En deux pièces, førm Inførms et Emaphakathini, les chorégraphes Marco da Silva
Ferreira et Amala Dianor font vibrer leurs écritures pour les danseur·euse·s de
Via Katlehong. La compagnie sud-africaine incarne l’ardeur du pantsula, danse
urbaine aux jeux de jambe véloces.
C’est un diptyque où se décline au fil de deux chorégraphies l’impétuosité de
Via Katlehong. Cette compagnie sud-africaine fait sonner depuis 1992 l’héritage
du panstula, une danse née dans les années 1960 dans les township de
Johannesburg, caractérisée par la virtuosité de ses pas rapides. En ouverture du
programme Via Injabulo, le chorégraphe portugais Marco da Silva Ferreira,
imprégné de ses recherches sur les danses urbaines africaines-américaines,
plonge le groupe dans une ambiance clubbing au rythme intense avec førm Inførms.
Puis, avec Emaphakathi, le Français Amala Dianor fait exploser la liesse d’être
ensemble qui habite cette danse sociale, à la fois sonore par ses frappes de
pied, vocale par ses cris qui scandent la danse. Un ensemble entraînant, où
l’hybridité des danses d’Afrique du Sud, à la frontière entre danses
traditionnelles et urbaines contemporaines, résonne.
Description
Corps, matière et mouvement s’entrecroisent dans l’art de Kyung-A Ryu, dont la recherche en cours, autour de la figure de l’oiseau, englobe les éléments, la position et le rôle de l’humain dans son environnement. La pièce à venir, pour un danseur-oiseau et deux musiciens, sera accessible dès 5 ans.
Formée à la danse traditionnelle et contemporaine à Séoul, Kyung-A Ryu, Bruxelloise depuis 2002, a étudié les arts plastiques à la Cambre, tout en s’intéressant à la philosophie et au montage sonore. Son langage principal – le mouvement – entre en résonance avec la relation de l’individu à son environnement. Avec aussi la dualité de son identité, entre Europe et Corée, où la connexion à la nature s’opère avec humilité. En imaginant une danse dans un costume d’oiseau, la chorégraphe questionne cette figure, tant symbolique que réelle, dans diverses cultures, de l’Amérique du Nord à l’Extrême Orient. "Comment recréer du sacré et de l’écoute dans un espace où les corps, les images et les langages sont en perpétuel mouvement? Comment le folklore et la création contemporaine peuvent-ils fusionner? le réel et le fictionnel s’entrelacer?"
Modulable, L'Oiseau que je vois pourra circuler de la boîte noire des théâtres aux écoles ou aux places publiques.