« Je peux me consumer de tout l’enfer du monde
Jamais je ne perdrai cet émerveillement du langage »
Louis Aragon
« Mon cœur à plus d’amour que vous n’avez d’oubli… »
Victor Hugo
Divertissement ? Exaltation des mots ?
Récital ? Fantaisie musicale ?
Hommage aux grands hommes ?
Tout à la fois et plus encore…
Aboutissement d'un travail de plus de quinze années, cette création produite et
interprétée par Gérard-André est un spectacle hors normes
croisant textes et chansons d'après une sélection des œuvres des deux poètes et
écrivains majeurs du XIXème et XXème siècle.
Dix neuf poèmes chantés (musique de Gérard-André pour dix sept d'entre eux, un
par Patrick Vasori, un par le guitariste Philippe Darees).
Neuf textes dits, mêlant la puissance visionnaire, la force littéraire, la
modernité d'Hugo et d'Aragon.
Conseillé par le comédien et metteur en scène Yves Prunier, et par Amélie
Prévost, comédienne et metteur en, scène,
pour l’adaptation 2018 Gérard-André relève un défi à la hauteur de son
admiration pour le génie de ses maîtres privilégiés.
Un exceptionnel florilège qui voyage dans l'univers étrangement proche des deux
auteurs en trouvant l'accord subtil entre parole,
musique, mise en espace et mise en lumière.
Qui croira reconnaître l'un pourra fort bien se retrouver saisi par l'autre dans
le dialogue installé entre les deux voix magistrales
auxquelles Gérard-André prête sa chair et son souffle avec inspiration, ferveur
et conviction.
Les orchestrations et les arrangements de Patrick Vasori sont complices des
textes dits et chantés.
Un rendez-vous d'une heure trente, inoubliable.
Complexes
Description
Je fais du pole dance dans un bar à striptease. La nuit. Pour gagner de l’argent… quand je suis sur la barre, j’ai l’impression de casser des gueules. Je suis invincible.
Sandrine est pole danseuse ; c’est sa passion. Elle aurait bien voulu devenir actrice mais bon... En tout cas, ce soir, c’est sa dernière nuit. Après ça, elle change de vie… Crise schizophrénique ou hallucinations, elle reçoit la visite nocturne et exubérante de 3 drôles de femmes :
Madame sexe, qui a peur du vieillissement inévitable de son corps. Ses pulsions sexuelles débordent. Elle n’a besoin de personne pour explorer sa sexualité, sauf de son pommeau de douche.
Madame R qui est constamment sur la défensive. Elle se protège en retenant ses R pour que Rien ne dépasse.
Madame Monsieur qui représente la mémoire des hommes qu’a connu Sandrine. Elle est une drag-queen qui s’amuse tant du machisme palpable de l’homme dominant que du sex-appeal jusqu’au-boutiste de la femme fatale.
Dans l’atmosphère délirante d’un cabaret burlesque, Complexes est une ode joyeuse à la liberté de s’affirmer. A la croisée du cirque, de la danse, du chant et du pole dance, le spectacle nous entraine dans un univers psychédélique proche du Pays des Merveilles en version hard.
Information sur la date
2024-06-04: 20:30:00 - 23:00:00
2024-06-05: 19:30:00 - 23:00:00
2024-06-06: 19:30:00 - 23:00:00
2024-06-07: 20:30:00 - 23:00:00
2024-06-08: 20:30:00 - 23:00:00
Billets
Article 27
1.25€
Jeunes
13€
Seniors
19€
Normal
22€
Info & Réservation
Lieu
Organisateur
Vous organisez cet événement ?
Contactez-nous si vous souhaitez mettre à jour les informations et autres.
Nous contacter1 Photo
Événements suggérés
Depuis un an et demi, Lisa Tonelli et Emeline Marcour ont sillonné la commune
d’Ixelles à la rencontre de restaurateurs. Elles ont récolté des histoires de
goûts, de dégouts, de goûts nostalgiques, oubliés, obsessionnels ou
réconfortants, de goût du quotidien, de goûts festifs….et avec tout ça, elles
ont composé leur grand « Frichti » * : Un spectacle théâtral, culinaire,
intimiste et participatif.
* Un "Frichti" est un repas simple et souvent improvisé, généralement préparé
avec le ingrédients que l’on a sous la main.
Avant la semaine de spectacles :
Samedi 6 avril « Atelier de cuisine saupoudré de poésie » animé par
Nadjad. 14h00 (durée 1h30)
Mercredi 10 Avril Atelier Slam: « Tambouille familiale » animé par Nadjad. 19H00
(durée 2h)
Pendant la semaine de spectacles :
Le 16 avril : la première à 20h
Le 17 avril : Spectacle à 19h
Le 17 avril scène slam sur la thématique de la cuisine / Gratuit 20h45
Le 18 avril : Spectacle à 20h + diffusion du 1er podcast
Le 19 avril : Spectacle à 20h + diffusion du 2ème podcast
Le 20 avril : Spectacle à 20h + diffusion du 3ème&4èmepodcasts
Thématiques des podcast: Des frères et des sœurs, le rapport à la table et à la
nourriture : réflexions, histoires, souvenirs à satiété, partage nourrissant et
succulentes anecdotes.
Comment souder nos rages, et regrouper nos corps pour passer à l’action ?
La nuit venue, trois jeunes femmes se faufilent dans le noir. Ce qu’elles
s’apprêtent à faire est interdit. Pourtant, rien ne peut les arrêter. Ni la
police, qui rôde dans la ville. Ni cette peur, qui fait trembler leurs jambes.
Ni le danger, qui n’est jamais bien loin. Ensemble, elles ne se dérobent pas.
Elles tiennent bon, se protègent, se réchauffent. Elles soudent leurs destins
pour passer à l’action. Elles avancent, corps furtifs bravant l’obscurité,
jusqu’à ce mur immense qui leur servira de page blanche, pour écrire leur colère
en lettres capitales. Dénoncer l’injustice, qui écrase leur monde et engourdit
leurs muscles, en inscrivant des mots que chacun·e pourra lire, partager,
peupler de ses propres peines, de ses propres désirs. Des mots qui résonneront,
qui réveilleront l’espoir et la puissance inouïe qui fait vibrer les corps
lorsqu’ils se mettent en lutte. Des mots qui feront foule, lorsque le jour
viendra …
Que faire de notre rage, dans une société qui fait passer sa violence
structurelle pour un mécanisme d’auto-défense, et considère les élans de
résistance populaire comme un poison séditieux à combattre sur-le-champ ? Tirant
son inspiration de l’engagement des colleuses d’affiches féministes et nourri
d’échanges avec des adolescent·es lors d’ateliers de recherche, Puissant·es nous
entraîne sur les traces de trois jeunes héroïnes contemporaines, aux prises avec
la brutalité du monde. Rassemblées dans l’espace public, elles décident de
rompre avec l’impuissance et de faire converger leurs combats pour mener une
action considérée comme illégale : inscrire leur révolte sur les murs de la
ville. Un groupe solidaire qui les renforce, et au sein duquel ces figures
opprimées vont peu à peu mettre leurs corps en jeu. Des corps à nouveau habités,
instinctifs et agiles, qui fusent, se soulèvent, courent, escaladent les
obstacles et déchirent les interdits. Des gestes qui résistent et se déploient,
porteurs d’une force insoupçonnée qui transforme leur rapport au monde et leur
sert de tremplin pour retrouver la joie.
Sur le plateau, les comédiennes Annette Gatta, Sophie Linsmaux et Coralie
Vanderlinden, qui signe également la mise en scène de cette nouvelle création de
la Compagnie 3637, tissent un imaginaire lumineux et combattif, d’une immense
liberté, qui mobilise aussi bien les jeunes spectateur·ices que les publics
adultes. Entourées de leur équipe, elles incarnent ce récit porteur
d’alternative, qui s’infiltre dans les brèches de notre époque pour documenter
une forme contemporaine de militantisme et questionner nos espoirs et nos
indignations. Entre poésie brute et images fortes, passages musicaux et
chorégraphies des corps en lutte, Puissant·es nous plonge au cœur d’une
expérience intime et sensorielle, qui ravive en nous une envie certaine
d’émancipation.
Comment recomposer la mémoire de nos corps et réparer les fissures qu’ils
renferment?
Face à un choc émotionnel trop intense, il arrive à notre cerveau de disjoncter.
C’est ce qu’on appelle la dissociation. Partant de cette expérience, Medea
Anselin co-signe avec Alice Valinducq un premier spectacle, dans lequel quatre
personnes AFAB (assigné·es au genre féminin à la naissance) disjonctent et se
retrouvent dans une brèche spatio-temporelle. Pour recréer du lien avec le monde
réel, les personnages questionnent la perception de leur propre corps et
réalité. Entre l’imaginaire collectif dans lequel i·els baignent et les
traumatismes vécus qui affectent leurs sensations, que faire de leur corps ?
Comment colmater les brèches qu’i·els portent en ell·eux, pour leur réinsuffler
une capacité d’agir ?
Porté par une écriture collective, Brèches agence des fragments de vie que les
interprètes, en français et en catalan, déposent au creux d’un récit collectif,
une fiction qui les relie l’un·e à l’autre. Tantôt frondeuses, tantôt
réparatrices, et souvent les deux à la fois, ces voix intimes nous surprennent
par l’humour ravageur qu’elles déploient, afin que l’insurrection puisse se
produire. Comme le disait déjà Monique Wittig, « Le cheval n’est pas l’arme
toute entière mais il permet d’ouvrir des brèches pour que d'autres débarquent
et commencent à travailler les consciences. » Brèches est une expérience
sensorielle, qui ouvre au fond de nos imaginaires de nouveaux sentiers de
révolte et d’émancipation.
Le Rideau à l’atelier 210
DUREE - A confirmer
_______________________________________________________
Macc(h)abées parle de la mort, non pas de manière métaphorique, mais de manière
très directe, corporelle. Le spectacle parle du deuil, de l’adieu, du rapport
compliqué au corps de moins en moins « productif », du choix de la mort, et il
parle donc nécessairement de la vie et du sens qu’on donne à cette vie, à
travers nos expériences et nos engagements.
Basé sur une longue période de recherches préliminaires (notamment sur la
question de l’euthanasie), d’expériences immersives, troublantes mais
nécessaires (le soin des morts), de rencontres bouleversantes (avec des
médecins, des patients, des psychologues, des « professionnel-le-s » de la
mort), Macc(h)abées raconte l’histoire de cette impossible rencontre avec la
mort.
Une partie du texte du spectacle se base sur deux livres du docteur Dirk Van
Duppen : Ainsi s’est écoulé le temps qu’il m’était compté et L’homme est un loup
pour l’homme : fondements scientifiques de la solidarité co-écrit avec Johan
Hoebeke.
_______________________________________________________
Conception, écriture, mise en scène, interprétation Sophie Warnant - Ecriture,
création musicale, interprétation Romain David - Création sonore et musicale,
dessin Wim Lots - Assistanat à la mise en scène et costumes Esther Denis - Régie
Philippe Kariger - Scénographie Léo De Nijs - Collaboration artistique corps
dansant Marco Labellarte et Lisi Estaràs - Soutien dramaturgique Karel
Vanhaesebrouck - Partenaires de route Renelde Pierlot, Romain Vaillant – Photo
visuel WimLots.
Production la compagnie du Sujet Barré, production déléguée de l’atelier 210.
Coproduction le Rideau, le théâtre de la Joliette de Marseille, le Théâtre
Jean-Vilar de Vitry-sur-Seine, la COOP asbl et Shelter Prod. Soutiens et
résidences Quai 41, le CORRIDOR, la compagnie Point Zéro, le Kopergietery,
le théâtre des DOMS, la Geste, le théâtre La Cité / Marseille, le théâtre Varia,
la maison de la culture de Tournai. Avec l’aide de Théâtre&public. Avec le
soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Service général de la Création
artistique, de taxshelter.be, ING et du tax-shelter du gouvernement fédéral
belge.
Merci à (par ordre chronologique) : Yannick Cossard pour l’Association Régionale
de Concertation sur les Soins Palliatifs du Hainaut Occidental ARCSPHO, les
infirmières du service de soins palliatifs et du service oncologie du Chapwi
(centre hospitalier de Wallonie Picarde), la docteur Dopchie, Sophie, l’équipe
de psychologues et les accompagnateur·rice·s de la plate-forme prévention
suicide, Yoan Cecco, Karine - Thanatopractrice, docteur Wim Distelmans, docteur
Luc Sauveur, docteur François Damas. Merci à Berlinde De Bruyckere.
Merci à (par ordre alphabétique) Françoise Bloch, Serafina Cutaia, Camille de
Leu, Isabelle Gyselinx, Gorges Ocloo, Alain Platel, Raven Ruëll, Frouke Van
Gheluwe et Yaël Steinmann, Brigitte van den Bosch.
Un sincère partage de l'intime, inspiré de la vie d'artiste, de ses rêves et de
ses cauchemars. Un point de vue particulier d'une vie, qui a changé de 99 cm
entre le premier contact avec le monde extérieur et aujourd'hui. Ici,
maintenant, elle est là, prête, ou presque prête à partager ses délires, envies
et fantaisies. Mais entre les attentes et la réalité, il y a parfois des
décalages et des surprises. Les choses ne se passent pas vraiment comme on les
avait imaginées...
Entourée d'objets et d'éléments du quotidien détournés de leur fonction, ce
spectacle invite le public à découvrir les coulisses de la vie d'une artiste à
travers l'univers circassien. Iara Gueller est brésilienne, de la grande ville
de São Paulo. Elle passe toute son enfance dans le milieu artistique. Après une
longue formation en danse classique, elle obtient son diplôme en danse
contemporaine à l'UNICAMP (Brésil-2014) ; et développe en parallèle sa formation
en cirque. En 2014 elle traverse l'océan pour tenter les écoles de cirque en
Europe. Elle rentre à l'ESAC où elle se spécialise en Cerceau aérien.
Une artiste touchée par l'absurde, l'univers qui accueille ses créations. En
utilisant le cirque - qui permet d'amener le corps humain dans l'absurdité -
mélangé à la danse, elle crée son propre monde qui, en fin de compte, n'est pas
si loin de la réalité. Avec Création et interprétation Iara Gueller
Technicien.ne Suzon Gheur
Lumneiro Salva Salve / Xian Vancanneyt
Regard dramaturgique Aurelia Brailowsky, Alejo Gamboa
Regard extérieur Sander de Cuyper, Luciana Viacava
Création structure Ulrich Weigel Accompagnement à la diffusion Louison Chartrain
Co-production UP- Circus & Performing Arts (BE)
Accueil en résidence Centre Culturel Wolubilis (BE) / Circo Zanni (BR) /
Cirqu'conflex (BE) / La Bau (ES) / La Roseraie (BE) / Les Baladins du miroir
(BE) / Maison Culturelle d'Ath (BE) / Maison de la Création (BE) /
iaragueller.com
Une femme innocente, virtuose du piano, est envoyée en prison.
Quelques années plus tard, la justice l'acquitte mais, brisée, elle n'a qu'une
seule ambition, se venger à tout prix.
********** Français **********
Dans un quartier résidentiel aux abords d’une ville, nous suivons les
trajectoires d’une dizaine de personnages à travers des nœuds de tensions
multiples et des conflits sociaux générationnels. Ce microcosme au quotidien
tranquille se découvre de nouvelles peurs et angoisses à la suite d’un événement
extraordinaire. Véhiculant échecs, fantasmes et souvenirs, cet épisode va
bouleverser la vie du voisinage. Chacun·e devra négocier avec plus ou moins de
réussite la finitude de son existence.
Poursuivant le travail collectif de mise en scène entamé dans leurs précédents
spectacles, la compagnie Fany Ducat développe pour ce nouveau projet une
dramaturgie plus cadrée avec un texte écrit à six mains.
"Harmony" permet de faire coexister une multiplicité de lieux dans un même
espace scénique au service d’un récit rythmé. Le spectacle mélange les codes et
les genres, souhaite surprendre en articulant son histoire autour de sujets
contemporains comme la paranoïa, le complotisme et la sécurité, mais aussi à
l’aide de sujets plus intimes tels que la famille, le passage à la vie adulte,
la séparation amoureuse…
En traitant ces sujets sociétaux et intimes de manière absurde mais sans
cynisme, le spectacle nous permet de rire de ces conflits.
********** Nederlands **********
Geïnspireerd op de wereld van grafische romans, stelt de compagnie Fany Ducat in
"Harmony" een mozaïekvormig verhaal voor. De voorstelling dompelt ons onder in
de
dagelijkse mechanismen van een groep individuen tot een gebeurtenis hun
gewoonten overhoop haalt.
********** English **********
Inspired by the universe of graphic novels, the company Fany Ducat proposes in
"Harmony" a mosaic narrative. The show transports us to the daily mechanisms of
a
group of individuals before an event upsets their habits.
Dans le sillage d’une ancienne sagesse du bouddhisme zen à laquelle Bruce Lee
fait allusion dans son film innovateur Enter the Dragon, « Quand le sage désigne
la lune, l’idiot regarde le doigt », Moya Michael propose de suivre le mouvement
de ce qu’on ne peut pas concevoir, de disparaître pour conserver les mots qui
nous précèdent et ne nous ont jamais quittés, de transformer pour sauvegarder ce
qui nous a précédés.
En étroite collaboration avec un groupe d’artistes invités, elle danse au plus
près des gardiens des mots et des rythmes de mondes inflexibles, toujours
vivants mais oubliés ou négligés, et nous invite à écouter les images de
rencontres au moment où elles résonnent. En relation intime avec l’élan orbital
de la lune, iels remettent en question la possibilité de ressentir
intérieurement les vestiges d’une langue, de sorte que plus on se meut en
profondeur dans notre corps, plus on s’immerge dans ses vocabulaires et sa
grammaire, fragmentés mais durables, sans jamais les saisir ou les revendiquer.
Voie 3, trois amis se retrouvent pour aller profiter des derniers jours de beau
temps à la traditionnelle foire aux cucurbitacés de “Bougnette-lez-Camoulasse”:
Une destination pittoresque, idéale pour y danser, chanter, pique-niquer mais
– “Pour votre sécurité, le trafic est momentanément interrompu.”
Cette gare devient alors une prison à ciel ouvert, un no man’s land clos par un
pouvoir impalpable celui d’une voix qui veille pour votre sécurité. Emprisonnés
par la peur, face à leur impuissance, nos trois amis déconfits tentent de sauver
les apparences. Mais les personnages de ce joli tableau incarnent peu à peu les
ombres de leurs propres angoisses.
Voie 3 se dessine alors un champ de bataille où dans l’attente éclate une guerre
territoriale. Another Brick, une immersion poétique au coeur de la sauvagerie
ordinaire.