suspense hitchcockien (bah oui forcément…) et insufflé d’un humour so british
qui ne fait pas, lui, dans l’esprit d’escalier. Please mind the gap !
Adaptation Patrick Barlow Du roman de John Buchan À partir du film de Alfred
Hitchcock Mise en scène Thibaut Nève Avec Julie Lenain, Thibault Packeu,
Stéphane Pirard et Elsa Tarlton Scénographie et costumes Sofia Dilinos Création
lumière Alain Collet Création sonore Laurent Beumier Production Théâtre de la
Toison d’Or © Photo Lou Verschueren Sous licence de ITV Global Entertainment
Limited Concept original Simon Corble et Nobby Dimon Adaptation française Gérald
Sibleyras
Pour faire simple : certain·e·s diraient qu’elle est dingue. Et l’intéressée ne
chercherait sans doute même pas à les contredire. Et pourtant… Elle est de ces
personnes qui méritent qu’on dépasse les aprioris pour mieux les connaître.
Florence Mendez est à la fois avenante et inadaptée. Va-t-en-guerre et fragile.
Cruelle et sensible. Résultat ? On a plus ou moins fini par se convaincre
qu’elle ne ferait pas de mal à une mouche, donc si elle finit avec du sang sur
les mains, ce sera à force d’égratigner la bêtise humaine !
Diagnostiquée Asperger à 30 ans, Florence Mendez a trouvé dans le stand-up un
moyen jubilatoire de raconter ses embûches (sentimentales, professionnelles,
adolescentes et parentales) et ses débauches (sentimentales, professionnelles,
adolescentes et parentales…).
On la découvre drôle, maline et touchante… Au fond, cette fille a tout. Tout,
sauf du tact.
Avec une si belle affiche, on n’a pas osé faire un mauvais spectacle. On aurait
pu écrire plein de choses, esquisser des phrases toutes faites et vanter sa
plume. On aurait pu dire « petit-fils de paysans », « premiers amours », «
géniteur inconnu », ou « regards en biais dans les pissotières ». On aurait pu.
On aurait pu dire « honnêteté, transparence, vérité », mais à l’oreille ça
piquait un peu. Alors on a choisi de seulement vous promettre une rencontre
singulière avec un comédien sincère et drôle, qui n’hésite pas à retrousser ses
manches et nous livrer son message personnel.
Evenementen in het verleden
Le spectacle sera entièrement filmé, pour une diffusion ultérieure sur BX1.
Quelques mots sur les humoristes :
Découvrez Sophie Louis, une humoriste déjantée et pleine de surprises ! Avec son
humour brut et son charisme unique, elle vous fera rire aux éclats ! Sophie
Louis, 40 ans, peut être un chouïa angoissée et débordée par ses émotions ? En
tous cas, jamais bien coiffée…. A part ça, elle est maman, fait des blagues
depuis 2 ans et demi…Avant, elle n’aimait pas les blagues ! D’ailleurs par sûr
qu’elle aime vraiment maintenant ! Humour un peu brut diraient certains…ou trash
même mais à la fin, vous l’aimerez quand même…en tous cas, elle, elle vous
aimera !
Adolescente, Oriane Garcia avait fait graver la phrase « Il y a déjà assez de
conneries pour que j’en rajoute » au dos de son iPod Touch. Aujourd’hui, elle a
visiblement changé d’avis. Oriane Garcia est une artiste unique et reconnue,
avec une rythmique qui lui est propre et un humour franc et poignant inimitable.
Si la première rencontre avec l’artiste peut dérouter, son talent est rapidement
libérateur de tension et de parole avec le public. Avec énormément d’énergie et
d’intelligence, elle convainc et emmène son public dans sa sensibilité et son
univers. Une expérience qui ébranle et qui fait énormément de bien.
Siham Bouzerda fait du stand-up tout le temps, depuis toujours mais ce n’est
qu’en été 2022 qu’elle foule les planches d’un comedy club. Depuis, elle captive
son public en dépeignant les contradictions de la génération Y, en explorant le
choc des cultures et en vous entraînant avec sa répartie naturelle dans sa
vision du monde. En deux ans seulement, cette jeune Bruxelloise d’origine
marocaine a déjà cumulé des centaines de représentations. Elle s’est imposée
comme une habituée des lieux, se produisant régulièrement au Kings of Comedy et
sur d’autres scènes aux quatre coins de la Belgique. Elle prépare actuellement
son premier spectacle au Petit Kings, entourée de ses humoristes préférés.
Jeune humoriste bruxelloise de 25 ans, Ilona est montée sur scène pour une
raison simple : l’échec. Après plusieurs années (ratées) à l’université, elle –
en large accord avec l’établissement – décide qu’il est temps de se diriger vers
autre chose. Et quitte à n’avoir plus rien à perdre, autant se lancer dans le
stand up, discipline dont elle osait à peine rêver. Mais comment créer quelque
chose de beau lorsque tout s’écroule autour de nous ? Comment rassembler quand
on se sent seul.e avec du monde autour (oui c’est une phrase d’Orelsan, mais
c’est comme ça qu’elle se sent). En abordant son ancien journal intime, ses
discussions Whatsapp familiales, les One Direction, l’école à pédagogie active
et en passant par Bastogne, Ilona propose une véritable ode à l’échec.
Lisa LK n’aurait jamais cru faire de l’humour sur scène un jour, jusqu’à qu’elle
voit un spectacle d’Alex Vizorek. Elle se rappelle alors qu’après tout, on lui a
déjà dit qu’elle était marrante. Ça fait maintenant trois ans qu’elle tente de
passer de “marrante” à humoriste en écumant les plateaux de stand-up. Un premier
spectacle au mois d’août 2024 viendra dire si le cap est franchi :)
Mamie Georgette « déconfine » déjà depuis un moment. En effet depuis le décès de
son mari Marcel (qu’on appelle Léon), qu’elle aimait tant, Georgette vit son
veuvage d’une manière bien différente de ce qu’on pourrait imaginer…
Elle part en voyage à Pigalle, découvre « le droit » d’avoir une carte bancaire,
fait des « strip poker » avec ses copines, mais surtout : elle écrit. Oui !
Georgette écrit un livre sur la place de la femme dans la chanson française.
Alors si vous voulez tout savoir comment Georgette Plana a influencé Diams et le
rap, si vous voulez vivre un moment Rock Bal musette Kitsh Pop, c’est le bon
choix. Et « attention », avec Georgette, t’es pas à l’abri d’une bonne surprise.
Si l’une ou l’autre de ses copines serait disponible pour une soirée au château…
Durée : 75 min
Sa proximité avec le public et sa touchante authenticité rendent chaque
représentation unique et redoutablement efficace.
Vous la retrouverez toujours aussi déjantée et peut-être encore plus névrosée
qu’avant… Manon a grandi, et elle se pose de plus en plus de questions tantôt
existentielles, tantôt… futiles… Qui sommes-nous ? D’où venons-nous ? Comment
faire pour ne pas ressembler à sa mère ? Elle, qui aurait tant aimé être la
fille de Lady Di et de Salvatore Adamo… Autant de questions que se pose Manon
dans un fou rire continu accompagné d’un regard d’une impitoyable lucidité sur
l’existence et le temps qui passe. Une performance au rythme époustouflant
saupoudré d’une impressionnante capacité à l’improvisation.
Rendez-vous le Lundi 6 mai à 19h30 à l’UGC Toison d’Or pour une avant-première
exceptionnelle du film « Les tortues » !
Cet évènement accueillera le réalisateur David Lambert, La Brussels Pride (qui
prend place la semaine suivante), ainsi que plusieurs associations LGBTQ+.
Une séance de questions-réponses vous permettra vous permettra d’en découvrir
plus sur le film Les Tortues, et sur tout ce qu’on ne voit pas à l’écran.
En espérant vous y retrouver nombreux·ses !
- 06/05/2024 - 19h30
- UGC Toison d'Or, Av de la Toison d'Or 8, 1050 Ixelles
- Bus : Porte de Namur 71, 54
- Metro : Porte de Namur 6, 2
- Train : Gare Centrale
NL
Kom op maandag 6 mei om 19.30 uur naar de UGC Toison d'Or voor een
uitzonderlijke preview van de film "The Turtles"!
Dit evenement verwelkomt regisseur David Lambert, La Brussels Pride (die de week
erna plaatsvindt) en verschillende LGBTQ+ verenigingen.
Tijdens een vraag- en antwoordsessie kom je meer te weten over de film The
Turtles en alles wat we niet op het scherm zien.
We hopen velen van jullie daar te zien!
- 06/05/2024 - 19u30
- UGC Toison d'Or, Gulden Vlieslaan 8, 1050 Elsene
- Bus: Naamsepoort 71, 54
- Metro: Naamsepoort 6, 2
- Trein: Station Brussel-Centraal
********** Français **********
Rendez-vous le Lundi 6 mai à 19h30 à l’UGC Toison d’Or pour une avant-première
exceptionnelle du film « Les tortues » !
Cet évènement accueillera le réalisateur David Lambert, La Brussel Pride (qui
prend place la semaine suivante), ainsi que plusieurs associations LGBTQ+.
Une séance de questions-réponses vous permettra vous permettra d’en découvrir
plus sur le film Les Tortues, et sur tout ce qu’on ne voit pas à l’écran.
En espérant vous y retrouver nombreux !
********** Nederlands **********
Kom op maandag 6 mei om 19.30 uur naar de UGC Toison d'Or voor een
uitzonderlijke preview van de film "The Turtles"!
Dit evenement verwelkomt regisseur David Lambert, La Brussel Pride (die de week
erna plaatsvindt) en verschillende LGBTQIA+ verenigingen.
Tijdens een vraag- en antwoordsessie kom je meer te weten over de film The
Turtles en alles wat we niet op het scherm zien.
We hopen velen van jullie daar te zien!
********** English **********
Join us on Monday 6 May at 7.30pm at the UGC Toison d'Or for an exceptional
preview of the film 'The Turtles'!
The event will be attended by director David Lambert, La Brussel Pride (which
takes place the following week), and several LGBTQ+ associations.
A question-and-answer session will give you the chance to find out more about
the film The Turtles, and about everything you don't see on screen.
We hope to see many of you there!
Il était une toute nouvelle fois une comédie en avance sur son époque. Une
comédie qui relit le conte de Perrault façon genderfluid. Créée il y a 15 ans,
une comédie devenue un classique du TTO.
Il était une toute nouvelle fois Cendrillon, Ce Macho !, spectacle indémodable
porté par un texte réécrit à l’occasion de cette version 3.0. La partition de
Sébastien Ministru est ripolinée et remise à neuf, la mise en scène de Nathalie
Uffner minutieusement relustrée et le casting rénové de la cave au grenier !
Il sera toujours une fois l’histoire de Cendrillon, beau garçon du bas de
l’échelle qui – un soir de bal – succombe à l’héritier de la couronne. Les
flèches décochées par Sébastien Ministru contre les stéréotypes du conte de fée
n’ont pas fini d’être drôlement politiques.
Il est enfin une toute nouvelle fois une playlist irrésistible, des costumes
flashy et des chorégraphies festives qui vous donneront envie de danser, de
rater le carrosse, et de rentrer bien, bien après minuit.
Dans un bureau de police, une salle d’interrogatoire. Delphine Ysaye y fait sa
déposition. La sienne et celle de toutes les autres, auxquelles elle s’identifie
: les bad girls. Les filles du rock. Les héroïnes.
Drogue, sexe, violence… Ces artistes se sont toutes retrouvées un jour dans leur
vie face à la police, victimes ou coupables. Sans cesse ballotées entre le délit
de sale gueule et l’outrage aux bonnes mœurs.
Est-ce la raison pour laquelle ces femmes ont, elles aussi, voulu prendre une
guitare et se mettre à crier ? Comment le rock leur a-t-il permis de briser
leurs chaines – celles de la morale, des conventions et de leur condition ?
Dans ce spectacle résolument musical, Delphine Ysaye nous raconte combien la
musique la plus populaire des six dernières décennies invite à la révolte,
bouscule, corrompt, abime, résonne. Définitivement rock and girl.
Chez Colette : un resto-bistro, ou une maison kangourou ?
D’un côté, il y a Manu et Nikita, les jeunes qui ont repris l’endroit avec
l’idée mi-utopiste, mi-maladroite de mettre à la carte des sujets sociétaux
comme la guerre en Ukraine, l’écologie ou la décolonisation… Ils ont mis une
annonce : « cherche serveureuses »
De l’autre, il y a Claude et Dominique, deux amies récemment retraitées qui
viennent d’emménager en face avec l’idée mi-utopiste, mi-maladroite de
recommencer une nouvelle vie pleine de projets et de mouvement… Tiens, une
annonce, ça tombe bien !
Entre les deux, il y a Max, en rupture. Max et ses chiens Max et son
désenchantement. Max et sa grandiloquence.
Chez Colette, on n’aime pas les idées toutes faites… Alors, Chez Colette, on
refait le menu, on bat les cartes, et ça cause crise énergétique, âgisme,
appropriation culturelle, chiens, hauteurs de tabourets de bar, Gouzoul Banosch
et pâtes au sucre. Ça se toise, ça se bouscule, ça s’apprivoise, ça saute comme
des kangourous. Et puis ça s’aime. Et ça, c’est tout sauf boomer.
Pour faire simple : certain·e·s diraient qu’elle est dingue. Et l’intéressée ne
chercherait sans doute même pas à les contredire. Et pourtant… Elle est de ces
personnes qui méritent qu’on dépasse les aprioris pour mieux les connaître.
Florence Mendez est à la fois avenante et inadaptée. Va-t-en-guerre et fragile.
Cruelle et sensible. Résultat ? On a plus ou moins fini par se convaincre
qu’elle ne ferait pas de mal à une mouche, donc si elle finit avec du sang sur
les mains, ce sera à force d’égratigner la bêtise humaine !
Diagnostiquée Asperger à 30 ans, Florence Mendez a trouvé dans le stand-up un
moyen jubilatoire de raconter ses embûches (sentimentales, professionnelles,
adolescentes et parentales) et ses débauches (sentimentales, professionnelles,
adolescentes et parentales…).
On la découvre drôle, maline et touchante… Au fond, cette fille a tout. Tout,
sauf du tact.
Né Innocent à Kigali en 1983 et baptisé Jean-Paul par le couple de lesbiennes
quinquagénaires qui l’a adopté à la Hulpe un an plus tard, Inno JP a une
histoire qu’il serait improbable d’inventer.
Celui qui se définit aujourd’hui comme « le Barack Obama du gazon maudit »
raconte son enfance dans un milieu très monochrome quand il était son seul ami
noir, son inclinaison pathologique au retard (qui n’est pas de nature à
torpiller les clichés) et son cul concave « de blanc » qu’il est occupé
d’attraper.
Grâce à sa qualité d’écriture rare et son aisance rythmique, Inno JP déconstruit
l’air de ne pas y toucher nos fâcheux réflexes néocolonialistes avec son humour
irrésistible à déboulonner des statues. Après son carton dans la grande salle la
saison dernière, cette fois encore et plus que jamais, il va vous secouer de
rire.