Et la démocratie bordel !

Description

Trois clochards, Watusi, Ñafle et Sonajeras, inventent un jeu pour goûter aux délices du pouvoir. WATUSI propose un échange de rôles entre roi et vassal chaque semaine, entraînant coups bas, trahisons et perfidie. Et la démocratie, bordel ! est une farce tragique et poétique qui questionne les dérives du pouvoir et de la démocratie.

Information sur la date

Du samedi 30 mars 2024 au dimanche 31 mars 2024

17h00 • 20h30

Billets

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A partir de 16.00 €

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Souviens-toi Vernon, on entrait dans le rock comme on entre dans une cathédrale, et c'était un vaisseau spatial cette histoire Il a 45 ans. Il est disquaire. Ayant connu ses heures de gloire dans les années 80, la crise du disque lui fait perdre son emploi, et de fil en aiguille, son appartement. Pour trouver un endroit où dormir, Vernon va devoir reprendre contact avec ses anciens amis. Tous fans de rock à 20 ans, que sont-ils devenus ? À travers une galerie fulgurante de personnages désenchantés, on découvre la fin d'un monde, l'impasse d'une utopie de jeunesse. Peu à peu, Vernon glisse vers l'exclusion sociale et se retrouve à la rue. Ce portrait tendre et sans concession d'un loser héros délivre un regard critique et féroce sur la société d'aujourd'hui. Un spectacle puissant et rock n'roll, et l'écriture d'une grande autrice.
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Horizon 2048, une création qui construit un avenir collectif. Depuis 2022 des temps de rencontres sont créés dans différents lieux et structures du 77, 91 et 94 (Quartiers Prioritaires, foyers de l'Aide Sociale à l'Enfance, structures de la Protection Judiciaire de la Jeunesse, Centres d'Hébergement d'Urgence...) et aussi en Egypte. Via un questionnaire en ligne, ces personnes sont invitées à réfléchir et partager sur différents thèmes à partir d'une question philosophique, puis à chercher des solutions concrètes pour imaginer un idéal de société à l'horizon 2048. Site web : https://www.theatre-studio.com/saison/horizon-2048 Infos réservation : Plein tarif : 20 ?Tarif réduit : 15 ?(étudiants, demandeurs d'emplois, seniors, intermittents)Tarif réduit ++ : 10 ?(moins de 16 ans, bénéficiaires du RSA/RMI, habitants d'Alfortville)
THEATRE DE LA CITE INTERNATIONALE présente Au-delà de cette limite, votre ticket n’est plus valable… Que se passe-t-il quand vient la fin ? Quand la mort est là, que les souvenirs défilent ? Que reste-t-il d’une vie qui se dérobe et s’abolit ? Nourri de témoignages d’EMI (expérience de mort imminente), Valérian Guillaume laisse libre cours aux mots et aux affects, dans un flux verbal puissant. Discours proféré et texte projeté jaillissent côte à côte, se croisent, se contredisent, se fécondent l’un l’autre. Une grande récapitulation, intense et chaotique, tente de donner corps à ce qui s’efface. La remémoration tourne à l’opération de sauvetage, presque à la transe. Musique, objets, mouvements du corps et de la lumière accompagnent cette litanie du dernier instant où passé et présent se rejoignent, où les vivants et les morts dialoguent.
Corps Premiers raconte des histoires de coups de génie, quand des athlètes deviennent des inventeurs et utilisent leurs corps mystérieusement. Le spectacle explore le rapport que nous avons à nos corps à travers le sport et la création artistique, mettant en avant l'importance du corps dans nos vies.
Une fugue comme point de départ d'une errance existentielle, dans ce spectacle poétique qui invite à se perdre pour mieux se retrouver. Une femme, un jour, décide de ne pas rentrer chez elle. Elle abandonne son travail, son mari et ses enfants, prend une chambre d'hôtel, et part explorer la ville. Une fugue comme point de départ d'une errance existentielle, dans ce spectacle poétique qui invite à se perdre pour mieux se retrouver. Les raisons de la disparition volontaire de Jeanne, la Compagnie So Weiter ne les donnera pas. Peut-être que cette tentation de tout abandonner, de s'en aller sans retour, on la comprend tous·tes au fond de nous. Le récit de cette femme qui erre dans une ville porte alors une dimension universelle. Dans ce voyage immobile, elle rencontre de drôles de personnages : une entité mi-humaine mi-animale qui se fait appeler Lou Reed, et un vieil homme étourneau. À travers leurs échanges, des discussions téléphoniques avec son mari, des cadeaux envoyés à ses enfants, on assiste alors à la lente mue de Jeanne. Sa transformation contamine tout ; la ville se mêle au sauvage, la mélancolie à la joie de vivre. Jusqu'au public qui, en miroir de la protagoniste, vit cette aventure intérieure et en ressort troublé.
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Adel est autiste, handicapé, neuro-atypique. On le dit détaché, différent, solitaire ou violent. Autour de lui gravitent ses parents, son éducateur, son institutrice, son infirmière, chacun·e bouleversé·e à sa manière par ce parcours « inadapté ». C'est à travers elles·eux que l'on voit grandir cet enfant extra-ordinaire. Quatre comédien·ne·s et un musicien déploient, dans une suite effrénée de situations, le parcours de vie de ce jeune autiste. Entre l'intime et le social, Vers le Spectre met en évidence les conséquences des processus d'exclusion. Ici, des amours volent en éclats. Des rêves sont déviés. Des victoires se savourent. Des amitiés inattendues s'inventent. Dans l'oeil de ce cyclone, Adel fait danser les personnages d'un récit théâtral direct, brut, joyeux. Un récit qui s'amuse de la relativité des normes et fait vibrer nos coeurs. Prix du public et des lycéen·n·es du Festival Impatience 2021 Site web : https://trr.fr/spectacles/vers-le-spectre/ Infos réservation : 01 49 58 17 00 / trr.fr
Un des principaux aspects de l’écriture de Copi, et notamment de La tour de La Défense, c’est cette manière qu’elle a d’en faire trop, de dépasser toutes les bornes, de pousser dans leurs retranchements les acteurs et les limites de la machine théâtrale. Dans la pièce, les évènements se succèdent, et tous sont plus fous les uns que les autres : un serpent remonte les canalisations, une mouette rentre par la baie vitrée, un hélicoptère s’écrase sur la tour d’en face, une mère se retrouve soudain accusée du meurtre de son enfant… l’écriture semble toujours vouloir en rajouter une couche, elle déborde d’idées. Pourtant, on y lit aussi quelque chose de mélancolique ; comme si elle s’acharnait en vain, tentait par tous les moyens de rendre sa force à une vie qui, depuis longtemps, a perdu toute sa consistance. Les personnages, par leurs réactions, racontent ce rapport étrange aux évènements, vécus avec une intensité sincère, mais ne laissant aucune trace, comme oubliés aussitôt qu’un nouvel incident advient. Pendant la quasi-totalité de la pièce, aucun de Jean, Luc, Micheline, Daphnée ou Ahmed n’est véritablement marqué par ce qu’il vient de traverser ; tous semblent guidés par leurs seuls instincts, dans une naïveté qui n’est pas sans rappeler celle de l’enfance, comme un grand jeu auquel ils seraient en train de prendre part, et depourraient indifféremment passer d’un état à un autre. Au plateau, les acteurs s’étonnent de tout, et toujours au premier degré, tenus dans cet “hyperprésent” qui leur empêche tout recul sur ce jeu auquel ils sont en train de jouer. Côté public, certains évènements peuvent faire rire, mais à peine a-t-on le temps de s’en amuser qu’un autre déjà survient, et qu’on se retrouve alors peu à peu plongé dans cet état étrange, à mi-chemin entre l’asphyxie et l’ivresse, si caractéristique de l’univers de Copi. Auteur Copi Mise en scène Lewis Janier Dubry Avec Louis Certain, Manaëlle Cobra, Marius Ponnelle, Tom Rundstadler, Sylvain Septours, Théo Urtubey Scénographie et accessoires Sylvain Septours Création sonore Basile Lacroix-Boettcher Production Compagnie du Sixième Mur