Loin de Linden | Veronika Mabardi | Giuseppe Lonobile

Description

Depuis une rencontre à Linden à l’hiver 1960, Eugénie, fille de garde-chasse à l’accent teinté d’un patois flamand, et Clairette, fille du général De Witte, francophone cosmopolite embourgeoisée, ne se parlent plus ; leur unique consensus étant la certitude qu’elles n’ont plus rien à se dire : silence familial, silence de l’histoire, nous sommes en Belgique, pas de doute…
Leur petit-fils orphelin de ses racines, réussit à les réunir à nouveau. Et c’est autour d’une traditionnelle table en formica, dans la cuisine d’Eugénie, que nous les retrouvons : les langues se délient et dessinent un pays commun tel qu’il était il y a deux générations. Entre souvenirs de guerre, conflits linguistiques du plat pays, anecdotes chaleureuses et contrastées sortant des tréfonds d’une époque lointaine, Loin de Linden s’apparente à un bond dans le temps où se croisent tant l’histoire nationale belge que les mémoires qui l’ont traversée.
Un rendez-vous des existences, des silences et des héritages, à déguster de nouveau et sans modération.

Billets

Info:
Tarif plein : 22€ I +65 ans : 17€ I -30 ans : 12€ I Demandeur d'emploi : 10€

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Événements suggérés

Dans Europe connexion, Alexandra Badea dépeint le trajet d’un lobbyiste qui met tout en œuvre pour modifier les textes de lois votés au Parlement Européen afin de servir les intérêts de l’agro- business. Le lobbyiste parle, il s’empare des mots avec élégance les lisse au besoin sous d’autres plus fréquentables. Qui pourrait douter de lui ? Pourtant derrière chacun de ses succès, réside un désastre pour l’humanité… Le G.I.E.C. crie. Le monde est sourd. Notre système économique engloutit le vivant dans une boulimie démesurée. Nous sommes devenus nos propres prédateurs. Les monstres mythologiques étaient censés inspirer au public « terreur et pitié », les nôtres, devenus prescripteurs des normes et règles de nos vies, y substituent « fiabilité et admiration », aidés du pouvoir de la rhétorique qui transfigure le réel, et dont Alexandra Badea nous invite à disséquer les mécanismes impitoyables, dans une écriture au scalpel aussi politique que poétique qui glace par le réalisme de ses propos, ne nous laissant à son issue qu’une rage salvatrice. La reprise d’un succès en phase avec l’actualité qui, sans didactisme, nous nous encourage à combattre l’inertie du temps.
" JUKE BOX " De l'improvisation, en chanson et pleine d'actions ! Saviez-vous que l’on peut aussi improviser des chansons ? Dans le spectacle d’improvisation ‘Jukebox’, les comédien⸱nes et musicien⸱nes relèvent ce défi fou : improviser pour vous des chansons, de la mélodie aux paroles, du rythme à l’harmonie, le tout sans filet. Des chansons pour raconter des histoires, pour parler de vous, de nous, pour prendre une décision ou pour boire un coup, c’est la promesse de cette belle soirée improvisée. Venez faire le plein de rire, de musique et d’émotion avec la Mélodie de l’impro ! Les comédien.ne.s : Chloé Fersing Iseult Brasselle Laurie Andrieu Catherine Groslambert Monika Szum Florence Annart Camille Dejean Miriam Makram Ghatas (comédienne et musicienne) Musiciens : Arsène Michiels Nicolas Loozen Benjamin Palmero ------- INFOS PRATIQUES Lieu : Le TRAC Adresse : 110, rue Albert Meunier- Auderghem Spectacle à 20h Le Trac est un Café-Théâtre et propose des Dîners-Spectacles, pensez donc à venir plus tôt ! (Dernière commande de restauration à 19h30). Par conséquent, veuillez noter que les réservations qui ne comprennent pas de repas ne peuvent pas être garanties. En cas d'annulation, nous vous informerons -évidemment- par e-mail ou SMS. RÉSERVATIONS (vivement conseillées) via le lien du Trac : https://www.letrac.be/reservations TARIFS de la saison 2023-2024 - Sur réservation : 13€/étudiant & 15€/adulte - Sur place : 17€/personne 👉 Pensez à réserver 👈 👉 Pensez à réserver 👈 ------ DATES DE LA SAISON 2023-2024, AU TRAC : 2023 - Vendredi 08 septembre - Mardi 31 octobre - Mardi 05 décembre 2024 - Mercredi 31 janvier - Mardi 12 mars - Mardi 28 mai - Mercredi 10 juillet ------ PLAN DE TABLE Noter que nous établissons un pan de table pour chacun de nos spectacles. Voici comment nous vous installons en salle Ceux qui mangent sont à table Nous vous réservons une table, en salle 😉 Ceux qui ne mangent pas n’auront pas forcément de table Ceux qui viennent seuls feront des rencontres pendant la soirée Et tout ceux qui ne réservent pas comptent bien trop sur la chance 😅 🌺 Pensez donc à réserver "attentivement" 🌺
La zone entre la station de métro Mérode et la chaussée de Louvain est surtout connue par ses rues bordées de maisons splendides de la Fin du siècle. La partie majeure de l’urbanisation du quartier de Linthout voit le jour à la suite d’une concrétisation des projets de boulevards de grande ceinture sous le règne de Léopold II quand on ouvre l’actuel boulevard Brand Whitlock. Pourtant, les rues charmantes en damier cachent dernier ses façades un cœur industriel. La Fonderie vous invite à découvrir la cité ouvrière de Linthout, un des deux derniers exemples des plus vieux ensembles de logements ouvriers de toute l’agglomération bruxelloise. Venez apprendre l’histoire de ces habitations ouvrières pour mieux comprendre le contexte du développement de ce lieu industriel hors du commun.
********** English ********** European decolonial day. Women born during the Belgian Colony dance, sing and question decolonisation. A performance with exchange moments with the audience. ********** Français ********** Journée Européenne de la décolonisation. Des femmes nées au Congo belge, dansent, chantent, disent et questionnent la décolonisation. ********** Nederlands ********** Europese dag van de dekolonisatie. Vrouwen geboren in Belgisch Congo, zingen, dansen, dragen voor en bevragen de dekolonisatie.
********** English ********** In a warehouse, three employees approach a possibly pointless but visibly difficult team-building assignment. As the group struggles to work together, differences between the participants soon come to a head. Their physical limits, ability to cooperate and sense of responsibility will all be tested. Civility slips, bad behaviour escalates and reality distorts. Who’s in and who’s out? Who will be the scapegoat? Back to Back Theatre is a company of self-identifying disabled people whose The Shadow Whose Prey the Hunter Becomes was a revelation during the 2022 festival edition. This year, inspired by team-building and Australian migration policy, they return with a theatrical metaphor for inclusion and exclusion. The soundtrack features collected field recordings of “bad things” and the set design demands physical participation from the actors to reach its full manifestation. In a world where self-righteous, indignant voices often drown out the most disenfranchised and vulnerable, this unconventional performance is not so different from reality. Using powerful imagination and plenty of humour, Back to Back Theatre holds up a mirror so we can all take a good long look. Welcome to this workplace at the end of civilisation! ********** Français ********** Dans un hangar, trois employé·es s’attèlent à un exercice de team building sans doute inutile et visiblement compliqué. Alors qu’iels tentent péniblement de coopérer, les tensions entre les participant·es s’exacerbent. Les limites corporelles, la capacité à coopérer et le sens des responsabilités de chacun·e sont mis à l’épreuve. Finie la politesse, les écarts de conduite se multiplient. Qui reste, qui faut-il éliminer ? Qui sera le bouc émissaire ? Back to Back Theatre, une compagnie dont certain·es membres s’identifient comme personnes porteur·euses de handicap, fut une des révélations du festival en 2022 avec The Shadow Whose Prey the Hunter Becomes. S’inspirant cette fois du contexte d’un team building qui s’entrelace avec des réflexions sur la politique migratoire australienne, cette nouvelle création nous propose une métaphore sur l’inclusion et l'exclusion. La bande-son nous accompagne dans toutes sortes de « mauvaises choses », alors que la scénographie, elle, ne se révèle pleinement qu’avec la participation des comédien·nes. Dans un monde où des voix cyniques semblent trop souvent vouloir étouffer celles des plus vulnérables, Back to Back Theatre nous tend un miroir dans une performance pleine d'humour et une imagination prolifique. Bienvenue sur ce lieu de travail de la fin de la civilisation ! ********** Nederlands ********** In een onbestemd magazijn proberen drie werknemers een onduidelijke maar zichtbaar moeilijke teambuildingsopdracht tot een goed eind te brengen. Terwijl ze verwoede pogingen ondernemen om samen te werken, komen de verschillen tussen de deelnemers al snel op scherp te staan. De grenzen van het eigen lichaam en van ieders verantwoordelijkheidszin worden zwaar op de proef gesteld. Fatsoen schiet erbij in en wangedrag escaleert. Who’s in & who’s out? En wie krijgt finaal de schuld? Back to Back Theatre – een gezelschap van spelers met een handicap – was tijdens festivaleditie 2022 een revelatie met The Shadow Whose Prey the Hunter Becomes. Dit jaar verwelkomen we hen opnieuw met deze theatrale metafoor rond inclusie en exclusie, geïnspireerd door teambuildings en het Australische migratiebeleid. De soundtrack laat verzamelde field recordings van allerhande “bad things” horen en het decorontwerp vraagt letterlijk een fysieke inspanning van de acteurs. In een wereld waarin zelfgenoegzame stemmen de meest kwetsbaren vaak lijken te verstikken, verschilt deze onconventionele voorstelling niet zo hard van de werkelijkheid. Met een sterke verbeeldingskracht en veel humor houdt Back to Back ons een spiegel voor. Welkom op deze werkplek aan het einde van de beschaving!
Nous sommes dans la salle d’attente des urgences. Chacun a son numéro et patiente… Telle est la loi en ces lieux. Patienter. A une seule exception près : l’ennui ne sera pas au rendez-vous cette fois ! Astrid nous dépeint la vie d’une infirmière aux urgences . D’un œil aiguisé et drôlissime, elle observe cet étrange univers où la vie et la mort s’invitent à chaque instant. Du mec poignardé en passant par la secrétaire en plein burn out pour finir face à un patient en pleine attaque de panique, Astrid nous emmène avec elle au travers de ce monde blanc. Parce qu’ici, tout n’est pas aussi aseptisé qu’on pourrait le croire. Ce pourrait n’être un simple spectacle mais c‘est beaucoup plus que ça , c’est un témoignage et sans doute un besoin de se libérer parce qu’elle est réellement infirmière aux urgences depuis 8 ans. Avec Astrid, on rit beaucoup, on attend, on pleure aussi sur le financement au rabais de nos hôpitaux, et on ne peut que conclure avec elle que, finalement, y a pas vraiment d’urgence !
********** English ********** The works of Back to Back Theatre, an Australian company, question politics, ethics and philosophy. Its members are people with various disabilities.  Multiple Bad Things is about a small group of people who find themselves alone in a vast, unknown void. They are looking for a refuge, a safe haven away from modern life, from war, from the climate emergency … This sculptural shelter, both functional and imagined, will be built throughout the performance. Struggling to live together in difficult conditions, the characters are exposed to questions of inclusion, identity and intersectionality.  An original, unconventional show that erases our mental and physical boundaries through a powerful act of the imagination. Première Corealisation Kunstenfestivaldesarts, Théâtre National Wallonie-Bruxelles ********** Français ********** Les œuvres de Back to Back Theatre, compagnie théâtrale australienne composée de personnes porteuses de handicaps divers, questionnent la politique, l’éthique et la philosophie. Multiple Bad Things met en scène un petit groupe de gens qui se retrouvent seuls dans un vide immense et inconnu. I·Els cherchent un refuge, une sécurité hors de la vie moderne, de la guerre, de l’urgence climatique. Cet abri, sculptural, à la fois utilitaire et fantasmé, sera construit progressivement tout au long de la représentation. S’efforçant de vivre ensemble dans des conditions difficiles, les personnages s’exposent à des questions d’inclusion, d’identité et d’intersectionnalité.  Un spectacle original, non conventionnel, qui gomme, par un imaginaire puissant, nos frontières mentales et physiques. Première Coréalisation Kunstenfestivaldesarts, Théâtre National Wallonie-Bruxelles ********** Nederlands ********** De werken van het Back to Back Theatre, een Australisch theatergezelschap van mensen met uiteenlopende handicaps, stellen politiek, ethiek en filosofie ter discussie.  Multiple Bad Things gaat over een kleine groep mensen die alleen staan in een grote, onbekende leegte. Ze zijn op zoek naar een schuilplaats, een veilige plek weg van het moderne leven, de oorlog, de klimatologische noodsituatie. Dit schuiloord is plastisch, tegelijkertijd utilitair en fantasievol, en wordt in de loop van de voorstelling gaandeweg opgebouwd. In hun worsteling om samen te leven in moeilijke omstandigheden, stellen de personages zich bloot aan vragen over inclusie, identiteit en intersectionaliteit.  Een originele, onconventionele voorstelling die met een sterke verbeeldingskracht onze mentale en fysieke grenzen uitwist. Première Corealisatie Kunstenfestivaldesarts, Théâtre National Wallonie-Bruxelles
Le Kunstenfestivaldesarts est un festival international dédié aux arts du spectacle : théâtre, danse, performance. Il s’ouvre aussi au cinéma et aux arts plastiques pour réunir toutes les disciplines traversées par la notion du vivant. Le festival présente des formes hybrides et non conventionnelles et propose une remise en question constante : que signifie aujourd’hui créer du live sur scène ? Qui est représenté ? Et qui regarde ou fait l’expérience de ce moment ? Résolument urbain, le festival s’ancre dans un réseau de communautés complexe et diversifié. En s’impliquant auprès des habitants de la ville, il invite à repenser la géographie parfois stigmatisante de la capitale belge et européenne. Il travaille à plus de porosité entre les segmentations territoriales, linguistiques et culturelles. Il encourage le débat et les discussions de fond. En cours de programmation. A suivre…
********** English ********** Aromas waft over from a steamy simmering soup, a knife blade hisses through spring onions, mushrooms sizzle on a scorching fire. In Haribo Kimchi, we find ourselves in a pojangmacha, a typical late-night snack bar seen on the streets of South Korea. There, we meet several lost souls: a YouTuber, an eel, a toad and a rice cooker. They take us on a culinary journey, exploring food culture as a language that reveals the structure of society. In a series of poignant absurdist anecdotes, they recount the diaspora of Kimchi culture, cannibalism during the great famine, the sour pain of unadulterated racism and the deep umami taste of home. Following the success of his Hamartia Trilogy (2021), which delved into the far-reaching imperialism in East Asia, South Korean theatre maker and composer Jaha Koo returns to Kunstenfestivaldesarts with a new creation. His patented hybrid style combines music, innovative video and robotic performers to craft a reflection on cultural assimilation with all its conflicts and paradoxes. In an exceptional performance that plays with all the senses, Koo forever alters our perception of food. ********** Français ********** Une soupe fumante qui mijote répand ses arômes, une lame de couteau siffle en tranchant un oignon, des champignons rissolent à grand feu. Haribo Kimchi nous transporte dans un pojangmacha, un snack-bar typique des rues de Corée du Sud qui ouvre tard le soir. On y rencontre plusieurs âmes perdues – un youtubeur, une anguille, un crapaud et un cuiseur à riz – qui nous emmènent dans un voyage culinaire : une exploration de la culture alimentaire, vue comme un langage révélateur de la structure de la société. À travers une série d’anecdotes absurdes et émouvantes, iels nous parlent de la diaspora du Kimchi, du cannibalisme qui a sévi pendant la grande famine, de la douleur amère du racisme ou encore du profond goût d’umami qu’a la maison. Après le succès de sa trilogie Hamartia (2021), qui traitait de l’impérialisme et de l’influence occidentale en Asie de l’Est, le metteur en scène et compositeur sud-coréen Jaha Koo revient au Kunstenfestivaldesarts pour cette nouvelle création. Avec un style hybride très particulier qui combine musique, vidéos innovantes et robots performeurs, Koo engage une réflexion sur l’assimilation culturelle dans tous ses conflits et paradoxes. Une performance exceptionnelle qui joue avec tous nos sens, après laquelle vous ne percevrez plus la nourriture de la même façon. ********** Nederlands ********** Aroma’s stijgen op uit een dampende soep, lente-uitjes worden versnipperd op een kapblok, paddenstoelen sissen op een schroeiend vuur. Met Haribo Kimchi bevinden we ons in een pojangmacha, een late-night snackbar typerend voor het straatbeeld van Zuid-Korea. We ontmoeten er verschillende verdwaalde zielen: een Youtuber, een paling, een pad en een rijstkoker. Ze nemen ons mee op een culinaire reis, waarin we voedselcultuur verkennen als een taal die de structuur van een samenleving blootlegt. Via enkele absurde en treffende anekdotes hebben ze het over de diaspora van de Kimchicultuur, kannibalisme tijdens de grote hongersnood, de bijtende pijn van onvervalst racisme en de intense umami-smaak van thuis. De Zuid-Koreaanse theatermaker en componist Jaha Koo komt – na het succes van zijn Hamartia Trilogy (2021) die het verregaande imperialisme in Oost-Azië onder de loep nam – terug naar Kunstenfestivaldesarts met een nieuwe creatie. In zijn typische hybride stijl, met een combinatie van muziek, video en robotperformers, reflecteert Koo over culturele assimilatie met al haar conflicten en paradoxen. Een bijzondere performance die met alle zintuigen speelt en onze perceptie van eten voorgoed verandert.
Avec Marche salope (1), Céline Chariot aborde le sujet du viol, interrogeant le mutisme qui entoure les agressions sexuelles. « La vraie question n’est pas de savoir pourquoi je parle, mais pourquoi je n’ai pas parlé » écrit-elle. Aujourd’hui, elle part de constats et de statistiques, pas d’une colère irrationnelle ; elle ne veut ni écrire de fiction édulcorée, ni chercher à raconter l’histoire des femmes et encore moins la sienne, ni à brûler les hommes, ni à faire justice. En reconstituant une scène de crime, par le biais d’un geste accessible, fort, documenté et poétique, travaillant à un acte artistique qui puisse révéler une certaine beauté tout en pouvant transcender la douleur de gestes passés, Céline Chariot, qui n’est ni danseuse, ni actrice, mais photographe, aborde le viol via le regard, via des sensations qui ont pour but la réflexion, et rappelle que dans cette transgression odieuse qu’est le viol, le crime n’est pas uniquement celui du violeur mais surtout celui d’un corps social qui pointe la victime comme responsable de son sort. Dans une forme originale où se mêlent texte, performance, silence, regard, reconstitution du réel et onirisme, le spectacle invite puissamment à la transformation des traumatismes du passé en une puissante frénésie d’en finir avec les inégalités de genre. (1) La Slutwalk, ou « Marche des salopes », est une marche de protestation née en avril 2011 au Canada après qu’un officier de police ait déclaré : « Si vous voulez éviter de vous faire violer, il faut éviter de s’habiller comme une salope »