'Ce qui nous lie', Parcours d'artistes

Description

La nouvelle édition du Parcours d'artistes se déclinera autour d’une thématique simple et essentielle, intitulée « Ce qui nous lie ».En plus de ses œuvres sur toile, l'artiste dévoilera des épreuves petits formats de la série “Nuits blanches” exposées à la station de métro Porte de Hal à Bruxelles.Natacha Mercier présentera dans son atelier des nouvelles œuvres « presque-monochrome » sur toiles issues de sa thématique autour du nocturne dans le paysage et le portrait."Au fond, Natacha Mercier nous invite à une expérience phénoménologique de l’apparaître des images. Nimbées d’une sorte d’aura de lumière, l’artiste donne naissance à des apparitions évanescentes qui ne cessent de se constituer sous nos yeux. Le jeu des glacis et des entrelacs des plans induit une relation toute particulière avec la lumière et les données sensibles, spatiales et concrètes de l’espace réel. Dans cette articulation entre l’image qui surgit du fond et la lumière qui inonde la couche de vernis mat en surface, nous sommes "devant le temps", comme aurait pu dire Georges Didi-Huberman. C’est dans un rapport à la durée de contemplation que l’image se révèle peu à peu. (...) C’est dans un entrelacement du temps et de l’espace, un chiasme de la surface et de la profondeur, que l’œuvre de Natacha Mercier s’offre à nous." Texte de Jérôme Carrié (F), 2021.Natacha dévoilera également quelques œuvres préparatoires des portraits des travailleur-euses de nuit de la Stib et Bruxelles Mobilité avec qui elle a collaboré pour cette commande. Elle a souhaité rendre visible ce monde invisible pour le grand public, offrant ainsi une reconnaissance bien méritée à ces professions souvent méconnues."Les portraits présentés ici, « Nuits blanches », offrent une modulation particulière. Les travailleurs de nuit saisis par l’appareil-photo, homme comme femme, à parité, sont représentés seuls, à titre d’individu. Leur pose, non héroïsée, valorise l’intériorité.Retravaillées avec subtilité informatiquement, ces photographies semblent des peintures. L’artiste, qui les a pesées avec minutie, s’y adonne à la technique du clair-obscur dans la grande tradition de ce genre pictural. Son souci constant est d’installer dans le cadre des corps vivants, respectables, incarnés, impliqués dans leur tâche mais aussi soucieux d’eux-mêmes, en évitant l’idéalisation.Extrait du texte « Nuits Blanches » de Paul Ardenne, écrivain et historien de l’art français, 2024.Les visiteurs seront invités à aller découvrir la série « Nuits blanches » composée de dix portraits sur les quais de la station Porte de Hal (ligne 2-6) suite à la visite d'atelier.

Information sur la date

Vendredi: de 21:00 à 23:30. Samedi: de 14:00 à 19:00. Dimanche: de 14:00 à 19:00. Du 12 au 14 avril. >> Autres dates pour 'Ce qui nous lie', Parcours d'artistes

1 Photo

Événements suggérés

The Royal Museums of Fine Arts of Belgium are inaugurating an extraordinary international touring exhibition conceived in close collaboration with the Centre Pompidou (Paris). From Giorgio De Chirico to Jackson Pollock, Salvador Dalí, Joan Miró, Meret Oppenheim, Dora Maar, René Magritte…, explore the poetry of the world's most famous surrealists through themes such as the dream, the labyrinth, metamorphosis, the unknown and the subconscious.
Spectra Ex Machine / RELEASE PARTY Samedi 18 mai 2024 – 17h-19h Réservation obligatoire par mail à : gauthier@subrosa.net À l’occasion de la sortie du nouveau volume de son anthologie sonore des phénomènes occultes, l'auteur et réalisateur radio Philippe Baudouin vient présenter son projet Spectra Ex Machina (Sub Rosa), lors d'une soirée exceptionnelle. Le second volume de cette anthologie sonore explore les liens entre musique et médiumnité, art vocal et sorcellerie : Aleister Crowley, Uri Geller, Rosemary Brown ou bien encore Elvis Presley font ainsi résonner leur voix de l'au-delà. Au programme de cette soirée : séance d'écoute de quelques extraits du disque et discussion avec Philippe Baudouin, Stéphanie Peel et Christian Chelman sur l'histoire du spiritisme et ses croisements inattendus avec la question musicale. À cette occasion, les deux premiers volumes de Spectra Ex Machina seront proposés à la vente. Philippe Baudouin est réalisateur radio et maître de conférences associé à l’Université Paris-Saclay. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages et articles sur l’histoire de l’occultisme dont Apparitions : Les Archives de la France hantée (Hoëbeke, 2021) et Surnaturelles : une histoire visuelle des femmes médiums (Pyramyd, 2021). Depuis 2019, il poursuit en collaboration avec le label Sub Rosa le projet Spectra Ex Machina, consacré aux archives sonores du paranormal. Stéphanie Peel est chercheuse indépendante et doctorante à l’Université libre de Bruxelles. Son compte Instagram « Les Occultées » est consacré à l’histoire des femmes médiums. Christian Chelman est illusionniste et collectionneur. Il est également le fondateur et l’actuel conservateur du Surnatéum, Muséum d’Histoire Surnaturelle de Bruxelles.
********** English ********** Photographies by Patrick Labarrere Ethiopia, cradle of humanity but also cradle of Orthodox Christianity. A dive into these sacred spaces, into this Ethiopian belief, leads to a loss of bearings and encourages reflection on the fervor that one encounters while walking the paths of the ancient kingdom of Abyssinia. ********** Français ********** Exposition de photographies de Patrick Labarrere L'Éthiopie berceau de l'humanité mais aussi berceau de la chrétienté orthodoxe. Une plongée dans ces espaces sacrés, dans cette croyance Éthiopienne entraine une perte de repère et incite à réflexion sur la ferveur que l'on rencontre en arpentant les chemins de l'ancien royaume d'Abyssinie. ********** Nederlands ********** Tentoonstelling van foto's van Patrick Labarrere Ethiopië, bakermat van de mensheid maar ook bakermat van het orthodoxe christendom. Een duik in deze heilige ruimtes, in dit Ethiopische geloof, leidt tot verlies van oriëntatie en moedigt reflectie aan over de hartstocht die je tegenkomt tijdens het bewandelen van de paden van het oude koninkrijk Abessinië.
Kom langs voor een babbel en een drankje in aanwezigheid van fotografe Marlies Van Wielendaele. Marlies Van Wielendaele (1990) is een analoge fotografe die in Brussel woont maar met regelmaat de oceaan in binnen- en buitenland opzoekt. De zee is bij uitstek haar veilige haven. Ze duikt diep met haar analoge Nikonos V camera uit de jaren 80 en tegelijkertijd speelt ze aan de oppervlakte met reflecties en de vormen die het bewegende water aannemen. Ze is geïnspireerd door zowel de verschillende kleuren en patronen van die gekke vissen en koralen als de relatie tussen mensen en zo’n watermassa. Omgeven door water voelt Marlies zich op een fijne manier klein én deel van iets groots. Daarnaast levert een watersessie met haar Nikonos V gegarandeerd een grote glimlach op voor de rest van de dag." FR - En mars-avril, une exposition de Marlies Van Wielendaele occupera nos fenêtres de la Rue du Cornet et de la Rue du Clocher. Elle est une photographe analogique qui vit à Bruxelles mais qui visite régulièrement la mer, sa source d'inspiration. Rejoignez-nous le 10 mai pour une papote et un verre en compagnie de la photographe Marlies.
Au-delà de leurs apparentes différences, il y a forcément une cohérence entre les peintures d’objets que sont les Vies silencieuses et les arbres, peints ou dessinés, puisque les trois séries sont issues de la main d’Alexandre Hollan. Les arbres dessinés proposent une modulation libre des gris, ceux qui sont peints une vibration éclatante des couleurs, alors que dans les vies silencieuses celles-ci sont juxtaposées, par teintes et par couches, pour aboutir à une forme de sérénité et de calme apparents vibrant de l’intérieur, au lieu que les arbres les exposent davantage, couleurs, matières et gestes. À supposer que les Vies silencieuses soient plus introspectives – ce qui est une interprétation – les arbres portent aussi un langage en attente. Les uns et les autres parlent, différemment, et tous, en nous regardant les regarder, nous parlent. Peints ou dessinés, la succession des arbres, par exemple, révèle à la fois la différence, la spécificité de chacun, mais aussi l’approche que chaque rencontre suscite chez l’artiste, qu’il s’agisse d’esquisses, de contours, de vides ou de remplis : dans sa forme et son espace, chacun de ces arbres se distingue et non se répète. Puisque aucune représentation ne peut englober un tout ni être définitive, chacune figure une tentative, un inachèvement, qui ouvre sur un autre. On pourrait faire le pari que c’est autant de visages d’Alexandre Hollan qu’ils dessinent – et je fais aussi celui que dans ce qui n’est pas un jeu de variations mais une tentative d’équilibre sans cesse recommencée, chacun d’entre nous, à la manière d’un labyrinthe, peut y trouver son chemin, et, d’une certaine manière, s’y retrouver voire s’y reconnaître. Que vous préfériez l’une ou l’autre de ces œuvres, ou plusieurs, arbre vif de couleur ou de fusain, vie silencieuse, je vous invite donc à vous demander en quoi elle vous ressemble et ce que vous y découvrez de vous. Ludovic Degroote
Aurélie Salavert est née à Avignon. Elle vit et travaille à Bruxelles. L’artiste transmet ses pensées, ses sentiments et ses souvenirs dans des images qui semblent enfouies dans notre propre subconscient. Le fil conducteur de sa pratique est le dessin, qui se réinvente continuellement grâce à l’utilisation de techniques et de styles différents, permettant l’émergence d’une abstraction figurative. La vaste production de dessins intimes au crayon d’Aurélie Salavert, avec leurs doux lavis d’aquarelle ou leurs plats de gouache, nous parlent avec une clarté enfantine, mais leur signification reste ouverte. Lasse Wandschneider est né en 1987 à Lübeck, en Allemagne. Il a fait des études en illustration et BD à Breda, Berlin, Prague et Bruxelles. Désormais, il vit et travaille entre Bruxelles et Berlin. Dans son art, il s’intéresse aux équilibres entre abstraction et narration, improvisation et réflexion, page et espace.
Aurélie Salavert est née à Avignon. Elle vit et travaille à Bruxelles. L’artiste transmet ses pensées, ses sentiments et ses souvenirs dans des images qui semblent enfouies dans notre propre subconscient. Le fil conducteur de sa pratique est le dessin, qui se réinvente continuellement grâce à l’utilisation de techniques et de styles différents, permettant l’émergence d’une abstraction figurative. La vaste production de dessins intimes au crayon d’Aurélie Salavert, avec leurs doux lavis d’aquarelle ou leurs plats de gouache, nous parlent avec une clarté enfantine, mais leur signification reste ouverte. Lasse Wandschneider est né en 1987 à Lübeck, en Allemagne. Il a fait des études en illustration et BD à Breda, Berlin, Prague et Bruxelles. Désormais, il vit et travaille entre Bruxelles et Berlin. Dans son art, il s’intéresse aux équilibres entre abstraction et narration, improvisation et réflexion, page et espace.
Nu het einde van het schooljaar nadert, tonen de kinderen en jongeren van de RHOK Academie een deel van het werk dat ze afgelopen jaar gecreëerd hebben. FR - À l'approche de la fin de l'année scolaire, les enfants et les ados de l'academie RHOK présentent certains des projets artistiques qu'ils ont réalisés l'année passée.