Rétrospective photographes de presse namurois

Depuis 1991, la Rétro presse vous replonge dans l’actualité de l’année écoulée à travers une soixantaine de clichés. Pour cette 34e édition, huit photographes livreront leurs regards sur 2024 : Jacques Duchateau, Bruno Fahy, Mathieu Golinvaux, Jean-Christophe Guillaume, Vincent Lorent, Florent Marot, Jean-Pol Sedran et John Thys.

Chaque photographe apportera son regard et ses coups de cœur parmi les centaines d’images publiées dans les médias ou sur les réseaux sociaux.
Si certains attendent la fin de l’année pour opérer leur sélection, la plupart ont déjà une idée des clichés qui seront exposés.

Pour sa 33ème  participation à la Rétro Presse, Jacques Duchateau cite le portrait de la Reine Mathilde, mais il tient à mettre en avant les citoyennes et citoyens qui « font » l’actualité locale. Il épingle la mobilisation des habitants de Hastière contre un projet d’incinérateur de déchets toxiques.

Vincent Lorent quant à lui retient la grogne des agriculteurs, les nouvelles réalisations urbanistiques à Namur et les 50 ans du Smac.

Photographe pour l’agence Belga bien connu pour ses photos de football, Bruno Fahy a tout naturellement jeté son dévolu sur l’Euro 2024 mais comme plusieurs confrères, il couvrira également les élections.

Mais qu’est-ce qu’une « bonne » photo de presse ?

Une photo qui raconte une histoire, suscite une émotion. Une image qui attire le regard pour aller plus loin dans la compréhension de l'information. La photo peut aussi être un clin d’œil à une situation (une grimace, un effet d’optique, un reflet…), mais elle doit rester juste, honnête, déontologique. « Il ne faut pas tricher avec la vérité », nous confie Vincent Lorent.

qu’il en soit, la photo de presse est indispensable et complémentaire au récit journalistique. Un regard, un angle de vue que le citoyen lambda n’aura pas, tout comme le récit d’un événement traité avec un regard journalistique.

Du mardi au samedi de 11h à 18h et le dimanche de 12h à 18h