Exhibition “Sheep, Humans And Other Animals”

Beschrijving

Given a fascinating generation of artists, and centuries-long ancient culture - Georgia is primed for an exploding art scene.

Eristavi Gallery strives to bring this rich selection to interested parties in the Benelux region. The home gallery, located in Antwerp, offers an exclusive collection of pieces, specially curated from the niche circle of artists that are the pillars of Georgian art society.

Eristavi Gallery cordially invites you to the exhibition “Sheep, Humans and Other Animals” by Kartlos Bikashvili, the representative of the new generation of Georgian artists.

Kartlos Bikashvili’s style is distinguished by his strong energy and deep philosophical approaches, which transports you to his unique world. This time, the artist presents his new series made over the last three months, showing the characteristic life of East Georgia in which the artist himself has the integral part and a significant role.

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Voorgestelde evenementen

********** English ********** This itinerary is a unique guided walk to (re)discover the Art Nouveau façades and their creators. Townhouses, shops, public buildings, … There are so many sgraffito decorations to admire on our streets. But how is sgraffito made? Where does it come from? And who made those beautiful designs? Learn about the fascinating history of La Belle Epoque and its buildings together with a guide of the Cauchie House. In Antwerp, in the period between 1900 and World War I, hundreds of façades were decorated with sgraffitos. Dozens of architects - including Jules Hofman, Frans Bollekens, Michel De Braey, Jean-Laurent Hasse and Frans Van Dijk - collaborated with various designer-performers. During this walk, our guide will take you on an exciting tour of the Zurenborg neighborhood and in particular of the area around the Cogels-Osylei. Meeting point : at the corner of Guldenvliesstraat and Cogels-Osylei (Berchem). Duration of the visit : 2 hours. Time slots available : 10am : guided tour in Dutch 13pm : guided tour in French Guided tours for groups upon request : sgraffito@cauchie.be ********** Français ********** Chaque itinéraire vous convie à une promenade unique pour (re)découvrir les façades Art nouveau et leurs concepteurs. Maisons de maître, boutiques, édifices publics, … Nombreux sont les bâtiments décorés de sgraffites. Les connaissez-vous ? Comment ces décors sont-ils réalisés ? Qui les a dessinés ? Et d'où vient cette technique ? Accompagné.e.s d’un guide de la Maison Cauchie, parcourez la ville Belle Époque. À Anvers, entre 1900 et la Première Guerre mondiale, des centaines de façades ont été décorées de sgraffites. Des dizaines d'architectes, dont Jules Hofman, Frans Bollekens, Michel De Braey, Jean-Laurent Hasse et Frans Van Dijk, ont collaboré avec différents concepteurs. Au cours de cette promenade, nous nous concentrons sur le quartier de Zurenborg, plus précisément sur la zone autour du Cogels-Osylei. Départ de la visite : à l’angle de la Guldenvliesstraat et de la Cogels-Osylei (Berchem). Durée de la visite : 2 heures. Horaire : 10h : visite en néerlandais 13h : visite en français Visites guidées pour groupes sur demande : sgraffito@cauchie.be ********** Nederlands ********** Een ervaren gids neemt je mee op een unieke wandeling om de Art Nouveau gevels en hun ontwerpers te (her)ontdekken. Herenhuizen, winkels, openbare gebouwen, ... Er zijn heel wat gebouwen versierd met decoraties in sgraffito-techniek. Ken je ze? Hoe werden ze gemaakt? Wie waren de ontwerpers? En waar kwam deze techniek vandaan? Je komt het te weten tijdens een rondleiding die je terugbrengt naar de Belle Époque en die wordt geleid door een gids van het Cauchiehuis. In Antwerpen werden in de periode tussen 1900 en de Eerste Wereldoorlog honderden gevels versierd met sgraffito decoraties. Tientallen architecten, waaronder Jules Hofman, Frans Bollekens, Michel De Braey, Jean-Laurent Hasse en Frans Van Dijk werkten samen met diverse ontwerpers-uitvoerders. Tijdens deze wandeling concentreren we ons op de wijk Zurenborg, in het bijzonder de omgeving van de Cogels-Osylei. Je ontdekt de architecturale pareltjes van de Art nouveau en komt meer te weten over de bouwmeesters van die tijd. Duur van het bezoek : 2 uur. Vertrektijden: 10u : rondleiding in het Nederlands 13u : rondleiding in het Frans Rondleidingen voor groepen zijn ook mogelijk : sgraffito@cauchie.be
********** English ********** In the exhibition MOON RIVER, Bart Vandevijvere and Steven Antonio Manes explore common ground. They find it in their shared identities. For instance, the concept of water is inherent in the surname Vandevijvere, which on one hand, refers to the artist's residence by the River Lys (Leie), and on the other, to the importance of rippling/movement in his work. Similarly, "Manes" evokes a metaphor, reminiscent of moonlight, the reflection of the moon. This glow creates an interplay that encapsulates both surface and universe.Their specific artistic journeys are thus connected through this onomastics. The moon and its reflection on the river visually represent their collaboration. In MOON RIVER, light, time, and space transcend individual artistry. ********** Français ********** Dans l'exposition MOON RIVER, Bart Vandevijvere (°1961) et Steven Antonio Manes (°1993) cherchent des points communs dans leurs œuvres. Ces points communs se trouvent déjà dans leurs identités. Il y a, par exemple, la notion d'eau qui se trouve dans le nom de famille de Bart: Vandevijvere. L’étang fait en effet référence, d'une part, au lieu de résidence de l'artiste sur les bords de la Lys (de Leie) et, de l’autre part, à l'importance de l'ondulation et du mouvement comme celle de l’eau, dans son œuvre. Le nom Manes semble également être une métaphore. Il évoque le clair de lune, le reflet de la lune dans l’eau. Cette lueur crée une interaction dans laquelle la surface et l'univers sont contenus. Leurs trajectoires particulières artistiques se rejoignent ainsi dans cette onomastique. La lune et son reflet sur la rivière sont une représentation visuelle de leur collaboration. La lumière, le temps et l'espace transcendent l'art individuel dans notre exposition MOON RIVER. ********** Nederlands ********** In de tentoonstelling MOON RIVER zoeken Bart Vandevijvere (1961) en Steven Antonio Manes (1993) naar raakvlakken. Die vinden ze al terug in hun beider identiteit. Zo is er bijvoorbeeld het gegeven van water in de familienaam Vandevijvere. Die verwijst daarmee enerzijds naar de woonplek van de kunstenaar aan de Leie en anderzijds naar het belang van rimpeling/beweging in zijn werk. Ook Manes lijkt een metafoor. Die doet denken aan maanlicht, de reflectie van de maan. Dat schijnsel zorgt voor een wisselwerking waarin zowel oppervlakte als universum vervat zijn. Hun specifieke artistieke parcours verbinden zich op die manier in deze onomastiek. De maan en haar reflectie op de rivier is een beeldende weergave van hun samenwerking. Licht, tijd en ruimte overstijgen in MOON RIVER het individuele kunstenaarschap.
********** Nederlands ********** Geen vertaling. ********** Français ********** Jamila a une intelligence émotionnelle bien au-delà de la moyenne. Les notions d’honnêteté, de sincérité, d’empathie, de joie de vivre, d’amour, de gaieté permanente, d’écoute et de partage… sont des valeurs qui lui sont propres et la caractérisent. Jamila a cette faculté hors du commun de voir la vie sous ses meilleurs angles … de manière positive. C’est là où se trouve son génie. De par sa résilience, elle a fait du confinement, un moyen d’exercer un art qu’est la peinture. Et très vite, ses tableaux, réalisés avec passion, se suivirent et révélaient en elle, un talent caché qui ne cherchait qu’à s’exprimer. On y trouve de la profondeur et de la justesse émotionnelle. Ces peintures révèlent les regards que peuvent véhiculer notre société où tout est normé. Ce qui n’est pas dans la norme est anormal voire une anomalie. Les 1001 regards sont peut-être l’expression des 1001 regards posés sur l’artiste durant toute sa vie. Ces regards, tantôt biaisés, tantôt ambivalents, expriment différentes émotions telle la tristesse, la surprise, l’indifférence, la colère, la peur, la terreur, la douleur, le dégoût, le rejet … mais aussi des émotions positives, de joie, de gaieté, de bonheur et d’amour. A travers ces 1001 regards, il y a un enjeu sociétal, celui du respect de nos différences. Cette exposition est une ode à la joie, à la bonne humeur et avant tout une ode à s’accepter tel que nous sommes.
Le Brussels Gallery Weekend revient pour sa 17ème édition ! Brussels Gallery Weekend est un événement de 4 jours qui marque le début de la saison artistique en septembre. La prochaine édition aura lieu du 12 au 15 septembre 2024. Plus de 40 galeries, institutions et autres associations à but non lucratif ouvrent leur portes au public afin de présenter la diversité et la richesse de la scène artistique contemporaine bruxelloise. Au sein de cet événement, BGW organise sa propre exposition “Generation Brussels” qui met en avant une douzaine de jeunes artistes récemment diplômés et actifs sur la scène belge. Afin de souligner et soutenir la scène artistique de Bruxelles et son public à l’échelle nationale et internationale, Brussels Gallery Weekend organise une variété de projets et d’événements culturels gratuits et accessibles à tous. À travers l’ensemble de ces évènements, le Brussels Gallery Weekend vise à promouvoir, développer et centraliser tout ce qui se rapporte à l’art et à la culture à Bruxelles et au-delà. Save the date !
Annexée à la programmation du MACS (Grand-Hornu) en tant que projet extra-muros, l’installation d’Alec De Busschère, "Memory Cache Collection 99", se présente comme un dédale d’images imprimées sur de fins grands voiles librement suspendus dans l’espace d’exposition. Cette architecture translucide dans laquelle le public est invité à déambuler et à se perdre est d’autant plus déroutante que le moindre courant d’air peut en modifier l’orientation des cloisons grâce à un ingénieux mécanisme de suspension. Le spectacle de ces images fantomatiques prend alors une dimension légèrement cinétique, voire cinématographique, résultant de l’instabilité des voiles, de la circulation des spectateurs comme des effets de surimpressions et de fondus enchaînés. Labyrinthique et kaléidoscopique, le dispositif a l’apparence d’un « théâtre de la mémoire », cet outil mnémotechnique qui localise sur un plan de distribution architectural les images parcellaires d’une histoire à reconstituer. Cette connotation archéologique prend aussi son sens quand on sait que ce matériau visuel fut extrait, en 1999, de la mémoire de plusieurs ordinateurs personnels : des « fichiers caches » récupérés par l’artiste pour réaliser, à l’époque, sa vidéo "Keep the cache in memory". Des images pauvres en informations et qualité, orphelines de leurs auteurs et de leurs sites internet d’origine s’y enchaînaient les unes aux autres à un rythme quasi stroboscopique, témoin de la frénésie qui s’était emparée de toute une génération de navigateurs insomniaques. Vingt-cinq ans plus tard, Alec De Busschère revient sur cet océan d’archives pour en livrer une vision diamétralement opposée : des images dont il a diminué le nombre, agrandi la taille et ralenti la vitesse, comme une manière aussi de leur donner, malgré leur superficialité, l’épaisseur existentielle d’un geste humain et de sa trace, même technologique. Adresse : Rue du Ruisseau, 37 – 1080 Bruxelles Vernissage : 30.08.24 | 18h Exposition : 31.08 > 22.09.24 Horaires : Mercredi - dimanche | 14h - 19h
L'artiste bruxellois Eric Adam propose une exposition exceptionnelle autour de l'univers de la Gare Centrale. Ses acryliques révèlent les accents de notre société actuelle. Elles mettent en lumière le résultat d'une Jonction destructrice de notre patrimoine architectural...
********** Français ********** Du village issu du Moyen-Âge à la ville d’aujourd’hui, le MoMuse propose un voyage haut en couleurs à travers Molenbeek-Saint-Jean. Découvrez comment ont évolué le territoire et la population, les conditions de logement et l’économie, l’enseignement et les différentes façons de vivre ensemble. En bref, nous vous faisons vivre les petites histoires de la commune qui s’imbriquent dans la Grande Histoire ! Ce qu’on y découvre ? Tout un tas de choses ! Vous saviez que le père d’Angèle venait de Molenbeek ? Que les trams étaient tirés par des chevaux ? Que des vestiges archéologiques ont été retrouvés dans la commune. Cet automne, faites le plein d’aventures au MoMuse, avec : - Les 22 septembre et 21 octobre : une balade littéraire au cœur de Molenbeek - Du 27 septembre au 7 novembre : une exposition textile au musée : la Maille des Femmes - Les 2 ou 3 novembre : suivez une visite insolite au Cimetière Communal Le MoMuse ouvre ses portes à toute personne souhaitant nous rendre visite, mais aussi des groupes (scolaire, ASBL, primo-arrivants, PMR,..), avec la possibilité d’adapter la visite en fonction d’une thématique ou de son public. Vous souhaitez réserver une visite guidée du musée ? Rien de plus simple ! Contactez et retrouvez-nous par téléphone (02 412 08 12) ou par mail (momuse@molenbeek.irisnet.be). Accès facile par : En métro/tram : - Comte de Fandre - Ribaucourt - Étangs Noirs En voiture : - Parking Brunfaut – rue Fernand Brunfaut (gratuit) Nous sommes ouverts mardi, mercredi et jeudi, de 12h00 à 17h00 et dimanche, de 13h00 à 18h00. Pour plus d’informations, n’hésitez pas à vous rendre sur notre site : www.momuse.be. Suivez toutes nos incroyables aventures sur Instagram et sur Facebook (MoMuse1080) ! À très bientôt, au MoMuse ! ********** Nederlands ********** Van het dorp uit de middeleeuwen tot de stad van vandaag biedt MoMuse een kleurrijke reis door Sint-Jans-Molenbeek. Ontdek hoe het grondgebied en zijn bevolking, de woonomstandigheden en de economie, het onderwijs en de verschillende manieren van samenleven evolueerden. Via kleine verhalen nemen we je mee in de Grotere Geschiedenis van de gemeente waarmee ze zijn verweven! Wat ontdek je? Een heleboel dingen! Wist je dat de vader van Angèle uit Molenbeek kwam? Dat trams door paarden werden getrokken? Dat er archeologische resten zijn gevonden in de gemeente. Deze herfst kun je avonturen beleven in MoMuse, met : - 22 september en 21 oktober: een literaire wandeling door het hart van Molenbeek - Van 27 september tot 7 november: een textieltentoonstelling in het museum: Vrouwenbreiwerk - 2 of 3 november: een ongewone rondleiding op de Gemeentelijke Begraafplaats MoMuse opent zijn deuren voor iedereen die ons wil bezoeken, maar ook voor groepen (scholen, vzw's, nieuwkomers, personen met beperkte mobiliteit...), met de mogelijkheid om het bezoek aan te passen aan een bepaald thema of publiek. Wil je een rondleiding door het museum boeken? Makkelijker kan het niet! Contacteer ons per telefoon (02 412 08 12) of per e-mail (momuse@molenbeek.irisnet.be). Gemakkelijk bereikbaar: Met de metro/tram : - Graaf van Vlaanderen - Ribaucourt - Zwarte Vijvers Met de wagen: - Parking Brunfaut –Fernand Brunfautstraat (gratis) We zijn open op dinsdag, woensdag en donderdag van 12u00 tot 17u00 en op zondag van 13u00 tot 18u00. Ga voor meer informatie naar onze website: www.momuse.be. Volg al onze ongelofelijke avonturen op Instagram en Facebook (MoMuse1080)! Tot zeer binnenkort bij MoMuse!
********** English ********** With what sense of irony does a visual artist announce to the viewer in the opening of his exhibition that “we see nothing” ? Of course, challenging ourselves about what an image depicts - in itself a constant reminder of Magritte’s painting "ceci [still] n’est pas une pipe” - “has been and remains" the essence of modern painting. Bouchard's work is no exception to this question, but for him this question is not only the subtext of his work: it is integrated into the fabric of the work, in the layers of which it is composed. Let me explain. His paintings, often begin with a "cloud of points", the graphic translation of the analysis of a given site generated by the geomatic equipment known by the acronym LIDAR (Light Detection & Ranging). Despite the nebulous metaphor that should make us stop and think, LIDAR is an essential tool in today’s management decision making. The tool is supposed to produce an objective view of our environment, even if certain features of our environment - wasteland, watercourses, etc. - end up creating voids, inaccuracies and "data trails”. This is where the painter steps in and takes over. Without him, in short, we see nothing, we perceive nothing of the sensitive experience of the country, that is to say of the landscape. So much so that one is reminded of the famous quote by the art historian Ernst Gombrich about LIDAR: “the innocent eye is a myth... “ . The title of a book “On n’y voit rien” (“we see nothing in it”) can be traced back to another art historian, Daniel Arasse. This short phrase invites us to focus on the work of art itself rather than any art commentary if we are finally to "see something" - hence the subtitle, Descriptions. Describing his work is far from simple as Bouchard excels in cultivating the indistinct. It’s looks like a landscape: there are skies, clouds, vegetation, plant elk, mudflows, heavenly stars. It reminds one of Victor Hugo's romantic landscapes of coffee ground, or the jagged landscapes of the baroque Hercule Seghers: "Lava, mud, trees like rags and pebble stones. 1” But unlike these two glorious ancestors, Bouchard does not compose imaginary landscapes- quite the contrary. Not only do many of his landscapes derive from indisputable computer syntheses, but they have their roots in time and space. Bouchard adds to the stratigraphy of it all by being an uprooted Canadian living in Belgium. Each of these recordings focuses on an identified space, close to the places where he has lived. He chooses Belgian linen canvas, which has a heavy physical characteristic and dates back to a long history of Western painting. Born in Belgium, Van Eyck, the founding father of Western painting, taught us how metaphysics can be anchored in the here and now. In a different moment in history, as if symmetrically, the painter of the Anthropocene faces another “representation challenge”. As Bouchard says: figuring out the impact of the industrial activity that defines its era, on human beings and environments. How can painting make us see this? While Bouchard's work integrates the long timeframe of geology, it also requires meticulousness and plenty of time from the viewer because "you can't see anything" immediately, says the painter. It was once said "art is long", both in the making and in contemplation. In Bouchard's work, the question of 'doing' is central to reconciling so many physical and temporal factors. To transcribe the "data fog", he implements solutions innovative and improbable technical solutions that go so far as to micro-perforating the canvas. He also knows how to paint as a meditative process. And so, applying his subtle glazes, illuminating the back of the canvas with colour, the painter proceeds by successive ‘mise en abîme’, discards and imperceptible shifts. In the end, the painting imposes itself with a kind of sovereign and, yes, joyful clarity. Yves Randaxhe, July 2024 Jérôme Bouchard would like to thank Pierre Hallot, Professor and geomatician at the University of Liège, Bryan Stepien and Amélie Dor (Relab, Liège) and Technifutur (Seraing) for their invaluable support. 1 Carl Einstein, (Engravings by Hercule Seghers, in Documents: doctrines, archaeology, fine arts, ethnography, 1929, (p. 291-297). Mini Bio Jérôme Bouchard (1977) was born in Saint-Félicien, Quebec, Canada, and lives and works in Brussels. His work can be found in public and private collections including the Montreal Museum of Fine Arts, the Musée national des beaux-arts de Québec, the Musée d'art contemporain de Montréal, the Musée d'art contemporain de Joliette, the Hydro-Québec collection and the HBC New York collection. He has taken part in numerous artists' residencies, including TOKAS in Japan, the Boghossian Foundation (Villa Empain), RAVI (Liège) and the Cité internationale des Arts in Paris. ********** Français ********** « on n’y voit rien : tout de suite » (une exposition de Jérôme Bouchard à la galerie Michèle Schoonjans) Par quelle antiphrase – ou par quelle ironie ? - un artiste visuel en vient-il à annoncer au regardeur, en exergue de son exposition, que « l’on n’y voit rien » ? Certes, s’interroger (et nous avec) sur ce que montre vraiment l’image - quitte à nous rappeler sans relâche que « ceci n’est [toujours] pas une pipe » - a été et reste « la grande affaire » de la peinture moderne. Celle de Bouchard n’y fait pas exception, mais chez lui, cette question-là n’est pas seulement le sous-texte de sa pratique : elle se trouve intégrée à la matière de l’œuvre, dans la stratification-même qui la compose. Expliquons-nous. Au départ de sa peinture, il y a souvent un « nuage de points » , soit la traduction graphique de l’analyse d’un site donné générée par l’appareillage géomatique désigné par l’acronyme LIDAR (Light Detection & Ranging). Malgré la métaphore nébuleuse qui devrait nous mettre la puce à l’oreille, l’instrument, incontournable aujourd’hui dans la prise de décision en matière de gestion du territoire, est donc supposé produire une vision objective de notre environnement. Même si certaines particularités de celui-ci - friches, cours d’eau, etc. - finissent par induire des trous, des imprécisions, des « traînées de données ». C’est par là que le peintre s’engouffre, reprend la main . Car sans lui, en somme, on n’y voit rien, on ne perçoit rien de l’expérience sensible du pays, c’est-à-dire du paysage. Si bien que l’on pourrait paraphraser, à propos du LIDAR la citation célèbre de l’historien de l’art Ernst Gombrich : « the innocent eye is a myth... » . On n’y voit rien : c’est à un autre historien de l’art, Daniel Arasse, que remonte cette courte phrase, titre d’un ouvrage qui nous invite ou nous enjoint, pour enfin « voir quelque chose », à revenir à l’œuvre d’art plutôt qu’à ses commentaires - d’où le sous-titre de Descriptions. Décrire, ici, n’est pas le plus simple, tant Bouchard s’entend à cultiver l’indistinct. On dirait un paysage : il y a des cieux, des nuées, des élans végétaux, des coulures de boue, des vedute spectrales. On croirait revoir les paysages romantiques au marc de café de Victor Hugo ou les paysages déchiquetés du baroque Hercule Seghers : « De la lave, de la boue, des arbres comme des chiffons et des éboulis de galets. 1» Mais à la différence de ces deux glorieux ascendants, Bouchard ne compose pas de paysage imaginaire – bien au contraire : non seulement beaucoup de ceux-ci procèdent de synthèses informatiques indiscutables, mais ils manifestent leur enracinement dans le temps et l’espace – et Bouchard en assure la double stratigraphie, lui, le Canadien déraciné vivant en Belgique. Chacune de ces captations porte sur un espace identifié, proche des lieux où il a vécu. Pour support, il choisit la toile de lin belge, porteuse, jusque dans ses caractéristiques physiques, de l’histoire longue de la peinture occidentale, née ici-même. Van Eyck, son père fondateur, nous a appris comment elle permettait d’ancrer la métaphysique dans l’ici et le maintenant ; à l’autre bout de l’histoire, comme symétriquement, le peintre de l’anthropocène fait face à un autre « défi à la représentation », comme le dit Bouchard : figurer l’impact de l’activité industrielle qui définit son époque, sur les êtres humains et les environnements. Comment la peinture peut-elle nous faire voir cela ? Si celle de Bouchard intègre le temps long de la géologie, elle postule aussi minutie et lenteur. Le regardeur ne gagnera rien sans la même disposition, car « on n’y voit rien tout de suite », précise le peintre. « L’art est long », disait-on autrefois : dans le faire comme dans la contemplation. Chez Bouchard, la question du « faire » est centrale, dès lors qu’il s’agit de réconcilier, dans l’œuvre, tant de données physiques et temporelles. Si, pour transcrire le « brouillard de données », il met en place des solutions techniques innovantes et improbables qui iront jusqu’à micro-perforer la toile, il sait aussi pratiquer la peinture comme un processus méditatif. Et ainsi, apposant ses glacis subtils, éclairant de couleurs jusque l’envers de la toile, le peintre procède par mises en abîme successives, défaussements, glissements imperceptibles. Pour qu’à la fin la peinture s’impose avec une sorte d’évidence souveraine et, oui !, joyeuse. Yves Randaxhe, juillet 2024 Jérôme Bouchard tient à remercier pour leur très précieuse collaboration M. Pierre Hallot, professeur et géomaticien à l’Université de Liège, M. Bryan Stepien et Mme Amélie Dor (Relab, Liège) ainsi que l’asbl Technifutur (Seraing). 1 Carl Einstein, (Gravures d’Hercule Seghers, dans Documents : doctrines, archéologie, beaux-arts, ethnographie, 1929, (p. 291-297). Mini Bio Jérôme Bouchard (1977) est originaire de Saint-Félicien (Québec, Canada), il vit et travaille à Bruxelles. Son travail fait partie de collections publiques et privées telles que le Musée des beaux-arts de Montréal, le Musée national des beaux-arts de Québec, le Musée d’art contemporain de Montréal, le Musée d’art contemporain de Joliette, la collection Hydro-Québec ainsi que la collection HBC New York. Il a participé à de nombreuses résidences d’artistes dont le TOKAS au Japon, la Fondation Boghossian (Villa Empain), le RAVI (Liège), la Cité internationale des Arts à Paris. ********** Nederlands ********** Met welke antifrase - of welke ironie? - kondigt een beeldend kunstenaar de toeschouwer bij de opening van zijn of haar tentoonstelling aan dat "je niets kunt zien"? Natuurlijk is en blijft het bevragen (en onszelf) van wat het beeld werkelijk laat zien - zelfs als dat betekent dat we er voortdurend aan herinnerd moeten worden aan Magritte schilderij “ceci n’est pas une pipe” van de moderne schilderkunst. Het schilderij van Bouchard vormt daarop geen uitzondering, maar in zijn geval is deze vraag niet slechts een subtekst van zijn praktijk: hij is geïntegreerd in het materiaal van het werk, in de gelaagdheid waaruit het is opgebouwd. Ik zal het uitleggen. Zijn schilderijen beginnen vaak met een 'puntenwolk', de grafische vertaling van de analyse van een bepaalde locatie die wordt gegenereerd door de geomatica-apparatuur die bekend staat onder het acroniem LIDAR (Light Detection & Ranging). Ondanks de nevelige metafoor die ons zou moeten waarschuwen, wordt dit instrument, dat tegenwoordig onmisbaar is in de besluitvorming over landbeheer, verondersteld een objectieve visie van onze omgeving te produceren. Zelfs als bepaalde kenmerken van onze omgeving - braakliggende terreinen, waterlopen, enz. - uiteindelijk leiden tot hiaten, onnauwkeurigheden en “datasporen”. Dit is waar de schilder tussenbeide komt en het overneemt. Want zonder hem, kortom, zien we niets, nemen we niets waar van de gevoelige ervaring van het land, dat wil zeggen van het landschap. Zozeer zelfs dat we de beroemde uitspraak van kunsthistoricus Ernst Gombrich over LIDAR zouden kunnen parafraseren: “het onschuldige oog is een mythe...”. Deze korte zin, de titel van een werk dat ons uitnodigt om terug te keren naar het kunstwerk in plaats van naar de commentaren, als we eindelijk “iets willen zien”, is afkomstig van een andere kunsthistoricus, Daniel Arasse - vandaar de ondertitel Descriptions. Beschrijven is hier niet het gemakkelijkste, gezien Bouchard voorliefde voor het cultiveren van het onduidelijke. Het ziet eruit als een landschap: er zijn luchten, wolken, vegetatie, modderstromen, spectrale sterren. Het is alsof je teruggaat naar Victor Hugo's romantische landschappen, of naar de grillige landschappen van barokkunstenaar Hercule Seghers: “Lava, modder, bomen als vodden en kiezelstenen.1” Maar in tegenstelling tot deze twee glorieuze voorouders componeert Bouchard geen imaginaire landschappen - integendeel: veel van deze opnames zijn niet alleen het product van onbetwistbare computersyntheses, maar ze zijn ook geworteld in tijd en ruimte - en Bouchard, de ontwortelde Canadees die in België woont, is verantwoordelijk voor hun dubbele stratigrafie. Elk van deze opnames focust op een geïdentificeerde ruimte, dicht bij de plaatsen waar hij heeft gewoond. Als drager koos hij Belgisch linnen doek, dat tot in zijn fysieke kenmerken de lange geschiedenis van de westerse schilderkunst draagt, die hier is ontstaan. Van Eyck, de grondlegger ervan, leerde ons hoe het metafysica kon verankeren in het hier en nu; aan de andere kant van de geschiedenis, als symmetrisch, wordt de schilder van het Antropoceen geconfronteerd met een andere “uitdaging aan de representatie”, zoals Bouchard het uitdrukt: het in kaart brengen van de impact van de industriële activiteit die zijn tijdperk bepaalt, op mens en milieu. Hoe kan de schilderkunst ons dit laten zien? Hoewel Bouchard werk het lange tijdsbestek van de geologie bevat, is het ook nauwgezet en langzaam. De kijker zal niets winnen zonder dezelfde houding, want “je ziet niets meteen”, zegt de schilder. Vroeger werd gezegd dat “kunst veel tijd kost”, zowel in het doen als in het beschouwen. In het werk van Bouchard staat de vraag naar “doen” centraal om zoveel fysieke en tijdelijke elementen met elkaar te verzoenen. Om de “mist van gegevens” te transcriberen, gebruikt hij innovatieve en onwaarschijnlijke technische oplossingen die zo ver gaan dat hij het doek microperforeert, maar hij weet ook hoe hij schilderen als een meditatief proces kan gebruiken. En zo, terwijl hij zijn subtiele glazuren aanbrengt, de achterkant van het doek verlicht met kleur, gaat de schilder verder met opeenvolgende mise en abîme, ongedaanmakingen, onmerkbare verschuivingen. Uiteindelijk dringt het schilderij zich op met een soort soevereine en, ja, vreugdevolle helderheid. Yves Randaxhe, Juli 2024 Jérôme Bouchard bedankt Pierre Hallot, Professor en geomatoloog aan de Universiteit van Luik, Bryan Stepien en Amélie Dor (Relab, Luik) en Technifutur (Seraing) voor hun onschatbare steun. 1 Carl Einstein, (Engravings by Hercule Seghers, in Documents: doctrines, archaeology, fine arts, ethnography, 1929, (p. 291-297). Mini Biografie Jérôme Bouchard (1977) werd geboren in Saint-Félicien, Quebec, Canada, en woont en werkt in Brussel. Zijn werk bevindt zich in openbare en privécollecties waaronder het Montreal Museum of Fine Arts, het Musée National des Beaux-Arts de Québec, het Musée d’Art Contemporain de Montréal, het Musée d’Art Contemporain de Joliette, de Hydro-Québec Collectie en de HBC New York Collectie. Hij heeft deelgenomen aan talrijke kunstenaarsresidenties, waaronder TOKAS in Japan, de Boghossian Stichting (Villa Empain), RAVI (Luik) en de Cité internationale des Arts in Parijs.
1. -> Conférence organisée par La Nombreuse rassemblant Solal Israel, Anaëlle Prêtre (chargée de projets Expositions au Jacques Franck) et Charlotte Lalau (La Nombreuse). À quelle heure ? 18h. Où ? La Nombreuse, 42 rue du Fort 1060 à Saint-Gilles. 2. -> Finissage de l'exposition Soon This Place Will Be Too Small, ouvert à tous ! À quelle heure ? Dès 19h. Où ? Au Jacques Franck, dans l'espace d'exposition et au bar ;)