Visite libre Fondation Louis Vuitton avec accès au Jardin d’Acclimatation.
Billet unique donnant accès aux expositions « Ellsworth Kelly, Formes et
Couleurs, 1949-2015 » et « Matisse, L’Atelier rouge » Les lundis, mercredis et
jeudis de 11h à 20h - - Dernier créneau : 18h30 Les vendredis de 11h à 21h - -
Dernier créneau : 19h30 Les samedis et dimanches de 10h à 20h - - Dernier
créneau : 18h30 Conditions tarifaires :Tarif plein : 17,20 €Tarif moins de 26
ans, étudiant, enseignant français : 11,70 €Tarif enfants de 3 à 18 ans,
artistes professionnels, demandeurs d’emplois et bénéficiaires des minimas
sociaux : 6,70 €Tarif famille valable pour 6 personnes (à partir de 1 adulte et
jusqu'à 4 enfants de moins de 18 ans) : 33,70 €Gratuités : -3 ans, personnes en
situation de handicap accompagnées d’un invité (sur présentation d’un
justificatif). Uniquement le jeudi : étudiants (sur présentation d’une carte
d’étudiant en cours de validité). Pour toutes les conditions de réduction et de
gratuité, la présentation d'un justificatif en cours de validité est obligatoire
à l’entrée de la Fondation. L’entrée est gratuite et prioritaire pour les
personnes en situation de handicap et un de leur accompagnateur. La priorité
d’accès à la billetterie est également assurée aux visiteurs ne pouvant
supporter une station debout prolongée. La Fondation et ses abords sont
accessibles à tout visiteur dont la motricité est réduite. A l’extérieur, le
long des parapets du bâtiment, des appuis ischiatiques permettent de soulager la
position debout. La Fondation propose des dispositifs adaptés à tous pour offrir
les meilleures conditions de visite aux publics non ou mal-voyants.
Prévenez-nous de votre arrivée et de vos besoins particuliers, nous sommes à
votre disposition pour faciliter au mieux votre visite : contacter notre service
des relations aux visiteurs Service informations visiteurs et réservation ouvert
de 10h à 18h, du lundi au vendredi : + 33 (0)1 40 69 96 00 Adresse 8, Avenue du
Mahatma Gandhi Bois de Boulogne - 75116 Paris Métro Ligne 1 : Station Les
Sablons (950m) Bus Ligne 73 : station Les Sablons (950m) Navette Le service de
navette électrique de la Fondation peut être emprunté depuis l’avenue de
Friedland jusqu’à la Fondation. Sur présentation de leur billet d'entrée, les
visiteurs devront s’acquitter de 1€ par carte bancaire et par trajet directement
auprès de la navette. Départ environ toutes les 20 minutes depuis le 44 avenue
de Friedland (75008 – Paris). Exposition « Ellsworth Kelly. Formes et Couleurs,
1949-2015 » Célébration du centenaire de la naissance de l’artiste, « Ellsworth
Kelly. Formes et Couleurs, 1949-2015 » est la première exposition en France à
aborder de manière aussi large l’œuvre de ce créateur essentiel de la seconde
moitié du XXe siècle, tant par sa chronologie que par les techniques qu’elle
réunit. Organisée avec le Glenstone Museum (Potomac, Maryland) et en
collaboration avec le Ellsworth Kelly Studio, l’exposition regroupe plus d’une
centaine de pièces, peintures, sculptures mais aussi dessins, photographies et
collages. L’exposition bénéficie de prêts d’institutions internationales (Art
Institute of Chicago, Kröller-Müller Museum, Museum of Modern Art (MoMA), New
York, San Francisco Museum of Modern Art, Tate, Whitney Museum) et de
collections privées. Ellsworth Kelly est considéré comme l’un des plus
importants peintres et sculpteurs abstraits américains. S’étendant sur sept
décennies, sa carrière est marquée par l’indépendance de son art par rapport à
toute école ou mouvement artistique et par sa contribution novatrice à la
peinture et à la sculpture du XXe siècle. Exposition « Matisse, L’Atelier rouge
» La Fondation, en collaboration avec le Museum of Modern Art (MoMA), New York,
et le SMK - Statens Museum for Kunst, Copenhague (Musée national d’art du
Danemark), accueille l’exposition « Matisse, L’Atelier rouge », consacrée à la
genèse et à l’histoire de ce célèbre chef-d’œuvre de 1911, l’une des œuvres
emblématiques du MoMA depuis son acquisition en 1949. L’artiste y représente son
atelier et les peintures, sculptures et objets décoratifs qu’il contient.
L’exposition réunit pour la première fois les œuvres présentes dans L’Atelier
rouge depuis qu’elles ont quitté l’atelier de Matisse à Issy-les-Moulineaux.
Elle s’enrichit de documents d’archive inédits et d’œuvres éclairant le contexte
de création et l’aventure de cette peinture.
Totemania
Description
Formée en photographie et en cinéma, Marie Hudelot développe rapidement un intérêt pour le portrait. Elle s'intéresse notamment aux rencontres des différentes cultures, trouvant elle-même ses héritages entre la France et l'Algérie. Tout en s'interrogeant sur la transmission, Marie Hudelot imagine de nouvelles formes de
représentations mémorielles... TOTEMANIA regroupe les séries Fétiches et Tempologie, qui abordent ces questions de manière différente.
Dans Fétiches, cela passe par des « totems », objets d'enfance photographiés pour explorer sa vie et son identité multiple. Quand à « Tempologie », c'est une série d'horloges « portraits », composées à partir des souvenirs, images et petits trésors confiés par des passionnés d'horlogerie jurassienne...
Une exposition qui réunit deux séries aussi fascinantes qu'émouvantes, à ne pas rater !
Site web : https://www.ville-cormeilles95.fr/agenda/exposition-totemania-marie-hudelot
Infos réservation :
Vernissage : 26 avril à 19hEntrée libreMercredi : 10h-12h30Vendredi : 16h30-18h30Samedi : 10h-13h / 14h-18h30
Information sur la date
Du samedi 27 avril 2024 au samedi 18 mai 2024
Billets
Info:
Gratuit
1 Photo
Événements suggérés
Accès valable dans l'heure suivant l'horaire choisi. Gratuit pour les moins de 6
ans, bénéficiaire des minimas sociaux, membre de l’ICOM-ICOMOS, journaliste,
porteur du Pass Education, agent Banque de France, personne en situation de
handicap et son accompagnateurA Citéco, une expérience immersive vous emmène
dans un parcours interactif et ludique conçu pour tous, petits et grands, pour
tout comprendre sur l'économie. Admirez l'élégant Hôtel Gaillard, classé
Monument historique, et découvrez les mystères de la salle des coffres ! Avec
des animations et des jeux tout au long de l'exposition, c'est une journée
ludique et riche en histoire garantie ! Le billet est valable à la date et à
l'heure de votre choix, et vous donne accès à l'exposition permanente
uniquement. Nous sommes ouverts du mardi au dimanche à partir de 14h.
Du 4 mai au 21 juillet 2024, l’expo « Plaisirs de l’eau, loisirs et sports
nautiques en rivières du XIXe et XXe siècle » vous propose de découvrir
l’histoire de nos cours d’eau par le prisme des activités ludiques. Avec le
soutien de la Région.
Gratuit pour les moins de 26 ans, les enseignants français (sur présentation du
pass Éducation), les visiteurs handicapés, les chômeurs et les titulaires du RSA
(sur présentation d'un justificatif). Réservation obligatoire (+ 1€ de frais de
gestion).Ouvert du mercredi au dimanche de 10h à 17h30Le musée et les
expositions sont fermés le lundi et le mardi, ainsi que le 25 décembre, 1er
janvier, 1er mai chaque année.Fermeture du musée à 17h les 24 et
31décembre.Billet valable pour la visite des collections permanentes et toutes
les expositions du musée Nissim de Camondo.Le musée Nissim de Camondo est la
reconstitution d’une demeure aristocratique du XVIIIe siècle construite de 1911
à 1914 en bordure du parc Monceau, dans le 8e arrondissement de Paris.
Collectionneur passionné, Moïse de Camondo (1860-1935) y a rassemblé meubles,
tableaux, tapis, tapisseries, porcelaines et orfèvrerie du XVIIIe siècle
français d’une qualité exceptionnelle.Remontez le temps: découvrez toute la
modernité d’un hôtel particulier du début du XXe siècle et plongez dans
l’intimité d’une dynastie tragiquement éteinte pendant la Seconde Guerre
mondiale.
Accès à l'exposition dans les 30 minutes suivant l'horaire choisi. ATTENTION !
Aucun retrait des billets coupe-file n’est possible au musée. Le retrait
s’effectue dans les magasins du réseau. Gratuit pour les moins de 7 ans, les
personnes handicapées et les adhérents Maison des Artistes. Le billet permet
l'accès à l'ensemble des espaces du musée : salles des collections permanentes
(Monet, Morisot, Impressionnistes, Empire Marmottan), et aux expositions
temporaires. Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h Nocturnes le jeudi jusqu’à
21h, dernière admission à 20h. Fermeture le 1er mai EN JEU ! LES ARTISTES ET LE
SPORT (1870-1930) Du 4 avril au 1er septembre 2024 À l’occasion des Jeux
Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, les premiers organisés depuis cent
ans, dans la capitale, le musée Marmottan Monet présentera du 4 avril au 1er
septembre 2024, l’exposition intitulée « En jeu ! Les artistes et le sport
(1870-1930) ». À cette occasion, le musée retracera l’histoire visuelle du sport
entre 1870 à 1930 à travers plus d’une centaine œuvres significatives provenant
de collections publiques et privées d’Europe, des États-Unis et du Japon (musée
national du Sport de Nice, musée d’Orsay, Centre Pompidou, musée Fabre de
Montpellier, National Gallery of Art de Washington, Yale University Art Gallery
de New Haven, la collection Peggy Guggenheim de Venise,…). De l’impressionnisme
au cubisme, cet événement montrera comment le sport, les sports et les sportifs
furent érigés en sujets de la modernité puis des avant-gardes. A la flexion des
XIXe et XXe siècles, alors que Pierre de Courbertin inventait une version
contemporaine des olympiades antiques, le sport connaissait une série de
mutations dont les artistes prenaient la pleine mesure. D’origine aristocratique
et anglaise au XIXe siècle, le sport s’accultura progressivement sur le
continent européen et jusqu’aux Etats-Unis, en se démocratisant, entre spectacle
et pratique, pour devenir au début du siècle suivant un loisir de masse.
L’exposition s’attachera à comprendre les enjeux éthiques et les modalités
esthétiques du regard porté sur les sports, non seulement par Monet, Degas,
Caillebotte, Toulouse-Lautrec et Eakins, ou Richer, Maillol et Rodin, mais aussi
par Bellows, Lhote, Delaunay, Metzinger ou Gromaire, à la convergence de
pratiques élitaires (équitation, voile, escrime) et archaïques (lutte, boxe,
jeux de balle), en s’interrogeant sur les significations métaphoriques de la
figure héroïque de l’artiste en sportif, que caractérisent la détermination,
l’endurance et une forme de résistance.
Accès valable pendant 1/4 d'heure, la durée de la visite est libre. Fermé le
lundi et les jours fériés.Gratuit pour les moins de 18 ans, les chômeurs et les
personnes bénéficiaires des minimas sociaux.Important: les tarifs réduits sont
accessibles uniquement aux caisses du musée. La Mode en mouvement #2Alors que
Paris accueille les Jeux Olympiques et Paralympiques à l’été 2024, La Mode en
mouvement #2 permet d’appréhender la place du vêtement dans la pratique
d’activités physiques et sportives jusqu’aux conséquences sociales de son
évolution.Le vêtement conçu pour le sport (équitation, tennis, golf,
bicyclette...) est mis en regard du vestiaire de ville. Cette deuxième
présentation permet au public de mesurer la spécialisation progressive du
vêtement sportif comme l’introduction du sportswear dans le vestiaire
quotidien.La section balnéaire s'intéresse aux bains de mer et à la natation,
symboles de la démocratisation de la pratique sportive dès la fin du XIXe
siècle. L'occasion de découvrir l'importante collection de costumes de bain,
maillots de bain, tenues et accessoires de plage, conservés au Palais Galliera.
Cette section met en exergue l’évolution du rapport au corps à travers son
dévoilement dans la sphère publique ainsi que la notion de pudeur et de décence.
Elle révèle également la transformation des canons de beauté, notamment à
travers la question du bronzage.La Mode en mouvement #2 bénéficie de prêts
exceptionnels du Musée national du Sport (Nice), de la Fondation Azzedine Alaïa,
de la Bibliothèque Forney (Paris), de la Bibliothèque historique de la Ville de
Paris, du Musée Carnavalet - Histoire de Paris, du Patrimoine de CHANEL, de la
collection Émile Hermès ou encore de la maison Yohji Yamamoto. Ces oeuvres
permettent de mettre en perspective les pièces du Palais Galliera, témoins d’une
pratique physique et sportive, de loisir ou de compétition, au fil des époques.
L'exposition Exposition à l'orangerie du parc du prieuré a lieu dans le cadre de
la Nuit des musées à Conflans sainte Honorine 2024.
Pourquoi sommes-nous attirés par l'eau pour qu'à la moindre occasion nous ayons
envie de nous y jeter à Parce que le plaisir de l'eau est inné chez les humains,
qui en se baignant replongent dans leurs origines. Et si aujourd'hui, la mer et
ses plages attirent particulièrement pour jouir des plaisirs de l'eau, nous
avons oublié qu'avant d'être salée l'eau de nos premiers loisirs nautiques était
douce. L'exposition est organisée par le Musée de la Batellerie de
Conflans-Sainte-Honorine qui sort une nouvelle fois de ses murs pour vous offrir
la possibilité de découvrir ses richesses : Parmi les presque deux cents pièces
exposées vous pourrez voir de très abondantes illustrations, des gravures
notamment de Daumier, des photographies, des dessins, des caricatures et même
des tickets d'entrées pour les bains flottants, les ancêtres de nos piscines. A
travers cette exposition, on apprend que les rivières, au siècle dernier et
jusque dans les années cinquante, étaient l'espace privilégié où des générations
entières ont fait l'apprentissage de la nage, de la pêche à la ligne, du
canotage et des sports nautiques. Au début du siècle on allait sur les plages de
rivières autour de Paris, comme on va aujourd'hui à Deauville. Avoir son canoë,
mener sa barque, nager, pêcher en pleine eau, déjeuner sur l'herbe, boire et
danser dans les guinguettes, c'était ça, les dimanches à la campagne à deux pas
de Paris. C'est aussi grâce aux rivières que les hommes ont eu une éducation
nautique et qu'ils ont su inventer des moyens techniques de plus en plus
sophistiqués, de la pêche à la ligne aux sports nautiques en passant par le
canot toujours dans le but d'augmenter leur plaisir sur l'eau et leurs
sensations.
Infos réservations :
En ligne
- http://www.musee-batellerie-conflans.fr/fr/accueil/
Par téléphone
- 01 34 90 39 50
Par e-mail
- musee@mairie-conflans.fr
L'exposition Visites libres du grand Cellier du prieuré a lieu dans le cadre de
la Nuit des musées à Conflans sainte Honorine 2024.
Venez découvrir le grand cellier gothique du prieuré lors de visites libres.
Explorez ses bateaux de collections et plongez dans l'histoire fascinante de ce
lieu chargé de mystère.
Infos réservations :
En ligne
- http://www.musee-batellerie-conflans.fr/fr/accueil/
Par téléphone
- 01 34 90 39 50
Accès valable pendant 1/4 d'heure. La durée de la visite est libre. Fermé le
lundi et les jours fériés.Gratuit pour les moins de 18 ans, les chômeurs et les
personnes bénéficiaires des minimas sociaux.Important: les tarifs réduits sont
accessibles uniquement aux caisses du musée. Paolo Roversi 16 mars 2024 - 14
juillet 2024L’exposition Paolo Roversi au Palais Galliera dévoile 50 ans de
photographies, et révèle comment l’artiste s’est emparé de la mode pour créer
une œuvre unique. Il s’agit de la première monographie consacrée au photographe
à Paris.D’origine italienne, Paolo Roversi s’installe à Paris en 1973. Depuis,
il travaille pour des magazines prestigieux (Vogue italien et français, Egoïste,
Luncheon…). Sa carrière est marquée par sa collaboration avec les plus grands
créateurs de mode, notamment Yohji Yamamoto, Romeo Gigli, Rei Kawakubo pour
Comme des Garçons.Dès ses années d’apprentissage, le choix du studio, de la
chambre grand format et du Polaroid, définissent la manière de travailler et
l’esthétique du photographe qui s’adapte au numérique avec succès. Sa signature
est reconnaissable entre toutes : tonalités douces et sépia des noir et blanc à
la lumière du jour, densité et profondeur des couleurs à la lumière de la lampe
torche. Au fil des années, Paolo Roversi cherche, invente son propre langage
photographique, accueillant les hasards et les accidents comme des opportunités
de se renouveler.Les plus grands mannequins sont passés devant son objectif.
Elles posent toujours avec simplicité; leur présence est intense. Chacune de ses
photographies de mode est un portrait. Paolo Roversi se tient à la fois au coeur
du système et à distance, loin des courants éphémères de la mode. À la recherche
de la beauté, il construit une oeuvre singulière sur laquelle le temps n’a pas
prise.Cette exposition qui réunit 140 oeuvres dont des images inédites, des
tirages Polaroid, des archives (magazines, catalogues…) dévoile le parcours
professionnel et artistique d’un photographe de mode exceptionnel. Entraînant le
visiteur de l’ombre vers la lumière, la scénographie fait du Palais Galliera le
studio de l’artiste, un espace imaginaire, le théâtre de tous les possibles.
UN POISSON ROUGE EN PLASTIQUE À L’AQUARIUM DE PARIS POUR DÉNONCER LA POLLUTION
Cristobal est au cœur d’une exposition ludique, poétique et artistique à
l’Aquarium de Paris du 2 mars au 3 mai 2024, où il aura pour mission de
sensibiliser et dénoncer l’omniprésence du plastique dans les océans, la
surproduction de déchets et la pollution. L’Aquarium de Paris et ses bassins
dédiés pour l’occasion à l’histoire du poisson rouge dans nos sociétés et dans
nos cultures deviennent le cadre idéal pour exposer le petit poisson rouge en
plastique de Maurice Renoma, cette mascotte artistique joyeuse et décalée conçue
pour sensibiliser le public à ces causes qui nous concernent tous et dont
l’impact est susceptible de changer notre avenir. À travers cette
exposition-promenade immersive et pédagogique, cette collaboration inédite entre
l’Aquarium de Paris et l’artiste – mais aussi le premier styliste à avoir une
carte blanche dans ce lieu emblématique – permet de valoriser les principes
fondateurs de l’Aquarium à savoir éduquer et apprendre, notamment à l’égard du
jeune public qui constituera la société de demain et sera acteur des choix sur
le futur de la planète.
MAURICE RENOMA
Maurice Renoma est un visionnaire inclassable qui a su créer, de la mode à
l’image, une esthétique pulsionnelle donnant vie à un univers transgressif et
foisonnant. En 1963, la boutique White House Renoma ouvre ses portes :
considérant la mode comme une forme d’art à part entière, Maurice Renoma
commence à exprimer à travers le vêtement une vision originale et libérée de
tout préjugé esthétique. Renoma bouscule les codes et marque un réel tournant
dans l’histoire de la mode : toute une génération porte d’ailleurs son nom, la «
Génération Renoma ».
Au début des années 1990, Maurice Renoma développe une passion pour un nouveau
moyen d’expression : l’image. C’est la vie même qui devient le sujet principal
de ses créations. Son parcours se présente comme une suite continue
d’expériences et de productions visuelles sur des supports différents : il passe
de l’argentique au numérique, du noir et blanc à la couleur, du nu au paysage et
à la nature morte. Dans l’art comme dans la mode, il est autodidacte. Il
expérimente le patchwork, la réutilisation et la réappropriation en liberté et
sans tabou : les images et les matières deviennent des formes à modeler pour
créer des associations audacieuses, inédites. Cette force créatrice
irrépressible a amené Maurice
Renoma à investir sans cesse toute la réalité qui l’entourait, jusqu’à créer un
univers ludique et ironique à son image. Depuis 2017, il fait voyager Cristobal
le poisson rouge à travers le monde pour dénoncer les ravages de la pollution
liée à la surconsommation. Protagoniste des dernières expérimentations
artistiques, cet alter ego en plastique est le symbole de la réflexion
écologique et humaniste de Maurice Renoma, présentée sous forme de fables, de
mythologies.
CRISTOBAL
« Je pense que depuis un certain temps, j’avais cette idée du plastique dans la
tête. Un an avant l’histoire du poisson rouge, j’ai survolé la Malaisie et j’ai
pris conscience - comme une claque – que l’homme était en train de saccager la
nature, qu’il ravageait l’écosystème en rasant les forêts pour planter des
palmiers. Cristobal explique qu’on est en train d’assassiner la Terre, mais avec
humour. Il parle de la pollution, de la prolifération du plastique, mais du
recyclage aussi. » Maurice Renoma À l’heure où la mode est l’un des secteurs les
plus polluants au monde, c’est à travers la renommée de sa marque Renoma,
emblème du prêt à porter chic parisien, que le photographe et styliste Maurice
Renoma entame un discours artistique et écologique novateur mais toujours
ludique. Avec sa série photographique Mythologies du Poisson Rouge, il fait
prendre conscience du poids chaotique et dévastateur que peuvent avoir notre
mode de vie et notre consommation outrancière et débridée sur la planète. Dans
l’exposition éponyme où il tient le rôle central, Cristobal le poisson rouge
apparaît sous toutes ses formes, mais surtout comme le compagnon d’une histoire
: celle de notre planète et de ce que nous en avons fait. Si le Pop Art se
montre volontiers provocateur, voire politique, et tend à désacraliser l’œuvre
d’art en la rendant accessible à tous, Maurice Renoma crée aussi sa propre icone
Pop : Cristobal, le poisson rouge en plastique qui utilise le pouvoir de l’image
pour incarner la critique du matérialisme et du consumérisme des sociétés
modernes. Cristobal se fait porteur d’un message que l’artiste veut rendre
accessible, universel : le poisson rouge est partout dans son œuvre, comme le
plastique est partout dans le quotidien. Cristobal devient ainsi la signature de
Maurice Renoma, le concept autour duquel il développe sa recherche esthétique et
qui traverse toutes les séries artistiques de ces dernières années.
Cristobal, le poisson rouge en plastique est ainsi au cœur de cette exposition
ludique et poétique qui a pour mission de sensibiliser et dénoncer
l’omniprésence du plastique dans les océans, la surproduction de déchets et la
pollution. Cette petite mascotte attachante et colorée qui nage à travers des
mises en scènes spectaculaires, pointe de la nageoire les problématiques
écologiques mais aussi sociétales chères à l’artiste. Reflet de notre image, il
interroge sur nos habitudes et pousse la réflexion sur nos relations, notre
consommation et nos dépendances, à travers le prisme de l’humour. Cristobal est
aussi une prémonition, un petit poisson né de polymères et nourri des 15
millions de tonnes de plastique déversés chaque année dans les océans. Le
plastique a tellement révolutionné le monde que son usage est devenu
indispensable, mais Cristobal est là pour nous rappeler qu’il est toxique, que
ses résidus ont contaminé la planète et qu’il est nécessaire de le recycler.
Ainsi Cristobal devient l’étendard de la mobilisation qui renversera la tendance
: Maurice Renoma en a fait un ambassadeur de l’écologie pour sensibiliser les
gens à la protection des mers, des océans et de la vie sous-marine.
UNE EXPOSITION AU PROFIT DES ENFANTS DE LA TERRE
Préoccupé par l’état de la planète qui sera laissée aux enfants, Maurice Renoma
a créé des cartes postales à l’effigie de Cristobal le poisson rouge, dont les
ventes seront intégralement reversés à l’association Enfants de la Terre. En
1988, Marie-Claire et Yannick NOAH créent l’association Enfants de la Terre, qui
évolue dans le respect des différents donateurs, dans la gestion des sommes
confiées en donnant la priorité au terrain. Depuis sa création il y a 35 ans,
l’association, désormais présidée par Nathalie Noah, tente de répondre aux
situations d’urgence auxquelles se trouvent confrontés certains enfants que ce
soit dans ses missions de prévention de la délinquance et à l’aide éducative
qu’à son accompagnement dans les épreuves difficiles que peuvent être la maladie
ou les opérations lourdes. De plus, l’association assure un soutien continu aux
enfants malades et hospitalisés grâce à son travail avec les services sociaux
des hôpitaux pédiatriques français, proposant ainsi une assistance financière
aux familles démunies et un accompagnement bénévole pour briser leur solitude à
l’hôpital.