Méditerranées – Épisode 1 : Inventions et représentations

Beschrijving

Le Mucem est le seul musée de société dont le projet scientifique se consacre pleinement aux cultures de la Méditerranée. À l’occasion de ses 10 ans, il nous invite à découvrir la richesse de ses collections européennes et méditerranéennes à travers une nouvelle exposition permanente. De l’Antiquité gréco-latine à nos jours en passant par la période coloniale, celle-ci nous plonge dans l’histoire des « Méditerranées » plurielles et fantasmées.

Cette exposition permanente se décline en plusieurs épisodes, appelés à renouveler sa présentation jusqu’à l’horizon 2030 : « Méditerranées » se verra régulièrement enrichie de nouveaux chefs d’œuvres de l’histoire de l’art, de nouveaux trésors des collections et de nouvelles pièces rares, récemment acquis ou prêtés, ouvrant de nouvelles voies et de nouveaux caps pour embrasser ces Méditerranées. En effet, les imaginaires de la Méditerranée sont multiples, et tous ne peuvent être montrés dans une seule exposition. « Méditerranées » interroge la manière dont se sont formés et diffusés ces imaginaires, et notamment le rôle des musées, en découvrant comment l’histoire des arts et l’ethnologie ont contribué à créer des « images » de la Méditerranée, toutes relatives et toutes construites.

Dans les musées de beaux-arts, ce sont les civilisations du passé, en particulier celles de l’Antiquité, qui sont mises en valeur les premières et qui construisent une Méditerranée rêvée nourrie de l’Odyssée d’Homère, de temples grecs et de récits sur Rome et Palmyre.

Les musées d’ethnographie, qui apparaissent durant la période coloniale, s’intéressent pour leur part aux sociétés géographiquement ou culturellement « lointaines ». La sincérité de l’intérêt scientifique et humain pour l’Autre y côtoie les intérêts et les entreprises des puissances coloniales.

La distinction entre musées de beaux-arts et musées d’ethnographie a créé des frontières entre les objets qu’ils conservent et les disciplines qui les étudient. Le Mucem souhaite aujourd’hui dépasser ces frontières et mettre en évidence les parallèles et les influences mutuelles qui existent entre ces deux types de musée. Suivant cette idée, « Méditerranées » mêle différents modèles muséographiques historiques, de l’accrochage dense des musées de beaux-arts de la fin du 18e et du 19e siècle, aux différentes formes de présentation utilisées au cours de l’histoire par les musées d’ethnographie.

L’exposition présente plus de 300 objets et documents dont la moitié sont issus des collections du Mucem. Tout au long du parcours, des œuvres d’art contemporain évoquent les enjeux d’aujourd’hui en Méditerranée. Elles ont été réalisées par les artistes Francis Alÿs, Ziad Antar, Hélène Bellenger, Nidhal Chamekh, Joseph Eid (AFP), Nina Fischer & Maroan el Sani, Mouna Karray, Fatima Mazmouz, Selma et Sofiane Ouissi, Maria Varela, ainsi que Théo Mercier, ce dernier ayant été invité à « infiltrer » le parcours de l’exposition.

Les dépôts proviennent d’une vingtaine d’institutions : musée du Quai Branly – Jacques Chirac, musée d’Orsay, musée du Louvre, Bibliothèque nationale de France, Médiathèque du patrimoine, École des beaux-arts de Paris, musée du château de Versailles, conseil général de Seine-Saint-Denis, musée d’Archéologie nationale, musée des Beaux-Arts de Marseille, museon Arlaten, musée des Beaux-Arts de Bordeaux, musée des Beaux-Arts de Valenciennes, musée des Beaux-Arts d’Angers, musée des Beaux-Arts de Laval, musée Denys-Puech de Rodez, musée d’Art et d’Histoire de L’Isle-Adam, musée des moulages de l’université Lumière Lyon 2, Lugdunum Musée et théâtres romains, Ateliers d’art, moulages et chalcographie de la Réunion des musées nationaux – Grand Palais, musée Bénaki d’Athènes, musée de la Photographie de Thessalonique, musée de l’histoire du costume grec à Athènes, la galerie mor charpentier.

Commissaire générale : Marie-Charlotte Calafat, conservatrice en cheffe du patrimoine et directrice scientifique et des collections du Mucem
Commissaires : Justine Bohbote, Raphaël Bories, Camille Faucourt, Enguerrand Lascols, Hélia Paukner, conservatrices et conservateurs du patrimoine au Mucem
Scénographe : Pascal Rodriguez
Graphiste : Nicolas Journé, CL Design

Publié par : Office de Tourisme des Loisirs et des Congrès de Marseille

Datum informatie

10h—18h.

Tickets

Info:

Plein tarif : 11 €, Tarif réduit : 7,50 €, Forfait famille : 18 € (Valable pour 2 adultes acommpagnés obligatoiremement de 1 à 5 enfants).

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Voorgestelde evenementen

Un nouvel engouement se manifeste depuis quelques années pour les pratiques de nudité dans la nature, engouement qui va de pair avec la recherche d’une alimentation saine, végétarienne, le recours aux thérapeutiques naturelles, à la méditation ou au yoga en plein air. Ces modes de vie, mais aussi le rejet des diktats qui pèsent sur nos corps, sont autant de clés de lectures contemporaines pour comprendre les enjeux des naturismes d’hier et d’aujourd’hui. La France est aujourd’hui la première destination touristique au monde pour les naturistes : son climat tempéré et la présence de trois mers ont facilité l’installation de véritables communautés, qui – excepté en Suisse – ont peu de véritables équivalents ailleurs en Europe, où le naturisme se pratique de manière plus libre, hors de communautés constituées. Mais d’autres raisons, historiques, culturelles, juridiques, expliquent la singularité et la longévité des communautés installées en France. Il était normal pour le Mucem, musée de société implanté à Marseille, cité méditerranéenne autour de laquelle plusieurs lieux naturistes importants se sont développés, de chercher à explorer ce phénomène de société singulier et fédérateur qu’est le naturisme, ou plutôt les naturismes, car ils sont pluriels. Alors, vivre nu en communauté pour communier avec la nature serait-il le secret du bonheur et de la santé ? Naturisme et nudisme, est-ce la même chose ? Pourquoi et comment la France est-elle devenue ce « paradis naturiste » ? L’exposition « Paradis naturistes » se propose de partir à la découverte des tous premiers naturismes, allemands et suisses, puis français, de rentrer dans l’histoire des communautés naturistes pionnières, qui s’implantèrent en France et en Suisse dès les années 1920 mais aussi de découvrir comment se vit et se pratique le naturisme aujourd’hui. Dans une scénographie solaire conçue par l’agence lyonnaise Trafik, l’exposition réunit 600 items : photographies, films, revues, objets quotidiens mais aussi peintures, dessins, livres, estampes et sculptures. Ils sont issus des archives des communautés, de collections privées et publiques françaises et suisses, parmi lesquelles : le Musée National d’Art Moderne MNAM/CCI Centre Pompidou, le musée du Louvre, la Bibliothèque Nationale de France, le musée Bourdelle, le musée des Beaux-Arts de Rennes, le musée de l’Éphèbe et d’archéologie sous-marine d’Adge, le musée des Beaux-Arts de Dole, la cinémathèque de Paris, l’INA, les archives départementales des Yvelines, les archives municipales d’Agde, le syndicat d’administration d’Heliopolis – Île du Levant, la Fondation Henri Cartier-Bresson, la galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois, la Bibliothèque Nationale Suisse à Bern, le Bündner Kunstmuseum à Chur, la cinémathèque de Bern, la Fondazione Monte Verita à Ascona. Commissariat : – Amélie Lavin, conservatrice en chef au Mucem, responsable du pôle Corps, apparences, sexualités. – Bernard Andrieu, philosophe, professeur au sein de l’Institut des Sciences du Sport et de la Santé de Paris, Université Paris Cité. – David Lorenté, ingénieur des systèmes et techniques audiovisuels et multimédia à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et doctorant, Université Paris Cité. – Jean-Pierre Blanc, directeur de la Villa Noailles. Commissaires associés : – Julie Liger, directrice adjointe de la Villa Noailles. – Thomas Lequeu, associé à la direction artistique pour la Villa Noailles. Scénographie : agence Trafik Publié par : Office de Tourisme des Loisirs et des Congrès de Marseille
L'?il Objectif - Photographies dans les collections est une exposition captivante présentée au Musée Cantini à Marseille. Découvrez une sélection unique de photographies allant de la modernité des années 1930 aux années 2000. Plongez dans l'univers artistique de Doisneau, Brihat, Clergue, Sudre et bien d'autres. L'exposition offre un regard renouvelé sur la photographie, mettant en lumière la diversité des styles et des approches artistiques. Ne manquez pas cette occasion de vous immerger dans l'histoire visuelle captivante de ces oeuvres uniques.
Photographies des collections de la modernité des années 1930 aux années 2000. Dans le cadre du renouvellement de son accrochage, le musée présente une exposition-dossier de ses fonds photographiques ainsi que du musée d’art contemporain [mac]. En février 1968, le musée Cantini présentait sa première exposition de photographies L’(OEIL OBJECTIF), réunissant Doisneau, Brihat, Clergue et Sudre. Dans ce même temps, Gautrand recevait le Grand prix de la Ville de Marseille consacré à la photographie. Aux côtés de la Bibliothèque nationale et du musée Réattu, l’institution endosse alors un rôle précurseur en créant une collection constituée en échos aux évènements régionaux tels les Rencontres d’Arles ou le festival d’Avignon. À travers les fonds du musée Cantini, du [mac] et du Fonds communal d’art contemporain (Fcac), L’(ŒIL) OBJECTIF dresse un panorama renouvelé des collections ; des jeux d’optiques de la Nouvelle Vision à la pratique documentaire de Valérie Jouve, en passant par les mises en scène de Man Ray, l’exposition propose une approche élargie de la photographie et la diversité de regards qui en émanent. AUTOUR DE L’EXPOSITION > Visite commentée Durant toute la durée de l’exposition chaque samedi à 15h [Tarifs adultes : entrée gratuite + 3 € (+1,50 € tarif réduit) / Tarifs enfants de 12 à 18 ans : entrée gratuite + 1,50€ / Tarifs enfants de moins de 12 ans : gratuit] ► Afin d’être certain(e) de pouvoir bénéficier de la visite complète de toutes nos salles d’exposition, nous vous invitons à contacter le Musée avant votre visite. ► Toutes les visites et activités autour de l’exposition sont disponibles sur le site des musées. Publié par : Ville de Marseille
Grzegorz Przyborek est une des figures majeures de la photographie polonaise contemporaine. Depuis plus de 40 ans, il construit une œuvre singulière, entièrement fabriquée dans son studio situé au 11e étage d’une barre d’immeuble d’un quartier de Lodz. Son univers photographique est inspiré par des visions, des rêves parfois très concrets ou plus intimes mais qui ne sont pas dénués d’une dimension politique forte. Le « rêve » se transforme d’abord en dessin d’une grande précision. Ensuite, chaque partie de l’image nécessite une construction patiente de tous les éléments qui la constituent. Enfin commence la mise en place méticuleuse de son plateau de prise de vue. Chaque image peut mettre des mois à se réaliser. L’exposition, réalisée avec le soutien de l’Institut Polonais de Paris et du musée de Bydgoszcz, propose un parcours dans son œuvre photographique depuis la série Portraits réalisée à Arles en 1990 où il était étudiant invité, jusqu’aux dernières compositions produites entre 2020 et 2022. Elle présente également une quarantaine de dessins, des objets, des sculptures ainsi qu’un film réalisé en partie à Arles en 2019. Cette exposition fait partie de la programmation satellite des Rencontres d’Arles dans le cadre du Grand Arles Express. Vernissage : Vendredi 28 juin à partir de 19h00 Publié par : Office de Tourisme des Loisirs et des Congrès de Marseille
Le Pôle des Arts Visuels de l’Estaque vous propose tout au long de l’année, une série d’expositions dont le spectre devrait répondre aux attentes les plus diverses ainsi qu’une exquise diversité d’artistes grâce à un panel de créateurs des plus éclectiques. Juillet 2024 s’ouvre sur une expo photos très originale de Gil Melgrani. Publié par : Office de Tourisme des Loisirs et des Congrès de Marseille
« Instants Marseillais » offre une exploration vibrante et variée de Marseille, capturant ses multiples facettes et moments éclatants. Les photographies présentées révèlent la diversité, la beauté et la richesse de cette ville emblématique. C’est une invitation à découvrir ou redécouvrir Marseille sous des angles multiples et variés. Vernissage le 13 juin entre 18h et 21h. Publié par : Office de Tourisme des Loisirs et des Congrès de Marseille
L'exposition 'Spiritualité de l'Ombre' présente les oeuvres des photographes italiens Vasco Ascolini et Cesare di Liborio au Musée Edgar Mélik à Cabriès. Découvrez l'univers artistique de Vasco Ascolini, originaire de Reggio Emilia, qui a révolutionné la photographie d'architecture et de musées. Cesare Di Liborio, originaire de Parme, explore les frontières entre la vie et la mort à travers des jeux de lumière et de matière exceptionnels. Plongez dans une expérience artistique unique où l'ombre révèle la métamorphose du visible.
OM STADIUM TOUR 2024. Billet daté valable pour 1 personne sur la date de votre choix. Billet valable 1 seule fois pour l'ensemble de la journée. Les coulisses de l’Orange Vélodrome vous ouvrent leurs portes. Plongez au cœur de l’histoire de l’Olympique de Marseille, son mythe, sa légende. À travers un parcours libre, vous allez découvrir un lieu unique, jalonné de nombreuses anecdotes, d’histoires incroyables et de contenus originaux. Cette expérience inédite vous fera accéder au vestiaire, au bord pelouse et à de nombreux lieux en exclusivité. Dernière entrée à 17h Accès en porte 18 Gratuit pour les moins de 3 ans. Billet à retirer gratuitement au guichet le jour de votre visite.
En collaboration avec Marseille Capitale de la mer, une exposition de panneaux présentera différentes répliques archéologiques d’épaves fouillées en France et en Europe (Grèce, Danemark, Espagne, Croatie, Allemagne). Cette exposition tournera dans différents lieux, notamment à la vieille consigne sanitaire sur le Vieux-Port. L’association Arkaeos a également proposé des ateliers d’initiation autour du patrimoine maritime sur l’archéologie navale expérimentale lors des Journées du Patrimoine 2023. L’association Arkaeos œuvre pour le développement de l’archéologie sous-marine et subaquatique. Elle se consacre à la conduite d’opérations de fouilles archéologiques ainsi qu’à la valorisation du patrimoine maritime. L’association s’occupe notamment du chantier de réparation et d’entretien du Gyptis, réplique navigante de l’épave Jules Verne 9. L’Olympiade Culturelle à Marseille. Publié par : Office de Tourisme des Loisirs et des Congrès de Marseille
Cette exposition bilingue, conçue par l’association Arkaeos dans le cadre de l’Olympiade culturelle, présente un pan spécifique de l’archéologie, l’archéologie navale expérimentale, à travers plusieurs exemples de répliques navigantes d’embarcations. L’objectif de ces projets est de retrouver les formes anciennes des embarcations et les gestes disparus de ceux qui les ont construites et utilisées. Des études scientifiques, de la fouille des épaves à la construction des navires, ont réuni des équipes interdisciplinaires qui ont fait dialoguer les chercheurs, historiens, archéologues, spécialistes des arbres, maîtres charpentiers, etc. Avec cette exposition, vous voyagerez depuis une barque de pêche de la deuxième génération des Grecs de Marseille au VIe siècle avant notre ère jusqu’à une chaloupe baleinière basque coulée au Canada au XVIe siècle. Deux voiliers marchands grec et romain, une barque de pêche ou de service de la côte ragusaine, un navire de guerre viking vous accompagneront également dans cette navigation à travers le temps. Musée d’Histoire de Marseille, parcours permanent des collections, séquence 1 Publié par : Ville de Marseille