Devoirs surveillés

Description

Eva Doumbia suit les pérégrinations amoureuses et politiques de personnages, imaginées à partir d'échanges avec des lycéen·nes en écho à l'actualité.

À la manière d'une série télévisée dont on suivrait les épisodes avec impatience, Eva Doumbia propose de suivre les pérégrinations amoureuses et politiques de personnages, imaginées à partir d'échanges avec des lycéen·nes en écho à l'actualité.

Née au Théâtre des Bains Douches à Elbeuf, cette série théâtrale aborde le milieu scolaire dans toute sa complexité. Écrit et mis en scène par Eva Doumbia, interprété par deux comédien·nes, Devoirs surveillés se compose de six épisodes nourris de témoignages, d'anecdotes et de réflexions d'élèves et d'enseignant·es, récoltés tout au long de l'année scolaire. Chaque nouvel épisode est ainsi un challenge pour l'équipe artistique qui doit l'écrire, le répéter et le jouer en fonction des idées données par l'auditoire à l'issue de la représentation.

Pour la cinquième saison de cette fiction participative, les épisodes seront écrits en collaboration avec des lycées et des structures partenaires montreuillois et elbeuviens. Venez découvrir l'intégrale de cette série le temps d'un après-midi !

Information sur la date

Samedi 30 mars 2024

15h00 • 18h00

Billets

Info:

18.50 € à 26.00 €

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texte Nicolaï Erdmantraduction André Markowiczmise en scène Patrick PineauNous sommes en Russie, sept ans après la chute du tsar. Deux familles tentent de conserver par tous les moyens leur place dans une société en pleine muta-tion. D’un côté, les Goulatchkine à l’esprit petit-bourgeois postrévolutionnaire, de l’autre les Smetanitch nostalgiques de l’ordre ancien. Une seule solution pour survivre dans ce monde où ils n’ont plus leur place : le mariage de la fille Smetanicht avec le fils Goulatchkine, Pavel Sergueïevitch, chargé d’entrer au parti et ainsi d’obtenir le mandat censé assurer la sécurité des deux familles. Sur le mode burlesque, Nicolaï Erdman fustige les deux régimes et dénonce la terreur à laquelle son pays est soumis. Il y a cent ans, la pièce était créée par Meyerhold à Moscou. Succès public immédiat mais trop subversif pour le régime de l’époque ! Douze ans après avoir mis en scène Le Suicidé, Patrick Pineau poursuit son exploration de l’œuvre de Nicolaï Erdman, dans une toute nouvelle traduction d’André Markowicz. À ses côtés, c’est une troupe de 13 acteurs qui promet de porter le tragicomique à son comble pour mieux mettre en pièces par un rire ravageur les travers d’une société à bout de souffle qui peine à se réinventer !avec François Caron, Ahmed Hammadi Chassin, Marc Jeancourt, Aline Le Berre, Virgil Leclaire, Jean-Philippe Lévêque, Yasmine Modestine, Nadine Moret, Arthur Orcier, Sylvie Orcier, Patrick Pineau, Elliot Pineau-Orcier, Lauren Pineau-Orcier et avec la participation de Jean-Philippe François et Christian Pinaud dramaturgie Magali Rigaill lumières Christian Pinaud costumes Gwendoline Bouget musique Jean Philippe François régie générale Florent Fouquet presse ZEF – Isabelle Muraour
texte debbie tucker greentraduction Emmanuel Gaillot, Blandine Pélissier, Kelly Rivièremise en scène Cédric GourmelonLe suspense démarre dès le titre avec cette étrange ponctuation. Et ce n’est que le début. Dans cette pièce d’anticipation, l’intrigue ne se dévoile qu’avec parcimonie. Dans un futur proche, deux agents administratifs accompagnent une femme dans une salle aseptisée pour l’interroger. Ses mains tremblent. Plus ils redoublent d’égards pour mettre à l’aise leur "cliente", plus ils s’enferrent dans la maladresse et le faux langage. Leur logorrhée devient facétieuse à force d’obséquiosité. La femme ne répondant que par mono-syllabes, le décalage s’installe. Les contours se dessinent peu à peu d’une société sans émotion, dans laquelle les procédures judiciaires sont de plus en plus raccourcies, voire "ubérisées". Très récemment traduite en France, debbie tucker green est une dramaturge anglaise d’origine jamaïcaine, une grande styliste dont l’écriture radicale se lit comme une partition musicale. Un véritable jeu d’équilibriste pour les acteurs. L’étrangeté le dispute à l’humour dans ce huis clos passionnant et troublant digne d’un des meilleurs épisodes de Black Mirror…avec Lætitia Lalle Bi Benie, Frédérique Loliée, Quentin Raymond scénographie Mathieu Lorry-Dupuy son Julien Lamorille lumières Erwan Orhon costumes Cidalia Da Costa régie générale M’hammed Marzouk presse ZEF – Isabelle Muraour /hang (corde. raide) a été créé au Royal Court Theater à Londres le11 juin 2015 / texte lauréat du Prix Domaine étranger des Journées de Lyon des Auteurs de théatre 2019 et publié aux éditions Théâtrales / la pièce est représentée en France par Séverine Magois, en accord avec The Agency, Londresproduction Comédie de Béthune – Centre dramatique national Hauts-de-France avec le soutien du fonds d’insertion pour jeunes comédiens de l’ESAD/PSPBB en coréalisation avec le Théâtre de la Tempête
Corps Premiers raconte des histoires de coups de génie, quand des athlètes deviennent des inventeurs et utilisent leurs corps mystérieusement. Le spectacle explore le rapport que nous avons à nos corps à travers le sport et la création artistique, mettant en avant l'importance du corps dans nos vies.
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Une (tragi)comédie actuelle, féroce et jubilatoire sur le monde du travail et son impact dans la vie quotidienne. La pièce de Rémi De Vos traite de l'exclusion et de ses conséquences dans des situations différentes. Exclusion du monde du travail, exclusion d'une société normalisée par des codes, des rythmes, voire un langage qui sont ceux que la rentabilité économique impose à l'ensemble des rouages sociaux. Chacun des personnages, exclu (de son entreprise, de son couple, de la société) se voit, par sa situation de vacuité, poussé hors de lui-même. Face à ces exclus, on trouve des DRH, liquidateurs, cadres supérieurs, petits chefs etc et les témoins ou victimes collatérales de l'exclusion : conjoints, relations amicales etc... Tous ces personnages, débrayés du grand moteur social, deviennent les jouets de la peur, de l'abandon. La perte des repères et parfois de la dignité les conduisent à des débordements. Le menacé, l'exclu, banni du bien penser et du bien vivre agit sans mesure et, dans ce contexte grave parfois se comporte malgré lui en figure comique. Nous sommes dans une tragi-comédie. Ici, ni bons ni méchants mais des êtres perdus, ballottés, dans la tourmente. Pourtant, de victimes, certains se verraient bien, ne serait-ce qu'une fois, en situation de dominant : patron, contremaître... Ainsi, la conscience malmenée de chaque exclu renvoie-t-elle à la fragilité des convictions. En fait, on est avec ce texte aux confins de la vulnérabilité humaine, au coeur même de ce qui reste de l'homme écarté de la mécanique sociale : sa solitude.
THEATRE DE L'EPEE DE BOIS présente Dix copains rwandais, hutus, copains de classe, de matchs de foot, de travaux des champs. En trois mois, d'Avril à Juin 1994, ils ont massacré à la machette, « sans rien penser », tout ce que leur bourgade et les collines voisines comptaient de tutsis, près de cinquante mille, hommes, femmes, enfants, leurs « avoisinants », avec qui ils avaient aussi partagé bancs de classe, bancs d'église, soirées arrosées et matchs de foot. Auteur Récits recueillis par Jean Hatzfeld. Editions du Seuil. Paris 2003Mise en scène Dominique LurcelAvec Céline Bothorel Mathieu Desfemmes Yves Rousseau Tadié Tuéné
Un des principaux aspects de l’écriture de Copi, et notamment de La tour de La Défense, c’est cette manière qu’elle a d’en faire trop, de dépasser toutes les bornes, de pousser dans leurs retranchements les acteurs et les limites de la machine théâtrale. Dans la pièce, les évènements se succèdent, et tous sont plus fous les uns que les autres : un serpent remonte les canalisations, une mouette rentre par la baie vitrée, un hélicoptère s’écrase sur la tour d’en face, une mère se retrouve soudain accusée du meurtre de son enfant… l’écriture semble toujours vouloir en rajouter une couche, elle déborde d’idées. Pourtant, on y lit aussi quelque chose de mélancolique ; comme si elle s’acharnait en vain, tentait par tous les moyens de rendre sa force à une vie qui, depuis longtemps, a perdu toute sa consistance. Les personnages, par leurs réactions, racontent ce rapport étrange aux évènements, vécus avec une intensité sincère, mais ne laissant aucune trace, comme oubliés aussitôt qu’un nouvel incident advient. Pendant la quasi-totalité de la pièce, aucun de Jean, Luc, Micheline, Daphnée ou Ahmed n’est véritablement marqué par ce qu’il vient de traverser ; tous semblent guidés par leurs seuls instincts, dans une naïveté qui n’est pas sans rappeler celle de l’enfance, comme un grand jeu auquel ils seraient en train de prendre part, et depourraient indifféremment passer d’un état à un autre. Au plateau, les acteurs s’étonnent de tout, et toujours au premier degré, tenus dans cet “hyperprésent” qui leur empêche tout recul sur ce jeu auquel ils sont en train de jouer. Côté public, certains évènements peuvent faire rire, mais à peine a-t-on le temps de s’en amuser qu’un autre déjà survient, et qu’on se retrouve alors peu à peu plongé dans cet état étrange, à mi-chemin entre l’asphyxie et l’ivresse, si caractéristique de l’univers de Copi. Auteur Copi Mise en scène Lewis Janier Dubry Avec Louis Certain, Manaëlle Cobra, Marius Ponnelle, Tom Rundstadler, Sylvain Septours, Théo Urtubey Scénographie et accessoires Sylvain Septours Création sonore Basile Lacroix-Boettcher Production Compagnie du Sixième Mur
L’Homme et son pantalon : un homme d’âge moyen, solitaire, doit réparer un accroc fait à son pantalon. Cette humble besogne suscite dans sa mémoire des souvenirs d’enfance et surtout ceux de sa mère. Dans la cour voisine, des femmes bavardent et bercent un enfant. Dans sa solitude pitoyable, l’homme s’invente de l’amour pour l’une d’entre elles…Revenu à la réalité, il n’a pour interlocuteurs que ses meubles et un chat… Bien que considérée comme un « seul en scène », la pièce est plus qu’un monologue. Elle s’ouvre sur le monde réel (les voisines, un chat) mais surtout sur le monde intérieur du protagoniste, sur ses souvenirs d’enfance, ses fantasmes amoureux, le souvenir de sa mère, sa profonde solitude… C’est une véritable performance qu’accomplit l’acteur, livré à ce texte bouleversant, dont l’humanité et l’universalité restent intactes, après plus de cinquante années Auteur Iakovos Kambanellis Traduction et dramaturgie Jacqueline Razgonnikoff Mise en scène, décors et costumes Andromaque Montzoli Avec Antonio Labati Musique originale Dimitris Daskalothanasis Production déléguée Compagnie Act or not to be
Roman Doduik, humoriste de 24 ans, cumule des millions d'abonnés sur TikTok et YouTube. Dans son spectacle 'Adorable', il analyse avec intelligence et facétie l'adolescent type et réussit à le faire rire autant que ses parents. Il décrypte les codes et les préoccupations de la génération Z avec humour et bienveillance. Ne manquez pas cette nouvelle étoile montante de l'humour hexagonal !