Photographies des collections de la modernité des années 1930 aux années 2000.
Dans le cadre du renouvellement de son accrochage, le musée présente une
exposition-dossier de ses fonds photographiques ainsi que du musée d’art
contemporain [mac].
En février 1968, le musée Cantini présentait sa première exposition de
photographies L’(OEIL OBJECTIF), réunissant Doisneau, Brihat, Clergue et Sudre.
Dans ce même temps, Gautrand recevait le Grand prix de la Ville de Marseille
consacré à la photographie. Aux côtés de la Bibliothèque nationale et du musée
Réattu, l’institution endosse alors un rôle précurseur en créant une collection
constituée en échos aux évènements régionaux tels les Rencontres d’Arles ou le
festival d’Avignon.
À travers les fonds du musée Cantini, du [mac] et du Fonds communal d’art
contemporain (Fcac), L’(ŒIL) OBJECTIF dresse un panorama renouvelé des
collections ; des jeux d’optiques de la Nouvelle Vision à la pratique
documentaire de Valérie Jouve, en passant par les mises en scène de Man Ray,
l’exposition propose une approche élargie de la photographie et la diversité de
regards qui en émanent.
AUTOUR DE L’EXPOSITION
> Visite commentée
Durant toute la durée de l’exposition chaque samedi à 15h
[Tarifs adultes : entrée gratuite + 3 € (+1,50 € tarif réduit) / Tarifs enfants
de 12 à 18 ans : entrée gratuite + 1,50€ / Tarifs enfants de moins de 12 ans :
gratuit]
► Afin d’être certain(e) de pouvoir bénéficier de la visite complète de toutes
nos salles d’exposition, nous vous invitons à contacter le Musée avant votre
visite.
► Toutes les visites et activités autour de l’exposition sont disponibles sur le
site des musées.
Publié par : Ville de Marseille
Paradis naturistes
03juli
-09december
7 Promenade Robert Laffont, 13002 Marseille, Frankrijk
Beschrijving
Un nouvel engouement se manifeste depuis quelques années pour les pratiques de nudité dans la nature, engouement qui va de pair avec la recherche d’une alimentation saine, végétarienne, le recours aux thérapeutiques naturelles, à la méditation ou au yoga en plein air. Ces modes de vie, mais aussi le rejet des diktats qui pèsent sur nos corps, sont autant de clés de lectures contemporaines pour comprendre les enjeux des naturismes d’hier et d’aujourd’hui. La France est aujourd’hui la première destination touristique au monde pour les naturistes : son climat tempéré et la présence de trois mers ont facilité l’installation de véritables communautés, qui – excepté en Suisse – ont peu de véritables équivalents ailleurs en Europe, où le naturisme se pratique de manière plus libre, hors de communautés constituées. Mais d’autres raisons, historiques, culturelles, juridiques, expliquent la singularité et la longévité des communautés installées en France. Il était normal pour le Mucem, musée de société implanté à Marseille, cité méditerranéenne autour de laquelle plusieurs lieux naturistes importants se sont développés, de chercher à explorer ce phénomène de société singulier et fédérateur qu’est le naturisme, ou plutôt les naturismes, car ils sont pluriels.
Alors, vivre nu en communauté pour communier avec la nature serait-il le secret du bonheur et de la santé ? Naturisme et nudisme, est-ce la même chose ? Pourquoi et comment la France est-elle devenue ce « paradis naturiste » ?
L’exposition « Paradis naturistes » se propose de partir à la découverte des tous premiers naturismes, allemands et suisses, puis français, de rentrer dans l’histoire des communautés naturistes pionnières, qui s’implantèrent en France et en Suisse dès les années 1920 mais aussi de découvrir comment se vit et se pratique le naturisme aujourd’hui.
Dans une scénographie solaire conçue par l’agence lyonnaise Trafik, l’exposition réunit 600 items : photographies, films, revues, objets quotidiens mais aussi peintures, dessins, livres, estampes et sculptures.
Ils sont issus des archives des communautés, de collections privées et publiques françaises et suisses, parmi lesquelles : le Musée National d’Art Moderne MNAM/CCI Centre Pompidou, le musée du Louvre, la Bibliothèque Nationale de France, le musée Bourdelle, le musée des Beaux-Arts de Rennes, le musée de l’Éphèbe et d’archéologie sous-marine d’Adge, le musée des Beaux-Arts de Dole, la cinémathèque de Paris, l’INA, les archives départementales des Yvelines, les archives municipales d’Agde, le syndicat d’administration d’Heliopolis – Île du Levant, la Fondation Henri Cartier-Bresson, la galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois, la Bibliothèque Nationale Suisse à Bern, le Bündner Kunstmuseum à Chur, la cinémathèque de Bern, la Fondazione Monte Verita à Ascona.
Commissariat :
– Amélie Lavin, conservatrice en chef au Mucem, responsable du pôle Corps, apparences, sexualités.
– Bernard Andrieu, philosophe, professeur au sein de l’Institut des Sciences du Sport et de la Santé de Paris, Université Paris Cité.
– David Lorenté, ingénieur des systèmes et techniques audiovisuels et multimédia à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et doctorant, Université Paris Cité.
– Jean-Pierre Blanc, directeur de la Villa Noailles.
Commissaires associés :
– Julie Liger, directrice adjointe de la Villa Noailles.
– Thomas Lequeu, associé à la direction artistique pour la Villa Noailles.
Scénographie : agence Trafik
Publié par : Office de Tourisme des Loisirs et des Congrès de Marseille
Datum informatie
De novembre à décembre : 10h-18h.
Tickets
Info:
Plein tarif : 11 €, Tarif réduit : 7,50 €, Forfait famille : 18 € (valable pour 5 enfants maximum accompagnés de 2 adultes).