Frontera

Description

« L’histoire de l’humanité a commencé par une grande migration. Nous nous sommes répandus à travers le monde. Puis, nous avons construit des campements permanents et nous sommes devenus sédentaires. L’Homo Sapiens a alors inventé la frontière. Et au 19ème siècle, il a créé le fil de fer barbelé ».Ecriture: Alexandre Drouet · Mise en scène: Marie-Odile Dupuis et Alexandre Drouet · Interpètes: Mohammed Al Mafrachi, Gloria Boateng, Louison de Leu, Jérôme Poncin · Scénographie: Rachel Lesteven avec l’aide de Noémie Warion et Marie Kersten · Construction: François De Myttenaere · Création des éclairages et régie: François De Myttenaere · Musiques originales: David Mendez · Ambiances sonores: Donald Béteille · Diffusion: le Théâtre des 4 MainsNaviguant entre univers décalé et réalisme, entre objets et humains, le spectacle FRONTERA tente de dépeindre le système mondial actuel tout en racontant, de manière détournée et collective, l’histoire de Mohammed, un comédien sans papier qui, tentant de fuir un pays ruiné par la guerre, a intégré notre projet.Le spectacle a pour but d’éveiller le jeune public à une réflexion sur l’essence même des frontières et de lui offrir l’occasion de donner un visage et une voix à toutes ces personnes qui quittent leurs pays.Nous qui passons des frontières sans même y penser, réalisons-nous l’injustice que cela représente pour d’autres qui y meurent chaque jour ?

Information sur la date

Du 23/12/2026 au 23/12/203015:00

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Infos & Contactsinfo@atelier210.behttps://atelier210.be/saisons/saison-23-24/frontera/

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Welcome to the Best of Brussels: English Stand-up Comedy event! Get ready to laugh your socks off at GC Elzenhof. Join us for a night filled with hilarious jokes and top-notch comedians. This is your chance to enjoy some quality stand-up comedy in English right here in Brussels. Don't miss out on this evening of fun and laughter with your friends. Grab your tickets now and get ready for a night to remember!
********** Français ********** Dany nait aux abords du lac Saint-Jean au Canada, dans un milieu rural et isolé. Gurshad voit le jour dans la République islamique d’Iran où il passe les douze premières années de sa vie. L’art les a réunis, alors que tout, à commencer par leurs origines, était prédestiné à les éloigner. Qu’est-ce qui prépare à devenir artiste dans un contexte où rien ne s’y prête ? Le spectacle convoque les personnes-clés et les moments-pivots qui les ont fait devenir ceux qu’ils sont aujourd’hui. À partir d’une liste de personnes – famille, premières amours, ami·es, voire ennemi·es – et de lieux qui ont marqué les ébats et les combats de leur jeunesse, Dany et Gurshad se donnent pour mission de remonter le fleuve de la vie de l’autre à contre-courant, afin de réaliser un portrait inédit l’un de l’autre. Rassemblés par des visions du monde proches, Dany et Gurshad sont parcourus par des obsessions communes comme l’autofiction et le récit intime inextricablement lié à la grande histoire, l’importance accordée aux voix marginales ou encore l’identité. Pour ce projet, ils s’entourent tous les deux de leurs collaborateur·rices historiques pour une mise en commun de leurs savoir-faire. Rencontrer l’autre sur un plan plus intime est un puissant moteur de création. Dany et Gurshad s’offrent mutuellement les clés de leurs archives personnelles. En parlant de l’autre, on finit inévitablement par parler de soi, mais aussi et surtout des autres. Par-delà les océans, les récits intimes et politiques se lient et trouvent un écho universel. En co-présentation avec le Kunstenfestivaldesarts. ********** Nederlands ********** "Sur tes traces" is een duo-portret van twee kunstenaars, Gurshad Shaheman en Dany Boudreault. Met deze kruising tussen reisdagboek en identiteitsstudie geeft de voorstelling een ongecensureerde inkijk in hun intieme wereld en brengt een verhaal dat zich afspeelt in drie continenten. ********** English ********** "Sur tes traces" is a twin portrait of two artists, Gurshad Shaheman and Dany Boudreault. With this cross between a travel diary and a identify study, the performance grants an uncensored insight into their intimate world and presents a story set across three continents.
Loco
15mei
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Tout ceci vient, je crois, de ce que les gens se figurent que le cerveau est logé dans le crâne ; pas du tout : il est apporté par un vent qui souffle de la mer Caspienne. LOCO est librement inspiré du Journal d’un Fou de Gogol : un conte absurde qui traite de la frontière incertaine entre folie et raison. Le héros de la nouvelle, Poprichtchine, est un fonctionnaire au bas de l’échelle qui vit son quotidien entre la routine de son emploi dérisoire et ses petits plaisirs d’homme solitaire. La découverte d’un pouvoir extraordinaire lui donne l’espoir de changer son destin : conquérir la femme inaccessible et accéder à une place honorable au sein de la société. Mais ce pouvoir est aussi le premier pas vers la folie, qui l’amène à créer sa propre version de la réalité : il s’autoproclame « Roi d’Espagne Ferdinand VIII ».
********** English ********** KÄPÄLIN (which means ‘by hand’ in Finnish) is a modern circus production which fuses woodwork and juggling. Jeromy performs with his juggling balls live with the help of a lather and throws everything in the air which can be thrown in the air (and he catches it again). This create a symbiosis astonishingly between juggling and woodwork with chisels, axes, and other tools. An ode to manual work and the related sweat, blood, and tears. Splendid accompaniment by a music composition in which wood also takes centre stage. ********** Français ********** KÄPÄLIN («à la main» en finnois) est un spectacle de cirque contemporain qui fusionne le travail de bois avec le monde de la jonglerie. Dans le spectacle, Jeromy Nuuk combine ses deux professions d'ébéniste et d'artiste de cirque. À l'aide d'un tour à bois, Jeromy crée ses propres balles de jonglage, tout en découvrant que tout dans son «atelier» peut potentiellement être utilisé pour alimenter son amour de lancer des choses en l'air (et de les rattraper). Des rondins de bois aux outils tels que les haches, les ciseaux et les outils électriques, le spectacle démontrera comment l'élément en bois et la jonglerie agissent dans une nature symbiotique presque inattendue. Ce spectacle saisissant qui englobe la véritable essence du sang, de la sueur et des larmes d'un travailleur, est magnifiquement accompagné par de compositions musicales dérivées et inspirées du bois. ********** Nederlands ********** KÄPÄLIN (‘met de hand’ in het Fins) is een hedendaagse circusvoorstelling waarin houtbewerking en jongleren samensmelten. Jeromy maakt live met behulp van een houtdraaibank zijn jongleerballen en gooit alles in de lucht wat hij maar in de lucht kan gooien (en weer opvangen). Op een verbluffende manier ontstaat er een symbiose tussen jongleren en houtbewerking met beitels, bijlen en ander gereedschap. Een ode aan handenarbeid en het daarmee gepaard gaande bloed, zweet en tranen. Prachtig begeleid door een muziekcompositie waarin hout eveneens een centrale rol speelt.
Loco
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Romain, 11 ans bientôt 12, est effrayé à l’idée de grandir ! Dans quelques mois, il devra traverser le passage pour piétons qui le mènera à l’école secondaire. Au retour des vacances de Printemps, il constate que son institutrice préférée, Madame Sophie, ne va pas bien. Quelque chose a changé ! Que lui arrive-t-il ? Il va mener l’enquête et tâcher de découvrir la vie mystérieuse des profs après 16h, découvrir les nuances derrière les apparences. Cette fable interroge – avec humour et subtilité – notre rapport au corps et aborde avec tendresse la peur de grandir d’un enfant et le mal être d’une adulte, la rencontre entre deux fragilités.
Le Kunstenfestivaldesarts est un festival international dédié aux arts du spectacle : théâtre, danse, performance. Il s’ouvre aussi au cinéma et aux arts plastiques pour réunir toutes les disciplines traversées par la notion du vivant. Le festival présente des formes hybrides et non conventionnelles et propose une remise en question constante : que signifie aujourd’hui créer du live sur scène ? Qui est représenté ? Et qui regarde ou fait l’expérience de ce moment ? Résolument urbain, le festival s’ancre dans un réseau de communautés complexe et diversifié. En s’impliquant auprès des habitants de la ville, il invite à repenser la géographie parfois stigmatisante de la capitale belge et européenne. Il travaille à plus de porosité entre les segmentations territoriales, linguistiques et culturelles. Il encourage le débat et les discussions de fond. En cours de programmation. A suivre…
Dans Europe connexion, Alexandra Badea dépeint le trajet d’un lobbyiste qui met tout en œuvre pour modifier les textes de lois votés au Parlement Européen afin de servir les intérêts de l’agro- business. Le lobbyiste parle, il s’empare des mots avec élégance les lisse au besoin sous d’autres plus fréquentables. Qui pourrait douter de lui ? Pourtant derrière chacun de ses succès, réside un désastre pour l’humanité… Le G.I.E.C. crie. Le monde est sourd. Notre système économique engloutit le vivant dans une boulimie démesurée. Nous sommes devenus nos propres prédateurs. Les monstres mythologiques étaient censés inspirer au public « terreur et pitié », les nôtres, devenus prescripteurs des normes et règles de nos vies, y substituent « fiabilité et admiration », aidés du pouvoir de la rhétorique qui transfigure le réel, et dont Alexandra Badea nous invite à disséquer les mécanismes impitoyables, dans une écriture au scalpel aussi politique que poétique qui glace par le réalisme de ses propos, ne nous laissant à son issue qu’une rage salvatrice. La reprise d’un succès en phase avec l’actualité qui, sans didactisme, nous nous encourage à combattre l’inertie du temps.
********** English ********** Aromas waft over from a steamy simmering soup, a knife blade hisses through spring onions, mushrooms sizzle on a scorching fire. In Haribo Kimchi, we find ourselves in a pojangmacha, a typical late-night snack bar seen on the streets of South Korea. There, we meet several lost souls: a YouTuber, an eel, a toad and a rice cooker. They take us on a culinary journey, exploring food culture as a language that reveals the structure of society. In a series of poignant absurdist anecdotes, they recount the diaspora of Kimchi culture, cannibalism during the great famine, the sour pain of unadulterated racism and the deep umami taste of home. Following the success of his Hamartia Trilogy (2021), which delved into the far-reaching imperialism in East Asia, South Korean theatre maker and composer Jaha Koo returns to Kunstenfestivaldesarts with a new creation. His patented hybrid style combines music, innovative video and robotic performers to craft a reflection on cultural assimilation with all its conflicts and paradoxes. In an exceptional performance that plays with all the senses, Koo forever alters our perception of food. ********** Français ********** Une soupe fumante qui mijote répand ses arômes, une lame de couteau siffle en tranchant un oignon, des champignons rissolent à grand feu. Haribo Kimchi nous transporte dans un pojangmacha, un snack-bar typique des rues de Corée du Sud qui ouvre tard le soir. On y rencontre plusieurs âmes perdues – un youtubeur, une anguille, un crapaud et un cuiseur à riz – qui nous emmènent dans un voyage culinaire : une exploration de la culture alimentaire, vue comme un langage révélateur de la structure de la société. À travers une série d’anecdotes absurdes et émouvantes, iels nous parlent de la diaspora du Kimchi, du cannibalisme qui a sévi pendant la grande famine, de la douleur amère du racisme ou encore du profond goût d’umami qu’a la maison. Après le succès de sa trilogie Hamartia (2021), qui traitait de l’impérialisme et de l’influence occidentale en Asie de l’Est, le metteur en scène et compositeur sud-coréen Jaha Koo revient au Kunstenfestivaldesarts pour cette nouvelle création. Avec un style hybride très particulier qui combine musique, vidéos innovantes et robots performeurs, Koo engage une réflexion sur l’assimilation culturelle dans tous ses conflits et paradoxes. Une performance exceptionnelle qui joue avec tous nos sens, après laquelle vous ne percevrez plus la nourriture de la même façon. ********** Nederlands ********** Aroma’s stijgen op uit een dampende soep, lente-uitjes worden versnipperd op een kapblok, paddenstoelen sissen op een schroeiend vuur. Met Haribo Kimchi bevinden we ons in een pojangmacha, een late-night snackbar typerend voor het straatbeeld van Zuid-Korea. We ontmoeten er verschillende verdwaalde zielen: een Youtuber, een paling, een pad en een rijstkoker. Ze nemen ons mee op een culinaire reis, waarin we voedselcultuur verkennen als een taal die de structuur van een samenleving blootlegt. Via enkele absurde en treffende anekdotes hebben ze het over de diaspora van de Kimchicultuur, kannibalisme tijdens de grote hongersnood, de bijtende pijn van onvervalst racisme en de intense umami-smaak van thuis. De Zuid-Koreaanse theatermaker en componist Jaha Koo komt – na het succes van zijn Hamartia Trilogy (2021) die het verregaande imperialisme in Oost-Azië onder de loep nam – terug naar Kunstenfestivaldesarts met een nieuwe creatie. In zijn typische hybride stijl, met een combinatie van muziek, video en robotperformers, reflecteert Koo over culturele assimilatie met al haar conflicten en paradoxen. Een bijzondere performance die met alle zintuigen speelt en onze perceptie van eten voorgoed verandert.
Dans Europe connexion, Alexandra Badea dépeint le trajet d’un lobbyiste qui met tout en œuvre pour modifier les textes de lois votés au Parlement Européen afin de servir les intérêts de l’agro- business. Le lobbyiste parle, il s’empare des mots avec élégance les lisse au besoin sous d’autres plus fréquentables. Qui pourrait douter de lui ? Pourtant derrière chacun de ses succès, réside un désastre pour l’humanité… Le G.I.E.C. crie. Le monde est sourd. Notre système économique engloutit le vivant dans une boulimie démesurée. Nous sommes devenus nos propres prédateurs. Les monstres mythologiques étaient censés inspirer au public « terreur et pitié », les nôtres, devenus prescripteurs des normes et règles de nos vies, y substituent « fiabilité et admiration », aidés du pouvoir de la rhétorique qui transfigure le réel, et dont Alexandra Badea nous invite à disséquer les mécanismes impitoyables, dans une écriture au scalpel aussi politique que poétique qui glace par le réalisme de ses propos, ne nous laissant à son issue qu’une rage salvatrice. La reprise d’un succès en phase avec l’actualité qui, sans didactisme, nous nous encourage à combattre l’inertie du temps.