Hikidashi | Uiko Watanabe

Description

Un père et sa fille au Japon. Lui est artiste peintre et maître de Kendo. Il ne s’est pas préoccupé d’elle, n’a pas soutenu financièrement sa famille, ne sachant pas ce qu’impliquait d’être père… Petite, elle avait honte de lui et s’inquiétait d’être différente des autres ; elle voulait être forte, apprendre le kendo. Il lui disait « Tu es déjà plus forte que moi, tu n’en as pas besoin ». « Quelle est la chose plus importante dans la vie ? » lui avait-elle demandé. « La beauté » Iui avait-il répondu.

Devenue artiste en Europe, elle lui demande « Pourquoi la vie est une telle souffrance ? ». « Parce que tu es toujours sur ton ego » Iui répond-il, ajoutant que l’unique moyen de s’en libérer est d’entrer en dialogue avec son art.
« Hikidashi » signifie « tiroir » en japonais. La fille y a conservé tous les souvenirs de son père. Aujourd’hui, elle doit mettre sa tête dans ce tiroir. Elle y trouvera : un caillou, un petit insecte, un vieux porte-monnaie, vestiges intimes fourrés dans un meuble, sans sélection, ni jugement, qui ressurgissent sur le plateau. Elle n’a aucune expérience d’une relation normale père-fille. Néanmoins, cette pièce parle du sien, sans doute particulier au Japon, mais c’est son père. Ce qui pose une question plus générale : les hommes sont-ils aptes à être père ?

Billets

Info:
Tarif plein : 22€ I +65 ans : 17€ I -30 ans : 12€ I Demandeur d'emploi : 10€

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Événements suggérés

Dans Europe connexion, Alexandra Badea dépeint le trajet d’un lobbyiste qui met tout en œuvre pour modifier les textes de lois votés au Parlement Européen afin de servir les intérêts de l’agro- business. Le lobbyiste parle, il s’empare des mots avec élégance les lisse au besoin sous d’autres plus fréquentables. Qui pourrait douter de lui ? Pourtant derrière chacun de ses succès, réside un désastre pour l’humanité… Le G.I.E.C. crie. Le monde est sourd. Notre système économique engloutit le vivant dans une boulimie démesurée. Nous sommes devenus nos propres prédateurs. Les monstres mythologiques étaient censés inspirer au public « terreur et pitié », les nôtres, devenus prescripteurs des normes et règles de nos vies, y substituent « fiabilité et admiration », aidés du pouvoir de la rhétorique qui transfigure le réel, et dont Alexandra Badea nous invite à disséquer les mécanismes impitoyables, dans une écriture au scalpel aussi politique que poétique qui glace par le réalisme de ses propos, ne nous laissant à son issue qu’une rage salvatrice. La reprise d’un succès en phase avec l’actualité qui, sans didactisme, nous nous encourage à combattre l’inertie du temps.
Avec Marche salope (1), Céline Chariot aborde le sujet du viol, interrogeant le mutisme qui entoure les agressions sexuelles. « La vraie question n’est pas de savoir pourquoi je parle, mais pourquoi je n’ai pas parlé » écrit-elle. Aujourd’hui, elle part de constats et de statistiques, pas d’une colère irrationnelle ; elle ne veut ni écrire de fiction édulcorée, ni chercher à raconter l’histoire des femmes et encore moins la sienne, ni à brûler les hommes, ni à faire justice. En reconstituant une scène de crime, par le biais d’un geste accessible, fort, documenté et poétique, travaillant à un acte artistique qui puisse révéler une certaine beauté tout en pouvant transcender la douleur de gestes passés, Céline Chariot, qui n’est ni danseuse, ni actrice, mais photographe, aborde le viol via le regard, via des sensations qui ont pour but la réflexion, et rappelle que dans cette transgression odieuse qu’est le viol, le crime n’est pas uniquement celui du violeur mais surtout celui d’un corps social qui pointe la victime comme responsable de son sort. Dans une forme originale où se mêlent texte, performance, silence, regard, reconstitution du réel et onirisme, le spectacle invite puissamment à la transformation des traumatismes du passé en une puissante frénésie d’en finir avec les inégalités de genre. (1) La Slutwalk, ou « Marche des salopes », est une marche de protestation née en avril 2011 au Canada après qu’un officier de police ait déclaré : « Si vous voulez éviter de vous faire violer, il faut éviter de s’habiller comme une salope »
Two of Berlins established Stand-Up comedians bringing their best Material across Europe. Join Harshat and Fitz, two experienced comedians from Berlin with very different cultural backgrounds. One, a brooding bad boy having grown up in the hustle and bustle of India. The other, a confused small town country kid from New Zealand trying to adapt to the manic German way of life. Given these two vastly different backgrounds we have a mix of two competing comedic styles; dark, edgy and punchy versus warm, cute and absurd - you guess who is who. Both equally likable and hilarious. We aim to answer the age old question: is funny black and white? Or are there shades of grey?
Daniel Maleski, un garçon de onze ans, est atteint de malvoyance. Alors qu’il revient d’une promenade avec son chien guide, il aperçoit le corps de son père, immobile dans la neige. Tout semble indiquer qu’il est tombé de la fenêtre du grenier, cette chute ayant entraîné sa mort. Accident ? Suicide ? Les enquêteurs soupçonnent Sandra Voyter, épouse du défunt et mère de Daniel. En l’absence de témoin, la justice doit se pencher sur la vie du couple dont les disputes étaient enregistrées par le mari, sur fond de « préjugés sociaux auxquels se heurtent les femmes indépendantes ». Sandra est en effet une écrivaine reconnue, alors que Samuel, qui n’a jamais pu terminer son premier roman sur lequel il a travaillé pendant des années, ressentait manifestement un grand sentiment d’échec. Il était suivi par un psy, qui estime que Sandra était « castratrice ». Se sentait-il également coupable de l’accident qui a rendu Daniel malvoyant, qui s’est produit à un moment où il était sous sa responsabilité ? Était-il jaloux des infidélités de Sandra, notamment avec des femmes ? Sandra, de son côté, regrette d’avoir quitté Londres pour vivre dans un chalet isolé en Savoie dans le village d’origine de Samuel. Toutes ces rancœurs ressortent dans les violentes disputes du couple, notamment la dernière, qui a eu lieu la veille du décès de Samuel. Une enquête est ouverte et Sandra est inculpée malgré le doute. L’enregistrement de la dernière dispute du couple, réalisé à l’insu de Sandra, est diffusé pendant le procès. Un an plus tard, Daniel assiste au procès de sa mère, véritable dissection du couple. Il veut comprendre, assis dans les rangs du public, il est brutalement confronté aux disputes de ses parents. Il ne sait plus que penser. Le fait d’être un témoin important fait peser un lourd poids sur ses jeunes épaules. [JUSTINE TRIET, ARTHUR HARARI • FR • 2023 • 151′]
D’un côté, il y a les archives télévisées conservées par la Sonuma ; de l’autre, il y a Laurence Bibot qui s’en amuse dans des capsules parodiant les archétypes féminins : shampouineuse, directrice d’école, nymphette, ménagère de plus de 50 ans, femme dépressive ou exaltée, mais aussi des personnages connus, Barbara, Juliette Gréco, Sœur Sourire ou encore Amélie Nothomb. Le résultat est drôle, absurde et mélancolique. Parce que Laurence pose un regard sur une époque : des langages, des coiffures, des folklores ; mais aussi parce qu’elle éclaire la place de la femme dans les médias et la manière dont nos traditions et notre société ont évolué depuis l’avènement de la télévision. Ce ne sera pas un one-woman-show, ce ne sera pas un documentaire ; ce sera un spectacle-playback, une forme en chair et en son à partager avec le public, en toute confidentialité.
Pietro en Bruno, een jongen uit de stad en één uit de bergen sluiten vriendschap als ze elf zijn, met een vergeten stukje Alpen als koninkrijk. De kinderen worden mannen. Ze verliezen elkaar en vinden elkaar terug. Terwijl Bruno trouw blijft aan zijn berg, zwerft Pietro door de wereld.
********** English ********** Zaffan, 12, lives in a small rural community in Malaysia. In full puberty, she realizes that her body is changing at an alarming rate. Her friends turn away from her when a mass hysteria hits the school. Fear spreads and a doctor intervenes to chase away the demon that haunts the girls. Like a tiger harassed and dislodged from its habitat, Zaffan decides to reveal its true nature, its fury, its rage and its beauty. Cineflagey by Cinematek & Kinograph € 9,5 > € 7 ********** Français ********** Zaffan, 12 ans, vit dans une petite communauté rurale en Malaisie. En pleine puberté, elle réalise que son corps se transforme à une vitesse inquiétante. Ses amies se détournent d’elle alors que l’école semble sous l’emprise de forces mystérieuses. Comme un tigre harcelé et délogé de son habitat, Zaffan décide de révéler sa vraie nature, sa fureur, sa rage et sa beauté. Cineflagey by Cinematek & Kinograph € 9,5 > € 7 ********** Nederlands ********** Energieke coming-of-age film over een twaalfjarig Maleisisch meisje dat ontdekt dat haar lichaam begint te veranderen. Een rebelse film over identiteit en zelfacceptatie, bekroond met de Grote Prijs van de Semaine de la Critique in Cannes. Cineflagey by Cinematek & Kinograph € 9,5 > € 7
Venez découvrir le Club des 3x20 du Comme Eddy Club, dans une salle cosy située au 1er étage du Sister Brussels Café, à 2 pas de la Grand-Place de BXL. Au menu de ces soirées : 3 humoristes en devenir auront chacun.e 20 minutes pour vous surprendre, vous faire rire, vous émouvoir ! > Jeudi 21/3 : Flora, Guillaume & Amandine > Jeudi 18/4 : Bilette, Liane & Vincent Van Parys > Jeudi 23/5 : Ness, Luis Bellis & Le Duo Complice +++ FOOD & DRINKS : Venez plus tôt pour manger et/ou boire un verre sur place avant le spectacle : carte bio, sans gluten, vegan, bières locales et jus maison ! +++ Le "Comme Eddy Club", c'est un jeu de mots pourri (vous l'avez ?), mais ce sont surtout des soirées d'humour (presque) tous les jeudis à l'étage du Sister Brussels Café. Pour être tenu.e au courant de nos activités, suivez-nous sur Instagram : @commeeddyclub Une co-production The Sister Brussels Café et Comme Eddy Club, à l'initiative d'Edgar Kosma (Eddy pour les intimes, vous l'avez cette fois ?)
NL: Ontdek "Sous les Regards", een inspirerend theaterproject dat jongeren van Calame asbl de kans geeft om hun stem te laten horen. Onder begeleiding van Nouha Rahnoun, een getalenteerde jonge performer, hebben ze zich enkele weken lang ingezet voor een krachtige voorstelling. Het thema? Een visionaire kijk op inclusie en verbondenheid voor jongeren met een migratieachtergrond in Brussel. Deze jonge talenten brengen het leven van Brusselse jongeren met veelkleurige dialogen in verschillende talen tot leven: Nederlands, Frans en Engels. Laat je meeslepen door de creativiteit en de energie van deze opkomende sterren van Calame! Dit bijzondere project werd mogelijk gemaakt dankzij de steun van Circuit, een initiatief van de N22 dat jongeren tussen 16 en 26 jaar de kans biedt om hun artistieke talenten verder te ontwikkelen. Kom vrijdag 17 mei om 19.00 uur naar Ten Noey en beleef CIRCUIT onder de blik van deze opkomende artiesten. Toegang is gratis! Mis deze unieke voorstelling niet en reserveer snel je plekje. Tot dan! Info en reservatie:mohamad.munem@vgc.be FR: Découvrez "Sous les Regards", un projet théâtral inspirant qui donne aux jeunes de Calame asbl une chance de faire entendre leur voix. Sous la direction de Nouha Rahnoun, une jeune artiste talentueuse, ils ont travaillé pendant plusieurs semaines pour créer un spectacle puissant. Le thème? Un regard visionnaire sur l'inclusion et la connexion des jeunes issus de l'immigration à Bruxelles. Ces jeunes talents donnent vie à la jeunesse bruxelloise avec des dialogues multicolores dans différentes langues: néerlandais, français et l'anglais. Laissez-vous emporter par la créativité et l'énergie de ces étoiles montantes de Calame! Ce projet spécial a été rendu possible grâce au soutien de Circuit, une initiative du N22 qui offre aux jeunes de 16 à 26 ans la possibilité de développer leurs talents artistiques. Venez à Ten Noey le vendredi 17 mai à 19.00 heures et vivez CIRCUIT sous le regard de ces artistes émergent
In deze double bill worden we uitgenodigd om onze relatie tot onze handen te heroverwegen en stil te staan bij hun rol in heden, verleden en toekomst. Door aan te raken, creëren we relaties van nabijheid waardoor we uit onze omgeving treden. In toenemende mate worden onze aanrakingen echter beïnvloed door technologieën die de manier waarop we onszelf en anderen waarnemen, veranderen. In Hands Made van Begüm Erciyas spelen de handen van het publiek de hoofdrol. Begeleid door een soundtrack observeren de toeschouwers hun hand en die van hun buur, wat tegelijk een effect van intimiteit en vervreemding tot stand brengt. Geïsoleerd van de rest van het lichaam worden onze handen het middelpunt van een reflectie over handwerk en tastzin. Waar zijn deze handen mee bezig geweest, en wie of wat zullen ze in de toekomst aanraken? Nothing But Fingers is een performance van beeldend kunstenaar Moe Satt. Hij raakte gefascineerd door de rol van handgebaren in Zuid-Afrikaanse jachtcommunicatie en in traditionele dans in Myanmar en Zuidoost-Azië, waarbij menselijke gebaren dierlijke vormen kunnen aannemen. Samen met danseres Liah Frank onderzoekt hij hun expressieve potentieel en vermogen om energiestromen in het lichaam te sturen. Een bijzondere choreografie waarin de handen de rest van het lichaam dicteren, tot de finale overgave. Uren: 15u / 16u / 18u /19u