Une Saison de Machettes

Description

THEATRE DE L'EPEE DE BOIS présente Dix copains rwandais, hutus, copains de classe, de matchs de foot, de travaux des champs. En trois mois, d'Avril à Juin 1994, ils ont massacré à la machette, « sans rien penser », tout ce que leur bourgade et les collines voisines comptaient de tutsis, près de cinquante mille, hommes, femmes, enfants, leurs « avoisinants », avec qui ils avaient aussi partagé bancs de classe, bancs d'église, soirées arrosées et matchs de foot. Auteur Récits recueillis par Jean Hatzfeld. Editions du Seuil. Paris 2003Mise en scène Dominique LurcelAvec Céline Bothorel Mathieu Desfemmes Yves Rousseau Tadié Tuéné

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  • Standard - 24,20 €

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Événements suggérés

Sans raison explicable, Jeanne, un jour, ne rentre plus chez elle, délaisse travail, amour, enfants, et se réfugie dans une chambre d'hôtel anonyme, puis dans la ville elle-même. Au gré de ses errements dans les parcs publics, de ses nuits blanches devant le fleuve, de ses marches immenses au coeur des paysages urbains à qui sont autant d'étapes vers une redécouverte d'elle-même à elle rencontre le " Vieil homme étourneau ", un vieillard qui lui semble être un ange, et une jeune fille répondant au nom de Lou Reed dont la chambre d'hôtel s'est peu à peu transformée en marais'
Le génie du rire face au mal absolu. 1939 : Chaplin est une icône, riche, adulé, courageux dans ses choix...incroyablement libre. Mais il se lance dans l'écriture du Dictateur. Il souhaite se payer Hitler, qu'il trouve ridicule et qui surtout, a osé lui voler sa moustache. Cet artiste préparant l'écriture du Dictateur se débat entre émotion, tension et humour. Cette période de création bouillonnante va plonger Chaplin dans une véritable tempête intime, aussi violent qu'inattendue. A Savoir : Un justificatif sera demandé à la billetterie pour les tarifs réduits.
Une performance immersive féministe à ne pas manquer ! SODOME, MA DOUCE de Laurent Gaudé est une performance scénique mélangeant les arts visuels, le chant et le théâtre. C'est le soliloque d'une femme, figure sans doute inspirée d'Edith (ou Ado), femme de Loth (roi de Sodome), qui fut transformée en statue de sel après avoir regardé derrière elle en fuyant Sodome. À travers un tableau mouvant, nous donnons vie à la violence des mots (maux) et à la poésie du corps. Avec : Clair Bluteau Mise en scène : Julie Louart Création lumière : Ilona Dinis Régie Son : Lucien Saintgaudens Costume : Chloé Courcelle site de la compagnie : laciedescriarts.com Site web : https://laciedescriarts.com Infos réservation : Réservation :Par téléphone au 01 46 70 56 85 ou 06 08 58 80 29Par mail à l'adresse theatrealeph@wanadoo.frOu éventuellement sur BilletReduc
d’après Feydeau et Lars Norén conception et mise en scène Émilie Anna Maillet Pourquoi marier Feydeau et Lars Norén ? Cela peut sembler incongru de rap-procher l’espièglerie du premier avec la violence et les répliques cinglantes du second. Et pourtant cela crée des frictions intéressantes pour questionner la place des femmes dans la société aujourd’hui. En télescopant l’univers bourgeois de la fin du XIXe – avec en toile de fond les premiers mouvements des suffragettes – et le discours féministe post 1968, Émilie Anna Maillet fait exploser les attentes des codes sociaux. Les relations hommes/femmes prennent une nouvelle dimension. Celle qui semblait cantonnée à son rôle de représentante de son mari est peut-être la vraie révolutionnaire de l’histoire, celle qui renverse l’ordre social par sa nudité facétieuse. Renvoyée de partout, il va bien falloir qu’elle trouve sa place dans l’appartement et dans la cité. Les boucles textuelles de Feydeau recoupent ingénieusement celles de Norén jusqu’à la névrose et l’emballement sur scène. Tous les personnages se battent pour exister, pour gagner à tout prix. La publicité de soi s’immisce dans chaque interstice. Plus d’intimité possible. Et comme les esprits s’échauffent, il faut se rafraîchir coûte que coûte ! avec Arthur Chrisp, Sébastien Lalanne, Denis Lejeune, Marion Suzanne, François Merville à la batterie et Noé Mercklé au cadrage vidéo Jean-François Domingues, Maxime Lethelier musique François Merville lumières Laurent Beucher assistanat à la mise en scène Clarisse Sellier scénographie Benjamin Gabrié construction du décor Yohann Chemmoul et les Ateliers de la Comédie de Saint-Étienne avec la participation vidéo de David Migeot, Fabrice Pierre, François Kergoulay
THEATRE DE L'EPEE DE BOIS présente D’une fâcheuse actualité, d’une brûlante urgence, écrit en 1955 dans un contexte qu’on aurait souhaité révolu aujourd’hui, ce texte lyrique et poétique, est une réflexion sur l’histoire scandée aux rythmes africains pour retrouver l’enthousiasme, la colère de Césaire, et nourrir nos débats sociétaux.
THEATRE DE L'EPEE DE BOIS présente EXPLOSIF raconte l’histoire d’une génération en crise, cet âge fragile qu’est l’adolescence, avec ses rêves et ses doutes, ses joies, ses histoires de cœur, ses rivalités, ses déceptions. Mais aussi l’amitié et les premières amours, les rapports de pouvoir entre camarades de classe, le harcèlement scolaire, le désir de popularité. Élise Wilk propose une réécriture très libre, intelligente et dynamique de la célèbre tragédie grecque Les Bacchantes d’Euripide. La cité devient un lycée d’aujourd’hui où l’arrivée d’un nouvel élève, Denis, élève brillant, mais indiscipliné, provoque des turbulences et des désordres de plus en plus exacerbés. Denis est un Dionysos, c’est l’envahisseur, le libérateur, coupable idéal de la perte de l’innocence. Penthée, le roi de Thèbes, devient ici le délégué de la classe, il refuse de vouer un culte à la nouvelle idole du lycée. Agavé est maintenant la psychologue de l’école. Élise Wilk excelle dans l’art de dépeindre la condition adolescente contemporaine. Ses personnages tentent de se débattre dans un environnement scolaire hostile, où règne la division entre bandes, l’agressivité et des relations familiales toxiques. Dans EXPLOSIF, elle ausculte avec beaucoup de finesse et de tendresse les incertitudes, les rêves et les craintes inhérentes à cet âge tout en proposant une réflexion lucide et poignante sur les effets de l’autorité, de la pression de la performance scolaire et du manque de communication dans la famille sur l’équilibre fragile des adolescents. Entre mythe et contemporanéité, Élise Wilk tisse sa trame autour de quatre protagonistes : Penthée, fils soumis et élève modèle ; Agavé, qui de psychologue scolaire va devenir victime et matriarche agonisante sacrifiant son propre fils Penthée ; Denis, dieu contemporain révolté et idole pop-rock du lycée ; le Proviseur, peu à peu annihilé et soumis au maléfique Denis. Personnalité dominatrice, tyrannique et explosive, Denis met en branle une mécanique infernale, manipulant ses victimes, ensorcelant camarades et professeurs. Un destin implacable conduira les personnages à leur perte. Seul Penthée tente de se soustraire à ses griffes, à son propre détriment, il deviendra de plus en plus isolé, désespéré, vulnérable jusqu’à commettre l’irréparable : le suicide. Avec sagacité, Élise Wilk orchestre un chœur de lycéens qui vivent comme dans les films et qui ont assimilé tout un tas de représentations culturelles qu’ils ne remettent jamais en question. Auteur Élise WilkMise en scène Lisa WurmserAvec Valérie Haltebourg, Matisse Humbert, Pierre Lefebvre Adrien, Gwenaël Mettay, Diana Sakalauskaité, Pascal Vannson
Le Figuier Blanc présente (L-R-2020-007178/96/61) ce spectacle. LES VAGUESDans « Les vagues », Virginia Woolf esquisse les cheminementsindividuels de différents personnages pris à chaque étape de leur vie, ensuperposition aux variations atmosphériques d’un paysage marin décrittout le long d’une même journée.Ici, le temps traverse les humains et les paysages comme il est traversépar eux, unissant le microcosme et le macrocosme dans une mêmeénergie faite de rythmes, de respirations, d’intensités et de basculements. Informations pratiques :Le Figuier Blanc et la Cave sont accessibles aux personnes à mobilité réduite. Annoncez votre venue pour profiter d'un meilleur accueil.Réservation PMR : 0134235800Accès :-Par la route : autoroute A86,A15 | sortie Argenteuil Centre- Par le train, départ gare Saint Lazare - arrêt Argenteuil
Le collectif À mots découverts rassemble une cinquantaine d'acteur·rice·s et metteur·euse·s en scène. Ils·elles accompagnent des auteur·rice·s en cours d'écriture, en lien concret et critique avec les interprètes et le plateau, en amont de tout projet de création. Chaque saison, le collectif propose les Lundis en coulisse : six après-midis de découverte de textes inédits, en partenariat avec plusieurs théâtres franciliens.
A quoi la mélancolie et la perte de repères peuvent-elles nous conduire ? Ferdinand Bruckner, avec les Races, nous donne une réponse pour la jeunesse allemande de 1933 : un amour brisé, des amitiés détruites, une adhésion massive au parti national-socialiste et un antisémitisme débridé. Mais la question que pose la pièce est aussi la suivante : à quoi ces phénomènes universels - qu'ils soient appelés mélancolie ou nostalgie, perte de repères ou crise de sens - nous conduisent-ils aujourd'hui ? Et nous poussent-ils à répéter l'histoire ? Site web : https://www.theatre-studio.com/saison/races Infos réservation : Plein tarif : 20 ?Tarif réduit :15?(étudiants, demandeurs d'emplois, seniors, intermittents)Tarif réduit ++ : 10 ?(moins de 16 ans, bénéficiaires du RSA/RMI, habitants d'Alfortville)
Un des principaux aspects de l’écriture de Copi, et notamment de La tour de La Défense, c’est cette manière qu’elle a d’en faire trop, de dépasser toutes les bornes, de pousser dans leurs retranchements les acteurs et les limites de la machine théâtrale. Dans la pièce, les évènements se succèdent, et tous sont plus fous les uns que les autres : un serpent remonte les canalisations, une mouette rentre par la baie vitrée, un hélicoptère s’écrase sur la tour d’en face, une mère se retrouve soudain accusée du meurtre de son enfant… l’écriture semble toujours vouloir en rajouter une couche, elle déborde d’idées. Pourtant, on y lit aussi quelque chose de mélancolique ; comme si elle s’acharnait en vain, tentait par tous les moyens de rendre sa force à une vie qui, depuis longtemps, a perdu toute sa consistance. Les personnages, par leurs réactions, racontent ce rapport étrange aux évènements, vécus avec une intensité sincère, mais ne laissant aucune trace, comme oubliés aussitôt qu’un nouvel incident advient. Pendant la quasi-totalité de la pièce, aucun de Jean, Luc, Micheline, Daphnée ou Ahmed n’est véritablement marqué par ce qu’il vient de traverser ; tous semblent guidés par leurs seuls instincts, dans une naïveté qui n’est pas sans rappeler celle de l’enfance, comme un grand jeu auquel ils seraient en train de prendre part, et depourraient indifféremment passer d’un état à un autre. Au plateau, les acteurs s’étonnent de tout, et toujours au premier degré, tenus dans cet “hyperprésent” qui leur empêche tout recul sur ce jeu auquel ils sont en train de jouer. Côté public, certains évènements peuvent faire rire, mais à peine a-t-on le temps de s’en amuser qu’un autre déjà survient, et qu’on se retrouve alors peu à peu plongé dans cet état étrange, à mi-chemin entre l’asphyxie et l’ivresse, si caractéristique de l’univers de Copi. Auteur Copi Mise en scène Lewis Janier Dubry Avec Louis Certain, Manaëlle Cobra, Marius Ponnelle, Tom Rundstadler, Sylvain Septours, Théo Urtubey Scénographie et accessoires Sylvain Septours Création sonore Basile Lacroix-Boettcher Production Compagnie du Sixième Mur