De Maubeuge à Casablanca, dans une galerie d’art, un restaurant ou encore
quelque grotte à Eyzies-de-Tayac, l’évidence n’est plus à démontrer : l’art est
partout. Qu’il soit médiocre, d’une excellence indésirable ou lassant
d’indifférence, le constat demeure le même. Fatalité pour les uns, point de
fuite pour les autres, ne devrait-on pas se réjouir et prendre acte de cette
autre évidence : il n’y a pas de mauvais contexte en art, seulement des
contextes.
Une proposition de Guillaume Clermont et Jakub Vrba.
Publié par : Ville de Marseille
Poésie & Lumière – Jean-Pierre Blanche
Description
Du 1 décembre 2023 au 21 avril 2024, le Musée Regards de Provence présente l’exposition « Poésie de Jean-Pierre Blanche » qui met à l’honneur un artiste emblématique de la scène artistique du Sud, dont la riche production rassemble des portraits, ses visions du Midi, de la nature, du bord de mer, de la nuit…
Jean-Pierre Blanche (1927-2022) transcrit le paysage méditerranéen dans toute sa diversité, avec une touche sensible marquée par un sens aigu du rythme, de l’espace et des couleurs. Mêlant observation et souvenir, cultivant le choix du fusain, du pastel ou de l’huile pour exprimer les tons de la lumière, l’artiste nous transporte dans son univers profond et poétique.
Couvrant l’ensemble de sa carrière depuis les années 1950 jusqu’à ses dernières réalisations, la grande rétrospective au Musée Regards de Provence de quelques 130 œuvres permet d’embrasser 70 ans d’une production très diverse dans ses sujets, mais marquée par cette même quête fondamentale de la couleur et de la lumière, dont l’univers aura été le pourtour méditerranéen dans toute sa diversité.
Le commissariat de l’exposition est assuré par Michel Hilaire, Conservateur général du patrimoine & Directeur du Musée Fabre de Montpellier, en collaboration avec les héritiers de Jean-Pierre Banche, Pierre Dumon, président de l’Association Regards de Provence et Adeline Dumon, directrice du Musée.
Publié par : Ville de Marseille
Peinture
Art
Contemporain
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Fermé le lundi.
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Plein tarif : 8,50 €, Tarif réduit : de 3 à 7,50 €.
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Événements suggérés
Pour la 3e année consécutive, le Centre Photographique Marseille présente une
exposition originale de créations (ou de créations partagées) terminés ou
toujours en cours. L’occasion de découvrir dix artistes impliqué⸱e⸱s dans des
projets menés par le CPM. Leurs démarches s’inscrivent dans une recherche
générale sur la pratique de la photographie aujourd’hui, où chaque artiste a
développé un fil narratif ou une approche esthétique propre.
À l’œuvre #3 propose un parcours à travers des territoires et des
problématiques, une manière de voir comment des artistes répondent à l’impératif
d’une commande ou au contexte d’une résidence.
Dans le cadre de l’Olympiade Culturelle, le Centre Photographique Marseille a
mis en place une commande publique spécifique, intitulée Bords de Mer, dont le
restitution est présentée par les Archives Départementales des Bouches-du-Rhône
sur un mur imposant, scénographié avec le soutien de François Marcziniak.
Performances et vernissage le vendredi 3 mai au Centre à partir de 18h.
La Commande Bords de Mer est soutenue par le Département des Bouches-du-Rhône.
Elle réunit Françoise Beauguion, Simon Bouillère, Julia Gat, Pierre Girardin,
Maude Grübel.
La résidence Pytheas (Emma Grobois, Amélie Blanc) est soutenue par la DRAC
PACA/Ministère de la Culture (programme Capsule). Les projets Rouvrir le Monde
(Jade Maily, Franck Pourcel, Juliette Guidoni, Emma Tholot…) dans le cadre de
l’été culturel, sont soutenus par la DRAC PACA.
Artistes : Françoise Beauguion | Amélie Blanc I Simon Bouillère | Julia Gat |
Pierre Girardin | Emma Grosbois | Maude Grübel | Juliette Guidoni | Jade Maily I
Franck Pourcel | Emma Tholot
Publié par : Ville de Marseille
Vernissage le 04 mai de 12h à 16h
EN GESTATION, FUMAR MAMAR, JE DIGÈRE, est une exposition et un projet
multidisciplinaire crées par Estel Fonseca. L’artiste propose un « éclatement
plastique » à la croisée de la sculpture, de l’audiovisuel, du texte et de la
performance et expose une recherche qui entremêle les thème de la gestation, la
pa-ma-ternité, les enjeux de la relation amoureuse comme relation à l’altérité,
la sexualité créatrice, la psychogénéalogie, la maladie, les polarités,
l’équilibre et le réchauffement climatique.
Fondation Gulbenkian Calouste
Dans le cadre de samedi 4 mai · Longchamp | Belle de Mai | Blancarde |
Plombières et du festival PAC.
Publié par : Ville de Marseille
Vernissage le 03 mai 2024 de 18h à 21h30
« Avant même de me dire, je suis déjà dit(e) » Frantz Fanon
En Algérie, entre 1955 et 1962, l’État français a déplacé plus d’un million de
villageois, dans des camps de regroupements (en fait des camps de contrôle, de
surveillance).
Dalila Mahdjoub se saisit de cette histoire à partir d’archives personnelles
(une photographie de son grand-père, un récit enregistré de sa mère…) et
d’archives institutionnelles ou médiatiques pour interroger les notions de
représentations et mise en spectacle de l’Autre, de point de vue, de dispositif
panoptique.
Par ses dispositifs plastiques, son approche intime et politique, Dalila
Mahdjoub parle de l’exclusion et de la désubjectivation coloniale. Elle touche
« ce sentiment de constamment se regarder par les yeux d’un autre, de mesurer
son âme à l’aune d’un monde qui vous considère comme un spectacle, avec un
amusement teinté de pitié méprisante […] » Edward Web Du Bois
Mécènes du sud
Dans le cadre de vendredi 3 mai · Belsunce | Joliette | Panier | Bougainville |
Estaque et du festival PAC.
Publié par : Ville de Marseille
Vernissage le 03 mai 2024 de 18h à 22h
Sept ans après leur première collaboration, Tchikebe réinvite le collectif La
Valise afin d’exposer dans l’intégralité son projet « Blazers / Blasons » et ses
derniers développements : « DOGGERLAND » et « Poche de coeur et dos brodé ».
Dans la continuité du travail entamé avec le sérigraphe lillois Alain Buyse en
2005, Tchikebe invite une sélection d’artistes à produire une estampe orignale
signée et numérotée.
*Le projet Blazers / Blasons développe une création au sens large, dans les
champs de l’art contemporain, de la mode et de l’artisanat. Point de départ et
fil conducteur, l’armoirie du blason de Nantes et sa devise : Favet Neptunus
eunti, Neptune favorise ceux qui voyagent, ceux qui osent.
*Le Collectif La Valise invite des artistes à concevoir leur propre blason : il
s’agit d’une image conceptuelle qui sert de base à la production de multiples et
d’objets édités présentés en plusieurs collections au cours d’expositions et
d’événements depuis 2016.**
Tchikebe / Collectif La Valise
Dans le cadre de vendredi 3 mai : Belsunce | Joliette | Panier | Bougainville |
Estaque et du festival PAC
Publié par : Ville de Marseille
Vernissage le 03 mai de 18h à 22h
Les artistes relatent leur ascension de 3 volcans des Andes colombiennes, le
Galeras, le Cumbal, l’Azufral ou Chaitan. Ils en extraient les résonances
profondes qui les ont touchés. Celles de la flore, sauvage, obstinée, se
développant dans des conditions extrêmes. Celles des roches escarpées, des
éboulis magmatiques, colorés par le soufre, métamorphosés par les fumerolles,
celles enfin des couleurs captivantes et des brumes enveloppantes.
Ils expérimentent une autre relation humain-nature. Le volcan symbole parfait de
la terre, de la vie, de sa métamorphose, est le médium qui permet d’accéder à
«un temps d’avant», de pénétrer l’épaisseur d’une relation au monde environnant,
d’expérimenter la porosité de l’existence humaine.
Les artistes présentent 3 vidéos, dont « El gran Chaitan », fiction inspirée des
traditions précolombiennes.
Des éléments prélevés sur sites sont sublimés par un traitement plastique.
Dessins, photos, installations, disent la force et l’enjeu de cette expérience.
Films vidéos coproduits par Bombyx et le Ministère de la Culture du Grand-Duché
de Luxembourg.
Nathalie NOE ADAM – Edwin CUERVO
Dans le cadre de vendredi 3 mai · Belsunce | Joliette | Panier | Bougainville |
Estaque et du festival PAC.
Publié par : Ville de Marseille
Vernissage le 02 mai 2024 de 18h à 21h
La phrase If I Rest I Rust a été à l’origine utilisée par l’auteur américain
Orison Swett Marden dans un essai. Ce texte évoque l’idée selon laquelle il est
important de ne pas laisser le repos nous empêcher d’accéder à une forme de
réussite sociale et économique. Orison Swett Marden pousse encore un peu plus
loin son idée en créant une analogie entre la mise en arrêt de son corps et la
création de la rouille, en disant : « L’industrie garde brillante la clef qui
ouvre le trésor de la réussite ». If I Rest I Rust a été par la suite utilisé
comme une véritable devise, s’utilisant aussi bien dans la culture populaire que
dans l’enseignement Indouiste. Comment cette phrase s’inscrit-elle aujourd’hui
dans une société qui tend à remettre en question les notions de performativité
et de productivité ? Et si nos moments d’ennuis, de « rien », de l’élargit
étaient des formes de créations et de résistances passives ? Et si nos machines
étaient oubliées, abandonnées, que resterait-il ?
Fonds Carta, Beaux-Arts de Marseille – INSEAMM
Dans le cadre de jeudi 2 mai · Opéra | Préfecture | Camas | Cours Julien et du
festival PAC.
Proposé par Le 33
Co-organisé par : Les Beaux-Arts de Marseille.
Publié par : Ville de Marseille
Cécile Chassang – Barbara Dupin – Vanessa Hiblot – Suzon Magné – Maya Mihindou –
Solveig Phyllis Rocher – Marieke Zapasnik
Vernissage le 04 mai 2024 de 16h à 22h
Performance le 04 mai 2024 de 19h à 19h45
Aphélandra Siassia
Mémoires des corps est une proposition collective qui invite le spectateur à
observer, contempler toutes les strates des corps qui se déploient dans
l’espace.
Un corps multi-couche, un corps document du temps.
Un corps qui incarne une histoire, qui archive un instant.
Qui révèle les tréfonds d’un rapport intime au monde.
Des corps de fxmmes, de mères, de filles, de sœurs.
Prise parfois en étau dans le torrent que peut être à la vie.
L’idée sera de convoquer les notions de corps archive, de mémoire des corps
mais, aussi de female et de queer gaze, l’idée d’engagement et de corps en
lutte.
Cette manifestation laissera la part belle au médium photographique tout en
convoquant par touches d’autres disciplines comme la performance ou encore le
dessin figuratif.
Dans le cadre de samedi 4 mai · Longchamp | Belle de Mai | Blancarde |
Plombières et du festival PAC.
Publié par : Ville de Marseille
La 16e édition du festival Printemps de l’Art Contemporain, organisée par le
réseau PAC, se tiendra du 2 au 19 mai 2024 dans 75 lieux d’art contemporain à
Marseille, Aix-en-Provence, Port de Bouc, Istres, Miramas, Rognes,
Châteauneuf-le-Rouge et Rousset.
Avec un week-end d’ouverture à Marseille, des nocturnes par quartier, une grande
clôture festive à Aix-en-Provence en collaboration avec la Biennale d’Aix, et
des circuits en navette à destination du Pays d’Aix et des villes du pourtour de
l’Étang de Berre, ce sont plus de 150 artistes de la scène émergente française
et internationale qui sont invité·es à participer à ce rendez-vous
incontournable de l’art contemporain en France.
Depuis 2007, le réseau Provence Art Contemporain fédère des structures engagées
dans la création contemporaine, des lieux ancrés dans les centres urbains et les
territoires ruraux, issus des secteurs public et privé.
Pendant le Printemps de l’Art Contemporain, les membres du réseau sont rejoints
par des structures complices du festival « autour de la même volonté de défendre
la création, les artistes, la mutualisation. Nous sommes réunis par la volonté
de mettre en commun tous les moyens nécessaires aux artistes pour travailler,
nous sommes réunis par la volonté de faire avec tous les publics, dans les
écoles, les prisons, les hôpitaux, etc. Avec toutes les dimensions de la
société. Les valeurs qui font la puissance créative de notre réseau ne peuvent
être séparées d’un devenir-monde. »*
Nous vous attendons dès jeudi 2 mai à 17h pour lancer cette 16e édition avec une
grande nocturne dans les quartiers Opéra, Préfecture, Cours Julien et Camas. Le
top départ sera donné par une performance dans l’espace public en présence de
Jean-Marc Coppola, Adjoint au Maire de Marseille en charge de la culture pour
toutes et tous, de la création, du patrimoine culturel et du cinéma.
*Extrait de l’édito de Céline Ghisleri, Laure Lamarre Flores et Paul-Emmanuel
Odin, co-président·es du réseau PAC.
Les temps forts du festival
▸ Week-end d’ouverture à Marseille
Jeudi 2 mai · Cours Julien – Camas – Opéra – Préfecture
Vendredi 3 mai · Panier – Belsunce – Joliette – Bougainville – Estaque
Samedi 4 mai · Chapitre – Longchamp – Belle de Mai – Blancarde – Plombières
Dimanche 5 mai · Quartiers Sud et bords de mer
▸ Clôture festive le samedi 18 mai
à Aix-en-Provence en collaboration avec la Biennale d’Aix
à Istres & Port-de-Bouc
Publié par : Ville de Marseille
Vernissage le 02 mai de 18h à 00h
Darla Murphy & Sarah Lolley
L’exposition « Hypostrata » propose la mise en espace d’un travail artistique en
cours élaboré à partir de la peau de mouton utilisée comme matière première.
Jetées après abattage par manque de rentabilité, les peaux que récupère
l’artiste Darla Murphy sont travaillées de manière autodidacte et passent du
statut de rebut agroalimentaire à celui de matériau mort-vivant.
Les stratifications temporelles et matériologiques qui se déploient dans les
œuvres invitent à circuler dans une installation labyrinthique qui articule les
différentes traditions culturelles et cosmologies paysannes faisant écho aux
techniques des métiers du cuir.
Des figures d’ermites habitent les parois et nous racontent le lien intime entre
l’industrie et le vivant et entre le bricolage ou la rétro-ingénierie et les
savoir-faire artisanaux dans une perspective post-capitaliste.
Dans le cadre du festival PAC
Publié par : Ville de Marseille