Jazz, bossa nova & be-pop au milieu des œuvres.
Dans le cadre de l’exposition « Poésie & lumière de Jean-Pierre Blanche », le
musée Regards de Provence organise le vendredi 19 avril à 18h30 dans la salle
d’exposition « Poésie & lumière » un concert de jazz avec les guitaristes
Jean-Paul Florens et Gérard Sumian, Philippe Gallet à la contrebasse et Dimitri
Sumian à la batterie. Ces quatre passionnés de jazz partageront un répertoire
classique du jazz, de bossa nova et de be-pop.
Les ingrédients vitaux communs à la musique et à la peinture – le rythme,
l’harmonie et la mélodie -, seront ainsi réunis pour rendre hommage aux
mouvements des hautes herbes, aux tons pastels, à la vibration de la lumière qui
traversent l’œuvre de Jean-Pierre Blanche.
Jean-Pierre Blanche et Jean-Paul Florens ont les mêmes convictions du partage de
la culture dans toute sa diversité. La cohabitation exceptionnelle de leurs
démarches talentueuses promet un moment émouvant.
Leurs univers respectifs se rejoignent dans l’approche du silence pour l’un et
du blanc pour l’autre, de la couleur et des harmonies subtiles et tendres, de
l’amour de la vie à travers les choses simples, dénuées d’artifices.
Visite libre des expositions avant le concert.
Publié par : Ville de Marseille
Musée Regards de Provence
Lieu
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Événements passés
Dans le cadre de l’exposition de Jean-Pierre Blanche, Cordélia Williams, amie de
l’artiste et pianiste renommée, se produira au Musée Regards de Provence le
temps d’une soirée exceptionnelle à l’occasion de la sortie de son disque
« Cascade ».
Programme
Beethoven : Six Bagatelles op. 126
Prokofiev : Visions Fugitives (sélection)
Scriabin : Sonata-Fantasie no. 2
Schubert : Sonata in A major D959 (La majeure)
Visite libre des expositions avant le concert.
Publié par : Ville de Marseille
Du 1 décembre 2023 au 21 avril 2024, le Musée Regards de Provence présente
l’exposition « Poésie de Jean-Pierre Blanche » qui met à l’honneur un artiste
emblématique de la scène artistique du Sud, dont la riche production rassemble
des portraits, ses visions du Midi, de la nature, du bord de mer, de la nuit…
Jean-Pierre Blanche (1927-2022) transcrit le paysage méditerranéen dans toute sa
diversité, avec une touche sensible marquée par un sens aigu du rythme, de
l’espace et des couleurs. Mêlant observation et souvenir, cultivant le choix du
fusain, du pastel ou de l’huile pour exprimer les tons de la lumière, l’artiste
nous transporte dans son univers profond et poétique.
Couvrant l’ensemble de sa carrière depuis les années 1950 jusqu’à ses dernières
réalisations, la grande rétrospective au Musée Regards de Provence de quelques
130 œuvres permet d’embrasser 70 ans d’une production très diverse dans ses
sujets, mais marquée par cette même quête fondamentale de la couleur et de la
lumière, dont l’univers aura été le pourtour méditerranéen dans toute sa
diversité.
Le commissariat de l’exposition est assuré par Michel Hilaire, Conservateur
général du patrimoine & Directeur du Musée Fabre de Montpellier, en
collaboration avec les héritiers de Jean-Pierre Banche, Pierre Dumon, président
de l’Association Regards de Provence et Adeline Dumon, directrice du Musée.
Publié par : Ville de Marseille
Dans le cadre de la célébration des 10 ans du Musée Regards de Provence et des
25 ans de la Fondation et Association Regards de Provence en 2023, l’exposition
« Trilogie de Jean Le Gac » met à l’honneur l’une des figures majeures de l’art
d’aujourd’hui. Elle révèle le travail singulier de Jean Le Gac au parcours
étonnant de mise en résonance d’images, de photographies, de dessins, de
peintures et de textes. Ses œuvres nous plongent dans la diversité de ses
regards sur la société, ses rencontres, ses méditations, sa fantaisie, ses
allers-retours entre le visible et le non visible.
Jean Le Gac agence un subtil mélange d’endroits et motifs qui lui sont chers,
mais plus encore avec ce qui intervient dans leur perception et leur
représentation : l’histoire de l’art ancien et moderne, la littérature, les
récits d’explorateurs arrangés pour les enfants et toutes sortes de mythologies
– antique, orientaliste, romantique ou cinématographique.
Pour les faire paraître, Le Gac juxtapose fragments romanesques, photos posées
avec costumes choisis, surimpressions de dessins sur fond de ciel ou de
feuillage et objets trouvés. Sous une apparente évidence de l’image, les
réminiscences et les sous-entendus foisonnent.
« Il est vrai que j’ai un goût très grand pour ce genre d’opérations, qui
produisent de nouvelles œuvres. Je suis devenu si l’on peut dire l’imprésario de
mon œuvre, » précise l’artiste.
La question de la peinture demeure omniprésente : mise en scène, parodiée
parfois ou, à l’inverse, célébrée à travers des citations. Les plus
immédiatement identifiables sont dédiées au Picasso du temps des Demoiselles
d’Avignon et des Trois Femmes. Quand on l’interroge sur ce point, Le Gac répond
d’abord d’un point de vue artistique : « Parce qu’il est toujours aussi
virulent, parce qu’il est toujours d’une jeunesse phénoménale, en permanence,
d’une trouvaille à une autre, toute sa vie. »
Le commissariat de l’exposition en collaboration avec Jean Le Gac est assuré par
Pierre Dumon, président de l’Association Regards de Provence et Adeline Dumon,
directrice du Musée.
Publié par : Ville de Marseille
L’exposition « Au bord de l’eau Vincent Bioulès » révèle le travail de l’artiste
qui saisit l’atmosphère et la saveur des paysages méditerranéens et de leur
arrière-pays. Ses visions de Marseille et du littoral sont parfois teintées de
romantisme, ses formats généreux sont l’expression d’une passion des paysages et
de la mer qui les animent.
Connu comme l’inventeur du groupe Supports/Surfaces dans les années 70, aux
côtés de Claude Viallat et Daniel Dezeuze, Vincent Bioulès se tourna un temps
vers une abstraction radicale, l’agrandissement de l’espace et la liberté
conceptuelle. Contrairement aux autres membres du groupe, il ne renonce jamais à
la toile tendue. Son souci est de travailler la surface et d’accentuer la notion
de son étendue plutôt que sa matérialité. Il s’éloigne du Support/Surface dès le
milieu des années 1970 pour revenir à des motifs figuratifs de paysages urbains
et naturels et intérieurs qui resteront les constantes de son œuvre. L’empreinte
profonde des années d’abstraction se ressent toujours dans la rigueur des
compositions et l’agencement virtuose des couleurs. Peintre hors pair, il
cherche la subversion au sein de la tradition en revisitant les grands sujets
picturaux : le paysage, le portrait, le nu… avec une liberté extraordinaire.
Son époque est marquée par la modernité française, celle de Matisse et de
Bonnard, venus s’installer sur la Côte d’Azur pour y trouver la lumière.
L’aventure picturale de Vincent Bioulès est à la charnière entre la modernité et
l’époque contemporaine, mettant la réalité au centre de l’action. Ses
compositions d’une volupté colorée, son univers parfois poétique sont des
reflets d’un héritage de la peinture du début du siècle.
La trajectoire de l’artiste est remarquable, notamment ses recherches
artistiques caractérisées par sa position dans le monde et son regard des
autres. La diversité des supports qu’il utilise et sa quête d’une expérience
totale et d’une vérité dans ses créations témoignent de l’amplitude des moyens
de l’artiste et de son goût pour l’expérimentation. Il énonce : « Un peintre est
une personne qui a la mémoire d’un certain plaisir de la peinture. Si je
retourne chaque matin à l’atelier, c’est parce que je vais y retrouver ce
plaisir ».
Publié par : Ville de Marseille