Walangaan

Une chanteuse et un percussionniste sénégalais remontent le cours de l’eau, dévoilent ses sonorités et jouent avec leurs voix et leurs corps, depuis la goutte jusqu’à l’averse, depuis le clapotis jusqu’à la cascade. Petit à petit, au son du handpan, se construit un petit monde enchanté, fait de fontaines, de bassines, de robinets et de verseurs. Un univers lumineux qui reflète la douce sensation des premiers bains et devient le miroir d’intimes émotions.

Une parenthèse chantée qui révèle aussi la préciosité de l’eau, ses résonances, ses transparences. L’eau, premier espace de vie du bébé, est aussi le premier bain sensoriel et sonore du bébé. Très tôt, les bébés sont attirés et intrigués par l’eau, cet élément naturel un peu magique que l’on peut à la fois boire, manipuler, transformer, cette matière qui mouille, éclabousse, laisse des traces, sèche… Élément à la fois doux et puissant, tranquille et agité, l’eau prend mille formes concrètes et abstraites.

C’est un thème large autour duquel les artistes vont broder petit à petit un récit sensoriel, visuel et musical faisant appel à la mémoire collective universelle : la sensation de l’eau dans et sur le corps, l’eau qui coule entre les doigts, les jeux du bain, les chants du bain… mais aussi les sons de l’eau, les clapotis, les transvasements, les versements, les chemins de l’eau ou encore la transparence, l’ondulation, la réverbération, le voyage, les bateaux…