Totemania

Description

Formée en photographie et en cinéma, Marie Hudelot développe rapidement un intérêt pour le portrait. Elle s'intéresse notamment aux rencontres des différentes cultures, trouvant elle-même ses héritages entre la France et l'Algérie. Tout en s'interrogeant sur la transmission, Marie Hudelot imagine de nouvelles formes de

représentations mémorielles... TOTEMANIA regroupe les séries Fétiches et Tempologie, qui abordent ces questions de manière différente.

Dans Fétiches, cela passe par des « totems », objets d'enfance photographiés pour explorer sa vie et son identité multiple. Quand à « Tempologie », c'est une série d'horloges « portraits », composées à partir des souvenirs, images et petits trésors confiés par des passionnés d'horlogerie jurassienne...

Une exposition qui réunit deux séries aussi fascinantes qu'émouvantes, à ne pas rater !

Site web : https://www.ville-cormeilles95.fr/agenda/exposition-totemania-marie-hudelot

Infos réservation :

Vernissage : 26 avril à 19hEntrée libreMercredi : 10h-12h30Vendredi : 16h30-18h30Samedi : 10h-13h / 14h-18h30

Information sur la date

Du samedi 27 avril 2024 au samedi 18 mai 2024

Billets

Info:

Gratuit

1 Photo

Événements suggérés

Visite libre Fondation Louis Vuitton avec accès au Jardin d’Acclimatation. Billet unique donnant accès aux expositions « Ellsworth Kelly, Formes et Couleurs, 1949-2015 » et « Matisse, L’Atelier rouge » Les lundis, mercredis et jeudis de 11h à 20h - - Dernier créneau : 18h30 Les vendredis de 11h à 21h - - Dernier créneau : 19h30 Les samedis et dimanches de 10h à 20h - - Dernier créneau : 18h30 Conditions tarifaires :Tarif plein : 17,20 €Tarif moins de 26 ans, étudiant, enseignant français : 11,70 €Tarif enfants de 3 à 18 ans, artistes professionnels, demandeurs d’emplois et bénéficiaires des minimas sociaux : 6,70 €Tarif famille valable pour 6 personnes (à partir de 1 adulte et jusqu'à 4 enfants de moins de 18 ans) : 33,70 €Gratuités : -3 ans, personnes en situation de handicap accompagnées d’un invité (sur présentation d’un justificatif). Uniquement le jeudi : étudiants (sur présentation d’une carte d’étudiant en cours de validité). Pour toutes les conditions de réduction et de gratuité, la présentation d'un justificatif en cours de validité est obligatoire à l’entrée de la Fondation. L’entrée est gratuite et prioritaire pour les personnes en situation de handicap et un de leur accompagnateur. La priorité d’accès à la billetterie est également assurée aux visiteurs ne pouvant supporter une station debout prolongée. La Fondation et ses abords sont accessibles à tout visiteur dont la motricité est réduite. A l’extérieur, le long des parapets du bâtiment, des appuis ischiatiques permettent de soulager la position debout. La Fondation propose des dispositifs adaptés à tous pour offrir les meilleures conditions de visite aux publics non ou mal-voyants. Prévenez-nous de votre arrivée et de vos besoins particuliers, nous sommes à votre disposition pour faciliter au mieux votre visite : contacter notre service des relations aux visiteurs Service informations visiteurs et réservation ouvert de 10h à 18h, du lundi au vendredi : + 33 (0)1 40 69 96 00 Adresse 8, Avenue du Mahatma Gandhi Bois de Boulogne - 75116 Paris Métro Ligne 1 : Station Les Sablons (950m) Bus Ligne 73 : station Les Sablons (950m) Navette Le service de navette électrique de la Fondation peut être emprunté depuis l’avenue de Friedland jusqu’à la Fondation. Sur présentation de leur billet d'entrée, les visiteurs devront s’acquitter de 1€ par carte bancaire et par trajet directement auprès de la navette. Départ environ toutes les 20 minutes depuis le 44 avenue de Friedland (75008 – Paris). Exposition « Ellsworth Kelly. Formes et Couleurs, 1949-2015 » Célébration du centenaire de la naissance de l’artiste, « Ellsworth Kelly. Formes et Couleurs, 1949-2015 » est la première exposition en France à aborder de manière aussi large l’œuvre de ce créateur essentiel de la seconde moitié du XXe siècle, tant par sa chronologie que par les techniques qu’elle réunit. Organisée avec le Glenstone Museum (Potomac, Maryland) et en collaboration avec le Ellsworth Kelly Studio, l’exposition regroupe plus d’une centaine de pièces, peintures, sculptures mais aussi dessins, photographies et collages. L’exposition bénéficie de prêts d’institutions internationales (Art Institute of Chicago, Kröller-Müller Museum, Museum of Modern Art (MoMA), New York, San Francisco Museum of Modern Art, Tate, Whitney Museum) et de collections privées. Ellsworth Kelly est considéré comme l’un des plus importants peintres et sculpteurs abstraits américains. S’étendant sur sept décennies, sa carrière est marquée par l’indépendance de son art par rapport à toute école ou mouvement artistique et par sa contribution novatrice à la peinture et à la sculpture du XXe siècle. Exposition « Matisse, L’Atelier rouge » La Fondation, en collaboration avec le Museum of Modern Art (MoMA), New York, et le SMK - Statens Museum for Kunst, Copenhague (Musée national d’art du Danemark), accueille l’exposition « Matisse, L’Atelier rouge », consacrée à la genèse et à l’histoire de ce célèbre chef-d’œuvre de 1911, l’une des œuvres emblématiques du MoMA depuis son acquisition en 1949. L’artiste y représente son atelier et les peintures, sculptures et objets décoratifs qu’il contient. L’exposition réunit pour la première fois les œuvres présentes dans L’Atelier rouge depuis qu’elles ont quitté l’atelier de Matisse à Issy-les-Moulineaux. Elle s’enrichit de documents d’archive inédits et d’œuvres éclairant le contexte de création et l’aventure de cette peinture.
Accès valable dans l'heure suivant l'horaire choisi. Gratuit pour les moins de 6 ans, bénéficiaire des minimas sociaux, membre de l’ICOM-ICOMOS, journaliste, porteur du Pass Education, agent Banque de France, personne en situation de handicap et son accompagnateurA Citéco, une expérience immersive vous emmène dans un parcours interactif et ludique conçu pour tous, petits et grands, pour tout comprendre sur l'économie. Admirez l'élégant Hôtel Gaillard, classé Monument historique, et découvrez les mystères de la salle des coffres ! Avec des animations et des jeux tout au long de l'exposition, c'est une journée ludique et riche en histoire garantie ! Le billet est valable à la date et à l'heure de votre choix, et vous donne accès à l'exposition permanente uniquement. Nous sommes ouverts du mardi au dimanche à partir de 14h.
Gratuit pour les moins de 26 ans, les enseignants français (sur présentation du pass Éducation), les visiteurs handicapés, les chômeurs et les titulaires du RSA (sur présentation d'un justificatif). Réservation obligatoire (+ 1€ de frais de gestion).Ouvert du mercredi au dimanche de 10h à 17h30Le musée et les expositions sont fermés le lundi et le mardi, ainsi que le 25 décembre, 1er janvier, 1er mai chaque année.Fermeture du musée à 17h les 24 et 31décembre.Billet valable pour la visite des collections permanentes et toutes les expositions du musée Nissim de Camondo.Le musée Nissim de Camondo est la reconstitution d’une demeure aristocratique du XVIIIe siècle construite de 1911 à 1914 en bordure du parc Monceau, dans le 8e arrondissement de Paris. Collectionneur passionné, Moïse de Camondo (1860-1935) y a rassemblé meubles, tableaux, tapis, tapisseries, porcelaines et orfèvrerie du XVIIIe siècle français d’une qualité exceptionnelle.Remontez le temps: découvrez toute la modernité d’un hôtel particulier du début du XXe siècle et plongez dans l’intimité d’une dynastie tragiquement éteinte pendant la Seconde Guerre mondiale.
Accès à l'exposition dans les 30 minutes suivant l'horaire choisi. ATTENTION ! Aucun retrait des billets coupe-file n’est possible au musée. Le retrait s’effectue dans les magasins du réseau. Gratuit pour les moins de 7 ans, les personnes handicapées et les adhérents Maison des Artistes. Le billet permet l'accès à l'ensemble des espaces du musée : salles des collections permanentes (Monet, Morisot, Impressionnistes, Empire Marmottan), et aux expositions temporaires. Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h Nocturnes le jeudi jusqu’à 21h, dernière admission à 20h. Fermeture le 1er mai EN JEU ! LES ARTISTES ET LE SPORT (1870-1930) Du 4 avril au 1er septembre 2024 À l’occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, les premiers organisés depuis cent ans, dans la capitale, le musée Marmottan Monet présentera du 4 avril au 1er septembre 2024, l’exposition intitulée « En jeu ! Les artistes et le sport (1870-1930) ». À cette occasion, le musée retracera l’histoire visuelle du sport entre 1870 à 1930 à travers plus d’une centaine œuvres significatives provenant de collections publiques et privées d’Europe, des États-Unis et du Japon (musée national du Sport de Nice, musée d’Orsay, Centre Pompidou, musée Fabre de Montpellier, National Gallery of Art de Washington, Yale University Art Gallery de New Haven, la collection Peggy Guggenheim de Venise,…). De l’impressionnisme au cubisme, cet événement montrera comment le sport, les sports et les sportifs furent érigés en sujets de la modernité puis des avant-gardes. A la flexion des XIXe et XXe siècles, alors que Pierre de Courbertin inventait une version contemporaine des olympiades antiques, le sport connaissait une série de mutations dont les artistes prenaient la pleine mesure. D’origine aristocratique et anglaise au XIXe siècle, le sport s’accultura progressivement sur le continent européen et jusqu’aux Etats-Unis, en se démocratisant, entre spectacle et pratique, pour devenir au début du siècle suivant un loisir de masse. L’exposition s’attachera à comprendre les enjeux éthiques et les modalités esthétiques du regard porté sur les sports, non seulement par Monet, Degas, Caillebotte, Toulouse-Lautrec et Eakins, ou Richer, Maillol et Rodin, mais aussi par Bellows, Lhote, Delaunay, Metzinger ou Gromaire, à la convergence de pratiques élitaires (équitation, voile, escrime) et archaïques (lutte, boxe, jeux de balle), en s’interrogeant sur les significations métaphoriques de la figure héroïque de l’artiste en sportif, que caractérisent la détermination, l’endurance et une forme de résistance.
Accès valable pendant 1/4 d'heure, la durée de la visite est libre. Fermé le lundi et les jours fériés.Gratuit pour les moins de 18 ans, les chômeurs et les personnes bénéficiaires des minimas sociaux.Important: les tarifs réduits sont accessibles uniquement aux caisses du musée. La Mode en mouvement #2Alors que Paris accueille les Jeux Olympiques et Paralympiques à l’été 2024, La Mode en mouvement #2 permet d’appréhender la place du vêtement dans la pratique d’activités physiques et sportives jusqu’aux conséquences sociales de son évolution.Le vêtement conçu pour le sport (équitation, tennis, golf, bicyclette...) est mis en regard du vestiaire de ville. Cette deuxième présentation permet au public de mesurer la spécialisation progressive du vêtement sportif comme l’introduction du sportswear dans le vestiaire quotidien.La section balnéaire s'intéresse aux bains de mer et à la natation, symboles de la démocratisation de la pratique sportive dès la fin du XIXe siècle. L'occasion de découvrir l'importante collection de costumes de bain, maillots de bain, tenues et accessoires de plage, conservés au Palais Galliera. Cette section met en exergue l’évolution du rapport au corps à travers son dévoilement dans la sphère publique ainsi que la notion de pudeur et de décence. Elle révèle également la transformation des canons de beauté, notamment à travers la question du bronzage.La Mode en mouvement #2 bénéficie de prêts exceptionnels du Musée national du Sport (Nice), de la Fondation Azzedine Alaïa, de la Bibliothèque Forney (Paris), de la Bibliothèque historique de la Ville de Paris, du Musée Carnavalet - Histoire de Paris, du Patrimoine de CHANEL, de la collection Émile Hermès ou encore de la maison Yohji Yamamoto. Ces oeuvres permettent de mettre en perspective les pièces du Palais Galliera, témoins d’une pratique physique et sportive, de loisir ou de compétition, au fil des époques.
L'exposition Exposition à l'orangerie du parc du prieuré a lieu dans le cadre de la Nuit des musées à Conflans sainte Honorine 2024. Pourquoi sommes-nous attirés par l'eau pour qu'à la moindre occasion nous ayons envie de nous y jeter à Parce que le plaisir de l'eau est inné chez les humains, qui en se baignant replongent dans leurs origines. Et si aujourd'hui, la mer et ses plages attirent particulièrement pour jouir des plaisirs de l'eau, nous avons oublié qu'avant d'être salée l'eau de nos premiers loisirs nautiques était douce. L'exposition est organisée par le Musée de la Batellerie de Conflans-Sainte-Honorine qui sort une nouvelle fois de ses murs pour vous offrir la possibilité de découvrir ses richesses : Parmi les presque deux cents pièces exposées vous pourrez voir de très abondantes illustrations, des gravures notamment de Daumier, des photographies, des dessins, des caricatures et même des tickets d'entrées pour les bains flottants, les ancêtres de nos piscines. A travers cette exposition, on apprend que les rivières, au siècle dernier et jusque dans les années cinquante, étaient l'espace privilégié où des générations entières ont fait l'apprentissage de la nage, de la pêche à la ligne, du canotage et des sports nautiques. Au début du siècle on allait sur les plages de rivières autour de Paris, comme on va aujourd'hui à Deauville. Avoir son canoë, mener sa barque, nager, pêcher en pleine eau, déjeuner sur l'herbe, boire et danser dans les guinguettes, c'était ça, les dimanches à la campagne à deux pas de Paris. C'est aussi grâce aux rivières que les hommes ont eu une éducation nautique et qu'ils ont su inventer des moyens techniques de plus en plus sophistiqués, de la pêche à la ligne aux sports nautiques en passant par le canot toujours dans le but d'augmenter leur plaisir sur l'eau et leurs sensations. Infos réservations : En ligne - http://www.musee-batellerie-conflans.fr/fr/accueil/ Par téléphone - 01 34 90 39 50 Par e-mail - musee@mairie-conflans.fr
L'exposition Visites libres du grand Cellier du prieuré a lieu dans le cadre de la Nuit des musées à Conflans sainte Honorine 2024. Venez découvrir le grand cellier gothique du prieuré lors de visites libres. Explorez ses bateaux de collections et plongez dans l'histoire fascinante de ce lieu chargé de mystère. Infos réservations : En ligne - http://www.musee-batellerie-conflans.fr/fr/accueil/ Par téléphone - 01 34 90 39 50
Accès valable pendant 1/4 d'heure. La durée de la visite est libre. Fermé le lundi et les jours fériés.Gratuit pour les moins de 18 ans, les chômeurs et les personnes bénéficiaires des minimas sociaux.Important: les tarifs réduits sont accessibles uniquement aux caisses du musée. Paolo Roversi 16 mars 2024 - 14 juillet 2024L’exposition Paolo Roversi au Palais Galliera dévoile 50 ans de photographies, et révèle comment l’artiste s’est emparé de la mode pour créer une œuvre unique. Il s’agit de la première monographie consacrée au photographe à Paris.D’origine italienne, Paolo Roversi s’installe à Paris en 1973. Depuis, il travaille pour des magazines prestigieux (Vogue italien et français, Egoïste, Luncheon…). Sa carrière est marquée par sa collaboration avec les plus grands créateurs de mode, notamment Yohji Yamamoto, Romeo Gigli, Rei Kawakubo pour Comme des Garçons.Dès ses années d’apprentissage, le choix du studio, de la chambre grand format et du Polaroid, définissent la manière de travailler et l’esthétique du photographe qui s’adapte au numérique avec succès. Sa signature est reconnaissable entre toutes : tonalités douces et sépia des noir et blanc à la lumière du jour, densité et profondeur des couleurs à la lumière de la lampe torche. Au fil des années, Paolo Roversi cherche, invente son propre langage photographique, accueillant les hasards et les accidents comme des opportunités de se renouveler.Les plus grands mannequins sont passés devant son objectif. Elles posent toujours avec simplicité; leur présence est intense. Chacune de ses photographies de mode est un portrait. Paolo Roversi se tient à la fois au coeur du système et à distance, loin des courants éphémères de la mode. À la recherche de la beauté, il construit une oeuvre singulière sur laquelle le temps n’a pas prise.Cette exposition qui réunit 140 oeuvres dont des images inédites, des tirages Polaroid, des archives (magazines, catalogues…) dévoile le parcours professionnel et artistique d’un photographe de mode exceptionnel. Entraînant le visiteur de l’ombre vers la lumière, la scénographie fait du Palais Galliera le studio de l’artiste, un espace imaginaire, le théâtre de tous les possibles.
UN POISSON ROUGE EN PLASTIQUE À L’AQUARIUM DE PARIS POUR DÉNONCER LA POLLUTION Cristobal est au cœur d’une exposition ludique, poétique et artistique à l’Aquarium de Paris du 2 mars au 3 mai 2024, où il aura pour mission de sensibiliser et dénoncer l’omniprésence du plastique dans les océans, la surproduction de déchets et la pollution. L’Aquarium de Paris et ses bassins dédiés pour l’occasion à l’histoire du poisson rouge dans nos sociétés et dans nos cultures deviennent le cadre idéal pour exposer le petit poisson rouge en plastique de Maurice Renoma, cette mascotte artistique joyeuse et décalée conçue pour sensibiliser le public à ces causes qui nous concernent tous et dont l’impact est susceptible de changer notre avenir. À travers cette exposition-promenade immersive et pédagogique, cette collaboration inédite entre l’Aquarium de Paris et l’artiste – mais aussi le premier styliste à avoir une carte blanche dans ce lieu emblématique – permet de valoriser les principes fondateurs de l’Aquarium à savoir éduquer et apprendre, notamment à l’égard du jeune public qui constituera la société de demain et sera acteur des choix sur le futur de la planète. MAURICE RENOMA Maurice Renoma est un visionnaire inclassable qui a su créer, de la mode à l’image, une esthétique pulsionnelle donnant vie à un univers transgressif et foisonnant. En 1963, la boutique White House Renoma ouvre ses portes : considérant la mode comme une forme d’art à part entière, Maurice Renoma commence à exprimer à travers le vêtement une vision originale et libérée de tout préjugé esthétique. Renoma bouscule les codes et marque un réel tournant dans l’histoire de la mode : toute une génération porte d’ailleurs son nom, la « Génération Renoma ». Au début des années 1990, Maurice Renoma développe une passion pour un nouveau moyen d’expression : l’image. C’est la vie même qui devient le sujet principal de ses créations. Son parcours se présente comme une suite continue d’expériences et de productions visuelles sur des supports différents : il passe de l’argentique au numérique, du noir et blanc à la couleur, du nu au paysage et à la nature morte. Dans l’art comme dans la mode, il est autodidacte. Il expérimente le patchwork, la réutilisation et la réappropriation en liberté et sans tabou : les images et les matières deviennent des formes à modeler pour créer des associations audacieuses, inédites. Cette force créatrice irrépressible a amené Maurice Renoma à investir sans cesse toute la réalité qui l’entourait, jusqu’à créer un univers ludique et ironique à son image. Depuis 2017, il fait voyager Cristobal le poisson rouge à travers le monde pour dénoncer les ravages de la pollution liée à la surconsommation. Protagoniste des dernières expérimentations artistiques, cet alter ego en plastique est le symbole de la réflexion écologique et humaniste de Maurice Renoma, présentée sous forme de fables, de mythologies. CRISTOBAL « Je pense que depuis un certain temps, j’avais cette idée du plastique dans la tête. Un an avant l’histoire du poisson rouge, j’ai survolé la Malaisie et j’ai pris conscience - comme une claque – que l’homme était en train de saccager la nature, qu’il ravageait l’écosystème en rasant les forêts pour planter des palmiers. Cristobal explique qu’on est en train d’assassiner la Terre, mais avec humour. Il parle de la pollution, de la prolifération du plastique, mais du recyclage aussi. » Maurice Renoma À l’heure où la mode est l’un des secteurs les plus polluants au monde, c’est à travers la renommée de sa marque Renoma, emblème du prêt à porter chic parisien, que le photographe et styliste Maurice Renoma entame un discours artistique et écologique novateur mais toujours ludique. Avec sa série photographique Mythologies du Poisson Rouge, il fait prendre conscience du poids chaotique et dévastateur que peuvent avoir notre mode de vie et notre consommation outrancière et débridée sur la planète. Dans l’exposition éponyme où il tient le rôle central, Cristobal le poisson rouge apparaît sous toutes ses formes, mais surtout comme le compagnon d’une histoire : celle de notre planète et de ce que nous en avons fait. Si le Pop Art se montre volontiers provocateur, voire politique, et tend à désacraliser l’œuvre d’art en la rendant accessible à tous, Maurice Renoma crée aussi sa propre icone Pop : Cristobal, le poisson rouge en plastique qui utilise le pouvoir de l’image pour incarner la critique du matérialisme et du consumérisme des sociétés modernes. Cristobal se fait porteur d’un message que l’artiste veut rendre accessible, universel : le poisson rouge est partout dans son œuvre, comme le plastique est partout dans le quotidien. Cristobal devient ainsi la signature de Maurice Renoma, le concept autour duquel il développe sa recherche esthétique et qui traverse toutes les séries artistiques de ces dernières années. Cristobal, le poisson rouge en plastique est ainsi au cœur de cette exposition ludique et poétique qui a pour mission de sensibiliser et dénoncer l’omniprésence du plastique dans les océans, la surproduction de déchets et la pollution. Cette petite mascotte attachante et colorée qui nage à travers des mises en scènes spectaculaires, pointe de la nageoire les problématiques écologiques mais aussi sociétales chères à l’artiste. Reflet de notre image, il interroge sur nos habitudes et pousse la réflexion sur nos relations, notre consommation et nos dépendances, à travers le prisme de l’humour. Cristobal est aussi une prémonition, un petit poisson né de polymères et nourri des 15 millions de tonnes de plastique déversés chaque année dans les océans. Le plastique a tellement révolutionné le monde que son usage est devenu indispensable, mais Cristobal est là pour nous rappeler qu’il est toxique, que ses résidus ont contaminé la planète et qu’il est nécessaire de le recycler. Ainsi Cristobal devient l’étendard de la mobilisation qui renversera la tendance : Maurice Renoma en a fait un ambassadeur de l’écologie pour sensibiliser les gens à la protection des mers, des océans et de la vie sous-marine. UNE EXPOSITION AU PROFIT DES ENFANTS DE LA TERRE Préoccupé par l’état de la planète qui sera laissée aux enfants, Maurice Renoma a créé des cartes postales à l’effigie de Cristobal le poisson rouge, dont les ventes seront intégralement reversés à l’association Enfants de la Terre. En 1988, Marie-Claire et Yannick NOAH créent l’association Enfants de la Terre, qui évolue dans le respect des différents donateurs, dans la gestion des sommes confiées en donnant la priorité au terrain. Depuis sa création il y a 35 ans, l’association, désormais présidée par Nathalie Noah, tente de répondre aux situations d’urgence auxquelles se trouvent confrontés certains enfants que ce soit dans ses missions de prévention de la délinquance et à l’aide éducative qu’à son accompagnement dans les épreuves difficiles que peuvent être la maladie ou les opérations lourdes. De plus, l’association assure un soutien continu aux enfants malades et hospitalisés grâce à son travail avec les services sociaux des hôpitaux pédiatriques français, proposant ainsi une assistance financière aux familles démunies et un accompagnement bénévole pour briser leur solitude à l’hôpital.