********** English **********
Down to Under investigates the city’s influence on the human body. In view of
video gaming, internet and Generation Z culture, the urban space works as an
algorithm, a playground, a battleground, a living space, a field of ever-flowing
stimuli as well as a confinement.
In this environment, the performing body enacts physicalities and gestures
appearing in urban underground music-based subcultures, such as hip-hop/rap,
emo, noise, hardcore and punk, exploring forms of social disobedience through
movement and sound. This obnoxious figure, charged by the effects of social
injustice and struggle, proactively appropriates urban space and exposes their
confusion, frustration and rage while allowing their physical efforts to
transform into vulnerability and tenderness.
Despina Sanida Crezia was born in 1998 in Athens. She works as a performer and
performance maker. She graduated from the State School of Dance and the
Department of History and Archaeology of the University of Athens. As a
performer she has collaborated with many artists from Greece and abroad. Sanida
Crezia is also one member of the VIGIL artistic duo. She has interned at the
National Library of Greece in the Department of Manuscripts, Archives and
Special Collections.
********** Français **********
« Down to Under » s'intéresse à l'influence de la ville sur le corps humain. Au
vu des jeux vidéo, de l'internet et de la culture de la génération Z, l'espace
urbain fonctionne comme un algorithme, un terrain de jeu, un champ de bataille,
un espace de vie, un champ de stimuli en perpétuel mouvement ainsi qu'un
enfermement.
Dans cet environnement, le corps performant met en scène des corporalités et des
gestes apparaissant dans les sous-cultures urbaines basées sur la musique
underground, telles que le hip-hop/rap, l'emo, le noise, le hardcore et le punk,
explorant des formes de désobéissance sociale par le biais du mouvement et du
son.
Cette figure odieuse, chargée des effets de l'injustice sociale et de la lutte,
s'approprie de manière proactive l'espace urbain et expose sa confusion, sa
frustration et sa rage tout en permettant à ses efforts physiques de se
transformer en vulnérabilité et en tendresse.
Despina Sanida Crezia est née en 1998 à Athènes. Elle travaille comme interprète
et créatrice de spectacles. Elle est diplômée de l'École nationale de danse et
du département d'histoire et d'archéologie de l'université d'Athènes. En tant
que performeuse, elle a collaboré avec de nombreux artistes grecs et étrangers.
Sanida Crezia est également membre du duo artistique VIGIL. Elle a effectué un
stage à la Bibliothèque nationale de Grèce, au département des manuscrits, des
archives et des collections spéciales.
La Barakakings
26september 2023
20:00 - 22:30
Magic Land Théâtre
Magic Land Théâtre, Rue d'Hoogvorststraat 8, Schaerbeek, Région de Bruxelles-Capitale 1030, Belgique
1.25€ - 20€
Description
La Barakakings, c'est qui, c'est quoi? La Barakakings est un collectif qui visibilise toutes les formes de drag en dehors du drag queen. Drag Queer, Queing, King, Monster, Alien et bien d'autres ! En l'espace d'une soirée, vous plongerez dans une nouvelle dimension de moustaches, paillettes, masculinités nouvelles, une forme de cabaret jamais vue ailleurs !
Billets
Article 27
1.25€
Etudiants
15€
Normal
20€
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Événements suggérés
********** English **********
The live-streamed performance in County Clare, Ireland, centers around an
ancient Irish tradition: walking barefoot. This symbolic act encapsulates a
metaphorical journey of self-discovery and reconnection with heritage. Walking
barefoot through the Burren, an ancient and rugged limestone landscape, this
performance embodies an exploration of identity and place, transcending borders
to forge connections across cultures and to foster unity and shared experience,
[la1] despite physical separation.
Erin Besch (she, her) is a multidisciplinary artist, explores identity and sense
of place informed by a deep affinity to Irish landscape and heritage. She holds
bachelor's degrees in both Psychology and Visual Art (Union College), a master
[la2] in Art Education (University of Florida) and is engaged in a Master of
Fine Art degree in Studio Art (Burren College of Art).
www.erinbesch.com
********** Français **********
Diffusée en direct depuis le comté de Clare, en Irlande, la performance
s'articule autour d'une ancienne tradition irlandaise : marcher pieds nus.
Cet acte symbolique incarne un voyage métaphorique de découverte de soi et de
reconnexion au patrimoine. En marchant pieds nus dans le Burren, un paysage
calcaire ancien et accidenté, cette performance donne corps à une exploration de
l'identité et du lieu, transcendant les frontières pour forger des liens entre
les cultures et favoriser l'unité et l'expérience partagée, en dépit de la
séparation physique.
Artiste pluridisciplinaire, Erin Besch (elle, la) explore l'identité et le sens
du lieu en s'appuyant sur une profonde affinité avec les paysages et le
patrimoine irlandais. Elle est titulaire d'une licence en psychologie et en arts
visuels (Union College), d'un master en éducation artistique (University of
Florida) et termine actuellement un master en arts plastiques (Burren College of
Art).
Website: www.erinbesch.com
********** English **********
When words intermingle and each voice tells its story simultaneously, the
"Hamhameh" emerges. We find ourselves immersed in the vapors of words, the
murmurs of voices, the whirlwind of stories. We lose ourselves in this whirlpool
to find the stories. To find the best way to convey a story. We take on new
roles in this intimate/public space.
*Persian word meaning tumult, din, clamor. When everyone speaks at once.
Specifications: Registration required, Nudity alert, Touch alert. Participants
must have bathing suit, towel/robe.
Originally from Teheran, Kimia Nasirian is a multidisciplinary artist based in
Brussels since 2020. She holds a master's degree in sculpture from ENSAV - La
Cambre and a bachelor's degree in design from the University of Strasbourg. Her
artistic creations explore themes such as the collective memory of the body
within political and social movements, as well as religious and traditional
rituals in the Middle East. Kimia Nasirian also co-founded the ‘M-A Collective’
performance collective in Brussels.
********** Français **********
Lorsque les mots s'entremêlent et que chaque voix raconte son histoire
simultanément, émerge le "Hamhameh". Nous nous retrouvons immergés dans les
vapeurs des mots, les murmures des voix, le tourbillon des histoires. Nous nous
perdons dans ce tourbillon pour retrouver les récits. Pour trouver la meilleure
manière de transmettre une histoire. Nous endossons de nouveaux rôles dans cet
espace intime/public.
*Mot en persan signifiant Tumulte, vacarme, clameur. Quand tout le monde parle
en même temps.
Kimia Nasirian, artiste multidisciplinaire, née en 1996 à Téhéran, Iran, vit et
travaille à Bruxelles depuis 2020. Elle est titulaire d'un master en Sculpture à
l'ENSAV La Cambre à Bruxelles et d'une licence en Design de l'Université de
Strasbourg. Ses créations artistiques explorent des thèmes tels que la mémoire
collective du corps au sein des mouvements politiques et sociaux, ainsi que les
rituels religieux et traditionnels du Moyen-Orient. Kimia a co-fondé le
collectif de performance, M-A Collective à Bruxelles.
********** English **********
Czako is a term used to describe the headgear [la1] that is part of a mining
uniform. In mining culture, headgear is a very important element, as it
categorizes workers through the various colors of the plume attached to it. The
artist's father, as a miner, was marked with a white plume, which meant that he
was part of the supervision, and a small group of people were subordinated to
him. He worked in the methane removal department, which was responsible for
controlling the leak of flammable gas in the mine.
In the past, this role in the mine was performed by prisoners, since they were
seen as beings with a less important life, later they were replaced by canaries.
Birds in cages were scattered throughout the mine’s corridors, stuck in eternal
darkness with no possibility of changing their fate. When their singing stopped,
it only meant danger.
In her performance, the artist uses objects she made from canary cages, and
sound, to present the story mentioned above. It invites the audience to
participate in the action and take a walk underground with her.
Martyna Przybyło was born in Oświęcim (Poland), she is now based in Poznań. In
her works the most important are issues that are occurring in her daily life,
becoming a significant part of it. She is also very interested in topics related
to social attitudes, and how she resonates with them.
********** Français **********
Czako désigne le couvre-chef faisant partie de l'uniforme minier. Dans la
culture minière, le couvre-chef est un élément très important, car il permet de
catégoriser les travailleurs grâce aux différentes couleurs du panache qui y est
attaché.
Comme mineur, son père était marqué d'un panache blanc, signifiant qu'il faisait
partie de l'encadrement et qu'un petit groupe de personnes lui était subordonné.
Il travaillait dans le service d'élimination du méthane chargé de contrôler les
fuites de gaz inflammable dans la mine.
A cette époque, ce rôle dans la mine était assuré par des prisonniers, dont on
considérait la vie moins importante ; ils furent ensuite remplacés par des
canaris. Des oiseaux en cage étaient dispersés dans les couloirs de la mine,
coincés dans l'obscurité éternelle sans possibilité de changer leur destin.
Lorsque leur chant s'arrêtait, cela signifiait qu'il y avait un danger.
Dans sa performance, l'artiste utilise des objets qu'elle a fabriqués à partir
de cages à canaris, ainsi que des sons, pour présenter l'histoire mentionnée
ci-dessus. Elle invite le public à participer à l'action et à se promener sous
terre avec elle.
Martyna Przybyło (elle, la) est née à Oświęcim (Pologne) et vit aujourd'hui à
Poznań. Dans ses œuvres, les questions les plus importantes sont celles qui se
posent dans sa vie quotidienne et qui en font partie intégrante. Elle
s'intéresse également beaucoup aux sujets liés aux attitudes sociales et à la
façon dont elle entre en résonance avec elles.
********** English **********
A glass. A mug. A plate. A spoon. A fork. A knife. Chopsticks. A bowl. A cup. A
kettle. A pot. A pan. A tablecloth. A candle.
What are we feeding? Why are we here? What do you want to give? What are you
receiving? Where is it coming from? Do you think with your mouth? Did someone
make it for you? Do you sometimes make it for yourself? What stayed? Did you
bring it with you? Do you miss it? Do you miss them? Can you share it with
others? Do you want more? Did you have enough? Are you going inside? Is it
there? Can you find it?
À flor da pele is about emotions being so present as if they were at the surface
of the skin, where skin is as soft and fragile as a flower, and you could be on
the verge of blooming or exploding. It is a portuguese expression that directly
translates to "flower of the skin".
Drawing from the emotions felt by the experiences of immigration and loss, a
space of warmth is created, conjuring memories of friendship, home and
community. Embracing the present and the past with stories of people and the
knowledge received from them.
In this performance, we meditate on practices of care, by evoking memories and
rituals deriving from our origins, objects and foods carried through time along
with their stories of grief and love.
Do you feel warm now?
Matilde Gazeau Frade is a Portuguese artist and book designer based in Brussels.
She works around devotion and grief, love and loss, the everyday and the poetic,
the slowness and the complexity of the artistic practice which take form in
books, performances, installations, poems and lists of feelings.
Sara Pasternacki is a Portuguese artist based in Brussels. Sara’s approach to
art has been characterized by her interest in creating a bridge between our
inner and outer worlds, to play and bring into the physical realm people's
desires, fantasies, stories and experiences. Her research finds its form and
shapes in performance, installation and drawing.
********** Français **********
Un verre. Une tasse. Une assiette. Une cuillère. Une fourchette. Un couteau. Des
baguettes. Un bol. Une tasse. Une bouilloire. Une marmite. Une casserole. Une
nappe. Une bougie.
Que nourrissons-nous ? Pourquoi sommes-nous ici ? Que voulez-vous donner ? Que
recevez-vous ? D'où cela vient-il ? Pensez-vous avec votre bouche ? Est-ce que
quelqu'un l'a fait pour vous ? Vous arrive-t-il de le faire vous-même ?
Qu'est-ce qui est resté ? L'avez-vous emporté avec vous ? Cela vous manque-t-il
? Vous manquent-ils ? Pouvez-vous le partager avec d'autres ? En voulez-vous
plus ? En avez-vous eu assez ? Allez-vous à l'intérieur ? Est-ce que c'est là ?
Pouvez-vous le trouver ?
À flor da pele parle d'émotions présentes comme à la surface de la peau, où la
peau est aussi douce et fragile qu'une fleur, et où l'on peut être sur le point
d'éclore ou d'exploser. Il s'agit d'une expression portugaise qui se traduit
directement par "fleur de la peau".
S'inspirant des émotions ressenties lors des expériences d'immigration et de
perte, un espace de chaleur est créé, évoquant des souvenirs d'amitié, de maison
et de communauté. Embrassant le présent et le passé avec des histoires de
personnes et des enseignements reçus d'elles.
Dans cette performance, nous méditons sur les pratiques de soins, en évoquant
des souvenirs et des rituels dérivés de nos origines, des objets et des aliments
transportés à travers le temps avec leurs histoires de chagrin et d'amour.
Avez-vous chaud maintenant ?
Matilde Gazeau Frade (elle, la) est une artiste et designeuse de livres
portugaise basée à Bruxelles. Elle parle d’hommage et de deuil, d’amour et de
perte, du quotidien et du poétique, de la lenteur et de la complexité de la
pratique artistique, du mal du pays et de la solitude à travers ses livres,
performances, installations, poèmes et listes sentimentales.
Sara Pasternacki (elle, la) est une artiste portugaise basée à Bruxelles.
L'approche artistique de Sara se caractérise par son intérêt pour la création
d'un pont entre nos mondes intérieur et extérieur, pour jouer et transposer dans
le domaine physique les désirs, les fantasmes, les histoires et les expériences
des gens. Ses recherches prennent forme à travers la performance, l'installation
et le dessin.
********** English **********
A couple of years ago, the artist began creating hundreds of thousands of
digital images using A.I. programs from the internet. He is going now to
re-create some of them IRL (“in real life”) in an attempt to convey a little bit
about a) what drove him to obsess over A.I. image-generation and why he stopped,
b) what he learned about his gendered psychology and desires for control,
fluidity, transgression, and rampant self-reproduction in a quixotic quest for
digital male identity, and c) whether or not any of this was a good idea.
The images that the performance is based around emerged from the network as a
series of Questionable Revelations (aka “QRs”). They were made from pixels of
light, computationally morphing the socially coded representations of our world
into new signifying formations and spat out at industrial speeds by a
sophisticated new computer architecture that threatens to upend how we interact
with our world and with each other. The meaning of an image and indeed, of any
performance itself is indeterminate, suspended in the present moment before a
firm interpretation can affix itself onto the questionable representation and
subdue it into a binarized, “fixed”, and socially circulatable encoding.
For this performance, the artist will be there with his indeterminately
signifying body, his questioning/questionable mind, some tangible and intangible
materials he has assembled to re-enact the images as they appeared to him, and
some possibilities for textual and physical interventions we can all make in the
space. The rest is yet to be determined.
trigger warning - nudity, sexual themes, potentially disturbing imagery
Joseph Gold Hendel is a performance artist, theatremaker, electronic music
composer, and intermediate python coder from New York living in rural Western
Ireland. He is a fourth year Ph.D. student at the Burren College of Art
(University of Galway) where he researches how performance and AI-assisted art
can represent, critique, and critically analyze contemporary masculinity and
male power under networked digital capitalism. Recent work includes the AI-based
video piece “Solstice/Greenman” at 126 Gallery in Galway, a participatory
Instagram-based performance “Tomorrow 404” at the Laneway Gallery in Cork,
Ireland, and “xxXtedXxx, an anti-Ted Talk” at the Neither King Nor Fish
artist-researcher symposium in Vilnius, Lithuania.
********** Français **********
Dans cette performance, l'artiste présente son corps à la signification
indéterminée, son esprit interrogatif, des matériaux tangibles et intangibles
qu'il a assemblés pour rejouer les images telles qu'elles lui sont apparues, et
quelques possibilités d'interventions textuelles et physiques que nous pouvons
tous·te·s faire dans l'espace.
Le reste est à déterminer.
Il y a quelques années, l'artiste a commencé à créer des centaines de milliers
d'images numériques en utilisant des programmes d'I.A. sur internet. Il recrée
aujourd’hui certaines d'entre elles IRL ("in real life") pour tenter de faire
comprendre a) ce qui a conduit cette obsession pour les images créées par I.A.
et pourquoi il a arrêté, b) ce qu'il a appris sur sa psychologie sexuée et ses
désirs de contrôle, de fluidité, de transgression et d'autoreproduction effrénée
dans une quête donquichottesque de l'identité masculine numérique, et c) si tout
cela était, ou non, une bonne idée.
Les images autour desquelles s'articule la performance ont émergé du réseau sous
la forme d'une série de révélations douteuses (aussi appelées "QR"). Elles ont
été créées à partir de pixels de lumière, transformant par calcul les
représentations socialement codées de notre monde en de nouvelles formations
signifiantes et crachées à des vitesses industrielles par une nouvelle
architecture informatique sophistiquée qui menace de bouleverser nos
interactions les uns avec les autres et dans le monde.
trigger warning - nudité, thèmes sexuels, images potentiellement dérangeantes
Joseph Gold Hendel (il, lui, tous) est un performeur, créateur de théâtre,
compositeur de musique électro et un codeur python intermédiaire de New York,
actuellement basé dans l'ouest de l'Irlande rurale. Etudiant en quatrième année
de doctorat au Burren College of Art (Université de Galway), il s’intéresse à la
manière dont la performance et l'art assisté par l'IA peuvent représenter,
critiquer et analyser la masculinité contemporaine et le pouvoir masculin dans
le cadre du capitalisme numérique.
Parmi ses travaux récents, la pièce vidéo réalisée par IA "Solstice/Greenman" à
la 126 Gallery à Galway, une performance participative basée sur Instagram
"Tomorrow 404" à la Laneway Gallery à Cork, en Irlande, et "xxXtedXxx, an
anti-Ted Talk" au symposium d'artistes-chercheurs Neither King Nor Fish à
Vilnius, en Lituanie.
********** English **********
A false ceiling takes shape. Placed below the main ceiling and concealing all or
part of it, it usually hides imperfections or technical equipment. In most
cases, its presence improves the thermal and acoustic performance of a space
while reducing its height. As it is not integral with the main ceiling it
covers, it can take any shape you choose.
Faux Plafond reverses the function of the object, just as children do when
building ephemeral huts. A reversible construction stretches out just above the
bodies present. Faux Plafond draws attention to the materiality of the
architectures that surround us in a world where physical spaces tend to become
virtualised.
Belgian selection made by Les Halles de Schaerbeek, La Balsamine et Studio Thor.
With the support of the Wallonia-Brussels Federation (Brussels promotion).
Camille Bleker and Luna Pittau spend much of their time observing the ceilings
that cover their bodies. Together, they create performances. Luna Pittau,
initially trained in printmaking and then in Visual Arts (IUAV, Venice), went on
to work in the field of re-use. Her practice was soon enriched by textile
creations involving the sequence of repetitive gestures, whose performative
dimension outweighs the final result. Her work tells the story of inhabited
spaces and documents our relationship with place, time and memory.
Camille Bleker, architect, author and performer, has collaborated on
deconstruction and recycling projects. The question of objects and their
function then became a major preoccupation. In her work, which takes the form of
a "laboratory" practice combining language and performative experimentation, she
examines the relationships of our bodies and spaces to inanimate objects.
Camille Bleker & Luna Pittau | Site web
********** Français **********
Un faux plafond prend forme. Posé au-dessous du plafond principal et dissimulant
tout ou partie de celui-ci, il masque habituellement les imperfections ou les
équipements techniques. La plupart du temps, sa présence permet d’améliorer les
performances thermiques et acoustiques d’un espace tout en réduisant la hauteur
d’une pièce. Non solidaire du plafond principal qu’il couvre, il peut prendre la
forme qu’on choisit de lui donner.
Faux Plafond renverse la fonction de l’objet, comme le font les enfants en
construisant des cabanes éphémères. Une construction réversible s’étend juste
au-dessus des corps présents. Faux Plafond attire l’attention sur la matérialité
des architectures qui nous entourent dans un monde où les espaces physiques
tendent à se virtualiser.
Sélection belge effectuée par Les Halles de Schaerbeek, La Balsamine et Studio
Thor. Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles (Promotion de
Bruxelles).
Camille Bleker et Luna Pittau passent une grande partie de leur temps à observer
les plafonds qui recouvrent leurs corps. Ensemble, elles réalisent des
performances. Luna Pittau, d’abord formée à l’image imprimée puis aux Arts
Visuels (IUAV, Venise), a ensuite travaillé dans le domaine du réemploi. Sa
pratique s’est rapidement enrichie de créations textiles impliquant
l’enchaînement de gestes répétitifs, dont la dimension performative l’emporte
sur le résultat final. Son travail raconte les espaces habités et documente
notre rapport aux lieux, au temps et à la mémoire.
Camille Bleker, architecte, autrice et performeuse, a collaboré sur des
chantiers de déconstruction et de récupération de matériaux de réemploi. La
question des objets et leur fonction est alors devenue une préoccupation
majeure. Dans son travail, qui se déploie sous la forme d’une pratique de «
laboratoire » mêlant langage et expérimentations performatives, elle se penche
sur les relations de nos corps et des espaces aux objets inanimés.
Camille Bleker & Luna Pittau | Site web
Le Fantastique Collectif en partenariat avec la Maison de la Création, vous
invite à embarquer pour des sessions mensuelles de lectures de toutes formes
littéraires.
Poèmes, nouvelles, extraits, slam, rap, chansons, pensées, portraits, formes
littéraires et arts de la scène en tous genres, sont les bienvenues. La MC Gare
se transforme en laboratoire d’idées et d’essais, en lieu d’expression
spontanée, en un voyage artistique unique un mercredi par mois.
********** English **********
Act As If There Is No Tomorrow is an ode to excess, to crocodile tears, to real
tears.
Act As If There Is No Tomorrow is about overacting, about playing right and
singing wrong, about a space of reality and fiction, of the living and the
image. The piece celebrates reality TV and auteur films, in a relationship of
coexistence. Spectators have access to the global image, the one that allows
stories and aesthetics, incompatible on paper, to coexist. This piece aims to
reconcile. The performers take on the physicality of the over-representation of
emotion, becoming mimes, clowns, heroes and heroines of their own lives. The
video plays with us, creating micro-shifts between what we see in the present
and what we see in the image. “What I see, I believe.”
Mathilde Chaize is an artist based in Brussels, finishing her Master 2 in
scenography at La Cambre. With a practice somewhere between scenography and
performance, she questions the commonplace of emotion, if it exists, and
believes in entertainment as a political issue. Mathilde Chaize believes in the
excessive, in what makes us cry and laugh at the same time.
In the framework of “Performing Identity. Performance Art Facing Contemporary
Societal Challenges”. Project co-funded by the European Union (programme
Erasmus+ - Strategic Partnerships).
********** Français **********
Act As If There Is No Tomorrow parle de surjeu, de jouer juste et de chanter
faux, d’un espace de réel et de fiction, de vivant et d'image. La pièce célèbre
la télé-réalité et films d'auteur, dans un rapport de coexistence. Les
spectateur·trice·s ont accès à l'image globale, celle qui fait coexister des
histoires et des esthétiques, incompatibles sur le papier. Cette pièce veut
réconcilier. En reprenant les corporalités de la surreprésentation de l'émotion,
les performeur·euse·s deviennent mimes, clowns, héros et héroïnes de leur propre
vie. La vidéo vient se jouer de nous, en créant des micro-décalages, entre ce
que l'on voit du présent et ce que l'on voit à l'image. « Ce que je vois, j'y
crois. »
Act As If There Is No Tomorrow est une ode à l'excessif, aux larmes de
crocodiles, aux vraies larmes.
Mathilde Chaize est une artiste basée à Bruxelles, finissant son master 2 en
scénographie à la Cambre. Avec une pratique entre la scénographie et la
performance, elle interroge le lieu commun de l'émotion, s'il existe, et croit
au divertissement comme enjeu politique. Mathilde Chaize croit à l'excessif, à
ce qui nous fait pleurer et rire, en même temps.
Dans le cadre de «Performer l’identité. L’art performance face aux enjeux de
société contemporains». Projet co-financé par l’Union européenne (programme
Erasmus+ – Partenariats stratégiques).
********** English **********
Moelle is a performance that stems from a search for body behaviors, dealing
with the relationship to the back, to pain first and foremost, but also to the
absurdity of the movements it makes the artist make.
It's a body presented in all its fragility, effort and stubbornness, a
performance that raises the question of the body as a place of negotiation,
exhaustion and strangeness.
The back is introduced as the driving force behind gestures and intentions, but
also as a producer of readings. A reading of space through the face of the back.
Pain motivates movement here: it's because the back is in pain that it moves,
that it stretches. As it stretches, it generates noise, sound, the sound a back
would make. What sound does it make when it's crushed, when it turns, when it's
marrowy?
Moelle is a wandering performance that disturbs ears and poeticizes
gesticulations.
Sound mocks image.
It's the vertebral column taking the back for a fool. It's a stratagem.
Marion Dégardin is a 24-year-old artist, dancer and choreographer based in
Brussels. A recent graduate of the master's degree in dance and choreographic
practices (La Cambre-INSAS-Charleroi Danse), Marion Dégardin is interested in
the body's relationship with space, through the mediums of drawing, dance and
performance.
Belgian selection made by Les Halles de Schaerbeek, La Balsamine et Studio Thor.
With the support of the Wallonia-Brussels Federation (Brussels promotion).
********** Français **********
Moelle est une performance qui provient d’une recherche de comportements de
corps, traitant de la relation au dos, à la douleur d’abord, mais aussi à
l’absurdité des mouvements qu’elle fait faire à l’artiste.
C’est un corps présenté dans toute sa fragilité, dans l’effort, dans
l’entêtement, une performance qui vient poser la question du corps comme endroit
de négociation, d’épuisement et d’étrangeté.
Le dos est introduit comme élément moteur des gestes et des intentions, mais
aussi comme producteur de lecture. Une lecture d’espace par le visage du dos. La
douleur motive ici le mouvement : c’est parce que le dos a mal qu’il bouge,
qu’il s’étire. En s’étirant, il génère du bruit, du son, le son que ferait un
dos. Quel bruit fait-il quand il est écrasé, quand il tourne, quand il est
moelle ?
Moelle est une performance qui déambule, qui vient déranger les oreilles,
poétiser les gesticulations.
C’est le son qui se moque de l’image.
C’est la colonne qui prend le dos pour un idiot. C’est un stratagème.
Marion Dégardin est une artiste, danseuse et chorégraphe de 24 ans, basée à
Bruxelles. Récemment diplômée du master danse et pratiques chorégraphiques (La
Cambre-INSAS-Charleroi Danse), Marion Dégardin s’intéresse aux relations que
l’on entretient en tant que corps avec l’espace, par le biais des médiums du
dessin, de la danse et de la performance.
Sélection belge effectuée par Les Halles de Schaerbeek, La Balsamine et Studio
Thor. Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles (Promotion de
Bruxelles).