Toutes les villes détruites se ressemblent

DANS LE CADRE DU FESTIVAL ESPÈCES D'ESPACES

Attention merveilleuse attraction attention ! Le MEMED, Musée Européen de la Mémoire Et de la Destruction, est de passage dans votre ville ! Porté par la devise « Plus jamais ça », ce musée itinérant au passé glorieux met en scène les horreurs de l’histoire européenne à destination d’un large public. Malheureusement, depuis que la guerre a repris en Europe, les visiteur·euse·s ne viennent plus et les deux gardien·ne·s du MEMED s’interrogent sur leur avenir.

Où sont passés les visiteur·euse·s ? À quoi sert de se souvenir ? Et comment vivre quand on se sent inutile ? 

Figures énigmatiques, burlesques et pourtant quotidiennes, ces deux serviteurs de la Mémoire s’efforcent de trouver un sens au temps qui passe et au travail qui est le leur, celui de toute une vie. 

Questionnant l’ambiguïté des politiques mémorielles institutionnelles et les ressorts de notre fascination pour les ruines et les images de la destruction, Toutes les villes détruites se ressemblent travaille à rendre sensible, à sa manière tragi-comique et parfois grotesque, le poids qu’exercent la mémoire et la nostalgie sur nos imaginations et sur nos vies. 

Avec ce projet nomade, conçu pour des espaces non-théâtraux, Nature II invite le public au spectacle d’une mémoire européenne ruinée, au travers de la vie quotidienne et banale des gardien·ne·s désoeuvré·es du MEMED. 

PROJET ÉMILE MAX
La classe d’arts d’expression de Martine Mabille du Lycée Émile Max a le plaisir de vous présenter sa propre interprétation de "Toutes les villes détruites se ressemblent" de Bogdan Kikena et Magrit Coulon. Cette version, dirigée par Laure Lapel, se jouera au Théâtre Océan Nord du vendredi 25 au dimanche 27 avril.

Conception Magrit Coulon et Bogdan Kikena  Jeu Jules Bisson,  Maya Lombard et Pascal Jamault Mise en scène et création sonore Magrit Coulon Écriture et dramaturgie Bogdan Kikena Chargée de production Sonia Boutitie Régie Simon Dalemans